Elijah Haji
Patriarche des Eindhoven
15 décembre 2032
Sur les eaux sombres du port, tous les ans, un évènement prenait place quelques semaines avant Noel sur la Margiris. Le vieux géant de ferraille amarré au port se revêtait de guirlande colorée, ses lumières scintillants se reflétant à la surface de l’eau.
À l'intérieur, le pont principal avait été métamorphosé en un véritable festin de Noël. Des guirlandes de lumières clignotantes étaient suspendues le long des rampes, tandis que des sapins de Noël décorés trônaient dans les coins de la pièce. Des tables couvertes de mets succulents et de boissons raffinées étaient disposées çà et là, et des membres de la mafia, vêtus de costumes élégants, se mêlaient entre eux, échangeant des rires et des sourires hypocrites.
L’atmosphère était détendue, bien loin de la tension habituelle qui pouvait régner dans le QG en tant normal, et pour une fois, tout le monde était invité à se détendre. Les heureux élus pouvant participer au festin était les éléments qui s’étaient montrés les plus travailleurs, efficaces ou engager cette année. Les recrues les plus prometteuses. Il y avait de tout, Sous-boss se mêlait à Soldat et même quelques sous-traitant trié sur le volet était invité pour l’occasion.
Au centre de la pièce, sur une estrade improvisée, un homme imposant se tenait assis sur une chaise roulante. Non loin, plusieurs Eindhoven armés ne le quittait pas des yeux, comme prêt à intervenir si quoi que ce soit se produisait. C'était Elijah Haji, le patriarche de cette mafia locale, un homme aussi redouté que respecté dans le monde criminel, surtout depuis la mort de Johannes. Certains l’appelaient Acht Levens en hommage à son prédécesseur et selon sa volonté, mais pour la plupart, il ne pouvait que l’appeler Boze Ogen, le surnom sous lequel il s’était si vite fait connaitre lors de son ascension surprenante au sein de la mafia. Ce dernier avait la mine sombre et semblait peiner à se joindre à l’ambiance festive.
Lorsqu’il fut évident qu’il allait prendre la parole, un silence respectueux s’installa doucement autour de lui.
« Mes chers amis », déclara-t-il d'une voix grave mais forte, son regard bleu perçant balayant la foule. « Cette année s’est montrée particulièrement compliquée pour nous. La disparition de Negen Levens et les difficultés rencontrées avec les Wanhoop ont été des coups portés au calme et à la sérénité de notre Famille. Mais elle fut aussi riche en bonne nouvelle et le bilan est là : nous sommes plus fort que jamais, et nos affaires sont fleurissantes. Je tenais à profiter de ce moment pour vous confier à tous l’acquisition récente d’une nouvelle implantation de notre famille, à Tönning. »
Situé à l’ouverture du canal de Kiel, Tönning était la ville parfaite pour pouvoir faire passer plus rapidement ces marchandises d’un bout à l’autre de l’Allemagne, mais il était étonnant que les Eindhoven ne s’éloignent autant de leur Pays-Bas natale. C’était beaucoup de risque, et cette décision ne devait pas faire l’unanimité au sein des sous-boss de la famille. L’annonce provoqua des rumeurs parmi les Soldats qui n’étaient pas encore tous au courant de cette nouvelle. Cela soulevait beaucoup de question sur l’avenir prochain des pirates des mers. Mais tous savait que cette décision quoi qu’il en paraisse, n’avait pas été prise à la légère.
« Cette étape promet croissance et pérennité à notre famille. Je demande à chacun d’entre vous de faire preuve de loyauté et de dévouement dans cette nouvelle entreprise. Je compte sur vous tous pour assurer le succès de cette nouvelle implantation, pour étendre notre influence et notre pouvoir au-delà de nos frontières habituelles. Ensemble, nous ferons de Tönning un bastion invincible de la famille Eindhoven. »
Elijah se tut un instant et termina, levant sa coupe de champagne en l’air :
« Noël est un moment de célébration, un moment de joie et de partage. Et ce soir ne fera pas exception. »
La déclaration du patriarche fut accueillie par de nombreux applaudissements et des cris enthousiastes. Depuis qu’il avait tué Johannes, la réputation de l’Iranien avait fortement augmenté au sein des siens. Les membres de la mafia réunis à bord de la Margiris semblaient prêts à relever le défi. Malgré les questions et les doutes qui planaient dans l'air, l'annonce de cette expansion suscitait également un sentiment d'excitation et de détermination parmi les participants.
Les festivités reprirent de plus belle, et le pont principal du cargo se transforma en une scène de liesse et de fraternité. Des bouteilles de champagne furent ouvertes, une série d’amuse-bouche étaient distribués entre les convives et de la musique résonnait dans toute la pièce. Les membres de la mafia se mêlaient, échangeant des histoires et des rires, mettant de côté pour un instant les tensions et les rivalités qui pouvaient exister entre eux.
Beaucoup venait présenter au patriarche leurs respects, discutant avec lui quelques minutes. Ce dernier se forçait à faire bonne figure, bien que l’évènement ne lui scie les nerfs et ne le fatigue au plus haut point. Mais s’il y avait un jour dans l’année ou il devait se montrer accessible, c’était bien celui-ci, alors après avoir reposer son verre de champagne qu’il n’avait touché que pour la forme, il se servit un verre de rhum. Que la soirée commence…
Sur les eaux sombres du port, tous les ans, un évènement prenait place quelques semaines avant Noel sur la Margiris. Le vieux géant de ferraille amarré au port se revêtait de guirlande colorée, ses lumières scintillants se reflétant à la surface de l’eau.
À l'intérieur, le pont principal avait été métamorphosé en un véritable festin de Noël. Des guirlandes de lumières clignotantes étaient suspendues le long des rampes, tandis que des sapins de Noël décorés trônaient dans les coins de la pièce. Des tables couvertes de mets succulents et de boissons raffinées étaient disposées çà et là, et des membres de la mafia, vêtus de costumes élégants, se mêlaient entre eux, échangeant des rires et des sourires hypocrites.
L’atmosphère était détendue, bien loin de la tension habituelle qui pouvait régner dans le QG en tant normal, et pour une fois, tout le monde était invité à se détendre. Les heureux élus pouvant participer au festin était les éléments qui s’étaient montrés les plus travailleurs, efficaces ou engager cette année. Les recrues les plus prometteuses. Il y avait de tout, Sous-boss se mêlait à Soldat et même quelques sous-traitant trié sur le volet était invité pour l’occasion.
Au centre de la pièce, sur une estrade improvisée, un homme imposant se tenait assis sur une chaise roulante. Non loin, plusieurs Eindhoven armés ne le quittait pas des yeux, comme prêt à intervenir si quoi que ce soit se produisait. C'était Elijah Haji, le patriarche de cette mafia locale, un homme aussi redouté que respecté dans le monde criminel, surtout depuis la mort de Johannes. Certains l’appelaient Acht Levens en hommage à son prédécesseur et selon sa volonté, mais pour la plupart, il ne pouvait que l’appeler Boze Ogen, le surnom sous lequel il s’était si vite fait connaitre lors de son ascension surprenante au sein de la mafia. Ce dernier avait la mine sombre et semblait peiner à se joindre à l’ambiance festive.
Lorsqu’il fut évident qu’il allait prendre la parole, un silence respectueux s’installa doucement autour de lui.
« Mes chers amis », déclara-t-il d'une voix grave mais forte, son regard bleu perçant balayant la foule. « Cette année s’est montrée particulièrement compliquée pour nous. La disparition de Negen Levens et les difficultés rencontrées avec les Wanhoop ont été des coups portés au calme et à la sérénité de notre Famille. Mais elle fut aussi riche en bonne nouvelle et le bilan est là : nous sommes plus fort que jamais, et nos affaires sont fleurissantes. Je tenais à profiter de ce moment pour vous confier à tous l’acquisition récente d’une nouvelle implantation de notre famille, à Tönning. »
Situé à l’ouverture du canal de Kiel, Tönning était la ville parfaite pour pouvoir faire passer plus rapidement ces marchandises d’un bout à l’autre de l’Allemagne, mais il était étonnant que les Eindhoven ne s’éloignent autant de leur Pays-Bas natale. C’était beaucoup de risque, et cette décision ne devait pas faire l’unanimité au sein des sous-boss de la famille. L’annonce provoqua des rumeurs parmi les Soldats qui n’étaient pas encore tous au courant de cette nouvelle. Cela soulevait beaucoup de question sur l’avenir prochain des pirates des mers. Mais tous savait que cette décision quoi qu’il en paraisse, n’avait pas été prise à la légère.
« Cette étape promet croissance et pérennité à notre famille. Je demande à chacun d’entre vous de faire preuve de loyauté et de dévouement dans cette nouvelle entreprise. Je compte sur vous tous pour assurer le succès de cette nouvelle implantation, pour étendre notre influence et notre pouvoir au-delà de nos frontières habituelles. Ensemble, nous ferons de Tönning un bastion invincible de la famille Eindhoven. »
Elijah se tut un instant et termina, levant sa coupe de champagne en l’air :
« Noël est un moment de célébration, un moment de joie et de partage. Et ce soir ne fera pas exception. »
La déclaration du patriarche fut accueillie par de nombreux applaudissements et des cris enthousiastes. Depuis qu’il avait tué Johannes, la réputation de l’Iranien avait fortement augmenté au sein des siens. Les membres de la mafia réunis à bord de la Margiris semblaient prêts à relever le défi. Malgré les questions et les doutes qui planaient dans l'air, l'annonce de cette expansion suscitait également un sentiment d'excitation et de détermination parmi les participants.
Les festivités reprirent de plus belle, et le pont principal du cargo se transforma en une scène de liesse et de fraternité. Des bouteilles de champagne furent ouvertes, une série d’amuse-bouche étaient distribués entre les convives et de la musique résonnait dans toute la pièce. Les membres de la mafia se mêlaient, échangeant des histoires et des rires, mettant de côté pour un instant les tensions et les rivalités qui pouvaient exister entre eux.
Beaucoup venait présenter au patriarche leurs respects, discutant avec lui quelques minutes. Ce dernier se forçait à faire bonne figure, bien que l’évènement ne lui scie les nerfs et ne le fatigue au plus haut point. Mais s’il y avait un jour dans l’année ou il devait se montrer accessible, c’était bien celui-ci, alors après avoir reposer son verre de champagne qu’il n’avait touché que pour la forme, il se servit un verre de rhum. Que la soirée commence…
Jeu 18 Avr - 3:13
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