OWL
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Aller en bas
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Malenendu Mythologique
Rune Folland + Hadès Gallagher
Call me antisocial but please don't call me
Mercredi, 7h30, c'est l'heure de la musculation. Rune se rendait régulièrement à la salle chaque lundi à 17 heures, mercredi à 7h30 et samedi à 20 heures.
Il se rendait à "La Ruche", comme on appelait ce gargantuesque centre-commercial planté au beau milieu du quartier Maaiers.
Ce mercredi, en arrivant devant la Ruche, Rune leva la tête vers le bâtiment. Il faisait nuit noire à cette heure-ci, au mois de décembre. Mais le centre commercial, de par ses nombreuses fenêtres, était lumineux. Les étoiles et la lune se perdaient dans leur reflet à travers les vitres. Le bâtiment était majestueux, et semblait sortir du bitume avec force. Il paraissait solide, incassable.
La salle de sport était au dernier étage. La Ruche n'était pas ouverte, il fallait emprunter une entrée par l'arrière à cette heure matinale pour y accéder.
Rune n'avait pas encore mangé. Il aimait faire son sport à jeun. Il passerait au Starbucks après de toute façon.
Il était déjà habillé en tenue. Il portait un ensemble survêtement Armani, d'un ton gris perle, qui lui permettait de passer inaperçu. Un classique tee-shirt blanc pouvait être entre-aperçu sous la fermeture éclaire de sa veste.
Mains dans les poches, sac de sport en bandoulière, il évita l'ascenseur et grimpa les escaliers qui menaient au quatrième étage. Il arriva là-haut en même temps qu'un habitué. Un grand brun, aux épaules dessinées. Rune l'avait remarqué. Ils ne se parlaient jamais - qui se parlait dans une salle de sport ? -,  mais Rune avait inscrit le visage de ce gars dans sa mémoire.
Rune le salua comme on disait bonjour à des gens qu'on ne connaissait que de vue : un hochement de tête et un léger sourire.
Il laissa passer pour qu'il puisse badger et franchir le portique le menant à la salle de sport. L'écran, lorsqu'il badgea, afficha son prénom : Hadès.

Rune se raidit. Hadès ? LE Hadès ? Le haut placé de OWL ? Non, impossible. Il ne serait pas aussi inconscient. Et en même temps, qui appelait son enfant par le patronyme du Roi des Enfers ? Quelle mairie aurait laissé un enfant être nommé ainsi ? Ca ne pouvait pas être coïncidence.
Le blond se pressa de badger à son tour et accéléra le pas pour rattraper le fameux Hadès. Il ne savait pas quoi dire. L'anonymat était de mise chez OWL. Il ne pouvait pas se dévoiler en tant qu'Orion. Et en même temps Hadès était cinglé.

- Hadès, l'interpella-t-il d'une voix ferme mais basse.

La salle de sport était vide. Une musique pop passait en fond.
Orion s'arrêta à côté du brun, cherchant la bonne chose à dire. Il ne pouvait pas réprimander son chef, c'était prendre le risque d'avoir une sanction. Il décida alors de jouer la carte de l'idiot du village.

- Faites attention, chef. Votre carte de la salle indique Hadès. Ca doit être une erreur d'inattention j'imagine, mais je voulais vous prévenir...

Il lui adressa un regard insistant. Il n'avait jamais croisé Hadès en réunion, mais il l'aurait imaginé ainsi. Imposant, avec des traits faciaux incisifs. Quelle drôle de journée déjà, ça le sortait de sa routine. Le voici déstabilisé pour le reste de la semaine.

(c) princessecapricieuse


Dernière édition par Le Vrai Prophète le Dim 12 Mai - 16:27, édité 1 fois
Dim 28 Avr - 11:11
Hadès P. Gallagher

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 30 ans Groupe : Eindhoven
Hadès P. Gallagher Nouvel habitant

Nouvel habitant
Malendu mytho...logique
Le froid mordant gèle ton cou sans écharpe que tu rétractes entre tes épaules pour récupérer ta propre chaleur.
Dans la profondeur de la nuit d'encre, t'avances ton pas lourd jusqu'à ta voiture garée plus loin, faute de place à proximité de ton domicile.
Ton manteau à la capuche redressée ne parvenait pas à tarir les courants d'air frais qui sifflent entre les immeubles, s'infiltrant sans pitié sur ta peau.
S'il avait arrêté de pleuvoir, l'humidité faisait preuve de sa présence à chaque coin de rue. Elle peinait à s'évaporer, les toits plats des immeubles alentour accueillant des mares d'eau qui s'y accumulait, tandis que le bitume arborait des flaques çà et là, l'eau stagnante reflétant faiblement la lumière des lampadaires.

La solitude de la nuit hivernale rend tes pas plus distincts, comme si tu brisais une règle tacite par ta seule présence.
Autour de toi, les rideaux de fer des magasins aux vitres autrefois illuminés matérialisent ton isolement. Y a bien un clampin ou deux, mais pour peu qu'on te demande du feu, tu n'auras aucune interaction sociale jusqu'à la salle de sport à laquelle tu te rends.

Un râle de satisfaction t'échappa lorsque tu t'affales sur le siège conducteur, ton bras renfermant puissamment la portière.
Ton tableau de bord s'allume quand tu mets le contact et t'effectue une marche arrière maîtrisée pour rejoindre la route principale.
Hadès, t'aime pas le silence, alors la radio vient combler le vide que tu fuis dans l'habitacle.
Le son des basses pulse dans tes oreilles et t'augmente considérablement ta vitesse, ignorant les indications routières - le soir, c'est la liberté, des zones de non-droit où tu peux faire ronfler ton moteur à ta guise ; tu n'en as qu'à faire de ceux qui dorment.

T'ignores certains feux rouges, tu piques des accélérations en ligne droite, déportant le son de ta radio avec toi. T'es plutôt fier d'exhiber ta caisse, ça paye bien le travail de Capo.
De ce fait, tu arrives rapidement, ton dernier dérapage laissant des traces de caoutchouc noir sur le macadam, trophée de tes exploits routiers.
Enfin, Hadès, ce n'est pas comme si tu étais en retard, mais t'as toujours aimé être remarqué.

En silence, tu lances ton sac de sport en bandoulière contre ta large épaule quand tu sors de l'habitacle, puis fourres tes paluches dans tes poches que tu ressors seulement pour appuyer sur le bouton de l'ascenseur vide qui te grimpe jusqu'au quatrième étage.

Alors que tu badges pour passer les portiques, une voix sur le ton de la confidence t'interpelle. Intrigué, tu tournes tes cervicales, ton expression neutre à la bouche légèrement raide confronte des iris verts où tu décèles une vivace ombre d'inquiétude qui disparaît aussitôt que tu bats des paupières.
Les ridules au coin des yeux de ton interlocuteur et la stature qu'il impose lui confèrent une aura d'autorité qu'il semble pourtant taire quand il s'adresse à toi.
La légère courbure de ses cervicales évoque une posture de curieux respect qu'il te témoigne comme s'il s'inclinait.  

Face à l'hors propos de la situation, fidèle à toi-même, t'exultes un sourire carnassier. Les agissements de ce petit gars t'échappant complètement - t'es pas fait pour comprendre les gens, ni comment ils agissent avec toi ; là t'es juste hilare.  

Toi, tu n'interprète rien et tu suis le courant, c'est pourquoi ta spontanéité se met immédiatement à l'œuvre quand tu réponds.  

— Wé bwahaha, je sais chef. Il t'appelle chef, alors tu lui renvoies la pareille. C'est un esprit de conversation commun au taff, et donc la meilleure façon de commencer une discussion amicale.
En revanche, tu n'hausses même pas un sourcil quand il te fait remarquer que tu apparais sous le nom d'Hadès - au contraire, un large sourire se fend sur ton visage, ta réponse émotionnelle se résumant au rire succinct qui anime le silence de la pièce. Ouais WAHAA, je leur ai pourtant dit de m'le changer à la mairie, mais ces conneries-là, ça prend du temps, tu vois. Sur la plupart de tes papiers administratifs, excepté ta carte d'identité et ton permis de conduire, tu apparais sous le nom de Pluton.
C'est plus simple et ça évite d'avoir à te justifier à chaque fois - c'est ta sœur qui l'a voulu, pour vous trois. Va savoir pourquoi ça l'a pris que maintenant, il n'empêche que tu n'as pas bronché quand elle a refait tous tes documents ; elle a dû oublier celui-ci.

La pluie s'abat sur la tôle, le bruit de l'acier fouetté te forçant à lever la voix.
Hadès, t'es physionomiste. T'as déjà vu ce type au visage allongé et aux cheveux parfaitement coiffé, il bosse son torse au pec deck quand toi tu tonifies tes bras juste derrière.

— Hé, jte reconnais toi, je te vois souvent ici, alors ça dit quoi, mon gars ?

L'éclat de tes yeux onyx se révèlent à la lumière des premières lueurs de l'aube, te donnant l'air joueur, tout en gaieté - puisque la conversation est lancée, tu ne comptes pas le lâcher de sitôt.

Sam 4 Mai - 5:08
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Malenendu Mythologique
Rune Folland + Hadès Gallagher
Call me antisocial but please don't call me


Hadès sourit, un rictus sauvage que ne lui aurait pas imaginé Rune. Il se sentait décontenancé face à l'armoire à glace. Il était pourtant un professionnel et était habitué à réagir face à l'imprévu. Mais la situation le scotchait.

— Wé bwahaha, je sais chef.

Chef ? Il se moquait de lui ? Il se fichait de la situation ? Orion fronça les sourcils. Il sentait que quelque chose lui échappait.

- Ouais WAHAA, je leur ai pourtant dit de m'le changer à la mairie, mais ces conneries-là, ça prend du temps, tu vois.

Faisait-il de l'humour ? Rune n'y comprenait rien. Ce n'était pas un expert dans le domaine des blagues. Son incapacité à saisir le second degrés l'avait souvent amené à ses situations désastreuses. L'embarras, ce n'était pas une sensation avec laquelle il était familier, donc il savait toujours se tirer des conversations dangereuses avec dignité. Mais là, il fallait l'avouer, son cerveau était éteint. Débranché. Il suivait son boss comme un toutou. Il n'en revenait pas que Hadès soit aussi souple et simple.
Ils avancent vers les machines. Rune s'arrête à un tapis de course. Toujours s'échauffer vingt minutes avant de se mettre à travailler les muscles. Il posa sa bouteille d'eau à côté de la machine et enfonça son sac ainsi que sa veste grise dans un casier. Il revint vers les tapis de course en se grattant l'arrière de la nuque. Il était décontenancé, ça faisait bien longtemps.

— Hé, jte reconnais toi, je te vois souvent ici, alors ça dit quoi, mon gars ?

Mon gars ? Hadès devait l'avoir reconnu, en effet, pour emprunter un terme aussi familier avec son subordonné. Savait-il qu'il était Orion, disciple d'Hermès ? Ou était-il juste à l'aise avec les personnes de l'organisation.
Hadès avait dû lever la voix. Entre l'averse qui cognait contre les carreaux et le rap d'ambiance diffusé par les enceintes, il était nécessaire de donner un peu de coffre pour se faire entendre. Rune n'appréciait pas vraiment l'univers musical du lieu. Surtout qu'il n'y avait qu'eux deux pour l'instant, il n'y avait pas le bruit des machines ou les conversations des sportifs pour couvrir un peu le rap.
Rune monta sur le tapis et commença à courir. Il embraya rapidement sur les vitesses. Pas besoin de trottiner, il préférait courir de suite.

- C'est important de garder la forme. Vous savez très bien pourquoi.

Rune lui adressa un regard empreint de sous-entendus. Il ne voulait pas trop parler ici. Sauf si la salle de sport était une salle de réunion ? Rune avait-il pénétré dans un lieu qui n'était pas fait pour lui ? Qu'est-ce qui se passait ? Rien de tout cela n'était logique. Argh, Rune détestait quand sa routine était perturbée, d'autant plus de si bon matin.

- Et vous, mon gars ... ça dit quoi ?

Que voulait dire ce langage ? Etait-ce un code ? Hadès venait-il lui transmettre une information importante. En tout cas Rune avait intérêt à lui en mettre plein la vue et à l'impression. Il augmenta la vitesse du tapis et se mit à transpirer d'efforts.


(c) princessecapricieuse
Mar 14 Mai - 22:48

Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum