Prénom : Arès
Date de naissance : 01/04/2004
Nationalité & origine : Nationalité nippone | Japonais & néerlandais
Sexualité : "Hétéro. Tu veux la taille de mon chibre aussi ?"
Groupe : Maaiers
Rang : Capo
Travail : Botteur de culs, terreur nocturne
Zone de résidence : Centre ville
Caractère
TEUBÉ UN JOUR, TEUBÉ TOUJOURS
T'es pire qu'un taureau pendant une corrida. Chaque fois que tu vois une situation où tes poings peuvent s'exprimer : tu fonces. Combien d'os tu t'es cassé... franchement, si c'était possible, il te faudrait une carte de fidélité à l'hosto. Mais bon, faut dire que ça te donne un sentiment de liberté, de t'affranchir des étiquettes qu'on t'a collé sur la tronche parce que t'es né plus frêle, plus mal et plus tard que ton double. Tu te sens tout puissant quand tu distribues des mandales, et ce depuis que t'es en âge de le faire.
T'as un caractère de merde. T'es râleur, flemmard, désinvolte et tu veux faire que ce qui te chante et quand ça te chante. On t'a dit mille fois que le monde ne fonctionne pas comme ça, mais toi, t'essaies encore de le faire tourner dans ton sens. Pourquoi ? Parce que t'es une foutue tête de mule sous ta couche de paresse. Une fois que tu as décidé quelque chose, difficile de te faire changer d'avis. T'as pourtant jamais lâché ta colère autrement que dans les conneries que tu enchaînes, jouant de ton habileté et de ta dextérité naturelle pour aller faire les poches de tout et tout le monde. Le plaisir n'attend pas, que voulez-vous.
Tu te trouves quand même un brin paradoxal. Tes rêves de liberté, tu sembles les perdre dans ton hygiène de vie déplorable. Esclave de l'alcool et de la clope, tu sais même plus ce que ça fait vraiment d'être parfaitement sobre. Ouais, ça aussi c'est typique de toi. Tu joues les grand héros de l'émancipation, mais tu te fais prendre au piège par la moindre substance qui peut te donner l'impression de t'oublier deux secondes. Faut bien avouer que depuis la tragédie qui t'a défiguré, t'as plus vraiment confiance en toi.
Déjà qu'avant, tu brillais pas d'estime... là c'est encore pire. Avant, tu pouvais encore compter sur ta belle gueule, ton talent pour les baffes et le larcin pour te sentir bien. Mais là... y a plus que la déviance pour te donner un minimum de valeur. Tu te sens exister dans ce monde de ténèbres. Tu te sens vibrer, en pleine maîtrise. T'as bien conscience que si on t'enlevait ton statut... tu deviendrais encore plus fou que tu ne l'es déjà.
Tu t'es tellement enfoncé Dabi... tellement. Tu vois même plus le bas de l'échelle là où t'es. Ton petit plaisir c'est de faire régner l'ordre et la terreur chez les Maaiers, ceux qui t'ont accueillis. T'es connu pour être un capo malheureusement créatif. Enfin malheureusement... surtout pour ceux qui n'ont aucune once de respect envers ta famille.
Depuis que tout a cramé, c'est comme si plus rien n'avait d'importance. Tu abîmes les autres encore plus qu'avant, t'aimes voir le sang couler, tu te connaissais pas comme ça. A croire que ça doit te soulager de voir que t'es finalement pas le seul à morfler sur cette foutue planète. En plus, quand c'est toi qui l'infliges... c'est encore mieux. T'es le maître, ça éloigne ce souvenir ardent, la fournaise qui t'as imposé un visage que tu ne reconnais toujours pas comme le tien.
QUAND TU LAISSES TROP LONGTEMPS TON ALBINOS DANS L'AIR FRYER
Tous les jours en te levant le matin, t'as une pensée un peu débile, digne d'un gosse. T'espères encore et toujours que tu vas redevenir le même comme par magie. T'en as prié des dieux pour que ça marche, t'as même essayé Jésus, une fois. Apparemment ils étaient tous sur répondeur, pas de bol. T'as l'habitude, la poisse te suit depuis que t'as eu l'audace de sortir de l'utérus de ta mère. Rien n'y fait, tu ressembles toujours à un putain d'épouvantail jour après jour.
Loin de toi la peau diaphane et lisse dont t'a fait cadeau l'albinisme. Tu te retrouves tous les matins à devoir te tartiner de crème sinon tes cicatrices te hurlent leur existence toute la journée. Ouais, ça fait pas très dur à cuir de dire ça comme ça... Et pourtant ta réalité est bien là. Les graves brûlures que t'as subi sur près de 50 % de ton organisme ne manquent jamais de te prouver leur affection débordante en tiraillant.
T'as bien essayé d'être pote avec elles, tu t'étais même dit que les utiliser pour te donner un look flippant serait fun. Après tes début chez les Maaiers, t'as spécifiquement demandé à ce qu'on ne reconstruise pas ta face de façon classique. Et tu t'es pas privé de dévaliser ton pierceur préféré. Du coup, tu te retrouves avec un sourire permanent qui te fait penser au Joker, des cernes dignes de ton flegme légendaire, et t'as mis des anneaux successifs sur chaque jonction entre ta peau saine et ta peau brûlée. Tu pensais que ton trait d'humour, reflet de ton esprit tordu, aurait pu apaiser les tensions entre tes cicatrices et toi... mais non. Ta salle de bain ressemble encore et toujours à un rayon de parapharmacie.
Enfin bon, on peut pas gagner sur tous les plans. Tu t'estimes déjà chanceux que tes greffes de cheveux aient fonctionnées. C'était pas gagné... Ta tignasse blanche a fini par ressembler à nouveau à quelque chose. Mais t'as rapidement décidé de la teindre en noir. Hein ? Pourquoi ? Déjà parce que t'essaies tant bien que mal de t'approprier ta nouvelle apparence, mais aussi parce que tu voudrais pas spécialement réveiller de vieux démons. Un, notamment, prénommé Apollo. T'as des doutes sur le fait qu'il puisse encore te reconnaître après ton passage au four et les années, mais on est jamais trop prudent. C'est que t'es pas encore tout à fait prêt psychologiquement à l'affronter.
Tu pars du principe que t'as pas envie d'imposer le calvaire que t'es devenu à ton jumeau. Pensée qui te traverse l'esprit chaque fois que tu te fous de la teinture partout à chaque repousse de racines. Une fois, tu t'en es même mis dans les yeux, et t'étais tellement bourré que t'as eu un vent de panique en te disant que tes billes turquoise allaient devenir noires. Un génie. Mais bon, c'est comme ça quand t'en as plus rien à foutre et que tu te dis que tout est perdu de toute façon. Tu fais n'importe quoi avec toi-même, comme d'un truc bon à jeter qui mérite plus qu'on en prenne vraiment soin.
Y a pourtant des choses auxquelles tu tiens encore, comme le manteau en cuir noir que tu mets tous les jours sauf quand t'as trop chaud. Il a une sale gueule, on voit qu'il a autant galéré que toi dans la vie. Mais il représente le seul truc qui te reste de ta mère. Elle te l'a offert quand elle a pensé que t'avait encore un avenir, juste avant que tu la fasses à l'envers à toute la famille en abandonnant tes études. Et quand t'enfiles tes boots en cuir ébène par dessus ton jean de jais, il t'arrive souvent de te demander si par hasard... ton destin calciné n'a pas quelque chose à voir avec une punition divine liée à ta désobéissance. Peut-être que ce jour-là, Dieu était pas sur répondeur. T'essaies systématiquement d'enlever les plis de ton t-shirt blanc quand l'idée te traverse l'esprit, comme pour t'apporter la rédemption dont t'as désespérément besoin.
Et voilà, tu ressembles à rien, ou du moins... à rien de vraiment humain. Y a que ta posture de bipède et ta vague silhouette qui pourraient faire penser que t'en as les caractéristiques. Coquille vide - ou du moins pas remplie des bonnes choses - s'en va du haut de son mètre quatre-vingt-dix et de sa démarche voutée. On dirait bien que t'as le poids du monde sur les épaules, vues les douleurs dans ton dos... il se pourrait bien que ce soit effectivement le cas.
ON A PAS TOUS UN DESTIN FLAMBOYANT... PUN INTENTED
A nouveau, notre conseil sera de nuancer l'histoire de votre personnage.
N'oubliez pas qu'une histoire sombre paraît l'être si on a des éléments de comparaison positifs à côté. Une vie n'est jamais entièrement sombre, comme elle est rarement que moments de bonheurs.
Développez ses origines, son histoire familiale, ses histoires amoureuses et amicales, sa scolarité. Dans ce contexte, si votre personnage a vécu les inondations il faut l'évoquer d'une façon ou d'une autre.
Idem, vous ne pouvez pas passer à côté du contexte. Il n'est pas obligé d'être prégnant, mais il est inévitable.
Enfin, ne vous arrêtez pas sur le passé. Quel est sa situation actuelle ? Cela pourra permettre de donner des points de départs aux rps.
Rowan Feys et Apollo