Prénom : Cole
Date de naissance : 22 Janvier 1999
Nationalité & origine : Néerlandais d’origine, mais détient également la nationalité Anglaise
Sexualité : Héterosexuel
Groupe : Civil
Travail : Avocat
Zone de résidence : Quartier des Maaiers
Caractère
Hum … Un triple latte moka, écrémé et sans sucre … Vous avez bien fait vos devoirs. Qui a vendu la mèche ? Je suis sûre que c’est cette vieille peau d’Edna. La ménopause la rend profondément aigrie ces derniers temps … Bon, ok. Vous avez fait tout ce chemin, je peux bien vous accorder dix minutes. Pour quel journal vous avez dit travailler ? … Jamais entendu parler. En même temps, je ne comprends pas un mot de néerlandais. Mais j’imagine que si vous voulez faire un portrait sur Cole, vous devez certainement être le haut du panier. En tout cas, vous vous êtes adressés à la bonne personne. J’ai été son assistante de son arrivée chez Thrombey & Ravencroft jusqu’à son départ d’Angleterre. Autant dire que je le connais sous toutes les coutures.
Par quoi on commence ? L’homme ou l’avocat ? Question piège, ne répondez pas : l’un ne va pas sans l’autre. Il est incapable de tricher sur qui il est, il n’en voit pas l’intérêt. Pourquoi tricher quand vous êtes le meilleur ? Oh oui, vous pouvez le citer, je dirais même que c’est la chose à retenir : Cole Eilander transpire la confiance en lui par chaque pore de sa peau. Peu importe le contexte, et on parle de quelqu’un qui négocie quotidiennement des contrats à dix chiffres : il est toujours sûr de lui, toujours maître de ses émotions. Hum … pardon, mais il me semble bien avoir utilisé le verbe “être”, pas “paraître”. Ne commencez pas à vouloir ajouter votre patte, je vous assure que c’est inutile. C’est sans doute rare dans votre métier, mais pour une fois, les faits purs et simples seront plus vendeurs que tout ce que vous pourriez enjoliver. Bref.
Je disais donc une assurance à toute épreuve. Un type aussi flegmatique qu'implacable, totalement à l’aise avec sa virilité et sans la moindre intention de s’en excuser. Un brin d’ego, certes, avec tout ce que ça implique : en fonction de son interlocuteur, il peut apparaître comme un homme que son charisme rend naturellement avenant … ou comme un connard arrogant et prétentieux avec qui il est compliqué de travailler. Une fois encore, la vérité se situe quelque part entre les deux. Mais quoi qu’il en soit, ça reste un atout indéniable sur le plan professionnel. Laissez-moi vous dire que quand il faut expliquer à un PDG qui pèse l’équivalent du PIB du Qatar que ce qu’il compte faire de son argent relève de la débilité mentale, mieux vaut en avoir une sacrée paire dans le pantalon, et l’assumer. Et ça n’est clairement pas un problème pour Cole. Il n'est pas du genre à prendre des pincettes pour dire les choses, et il a d'ailleurs développé un champ lexical assez fleuri pour remettre les gens à leur place. Mais n’allez pas croire qu’il ne se repose que sur ça. Sa grande gueule peut laisser penser le contraire, mais il ne prend rien plus au sérieux que son travail. C’est son champ de bataille, son terrain de jeu, et comme vous vous en doutez, il aime gagner, donc il ne laisse jamais rien au hasard. Il connaît la loi sur le bout des doigts, et chaque dossier qu’il prend est minutieusement, exhaustivement préparé. Il aime contrôler son environnement, avoir toutes les cartes en main. Libre à lui d’ensuite utiliser celle qu’il juge la plus appropriée.
Est-ce qu’il est prêt à tout pour gagner ? Ah, je me demandais quand vous alliez vous décider à me poser la question. C’est la vraie raison de votre présence ici, n’est-ce pas ? Je sais ce qui a été dit sur lui. Et il ne m’appartient pas de revenir sur ce qui a été établi par un tribunal. Mais le Cole Eilander avec qui j’ai travaillé pendant six ans, en dépit des apparences, n’est pas du genre à opérer en dehors du cadre légal. Est-ce qu’il est capable de flirter avec les limites des règles établies s' il estime que le jeu en vaut la chandelle ? Probable. Mais il n’a jamais franchi de ligne rouge moralement parlant, et encore moins pour son profit personnel. Libre à vous de croire que c’est uniquement parce qu’il n’en a jamais eu besoin jusque-là. Mais je reste persuadée qu’il a pleinement conscience de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas.
Cette image de franc-tireur avide de gloire qu’on cherche à lui coller est d’autant plus stupide quand on connait son sens aigu de la loyauté, que ce soit envers sa firme, ses pairs ou même ses subalternes. Pour lui, le statut social ou financier importe peu : s' il vous respecte, il mouillera sa chemise sans hésiter pour vous, jusqu’au bout. En revanche, la trahison est quelque chose qu’il digère très mal, et qui est capable de faire ressortir une virulence et une colère dont il ne vaut mieux pas être la cible. Et croyez-moi quand je vous dis que l’animal peut être foutrement borné quand il est blessé. Ceux qui en ont fait les frais s’en souviennent encore.
On dirait que ça vous surprend … Vous le pensiez dénué d’émotions ? Oh non, il en a, comme tout le monde. Il est juste terriblement mauvais pour les gérer comme une grande personne. D’où sa façon d’agir comme s' il se fichait de tout. C’est plus simple, et ça suscite moins d’introspection chez lui. La remise en question ça n’est pas vraiment son truc. Pourquoi changer ce qui fonctionne parfaitement bien ? C’est comme ça qu’il voit les choses, mais si vous voulez mon avis, un bon psy pourrait s’assurer une retraite dorée en le prenant comme client. Entre sa distanciation émotionnelle, sa peur de voir tout attachement se retourner contre lui, ses difficultés à accorder une confiance même relative, ou son incapacité à fendre l’armure même devant ses plus proches amis, je ne peux qu’imaginer les traumas enfouis qu’on pourrait trouver sous son impeccable brushing ...
Quoi ? Sa vie sentimentale ? Mais quel genre d’article vous écrivez, exactement ? … Quoi qu’il en soit, il n’y a pas grand chose à en dire. Il aime séduire quand l’opportunité se présente. Et … Elles se présentent souvent. Il aime jouer le jeu à fond, pour peu que ses conquêtes potentielles en acceptent ses règles. Il joue toujours franc jeu, que ce soit sur ses intentions, ou son refus de s’engager. Ca ne l’empêche pas d’entretenir des liaisons plus suivies que d'autres si une forme de complicité s’installe, mais je ne crois pas qu’il soit prêt à prendre le risque de se montrer vulnérable à nouveau …
Pardon ? … Je ne suis pas certaine de bien saisir l’allusion, et encore moins de vouloir le faire … Ce café est toujours extrêmement chaud, vous savez ? Et je n’aurais aucun scrupule à vous le balancer au visage. Fort heureusement pour vous, ma pause est terminée. Bon courage pour votre article. Oh, et bien évidemment, si mon nom apparait une seule fois sur ce torchon, je vous colle un procès aux miches. Bon retour !
On dit que les apparences peuvent parfois être trompeuses. Mais celle de Cole Eilander correspond plutôt à l’adage britannique “What you see is what you get”, tant elle est le reflet extérieur méticuleusement entretenu de la personnalité de l’avocat. Dans ce métier comme avec les femmes, on a rarement la chance de faire une seconde bonne impression, alors autant faire en sorte que la première soit inoubliable, non ?
Il vous accueillera toujours avec un sourire franc aux lèvres, indissociable de ce visage ciselé à la mâchoire carrée et au menton volontaire, qu’il tient de son paternel. Dire qu’il est une grande gueule n’est clairement pas qu’une image. De sa mère, il a hérité d’un nez fin et droit, ainsi que d’une paire d’yeux bruns légèrement en amandes. Associés à des sourcils droits et impeccablement dessinés, ils lui confèrent un regard déterminé et avenant, qu’il préserve des cernes inhérentes à son rythme de vie effréné. Il apporte un soin tout particulier à sa coiffure. Sa chevelure épaisse, dont le brun foncé tire sur le noir selon la luminosité, est toujours arrangée à la mèche près dans une coupe courte et élégante et ce, sans avoir à les noyer sous une tonne de gel. Qui fait encore ça, sérieusement ? Enfin, il ne néglige jamais un rasage en bonne et dûe forme. Si vous le croisez avec une barbe de trois jours, c’est probablement qu’il est en dépression. Autrement dit : ça n’arrivera pas.
Sa voix, chaude et grave, vous enveloppe lorsque Cole s’adresse à vous. Sa confiance rassure, et le débit consciencieusement maîtrisé de ses paroles aide ses interlocuteurs à se laisser porter dans la conversation, à tel point qu’il est parfois compliqué de songer à l’interrompre.
Mais Cole n’est pas juste une belle gueule ou un beau parleur. Du haut de son mètre quatre-vingt sept pour quatre-vingt deux kilos, il est également ce qu’il convient d’appeler un “solde gaillard”. Adepte de boxe anglaise depuis ses années sur le campus d’Oxford, sa carrure est à l’avenant, avec des épaules larges, un torse saillant, et une musculature qui se laisse aisément deviner sous ses costumes. sans pour autant en faire un bodybuilder. Il s’agit plutôt d’une présence, d’une force tranquille, que quiconque ayant une bonne intuition aura à cœur de ne pas réveiller.
Dans le cadre de son travail, Cole ne porte que des costumes … et il est rare qu’il ne travaille pas. Il a donc investi une coquette somme dans une garde-robe constituée quasi-exclusivement de costumes sur mesure, avec une préférence pour les grands noms tels que Tom Ford ou Armani. Il privilégie des tons sobres et classiques, tels que le gris, le bleu marine, et bien évidemment le noir. La coupe de ses tenues est toujours parfaitement ajustée, légèrement cintrée à la taille pour mettre en valeur son physique. Chemises blanches au col raide, cravates élégantes parfaitement assorties à l’ensemble, et parfois petit gilet en lin viennent réhausser un style qui se veut aussi sophistiqué qu’intemporel. Bien sûr, il peut lui arriver de faire tomber la veste dans un cadre plus décontracté, que ce soit autour d’une table de poker, ou en galante compagnie. Même si dans ce dernier cas, la veste n’est souvent qu’un préambule. Si vous êtes matinaux, vous aurez peut être une chance de le croiser en survêtements durant son jogging ou à la sortie de ses entraînements de boxe.
Cole Eilander cultive une apparence de gentleman moderne, exsudant d’une confiance qui peut être intimidante, mais qu’il assume. Il n’en demeure pas moins un homme foncièrement chaleureux et sympathique, si tant est qu’on ne chatouille pas trop son ego.
Très clairement, ici, il va se passer des dingz.