2 participants
Aevyn D-Z 
Soldat Wanhoop
Aevyn n’avait probablement jamais autant stressé de sa vie. Elle remettait sans cesse les manches volantes ed sa robe bleu marine en place, se retenant dans le même temps de ne surtout pas se frotter l’œil qui la grattait sous peine de détruire son maquillage. Kassie avait été impartiale là-dessus. Pas touche ! Et vu le temps qu’elles avaient passés pour obtenir ce résultat, Aevyn comptait bien lui obéir ! Elles avaient bien rigolé mais Aevyn n’avait pas l’habitude qu’on reste aussi longtemps concentré sur sa tronche et n’était pas encore sûre d’à quel point elle avait apprécié tout ça. Elle se sentait déjà un peu plus sûre d’elle, habillée comme une vraie dame même si elle ne cessait de jouer avec la lanière de sa pochette à strass, comme elle avait l’habitude de le faire avec son sac-banane. Elle n’y pouvait rien, elle était tout de même très nerveuse. Puis très mal à l’aise dans ces fringues. Elle avait cette désagréable impression de ne pas être elle-même.
Elle poussa la porte du Red Lips avec une énorme appréhension. Est-ce qu’Adham allait la trouver belle ? Est-ce qu’elle en avait fait trop ? D’après Kassie, c’était le minimum vital. Ça lui faisait extrêmement bizarre de rentrer dans le Red Lips alors qu’il était vide. Mais ce n’était pas ça qui la terrifiait.
Il était là. Fidèle au poste. Derrière son bar. Elle adressa un sourire timide à Adham lorsque leurs regards se croisèrent. Aevyn avait le cœur qui palpitait face à son regard un peu ténébreux.
Elle savait que ce soir, elle allait devoir se montrer plus directe. Jusqu’ici, elle avait essayé d’attirer son attention comme elle pouvait, mais elle sentait bien que ça ne fonctionnait pas du tout. Et tout ce qu’elle était parvenue à bredouiller jusqu’ici était le nom des malheureux cocktails qu’il lui servait -en dehors de la soirée Maaiers. Donc si elle ne se lançait pas maintenant, bah se serait jamais. Ou alors dans mille ans. Or, elle serait morte dans les deux cas à moins qu’elle ne trouve un sérum qui lui permette de devenir immortelle.
Puis, moins il y aurait de monde, mieux elle se porterait. Elle se sentait déjà assez déstabilisée par Adham. Elle s’avança jusqu’à lui, posant les deux tupperware dans un sac plastique transparent qu’elle avait ramené, entre eux. La jeune femme qui avait plus l’habitude de recevoir des avances que d’en faire, commençait à comprendre la galère que c’était d’être un mec. Elle avait l’impression de ne plus posséder la moindre salive. Pourtant là, c’était pas comme si elle voulait déjà lui déclarer quoi que ce soit. Elle s’exprima finalement, essayant de prendre une pause avantageuse, glissant sa main sous son menton, appuyé sur le bar :
- Hum…Salut, … j’ai apporté un truc à grignoter. Je me suis dit que ça serait plus sympa.
Elle ne savait plus où se mettre. Elle espérait juste qu’il aimait les gressinis et la tapenade d’olive. Elle les avait faits plus tôt dans la soirée, et avait sauvé une petite partie de ses réalisations de ces bouffis de frères qui s’étaient jetés dessus à la sortie du four. Heureusement pour eux, elle les connaissait par cœur et avait fait à manger pour un régiment. Pour la tapenade, elle était plus tranquille, il n’y avait que Baltus et Evelyn qui aimait ça, c’était beaucoup moins prisé.
Elle tenta de battre des cils. Grâce à Kassie, leur incroyable longueur avait été mise en valeur. Elle avait les joues en feu en tout cas. Ce soir, c’était LE soir, c’était LE moment.
Elle poussa la porte du Red Lips avec une énorme appréhension. Est-ce qu’Adham allait la trouver belle ? Est-ce qu’elle en avait fait trop ? D’après Kassie, c’était le minimum vital. Ça lui faisait extrêmement bizarre de rentrer dans le Red Lips alors qu’il était vide. Mais ce n’était pas ça qui la terrifiait.
Il était là. Fidèle au poste. Derrière son bar. Elle adressa un sourire timide à Adham lorsque leurs regards se croisèrent. Aevyn avait le cœur qui palpitait face à son regard un peu ténébreux.
Elle savait que ce soir, elle allait devoir se montrer plus directe. Jusqu’ici, elle avait essayé d’attirer son attention comme elle pouvait, mais elle sentait bien que ça ne fonctionnait pas du tout. Et tout ce qu’elle était parvenue à bredouiller jusqu’ici était le nom des malheureux cocktails qu’il lui servait -en dehors de la soirée Maaiers. Donc si elle ne se lançait pas maintenant, bah se serait jamais. Ou alors dans mille ans. Or, elle serait morte dans les deux cas à moins qu’elle ne trouve un sérum qui lui permette de devenir immortelle.
Puis, moins il y aurait de monde, mieux elle se porterait. Elle se sentait déjà assez déstabilisée par Adham. Elle s’avança jusqu’à lui, posant les deux tupperware dans un sac plastique transparent qu’elle avait ramené, entre eux. La jeune femme qui avait plus l’habitude de recevoir des avances que d’en faire, commençait à comprendre la galère que c’était d’être un mec. Elle avait l’impression de ne plus posséder la moindre salive. Pourtant là, c’était pas comme si elle voulait déjà lui déclarer quoi que ce soit. Elle s’exprima finalement, essayant de prendre une pause avantageuse, glissant sa main sous son menton, appuyé sur le bar :
- Hum…Salut, … j’ai apporté un truc à grignoter. Je me suis dit que ça serait plus sympa.
Elle ne savait plus où se mettre. Elle espérait juste qu’il aimait les gressinis et la tapenade d’olive. Elle les avait faits plus tôt dans la soirée, et avait sauvé une petite partie de ses réalisations de ces bouffis de frères qui s’étaient jetés dessus à la sortie du four. Heureusement pour eux, elle les connaissait par cœur et avait fait à manger pour un régiment. Pour la tapenade, elle était plus tranquille, il n’y avait que Baltus et Evelyn qui aimait ça, c’était beaucoup moins prisé.
Elle tenta de battre des cils. Grâce à Kassie, leur incroyable longueur avait été mise en valeur. Elle avait les joues en feu en tout cas. Ce soir, c’était LE soir, c’était LE moment.
Johannes Leeuwenhoek, Adham Shaheen et Rowan Feys
Lun 3 Juil - 22:31
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 32 ans Groupe : Civil
Adham Shaheen 
Propriétaire du Red Lips
LE râteau
Feat. Aevyn
Il faut que je prépare tout pour ce petit cours improvisé, alors je sors un deuxième kit de mixologie pour que boucle d’or puisse faire la même chose que moi, en même temps. Ce sera plus simple comme ça. Honnêtement, ce n’est pas très compliqué… Ce qui prend du temps à acquérir, c’est l’habileté et la dextérité pour faire des sortes de jongleries avec les bouteilles, mais ce n’est pas obligatoire pour faire de bons cocktails. Il suffit de suivre les recettes à la lettre et de faire attention aux dosages.
J’avoue que ça me faire étrange d’accueillir quelqu’un d’autre que Twan derrière mon bar. Sachant qu’il était déjà un barman accomplie et compétent quand je l’ai engagé. Je n’ai eu qu’à lui expliqué la recette de mon Red Lips, et des cocktails un peu spéciaux que je propose. Le reste, ce sont des recettes qu’il connait déjà.
Je me baisse pour récupérer les bouteilles qui m’intéressent pour les recettes que je pourrais lui apprendre puis je me stoppe, observant ma petite réserve. Il y a déjà le Café Negroni qu’elle voulait savoir… On pourrait aussi faire l’Orgasm et le Gin Pamplemousse… Tous les cocktails que je lui ai fait goûter. Mais si elle veut pouvoir impressionner ses amis en soirée, peut-être qu’un cocktail plus simple et plus abordable serait plus judicieux… ? Comme le Sex on The Beach… ? Ou le Cosmopolitan ? Bon… Le plus simple c’est de l’attendre pour avoir son avis après tout.
Je me redresse et c’est à ce moment-là qu’elle passe la porte du bar. Nos regards se croisent et j’avoue que je suis surpris. Elle me fait un sourire timide et je me sens un peu mal à l’aise. Ouais… je lui ai vraiment fait de faux espoirs… Elle ne serait pas venue si jolie et apprêtée si ça n’avait pas été le cas… Ce n’était peut-être pas une si bonne idée au final… Mais maintenant qu’on y est… Je ne vais pas la renvoyer chez elle… autant faire les choses le mieux possible.
Elle s’approche du comptoir, et de moi par extension, avant d’y poser deux tupperware. Puis elle s’accoude au bois du bar, posant son menton dans sa paume, prenant une pose que je devine séductrice. O-ok… Euh…
- Hum…Salut, … j’ai apporté un truc à grignoter. Je me suis dit que ça serait plus sympa.
- Eumh…
Je l’observe un instant, ayant perdu mes mots. Je vois très clair dans son jeu. Mais je ne peux tout simplement pas l’accompagner. Ce n’est pas ce qui est bien pour elle. Elle a jeté son dévolu sur moi sans vraiment me connaître, et je ne suis franchement pas le meilleur petit ami qu’il puisse exister.
- Salut. Euh… Ouais c’est une bonne idée.
Je détourne rapidement le regard, mal à l’aise, et attrape le Porto rouge que j’avais utilisé pour faire son Café Negroni.
- D-donc… Quels cocktails t’intéressent déjà ? On peut faire le Café Negroni que tu as goûté au bal. Je peux t’apprendre aussi le Gin Pamplemousse que je t’ai fait. Ou l’Orgasme. Mais s’il y a un autre cocktail que tu veux apprendre, n’hésite pas à proposer.
Respire Adham. Tu es en train de perdre tes moyens. Ce n’est qu’une étudiante. Bon sang… en 2 ans, j’ai eu le temps de complètement oublié comment on fait… Vraiment, elle perd son temps avec moi… Je ne sais pas comment mettre les choses au clair en limitant les dégâts au maximum. Il faut que j’attende qu’elle soit très clair dans ses intentions… Bon elle l’est déjà mais… C’est trop tôt. Elle vient à peine d’arriver…
Eques, Never-Utopia.
J’avoue que ça me faire étrange d’accueillir quelqu’un d’autre que Twan derrière mon bar. Sachant qu’il était déjà un barman accomplie et compétent quand je l’ai engagé. Je n’ai eu qu’à lui expliqué la recette de mon Red Lips, et des cocktails un peu spéciaux que je propose. Le reste, ce sont des recettes qu’il connait déjà.
Je me baisse pour récupérer les bouteilles qui m’intéressent pour les recettes que je pourrais lui apprendre puis je me stoppe, observant ma petite réserve. Il y a déjà le Café Negroni qu’elle voulait savoir… On pourrait aussi faire l’Orgasm et le Gin Pamplemousse… Tous les cocktails que je lui ai fait goûter. Mais si elle veut pouvoir impressionner ses amis en soirée, peut-être qu’un cocktail plus simple et plus abordable serait plus judicieux… ? Comme le Sex on The Beach… ? Ou le Cosmopolitan ? Bon… Le plus simple c’est de l’attendre pour avoir son avis après tout.
Je me redresse et c’est à ce moment-là qu’elle passe la porte du bar. Nos regards se croisent et j’avoue que je suis surpris. Elle me fait un sourire timide et je me sens un peu mal à l’aise. Ouais… je lui ai vraiment fait de faux espoirs… Elle ne serait pas venue si jolie et apprêtée si ça n’avait pas été le cas… Ce n’était peut-être pas une si bonne idée au final… Mais maintenant qu’on y est… Je ne vais pas la renvoyer chez elle… autant faire les choses le mieux possible.
Elle s’approche du comptoir, et de moi par extension, avant d’y poser deux tupperware. Puis elle s’accoude au bois du bar, posant son menton dans sa paume, prenant une pose que je devine séductrice. O-ok… Euh…
- Hum…Salut, … j’ai apporté un truc à grignoter. Je me suis dit que ça serait plus sympa.
- Eumh…
Je l’observe un instant, ayant perdu mes mots. Je vois très clair dans son jeu. Mais je ne peux tout simplement pas l’accompagner. Ce n’est pas ce qui est bien pour elle. Elle a jeté son dévolu sur moi sans vraiment me connaître, et je ne suis franchement pas le meilleur petit ami qu’il puisse exister.
- Salut. Euh… Ouais c’est une bonne idée.
Je détourne rapidement le regard, mal à l’aise, et attrape le Porto rouge que j’avais utilisé pour faire son Café Negroni.
- D-donc… Quels cocktails t’intéressent déjà ? On peut faire le Café Negroni que tu as goûté au bal. Je peux t’apprendre aussi le Gin Pamplemousse que je t’ai fait. Ou l’Orgasme. Mais s’il y a un autre cocktail que tu veux apprendre, n’hésite pas à proposer.
Respire Adham. Tu es en train de perdre tes moyens. Ce n’est qu’une étudiante. Bon sang… en 2 ans, j’ai eu le temps de complètement oublié comment on fait… Vraiment, elle perd son temps avec moi… Je ne sais pas comment mettre les choses au clair en limitant les dégâts au maximum. Il faut que j’attende qu’elle soit très clair dans ses intentions… Bon elle l’est déjà mais… C’est trop tôt. Elle vient à peine d’arriver…
Aevyn D-Z
Mar 4 Juil - 15:21
Aevyn D-Z
Soldat Wanhoop
- Eumh…
Il avait l’air hyper mal à l’aise. Aevyn pouvait sentir une tension dans l’air mais pas du tout celle qu’elle espérait. Elle avait voulu laisser Adham sans voix, c’était réussi. Mais c’était pas vraiment comme ça qu’elle l’avait imaginé. Allez soit pas abattu meuf, tu peux le faire, si ça se trouve, ça va très bien se passer. Ok clairement, sa petite voix était dans le déni mais bon, elle allait faire avec hein. En même temps, elle y avait vraiment cru. Après tout, les filles du Red Lips était des bombes et elle… elle était elle quoi. Du coup, elle s’était dit qu’une jolie robe ou du maquillage, ça pourrait peser un peu dans la balance. Sauf que là, à part lui donner la très nette impression qu’elle était déguisée, ça marchait pas vraiment son histoire.
Pourtant l’ambiance du bar vide était tamisée. Elle ressentait une impression d’avoir pu pénétrer l’intimité d’Adham en s’engageant ici. D’avoir une chance d’en apprendre plus sur lui. Elle avait vraiment envie de mieux le connaitre. Avec ces airs ténébreux et ces phrases concises, il était parfaitement impossible de savoir ce qu’il pouvait se passer dans sa tête.
- Salut. Euh… Ouais c’est une bonne idée.
Aevyn se sentait décourager d’avance. Il fuyait son regard comme si elle était une gorgone et qu’elle avait l’intension de le transformer en statue de pierre. Il reprit, presque bredouillant :
- D-donc… Quels cocktails t’intéressent déjà ? On peut faire le Café Negroni que tu as goûté au bal. Je peux t’apprendre aussi le Gin Pamplemousse que je t’ai fait. Ou l’Orgasme. Mais s’il y a un autre cocktail que tu veux apprendre, n’hésite pas à proposer.
Bon… S’ils restaient comme ça et qu’elle lui avouait pas ce qu’elle ressentait pour lui, ils allaient passer la soirée à se regarder de travers et clairement ils allaient pas profiter. Fallait faire comme avec les pansements. Allez. Arracher tout d’un coup sec. Aevyn décida de prendre son courage à deux mains et de faire face à la situation. Elle posa son sac à strass sur le comptoir, s’en débarrassant parce que franchement c’était méga encombrant. Elle savait qu’elle devait mettre les choses au clair avec lui maintenant ou rien n’avancerait jamais. Même si cela signifiait se prendre le râteau le plus rapide de l’histoire de l’humanité. Il y avait aussi cette toute petite chance qu’elle n’ait pas su décoder les signaux qu’il lui envoyait et qu’il l’aime en retour. Elle décida de passer de l’autre côté du bar pour faire face à Adham, ignorant son pouls qui vrillait ses tempes. Elle rassembla toutes ces forces intérieures et prit une grande inspiration :
- Adham, écoute… Il y a quelque chose que je dois te dire.
Elle hésita une seconde, se mordillant la lèvre. Elle avait la gorge serré et l’impression que son estomac était devenu un véritable casse-tête rempli de nœud. La tension dans l’air était palpable mais elle devait s’accrocher à sa résolution. Fallait que ça sorte. Allez, porte tes ovaires meuf. De toute manière tout va bien se passer. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Franchement, qu’est-ce que tu risques ? Elle décida donc de poursuivre, s’imposant une voix franche et claire sans bégaillement :
- J’ai des sentiments pour toi.
Aevyn sentit un mélange d'appréhension et de vulnérabilité prendre le dessus, mais elle s'efforça de maintenir son regard fixe sur Adham. Elle devait garder une assurance apparente. Surtout, ne pas flancher. Elle devait bien avouer que lui dire ça lui donnait une impression de légèreté, de s'être débarrasser d'un poids qui lui pesait sur le coeur depuis des semaines. Quel que serait sa réponse, c’était sorti. Bon évidemment elle ne s’attendait pas à un miracle vu le malaise lorsqu’elle était entrée dans le bar. Elle préférait ne s’attendre à rien du tout pour ne pas prendre le risque d’être déçue. En tout cas, elle était reconnaissante qu'ils ne soient que tous les deux et que personne d'autres n'aient à assister à ça.
Il avait l’air hyper mal à l’aise. Aevyn pouvait sentir une tension dans l’air mais pas du tout celle qu’elle espérait. Elle avait voulu laisser Adham sans voix, c’était réussi. Mais c’était pas vraiment comme ça qu’elle l’avait imaginé. Allez soit pas abattu meuf, tu peux le faire, si ça se trouve, ça va très bien se passer. Ok clairement, sa petite voix était dans le déni mais bon, elle allait faire avec hein. En même temps, elle y avait vraiment cru. Après tout, les filles du Red Lips était des bombes et elle… elle était elle quoi. Du coup, elle s’était dit qu’une jolie robe ou du maquillage, ça pourrait peser un peu dans la balance. Sauf que là, à part lui donner la très nette impression qu’elle était déguisée, ça marchait pas vraiment son histoire.
Pourtant l’ambiance du bar vide était tamisée. Elle ressentait une impression d’avoir pu pénétrer l’intimité d’Adham en s’engageant ici. D’avoir une chance d’en apprendre plus sur lui. Elle avait vraiment envie de mieux le connaitre. Avec ces airs ténébreux et ces phrases concises, il était parfaitement impossible de savoir ce qu’il pouvait se passer dans sa tête.
- Salut. Euh… Ouais c’est une bonne idée.
Aevyn se sentait décourager d’avance. Il fuyait son regard comme si elle était une gorgone et qu’elle avait l’intension de le transformer en statue de pierre. Il reprit, presque bredouillant :
- D-donc… Quels cocktails t’intéressent déjà ? On peut faire le Café Negroni que tu as goûté au bal. Je peux t’apprendre aussi le Gin Pamplemousse que je t’ai fait. Ou l’Orgasme. Mais s’il y a un autre cocktail que tu veux apprendre, n’hésite pas à proposer.
Bon… S’ils restaient comme ça et qu’elle lui avouait pas ce qu’elle ressentait pour lui, ils allaient passer la soirée à se regarder de travers et clairement ils allaient pas profiter. Fallait faire comme avec les pansements. Allez. Arracher tout d’un coup sec. Aevyn décida de prendre son courage à deux mains et de faire face à la situation. Elle posa son sac à strass sur le comptoir, s’en débarrassant parce que franchement c’était méga encombrant. Elle savait qu’elle devait mettre les choses au clair avec lui maintenant ou rien n’avancerait jamais. Même si cela signifiait se prendre le râteau le plus rapide de l’histoire de l’humanité. Il y avait aussi cette toute petite chance qu’elle n’ait pas su décoder les signaux qu’il lui envoyait et qu’il l’aime en retour. Elle décida de passer de l’autre côté du bar pour faire face à Adham, ignorant son pouls qui vrillait ses tempes. Elle rassembla toutes ces forces intérieures et prit une grande inspiration :
- Adham, écoute… Il y a quelque chose que je dois te dire.
Elle hésita une seconde, se mordillant la lèvre. Elle avait la gorge serré et l’impression que son estomac était devenu un véritable casse-tête rempli de nœud. La tension dans l’air était palpable mais elle devait s’accrocher à sa résolution. Fallait que ça sorte. Allez, porte tes ovaires meuf. De toute manière tout va bien se passer. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Franchement, qu’est-ce que tu risques ? Elle décida donc de poursuivre, s’imposant une voix franche et claire sans bégaillement :
- J’ai des sentiments pour toi.
Aevyn sentit un mélange d'appréhension et de vulnérabilité prendre le dessus, mais elle s'efforça de maintenir son regard fixe sur Adham. Elle devait garder une assurance apparente. Surtout, ne pas flancher. Elle devait bien avouer que lui dire ça lui donnait une impression de légèreté, de s'être débarrasser d'un poids qui lui pesait sur le coeur depuis des semaines. Quel que serait sa réponse, c’était sorti. Bon évidemment elle ne s’attendait pas à un miracle vu le malaise lorsqu’elle était entrée dans le bar. Elle préférait ne s’attendre à rien du tout pour ne pas prendre le risque d’être déçue. En tout cas, elle était reconnaissante qu'ils ne soient que tous les deux et que personne d'autres n'aient à assister à ça.
Adham Shaheen
Jeu 6 Juil - 15:35
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 32 ans Groupe : Civil
Adham Shaheen
Propriétaire du Red Lips
LE râteau
Feat. Aevyn
On va dire que ce n’était pas vraiment la réaction à laquelle je m’attendais. Je lui ai simplement demandé s’il y avait des cocktails qu’elle voulait apprendre, et je me retrouve face un visage soudainement très concentré alors qu’elle pose son sac à main sur le bar avant de le contourner, passant la petite porte de séparation, pour se planter face à moi. Eumh… oui ?
J’aurais pu penser qu’elle venait là pour mettre la main à la pâte et commencé le petit cours. Mais elle ne garderait pas les yeux fixés dans les miens si c’était vraiment le cas. Perturbé, je regarde de chaque côté, comme si j’allais trouver une raison ou une solution… Ou peu importe. Incapable de soutenir ce regard noir profond.
- Adham, écoute… Il y a quelque chose que je dois te dire.
Mon regard se plante finalement dans le sien, et je crois comprendre ce qu’il se passe. Et mes doutes sont confirmés par son petit silence d’hésitation… et ses dents qui viennent mordiller sa lèvre inférieure dans un signe d’embarras. Et moi, je ne dis rien. J’attends. De toute façon, qu’est-ce que vous voulez que je dise ? « Tu n’as pas besoin de le dire… Je suis au courant ? » Pour qu’elle me regarde avec effroi ensuite ? Sans façon… Je n’ai pas envie de la mortifier… Déjà que je vais être obligé de refuser ses avances…
Mais elle finit par se redresser, et j’avoue que je suis… plutôt impressionné par tant de détermination.
- J’ai des sentiments pour toi.
Et voilà. On y est. La bouche entrouverte, je reste d’abord silencieux, le regard rivé dans le sien qu’elle maintient avec un courage et une assurance exemplaire. Ouais… ça force le respect. Et elle me fait un peu penser à Petra. Je baisse les yeux avant de lui sourire avec bienveillance et la regarder avec air plein d’excuses.
- Je… suis flatté. Vraiment. Mais je ne vais pas pouvoir répondre à tes sentiments… Je suis désolé…
Outre le fait que je sois veuf et encore en deuil… Elle est très jeune… Et je la connais à peine. J’ai encore des doutes sur son prénom, si ce n’est pour dire… Je crois que c’est Aevyn mais je ne suis pas très certain. Embarrassé, ma main vient glisser dans ma nuque. Franchement, je ne sais pas pourquoi elle s’est mise à crusher sur moi… Je suis juste un gars triste, qui subit un peu sa vie. Il n’y a rien de séduisant là-dedans.
- On ne se connait pas vraiment… Et… comment dire… ?
C’est tellement compliqué de choisir les bons mots. Je n’ai pas envie de la blesser.
- ... Franchement tu ne mérites pas d’être avec un vieux veuf qui vit encore dans le passé. Tu es jeune. Il faut que tu t’amuses ! Que tu découvres et expérimente des choses ! Et ce n’est pas quelque chose que je peux t’offrir… Tu comprends ?
Moi, je suis un gars qui radote et qui n’arrive pas à revenir dans le présent. Elle va très vite s’ennuyer avec moi. Ou pire, déprimer. Je lui fais un doux sourire avant de me tourner vers la vaisselle utile pour le cours.
- Je suis désolé. Si tu préfères partir et qu’on reporte à plus tard le petit cours, tu peux, bien sûr.
Je ne vais pas la forcer à faire un cours de cocktail avec moi alors que je viens de la rejeter ! Ce serait horrible de ma part. Mon dieu, je déteste ça, et j’oublie parfois que ce genre de choses peuvent arriver. En tout cas, je ne peux pas m’empêcher d’être impressionné par cette détermination dans son regard. Et ça me rappelle que Petra avait un peu agit comme ça à l’époque… Alors que c’est moi qui suis tombé amoureux le premier… J’étais tout simplement incapable de faire la même chose…
Eques, Never-Utopia.
J’aurais pu penser qu’elle venait là pour mettre la main à la pâte et commencé le petit cours. Mais elle ne garderait pas les yeux fixés dans les miens si c’était vraiment le cas. Perturbé, je regarde de chaque côté, comme si j’allais trouver une raison ou une solution… Ou peu importe. Incapable de soutenir ce regard noir profond.
- Adham, écoute… Il y a quelque chose que je dois te dire.
Mon regard se plante finalement dans le sien, et je crois comprendre ce qu’il se passe. Et mes doutes sont confirmés par son petit silence d’hésitation… et ses dents qui viennent mordiller sa lèvre inférieure dans un signe d’embarras. Et moi, je ne dis rien. J’attends. De toute façon, qu’est-ce que vous voulez que je dise ? « Tu n’as pas besoin de le dire… Je suis au courant ? » Pour qu’elle me regarde avec effroi ensuite ? Sans façon… Je n’ai pas envie de la mortifier… Déjà que je vais être obligé de refuser ses avances…
Mais elle finit par se redresser, et j’avoue que je suis… plutôt impressionné par tant de détermination.
- J’ai des sentiments pour toi.
Et voilà. On y est. La bouche entrouverte, je reste d’abord silencieux, le regard rivé dans le sien qu’elle maintient avec un courage et une assurance exemplaire. Ouais… ça force le respect. Et elle me fait un peu penser à Petra. Je baisse les yeux avant de lui sourire avec bienveillance et la regarder avec air plein d’excuses.
- Je… suis flatté. Vraiment. Mais je ne vais pas pouvoir répondre à tes sentiments… Je suis désolé…
Outre le fait que je sois veuf et encore en deuil… Elle est très jeune… Et je la connais à peine. J’ai encore des doutes sur son prénom, si ce n’est pour dire… Je crois que c’est Aevyn mais je ne suis pas très certain. Embarrassé, ma main vient glisser dans ma nuque. Franchement, je ne sais pas pourquoi elle s’est mise à crusher sur moi… Je suis juste un gars triste, qui subit un peu sa vie. Il n’y a rien de séduisant là-dedans.
- On ne se connait pas vraiment… Et… comment dire… ?
C’est tellement compliqué de choisir les bons mots. Je n’ai pas envie de la blesser.
- ... Franchement tu ne mérites pas d’être avec un vieux veuf qui vit encore dans le passé. Tu es jeune. Il faut que tu t’amuses ! Que tu découvres et expérimente des choses ! Et ce n’est pas quelque chose que je peux t’offrir… Tu comprends ?
Moi, je suis un gars qui radote et qui n’arrive pas à revenir dans le présent. Elle va très vite s’ennuyer avec moi. Ou pire, déprimer. Je lui fais un doux sourire avant de me tourner vers la vaisselle utile pour le cours.
- Je suis désolé. Si tu préfères partir et qu’on reporte à plus tard le petit cours, tu peux, bien sûr.
Je ne vais pas la forcer à faire un cours de cocktail avec moi alors que je viens de la rejeter ! Ce serait horrible de ma part. Mon dieu, je déteste ça, et j’oublie parfois que ce genre de choses peuvent arriver. En tout cas, je ne peux pas m’empêcher d’être impressionné par cette détermination dans son regard. Et ça me rappelle que Petra avait un peu agit comme ça à l’époque… Alors que c’est moi qui suis tombé amoureux le premier… J’étais tout simplement incapable de faire la même chose…
Ven 7 Juil - 16:47
Aevyn D-Z
Soldat Wanhoop
Aevyn ne relâcha la tension dans son regard que lorsqu’Adham baissa les siens. Waaah c’était dur. Difficile à encaisser Elle tenta de ne rien en montrer lorsqu’il releva à nouveau le regard avec un petit sourire qu’elle apparentait à une forme de pitié.
- Je… suis flatté. Vraiment. Mais je ne vais pas pouvoir répondre à tes sentiments… Je suis désolé…
Elle hocha la tête avec un petit haussement d’épaule, comme s’il venait de lui annoncer un truc parfaitement banal et sans réelles conséquences. Alors que dans sa tête, elle se prenait une giga clim’ qui aurait probablement pu régler le réchauffement climatique en deux minutes chrono. Elle n’aurait pas pu expliquer pourquoi ça faisait si mal alors que depuis le début, elle sentait bien que c’était exactement de cette manière que les choses allaient se dérouler. Elle resta fièrement face à lui, affrontant la tempête comme elle le pouvait :
- On ne se connait pas vraiment… Et… comment dire… ? ... Franchement tu ne mérites pas d’être avec un vieux veuf qui vit encore dans le passé. Tu es jeune. Il faut que tu t’amuses ! Que tu découvres et expérimente des choses ! Et ce n’est pas quelque chose que je peux t’offrir… Tu comprends ?
Elle ne savait pas qu’Adham était veuf et l’entendre était déstabilisant. Pour le reste, c’était qu’un ramassis de connerie. Il n’y avait pas de raison qu’elle ne puisse pas se faire ces expériences et en même temps être avec Adham. Mais fallait bien qu’il se trouve un moyen d’argumenter ce choix du cœur derrière des raisons logiques. C’était très humain comme comportement, vraiment pas de quoi lui en vouloir. Aevyn n’aimait cependant pas que l’on décide ce qui était bon ou pas pour elle. Mais comment se fâcher sur cet incroyable sourire qu’il lui adressait ? Elle aurait voulu que ce sourire ne soit pas là juste pour rendre sa chute moins douloureuse. Elle aurait voulu qu’il lui soit adressé à elle, en tant que personne. Puis finalement, il se tourna vers le matériel à cocktails et termina :
- Je suis désolé. Si tu préfères partir et qu’on reporte à plus tard le petit cours, tu peux, bien sûr.
Elle quitta finalement l’homme des yeux pour les tourner vers le matériel. Elle se voyait mal rentrer chez elle tout de suite. Elle allait broyer du noir. Elle attrapa du bout des doigts un doseur cocktail, le retournant pour en estimer les dimensions. Puis répondit finalement avec un certain flegme :
- Tu n’as pas à être désolé de quoi que ce soit. J’avais juste besoin de te le dire, c’est tout.
C’était à cela qu’on savait qu’Aevyn venait des quartiers Wanhoop. On ne pouvait pas avoir l’air en état de faiblesse quand on vivait où elle vivait. On n’avait pas d’autres choix que de se prendre des coups et d’apprendre à les gérer. Il y avait ceux qui savait rendre, puis ceux qui se planquait derrière de faux air. Elle avait beau se sentir extrêmement stupide, et avoir une furieuse envie de pleurer ou de se cacher plus bas que terre, elle se contentait de triturer le doseur comme s’il était soudainement la chose la plus intrigante qui soit. A force, elle avait la sensation que ces yeux regardaient sans voir. Si elle pleurait en plus, elle allait foutre du maquillage partout. Interdit par Kassie donc.
Parfois, elle avait cette envie de se montrer vulnérable. Mais il n’y avait qu’un être qui pouvait baisser sa garde. Elle reposa l’objet qu’elle tenait dans la main avec un soupir, tournant ces yeux sombres à nouveau vers ceux plus ambrés du barman :
- Toutes mes condoléances.
Si Aevyn ne savait pas ce que c’était de perdre son partenaire ou un membre de sa famille, elle savait néanmoins désormais ce que cela faisait de perdre un mentor. Et même dans un monde où la mort était tellement banalisée que celle de Number One ne parvenait pas à la rendre réellement triste, elle sentait qu’au fond, cela l’avait un peu affectée. Un peu changée peut-être aussi.
Alors ce soir, elle avait bien envie de faire des cocktails. De les boire aussi probablement. Elle se fendit donc d’un sourire un peu triste et déclara :
- Je parierait sur la présence de café dans le Negroni.
Elle tourna les yeux vers Adham, espérant déclencher le début de la petite leçon et surtout balayer ce qu’il venait de se passer. Pitié, elle ne supporterait pas de s’appesantir sur ce douloureux râteau plus longtemps. Son égo n'était pas prêt de s'en remettre.
- Je… suis flatté. Vraiment. Mais je ne vais pas pouvoir répondre à tes sentiments… Je suis désolé…
Elle hocha la tête avec un petit haussement d’épaule, comme s’il venait de lui annoncer un truc parfaitement banal et sans réelles conséquences. Alors que dans sa tête, elle se prenait une giga clim’ qui aurait probablement pu régler le réchauffement climatique en deux minutes chrono. Elle n’aurait pas pu expliquer pourquoi ça faisait si mal alors que depuis le début, elle sentait bien que c’était exactement de cette manière que les choses allaient se dérouler. Elle resta fièrement face à lui, affrontant la tempête comme elle le pouvait :
- On ne se connait pas vraiment… Et… comment dire… ? ... Franchement tu ne mérites pas d’être avec un vieux veuf qui vit encore dans le passé. Tu es jeune. Il faut que tu t’amuses ! Que tu découvres et expérimente des choses ! Et ce n’est pas quelque chose que je peux t’offrir… Tu comprends ?
Elle ne savait pas qu’Adham était veuf et l’entendre était déstabilisant. Pour le reste, c’était qu’un ramassis de connerie. Il n’y avait pas de raison qu’elle ne puisse pas se faire ces expériences et en même temps être avec Adham. Mais fallait bien qu’il se trouve un moyen d’argumenter ce choix du cœur derrière des raisons logiques. C’était très humain comme comportement, vraiment pas de quoi lui en vouloir. Aevyn n’aimait cependant pas que l’on décide ce qui était bon ou pas pour elle. Mais comment se fâcher sur cet incroyable sourire qu’il lui adressait ? Elle aurait voulu que ce sourire ne soit pas là juste pour rendre sa chute moins douloureuse. Elle aurait voulu qu’il lui soit adressé à elle, en tant que personne. Puis finalement, il se tourna vers le matériel à cocktails et termina :
- Je suis désolé. Si tu préfères partir et qu’on reporte à plus tard le petit cours, tu peux, bien sûr.
Elle quitta finalement l’homme des yeux pour les tourner vers le matériel. Elle se voyait mal rentrer chez elle tout de suite. Elle allait broyer du noir. Elle attrapa du bout des doigts un doseur cocktail, le retournant pour en estimer les dimensions. Puis répondit finalement avec un certain flegme :
- Tu n’as pas à être désolé de quoi que ce soit. J’avais juste besoin de te le dire, c’est tout.
C’était à cela qu’on savait qu’Aevyn venait des quartiers Wanhoop. On ne pouvait pas avoir l’air en état de faiblesse quand on vivait où elle vivait. On n’avait pas d’autres choix que de se prendre des coups et d’apprendre à les gérer. Il y avait ceux qui savait rendre, puis ceux qui se planquait derrière de faux air. Elle avait beau se sentir extrêmement stupide, et avoir une furieuse envie de pleurer ou de se cacher plus bas que terre, elle se contentait de triturer le doseur comme s’il était soudainement la chose la plus intrigante qui soit. A force, elle avait la sensation que ces yeux regardaient sans voir. Si elle pleurait en plus, elle allait foutre du maquillage partout. Interdit par Kassie donc.
Parfois, elle avait cette envie de se montrer vulnérable. Mais il n’y avait qu’un être qui pouvait baisser sa garde. Elle reposa l’objet qu’elle tenait dans la main avec un soupir, tournant ces yeux sombres à nouveau vers ceux plus ambrés du barman :
- Toutes mes condoléances.
Si Aevyn ne savait pas ce que c’était de perdre son partenaire ou un membre de sa famille, elle savait néanmoins désormais ce que cela faisait de perdre un mentor. Et même dans un monde où la mort était tellement banalisée que celle de Number One ne parvenait pas à la rendre réellement triste, elle sentait qu’au fond, cela l’avait un peu affectée. Un peu changée peut-être aussi.
Alors ce soir, elle avait bien envie de faire des cocktails. De les boire aussi probablement. Elle se fendit donc d’un sourire un peu triste et déclara :
- Je parierait sur la présence de café dans le Negroni.
Elle tourna les yeux vers Adham, espérant déclencher le début de la petite leçon et surtout balayer ce qu’il venait de se passer. Pitié, elle ne supporterait pas de s’appesantir sur ce douloureux râteau plus longtemps. Son égo n'était pas prêt de s'en remettre.
Adham Shaheen
Lun 10 Juil - 21:43
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 32 ans Groupe : Civil
Adham Shaheen
Propriétaire du Red Lips
LE râteau
Feat. Aevyn
Pour être honnête, je pense que j’aurais préféré qu’elle ne dise rien. Mais plus j’y pense, plus je me dis qu’il n’y aurait sûrement pas eu d’autres occasions pour elle de m’avouer ses sentiments… Donc oui, c’est logique qu’elle l’ait fait. J’avoue que je me sens mal, et en même temps, c’est perturbant. Je ne pensais pas que je pourrais encore plaire alors que ce n’est franchement pas la joie de vivre qui émane de moi. Ça fait maintenant quelques années que je suis éteint. Bon, je n’ai jamais été très lumineux, ce serait mentir de dire le contraire, mais j’étais quand même moins déprimant et déprimé que maintenant. Je suis comme la Lune. Sans le soleil pour s’y refléter, on ne la verrait pas, elle serait sombre et invisible, de jour comme de nuit. Et Petra était mon Soleil.
Je me focalise sur mes ustensiles, n’arrivant pas vraiment à la regarder. Je vois qu’elle essaye de rester digne, mais son regard ne ment pas. Le regard ne ment jamais. Et je déteste le fait de lui avoir fait du mal… Mais je n’ai pas le choix. Alors je lui propose de reporter le cours, pour lui laisser un peu de temps seule… Je comprendrais qu’elle ne veuille pas me voir… C’est logique. Mais elle se contente de se tourner vers le matériel et d’attraper le doseur pour le tripoter.
- Tu n’as pas à être désolé de quoi que ce soit. J’avais juste besoin de te le dire, c’est tout.
Je tourne la tête vers elle, l’observant. J’avoue que je suis un peu surpris. Encore une fois… elle prouve une certaine forme de maturité que je n’avais pas vue chez elle jusqu’à maintenant. Cette détermination quand elle m’a confié ses sentiments, et maintenant… le fait qu’elle cache sa blessure pour dire que ma réponse importait peu… Je ne peux pas nier qu’elle me surprend. À première vue, j’aurais pensé qu’elle serait du genre à piquer une crise… C’est la preuve qu’on ne se connait pas du tout. Silencieux, j’hoche la tête, lui signifiant que j’ai compris, et l’observe alors qu’elle triture le pauvre doseur qui n’a rien demandé. Bon…
Je vais pour parler mais quand je croise soudainement son regard profond, je ferme la bouche, attendant qu’elle dise quelque chose. Et quand elle me présente ses condoléances, j’ai un sourire triste avant de baisser les yeux. Ça faisait longtemps qu’on ne m’avait pas dit cette phrase… Et j’ai sous¬-estimé mon besoin de l’entendre… Doucement, je lève la main pour la poser sur sa tête dans un geste tendre et amical.
- Merci.
Elle me répond d’un sourire triste puis déclare, changeant de sujet pour qu’on se concentre sur la raison de nos deux présences dans mon bar avant l’ouverture.
- Je parierais sur la présence de café dans le Negroni.
J’inspire profondément avant de sourire doucement. Message reçu. Passons à autre chose. Et je partage cet avis. J’hoche la tête, et attrape mon propre doseur.
- Bien parié. D’abord, je vais t’expliquer un peu ce que sont les ustensiles. Ça, c’est le doseur, le côté le plus petit équivaut à 2cl et le plus grand, 4. C’est important de connaître ce dosage car c’est vraiment la base de ton cocktail.
Je repose le petit cône pour attraper le shaker, et lui montrer.
- Ça tu dois savoir ce que c’est. C’est le shaker. On y fait nos mélanges en général. Mais parfois ça peut se faire directement dans le verre, comme pour le Negroni. Il y a deux ouvertures, la plus grande, par laquelle on met les glaçons s’il y a besoin, et les alcools et liants… puis la petite tout en haut par laquelle on verse le cocktail fini dans le verre. Ça permet d’éviter que les potentiels glaçons tombent brusquement dans le verre.
Voilà pour les explications les plus importantes. Je repose le shaker et me tourne vers elle, l’interrogeant du regard.
- Si tu n’as pas de questions, on peut commencer directement. Tu veux faire lequel d’abord ? Le Negroni ?
J’essaye de revenir à avant sa déclaration, essayant de ne pas laisser passer sur mon visage des bribes de souvenirs qui pourraient parasiter mon attitude. Alors on se concentre sur la mixologie, et ça tombe bien, c’est ma spécialité. Après tout, mon travail est ce qui me sort le plus de mes pensées négatives.
Eques, Never-Utopia.
Je me focalise sur mes ustensiles, n’arrivant pas vraiment à la regarder. Je vois qu’elle essaye de rester digne, mais son regard ne ment pas. Le regard ne ment jamais. Et je déteste le fait de lui avoir fait du mal… Mais je n’ai pas le choix. Alors je lui propose de reporter le cours, pour lui laisser un peu de temps seule… Je comprendrais qu’elle ne veuille pas me voir… C’est logique. Mais elle se contente de se tourner vers le matériel et d’attraper le doseur pour le tripoter.
- Tu n’as pas à être désolé de quoi que ce soit. J’avais juste besoin de te le dire, c’est tout.
Je tourne la tête vers elle, l’observant. J’avoue que je suis un peu surpris. Encore une fois… elle prouve une certaine forme de maturité que je n’avais pas vue chez elle jusqu’à maintenant. Cette détermination quand elle m’a confié ses sentiments, et maintenant… le fait qu’elle cache sa blessure pour dire que ma réponse importait peu… Je ne peux pas nier qu’elle me surprend. À première vue, j’aurais pensé qu’elle serait du genre à piquer une crise… C’est la preuve qu’on ne se connait pas du tout. Silencieux, j’hoche la tête, lui signifiant que j’ai compris, et l’observe alors qu’elle triture le pauvre doseur qui n’a rien demandé. Bon…
Je vais pour parler mais quand je croise soudainement son regard profond, je ferme la bouche, attendant qu’elle dise quelque chose. Et quand elle me présente ses condoléances, j’ai un sourire triste avant de baisser les yeux. Ça faisait longtemps qu’on ne m’avait pas dit cette phrase… Et j’ai sous¬-estimé mon besoin de l’entendre… Doucement, je lève la main pour la poser sur sa tête dans un geste tendre et amical.
- Merci.
Elle me répond d’un sourire triste puis déclare, changeant de sujet pour qu’on se concentre sur la raison de nos deux présences dans mon bar avant l’ouverture.
- Je parierais sur la présence de café dans le Negroni.
J’inspire profondément avant de sourire doucement. Message reçu. Passons à autre chose. Et je partage cet avis. J’hoche la tête, et attrape mon propre doseur.
- Bien parié. D’abord, je vais t’expliquer un peu ce que sont les ustensiles. Ça, c’est le doseur, le côté le plus petit équivaut à 2cl et le plus grand, 4. C’est important de connaître ce dosage car c’est vraiment la base de ton cocktail.
Je repose le petit cône pour attraper le shaker, et lui montrer.
- Ça tu dois savoir ce que c’est. C’est le shaker. On y fait nos mélanges en général. Mais parfois ça peut se faire directement dans le verre, comme pour le Negroni. Il y a deux ouvertures, la plus grande, par laquelle on met les glaçons s’il y a besoin, et les alcools et liants… puis la petite tout en haut par laquelle on verse le cocktail fini dans le verre. Ça permet d’éviter que les potentiels glaçons tombent brusquement dans le verre.
Voilà pour les explications les plus importantes. Je repose le shaker et me tourne vers elle, l’interrogeant du regard.
- Si tu n’as pas de questions, on peut commencer directement. Tu veux faire lequel d’abord ? Le Negroni ?
J’essaye de revenir à avant sa déclaration, essayant de ne pas laisser passer sur mon visage des bribes de souvenirs qui pourraient parasiter mon attitude. Alors on se concentre sur la mixologie, et ça tombe bien, c’est ma spécialité. Après tout, mon travail est ce qui me sort le plus de mes pensées négatives.
Aevyn D-Z
Lun 7 Aoû - 12:50
Aevyn D-Z
Soldat Wanhoop
Aevyn avait de la chance parce que son message était apparemment bien passé et Adham ne tarda pas du tout à se saisir de son propre doseur tout en rebondissant sur sa phrase :
- Bien parié. D’abord, je vais t’expliquer un peu ce que sont les ustensiles. Ça, c’est le doseur, le côté le plus petit équivaut à 2cl et le plus grand, 4. C’est important de connaître ce dosage car c’est vraiment la base de ton cocktail.
Aevyn hocha la tête, étonnement très concentrée sur ces explications. Où était-ce si étonnant ? Aevyn était une je m’en foutiste notoire lorsqu’il s’agissait de réaliser une tâche qui ne l’intéressait pas ou qui n’impliquait pas d’aider sa petite famille, mais elle pouvait se montrer très sérieuse lorsqu’elle s’en donnait la peine. Sinon, comment aurait-elle réussit sa première année d’université vu sa vie bien trop chargée ? Elle était maline mais ça ne faisait pas tout non plus.
Bon après ici, en l’occurrence, sa concentration était peut-être bien due au fait qu’elle voulait éviter de se repasser en boucle l’ultime râteau qu’elle venait de se manger. Elle ne voulait pas que ce moment devienne un mauvais moment. Il continua son explication, sous son regard sérieux de première de classe -elle détestait quand elle faisait cette tête-là parce que c’était loin de lui donner un air cool mais au stade où elle en était…- :
- Ça tu dois savoir ce que c’est. C’est le shaker. On y fait nos mélanges en général. Mais parfois ça peut se faire directement dans le verre, comme pour le Negroni. Il y a deux ouvertures, la plus grande, par laquelle on met les glaçons s’il y a besoin, et les alcools et liants… puis la petite tout en haut par laquelle on verse le cocktail fini dans le verre. Ça permet d’éviter que les potentiels glaçons tombent brusquement dans le verre.
A priori, Aevyn c’était toujours un peu demandée à quoi bon utiliser un shaker, si c’était juste pour le show ou si ça avait un réel intérêt, elle avait désormais sa réponse. Dans le paquet de truc inutile que comportait le monde, le shaker ne rentrait pas. Il avait une vraie utilité. Aevyn força ces sourcils à se détendre lorsqu’Adham se tourna vers elle -ait l’air cute au moins- et sentit un petit sourire poindre naturellement sur ces lèvres. Elle n’y pouvait rien, juste se dire qu’au moins, à défaut de l’embrasser, il lui adressait des regards qui s’intéressaient à elle, c’était déjà bien. Elle pouvait se contenter de profiter de son joli regard ambré, rêveuse.
- Si tu n’as pas de questions, on peut commencer directement. Tu veux faire lequel d’abord ? Le Negroni ?
Elle était comme ça, elle aimait se torturer en laissant passer sous son regard tout ce qu’elle ne pourrait jamais avoir. Elle n’y pouvait rien si elle rêvait grand. Puis de toute manière, elle savait que tout ça, ce n’était pas du concret, c’était juste pour se faire mousser. Que méritait vraiment une fille comme elle ? Quelle était les chances pour qu’elle se sorte un jour du merdier dans lequel elle était ? Au moins, elle pouvait compter sur sa famille pour toujours être là. C’était le plus important. Enfin… elle supposait.
Parfois elle se sentait horriblement mal parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer ce qui aurait pu arriver si… si ces parents n’avaient eu qu’un enfant c’est-à-dire beaucoup moins de frais, si elle était née dans une autre famille, si son père ne s’était pas brouillé avec son propre père à lui. Si si si… Mais avec des si, on n’allait pas loin. Et à quoi bon refaire le monde ? Elle était juste Aevyn, petite étudiante fauchée un peu nulle qui se faisait de la thune comme elle le pouvait en s’embrigadant dans un milieu de gangster qui risquait de la broyer à chaque seconde de plus qu’elle passait dans cette machine infernale. Point. Au moins, elle n’était pas une imbécile ou une meuf absolument détestable. Peut-être un peu détestable mais pas trop. Enfin… elle espérait. Bref, elle s’égarait clairement.
- Grave !
SI elle pouvait se noyer dans le café et la liqueur maintenant, ça l’arrangeait. Elle n’avait pas envie de se morfondre sur son sort ou de se sentir aussi mal qu’elle ne l’était actuellement. Et tout n’était qu’une question de mood. Fallait qu’elle se sorte de son cafard de force. Qu’elle s’amuse. Qu’elle switche de mode. Allez, off là Aevyn pessimiste, on la Aevyn qui s’amuse. Quand on avait autant de frère et sœur qu’elle, s’était facile de passer d’une humeur à l’autre. Ce n’était qu’une question d’entrainement. Elle ajouta donc, laissant un petit sourire taquin se poser sur ces lèvres alors qu’elle reposait enfin le doseur qu’elle maltraitait depuis tout à l’heure sur la surface de travail :
- Je parie qu’à la fin de la soirée, je ferai des meilleurs cocktails que toi.
Evidemment elle n’en croyait pas un mot, mais elle espérait quand même qu’elle se débrouillerait bien. Impressionner un peu Adham ne lui ferait certainement pas de mal.
- Bien parié. D’abord, je vais t’expliquer un peu ce que sont les ustensiles. Ça, c’est le doseur, le côté le plus petit équivaut à 2cl et le plus grand, 4. C’est important de connaître ce dosage car c’est vraiment la base de ton cocktail.
Aevyn hocha la tête, étonnement très concentrée sur ces explications. Où était-ce si étonnant ? Aevyn était une je m’en foutiste notoire lorsqu’il s’agissait de réaliser une tâche qui ne l’intéressait pas ou qui n’impliquait pas d’aider sa petite famille, mais elle pouvait se montrer très sérieuse lorsqu’elle s’en donnait la peine. Sinon, comment aurait-elle réussit sa première année d’université vu sa vie bien trop chargée ? Elle était maline mais ça ne faisait pas tout non plus.
Bon après ici, en l’occurrence, sa concentration était peut-être bien due au fait qu’elle voulait éviter de se repasser en boucle l’ultime râteau qu’elle venait de se manger. Elle ne voulait pas que ce moment devienne un mauvais moment. Il continua son explication, sous son regard sérieux de première de classe -elle détestait quand elle faisait cette tête-là parce que c’était loin de lui donner un air cool mais au stade où elle en était…- :
- Ça tu dois savoir ce que c’est. C’est le shaker. On y fait nos mélanges en général. Mais parfois ça peut se faire directement dans le verre, comme pour le Negroni. Il y a deux ouvertures, la plus grande, par laquelle on met les glaçons s’il y a besoin, et les alcools et liants… puis la petite tout en haut par laquelle on verse le cocktail fini dans le verre. Ça permet d’éviter que les potentiels glaçons tombent brusquement dans le verre.
A priori, Aevyn c’était toujours un peu demandée à quoi bon utiliser un shaker, si c’était juste pour le show ou si ça avait un réel intérêt, elle avait désormais sa réponse. Dans le paquet de truc inutile que comportait le monde, le shaker ne rentrait pas. Il avait une vraie utilité. Aevyn força ces sourcils à se détendre lorsqu’Adham se tourna vers elle -ait l’air cute au moins- et sentit un petit sourire poindre naturellement sur ces lèvres. Elle n’y pouvait rien, juste se dire qu’au moins, à défaut de l’embrasser, il lui adressait des regards qui s’intéressaient à elle, c’était déjà bien. Elle pouvait se contenter de profiter de son joli regard ambré, rêveuse.
- Si tu n’as pas de questions, on peut commencer directement. Tu veux faire lequel d’abord ? Le Negroni ?
Elle était comme ça, elle aimait se torturer en laissant passer sous son regard tout ce qu’elle ne pourrait jamais avoir. Elle n’y pouvait rien si elle rêvait grand. Puis de toute manière, elle savait que tout ça, ce n’était pas du concret, c’était juste pour se faire mousser. Que méritait vraiment une fille comme elle ? Quelle était les chances pour qu’elle se sorte un jour du merdier dans lequel elle était ? Au moins, elle pouvait compter sur sa famille pour toujours être là. C’était le plus important. Enfin… elle supposait.
Parfois elle se sentait horriblement mal parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer ce qui aurait pu arriver si… si ces parents n’avaient eu qu’un enfant c’est-à-dire beaucoup moins de frais, si elle était née dans une autre famille, si son père ne s’était pas brouillé avec son propre père à lui. Si si si… Mais avec des si, on n’allait pas loin. Et à quoi bon refaire le monde ? Elle était juste Aevyn, petite étudiante fauchée un peu nulle qui se faisait de la thune comme elle le pouvait en s’embrigadant dans un milieu de gangster qui risquait de la broyer à chaque seconde de plus qu’elle passait dans cette machine infernale. Point. Au moins, elle n’était pas une imbécile ou une meuf absolument détestable. Peut-être un peu détestable mais pas trop. Enfin… elle espérait. Bref, elle s’égarait clairement.
- Grave !
SI elle pouvait se noyer dans le café et la liqueur maintenant, ça l’arrangeait. Elle n’avait pas envie de se morfondre sur son sort ou de se sentir aussi mal qu’elle ne l’était actuellement. Et tout n’était qu’une question de mood. Fallait qu’elle se sorte de son cafard de force. Qu’elle s’amuse. Qu’elle switche de mode. Allez, off là Aevyn pessimiste, on la Aevyn qui s’amuse. Quand on avait autant de frère et sœur qu’elle, s’était facile de passer d’une humeur à l’autre. Ce n’était qu’une question d’entrainement. Elle ajouta donc, laissant un petit sourire taquin se poser sur ces lèvres alors qu’elle reposait enfin le doseur qu’elle maltraitait depuis tout à l’heure sur la surface de travail :
- Je parie qu’à la fin de la soirée, je ferai des meilleurs cocktails que toi.
Evidemment elle n’en croyait pas un mot, mais elle espérait quand même qu’elle se débrouillerait bien. Impressionner un peu Adham ne lui ferait certainement pas de mal.
Adham Shaheen
Sam 16 Sep - 22:49
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 32 ans Groupe : Civil
Adham Shaheen
Propriétaire du Red Lips
LE râteau
Feat. Aevyn
Elle semble très concentrée sur ce que je dis, et je dois avouer que c’est plutôt agréable. Est-ce qu’elle essaye de penser à autre chose qu’au refus que je viens de lui faire ?... C’est bien possible. J’avoue que je ne comprends pas bien pourquoi elle préfère rester pour que je lui apprenne à faire quelques cocktails… Mais si c’est ce qu’elle veut, je ne vais pas la forcer à partir. Alors je me contente de faire ce qu’elle attend de moi et que je peux lui offrir, je lui explique d’abord ce que sont les ustensiles utiles et comment on les utilise.
Un petit sourire se dessine finalement sur son visage, et j’arrive à me détendre un peu. Peut-être qu’elle n’a effectivement pas si mal pris mon refus, si elle arrive toujours à me sourire ? C’est bien. Je préfère ça. Même si je sais que ça assez égoïste de ma part de penser ça… Mais personne n’aime avoir le malheur de quelqu’un sur la conscience. Sauf peut-être certains… Bref.
Je lui propose de mettre les pieds dans le plat et de commencer à faire un Café Negroni et son enthousiasme me fait doucement sourire. Finalement, peut-être que cette soirée pourrait vraiment être agréable. Je suis content qu’elle accepte de rester un peu. Alors je lance la préparation pour l’expresso et sors tous mes ingrédients. Le vin Porto rouge, les liqueurs Campari et de chocolat ainsi que le Genièvre. Puis sa voix, portant un ton taquin, attire mon attention et je me retourne vers elle pour la regarder.
- Je parie qu’à la fin de la soirée, je ferai des meilleurs cocktails que toi.
Un sourire discret et amusé étire mes lèvres, et pendant une seconde, j’ai l’impression d’entendre Petra. Elle disait souvent ça. Mais ses cocktails étaient de vraies catastrophes. Je me rapproche d’elle et du comptoir, posant les alcools devant elle avant de répondre.
- On verra ça. Si c’est le cas, je te prends en apprentie pour que tu travailles au bar à termes.
Je lui fais un petit clin d’œil, juste avant de reprendre mon sérieux.
- Alors, avant de commencer à mixer, il faut connaître tes ingrédients et ce qu’ils peuvent apporter à ton cocktail. J’ai déjà lancé une préparation simple d’expresso. Comme si tu te faisais un café. Jusque-là, rien de bien compliqué. Ensuite, j’utilise ces quatre alcools.
J’attrape la bouteille de Porto Tawny Cruz et lui montre.
- Certains mettent du Vermouth rouge, mais dans ma version, c’est du Porto rouge. Pour faire simple, c’est du vin rouge portugais. Ça apporte une jolie touche fruitée au cocktail.
J’attrape rapidement un petit verre dans lequel je verse quelques centilitres de Porto pour qu’elle puisse goûter, et lui tends. Je l’invite à boire puis attends sagement sa réaction.
- Est-ce que tu sens les touches de fruits rouges et de mûres ?
Puis je continue ma présentation des ingrédients, n’oubliant pas de lui faire goûter chacun, pur. Je sais que certains ne sont pas très agréables, mais c’est important de savoir. Je lui explique que la liqueur Campari est une liqueur de plante et de fruits, qu’elle apporte un peu d’amertume au cocktail. Puis, ce qu’est le Genièvre, une eau-de-vie qui peut être considéré comme l’ancêtre du Gin. Et enfin, j’aborde le sujet de la liqueur de chocolat, qui apporte plus de gourmandise et de réconfort. Quand tout est clair, je l’invite à se lancer dans la préparation avec moi, lui disant de m’imiter.
Dans un verre, et utilisant le côté le plus petit du doseur, j’ajoute une dose et demie de liqueur Campari, de Porto et de Genièvre. Puis on joint une demi-dose d’expresso et à l’aide d’une cuillère, on complète la préparation avec une cuillère à café de liqueur de chocolat. Puis je sors les oranges séchées que j’avais préalablement préparées, et fais une légère entaille dans une tranche pour la glisser sur le verre en décoration.
- Et voilà ! Un Café Negroni ! Il est pas très compliqué celui-là. Il suffit d’avoir les ingrédients.
Je tourne la tête vers elle et lui souris, juste avant d’échanger nos verres. Elle goûte le mien, et je goûte le sien. Puis inversement.
Eques, Never-Utopia.
Un petit sourire se dessine finalement sur son visage, et j’arrive à me détendre un peu. Peut-être qu’elle n’a effectivement pas si mal pris mon refus, si elle arrive toujours à me sourire ? C’est bien. Je préfère ça. Même si je sais que ça assez égoïste de ma part de penser ça… Mais personne n’aime avoir le malheur de quelqu’un sur la conscience. Sauf peut-être certains… Bref.
Je lui propose de mettre les pieds dans le plat et de commencer à faire un Café Negroni et son enthousiasme me fait doucement sourire. Finalement, peut-être que cette soirée pourrait vraiment être agréable. Je suis content qu’elle accepte de rester un peu. Alors je lance la préparation pour l’expresso et sors tous mes ingrédients. Le vin Porto rouge, les liqueurs Campari et de chocolat ainsi que le Genièvre. Puis sa voix, portant un ton taquin, attire mon attention et je me retourne vers elle pour la regarder.
- Je parie qu’à la fin de la soirée, je ferai des meilleurs cocktails que toi.
Un sourire discret et amusé étire mes lèvres, et pendant une seconde, j’ai l’impression d’entendre Petra. Elle disait souvent ça. Mais ses cocktails étaient de vraies catastrophes. Je me rapproche d’elle et du comptoir, posant les alcools devant elle avant de répondre.
- On verra ça. Si c’est le cas, je te prends en apprentie pour que tu travailles au bar à termes.
Je lui fais un petit clin d’œil, juste avant de reprendre mon sérieux.
- Alors, avant de commencer à mixer, il faut connaître tes ingrédients et ce qu’ils peuvent apporter à ton cocktail. J’ai déjà lancé une préparation simple d’expresso. Comme si tu te faisais un café. Jusque-là, rien de bien compliqué. Ensuite, j’utilise ces quatre alcools.
J’attrape la bouteille de Porto Tawny Cruz et lui montre.
- Certains mettent du Vermouth rouge, mais dans ma version, c’est du Porto rouge. Pour faire simple, c’est du vin rouge portugais. Ça apporte une jolie touche fruitée au cocktail.
J’attrape rapidement un petit verre dans lequel je verse quelques centilitres de Porto pour qu’elle puisse goûter, et lui tends. Je l’invite à boire puis attends sagement sa réaction.
- Est-ce que tu sens les touches de fruits rouges et de mûres ?
Puis je continue ma présentation des ingrédients, n’oubliant pas de lui faire goûter chacun, pur. Je sais que certains ne sont pas très agréables, mais c’est important de savoir. Je lui explique que la liqueur Campari est une liqueur de plante et de fruits, qu’elle apporte un peu d’amertume au cocktail. Puis, ce qu’est le Genièvre, une eau-de-vie qui peut être considéré comme l’ancêtre du Gin. Et enfin, j’aborde le sujet de la liqueur de chocolat, qui apporte plus de gourmandise et de réconfort. Quand tout est clair, je l’invite à se lancer dans la préparation avec moi, lui disant de m’imiter.
Dans un verre, et utilisant le côté le plus petit du doseur, j’ajoute une dose et demie de liqueur Campari, de Porto et de Genièvre. Puis on joint une demi-dose d’expresso et à l’aide d’une cuillère, on complète la préparation avec une cuillère à café de liqueur de chocolat. Puis je sors les oranges séchées que j’avais préalablement préparées, et fais une légère entaille dans une tranche pour la glisser sur le verre en décoration.
- Et voilà ! Un Café Negroni ! Il est pas très compliqué celui-là. Il suffit d’avoir les ingrédients.
Je tourne la tête vers elle et lui souris, juste avant d’échanger nos verres. Elle goûte le mien, et je goûte le sien. Puis inversement.
Mar 14 Nov - 13:32
Aevyn D-Z
Soldat Wanhoop
- On verra ça. Si c’est le cas, je te prends en apprentie pour que tu travailles au bar à termes.
Elle eut un petit sourire. En vrai de vrai… ça lui aurait bien plus. C’était autre chose que de vendre de la drogue pour les Wanhoop… Parfois, elle se sentait enfermée au sein de cet environnement qu’elle avait presque toujours connu. Elle se disait que la vie aurait été plus douce si elle avait juste été l’apprentie d’un barman des beaux quartiers. Mais ça n’aurait jamais suffit à éponger ces dettes ou à nourrir ces frères et sœurs.
- Attention, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.
Blaguer avec le barman lui faisait du bien. Elle ne se sentait toujours pas très à l’aise dans sa robe, mais c’était tout de même légèrement détendue. En réalité, malgré la honte qui l’accablait encore, elle avait la sensation que la soirée pouvait vraiment être intéressante et même plutôt fun. Peut-être que faire une croix sur son crush lui permettrait finalement de se lier d’amitié avec une personne dont la compagnie lui plaisait. Bon… Ok, elle en était pas encore là, elle avait encore un petit espoir tout au fond d’elle, puis elle avait pas juste envie d’être amie avec Adham. C’était nul d’être amis avec son crush, c’était pas vraiment son plan lorsqu’elle était rentrée ici. En tout cas, elle était pas prête de donner tous les détails à Kassie… Elle allait bien se foutre de sa gueule quand elle lui raconterait le rateau de la mort qu’elle s’était prise.
- Alors, avant de commencer à mixer, il faut connaître tes ingrédients et ce qu’ils peuvent apporter à ton cocktail. J’ai déjà lancé une préparation simple d’expresso. Comme si tu te faisais un café. Jusque-là, rien de bien compliqué. Ensuite, j’utilise ces quatre alcools.
Ouai, la partie expresso était carrément facile à deviner. C’était plus compliqué pour les alcools. Elle n’était pas assez experte pour facilement les reconnaitre ou même en reconnaitre la qualité. Elle avait trop l’habitude des vodkas coca où même le coca était en réalité une sous marque bon marché.
- Certains mettent du Vermouth rouge, mais dans ma version, c’est du Porto rouge. Pour faire simple, c’est du vin rouge portugais. Ça apporte une jolie touche fruitée au cocktail.
Les gestes d’Adham étaient précis et efficaces. Il versa le Porto rouge dans un petit verre face à lui. Aevyn décida de boire doucement l’alcool. Elle n’avait jamais été très intéressée ou experte dans tous ça, et ça lui faisait un peu bizarre de boire ailleurs qu’à une soirée étudiante ou Wanhoop. Mais elle devait donner raison à Adham, le porto était fruité. Le gout du vin rouge était assez agréable et elle pouvait deviner que c’était -à nouveau- loin des piquettes auquel elle était habituée. C’était le genre de truc qu’on pouvait boire avec un bon repas un dimanche midi. Elle pouvait presque s’imaginer sur une terasse imaginaire, dans un appart imaginaire à se faire un petit brunch imaginaire, accompagné de fruits rouges. Comme un écho à ces pensées, Adham lui demanda :
- Est-ce que tu sens les touches de fruits rouges et de mûres ?
Elle hocha la tête. C’était surprenant. Elle ne se serait pas attendue à ça de la part d’un vin. Ceux qu’elle avait déjà gouté c’était toujours montré plus brut et acide. Elle s’interrogea :
- Comment ça se fait qu’il soit sucré comme ça ?
Adham lui répondit, tout en préparant d’autres petit shot. La liqueur Campari fit grimacer Aevyn. Certes, son goût herbal et amer était sympa, mais l’alcool quant à lui, lui arrachait l’œsophage. C’était pas un truc qui se buvait comme ça, ou fallait être en fin de soirée, là tout et n’importe quoi passait. En tout cas, celui-là, elle avait pu le sentir parcourir tout son corps. A défaut qu’Adham ne le fasse… Bon, c’était peut-être un peu tôt pour les blagues de cul sur son ex-crush. Après tout, il s’était montré très clair et elle était encore trop déçue pour trouver ce genre de petite blague vraiment drôle.
Bref, une fois les différents alcools goutés et quelques questions posés du côté d’Aevyn, Adham réalisa le cocktail, lui proposant de suivre ces gestes. La blonde se concentra donc de toutes ces forces, s’appliquant à imiter les instructions de son professeur d’une soirée, avec une certaine rigidité. Elle aimait bien que les choses soient bien faites, puis elle voulait faire honneur aux enseignements d’Adham. Langue sortie, elle était absolument concentrée. Elle évitait en général d’avoir l’air si impliqué parce que ça la faisait froncé les sourcils pour rester attentive puis qu’elle n’avait pas vraiment l’air très charmante dans ce genre de cas, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher.
- Et voilà ! Un Café Negroni ! Il est pas très compliqué celui-là. Il suffit d’avoir les ingrédients.
Satisfaite, Aevyn poussa son verre vers son prof du jour. L’orange qui tenait en équilibre instable sur le bord de son verre se cassa la figure dans le cocktail. Oups, ça commençait fort. Elle s’empourpra et s’empressa de gouter le verre que lui tendait Adham pour cacher le début de mine quasi boudeuse que lui avait provoqué la chute de l’agrume ou la chaleur sur ces joues. Hmmmm. Exactement comme dans ces souvenirs. En même temps, elle s’en était enfilé quelques-uns au bal…
Puis ce fut le tour de gouter son cocktail à elle. Il y avait une différence entre les deux verres, et de loin... Pourtant Aevyn était certaine d’avoir répété tous les mouvements du barman à la lettre. Elle fronça les sourcils essayant de comprendre ce qu’elle avait pu rater dans sa préparation. Elle lança finalement une grimace déçue et rigola, reprenant le verre d’Adham :
- Je te laisse le mien… Comme ça tu te régales...
Elle lui adressa une petite grimace narquoise et reprit une petite gorgée du café negroni. Oui, il n’y avait rien à redire là-dessus, le sien était bien meilleur ! Curieuse, elle ajouta :
- Tient, c’est quoi qui t’a motivé à lancer ton affaire et faire tes propres cocktails ?
Elle, elle avait parfois l’impression de se laisser guider là où le vent la menait. Ca lui faisait bizarre qu’il soit si investit dans son boulot alors qu’elle n’avait pas la moindre idée de la direction dans laquelle elle allait.
Elle eut un petit sourire. En vrai de vrai… ça lui aurait bien plus. C’était autre chose que de vendre de la drogue pour les Wanhoop… Parfois, elle se sentait enfermée au sein de cet environnement qu’elle avait presque toujours connu. Elle se disait que la vie aurait été plus douce si elle avait juste été l’apprentie d’un barman des beaux quartiers. Mais ça n’aurait jamais suffit à éponger ces dettes ou à nourrir ces frères et sœurs.
- Attention, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.
Blaguer avec le barman lui faisait du bien. Elle ne se sentait toujours pas très à l’aise dans sa robe, mais c’était tout de même légèrement détendue. En réalité, malgré la honte qui l’accablait encore, elle avait la sensation que la soirée pouvait vraiment être intéressante et même plutôt fun. Peut-être que faire une croix sur son crush lui permettrait finalement de se lier d’amitié avec une personne dont la compagnie lui plaisait. Bon… Ok, elle en était pas encore là, elle avait encore un petit espoir tout au fond d’elle, puis elle avait pas juste envie d’être amie avec Adham. C’était nul d’être amis avec son crush, c’était pas vraiment son plan lorsqu’elle était rentrée ici. En tout cas, elle était pas prête de donner tous les détails à Kassie… Elle allait bien se foutre de sa gueule quand elle lui raconterait le rateau de la mort qu’elle s’était prise.
- Alors, avant de commencer à mixer, il faut connaître tes ingrédients et ce qu’ils peuvent apporter à ton cocktail. J’ai déjà lancé une préparation simple d’expresso. Comme si tu te faisais un café. Jusque-là, rien de bien compliqué. Ensuite, j’utilise ces quatre alcools.
Ouai, la partie expresso était carrément facile à deviner. C’était plus compliqué pour les alcools. Elle n’était pas assez experte pour facilement les reconnaitre ou même en reconnaitre la qualité. Elle avait trop l’habitude des vodkas coca où même le coca était en réalité une sous marque bon marché.
- Certains mettent du Vermouth rouge, mais dans ma version, c’est du Porto rouge. Pour faire simple, c’est du vin rouge portugais. Ça apporte une jolie touche fruitée au cocktail.
Les gestes d’Adham étaient précis et efficaces. Il versa le Porto rouge dans un petit verre face à lui. Aevyn décida de boire doucement l’alcool. Elle n’avait jamais été très intéressée ou experte dans tous ça, et ça lui faisait un peu bizarre de boire ailleurs qu’à une soirée étudiante ou Wanhoop. Mais elle devait donner raison à Adham, le porto était fruité. Le gout du vin rouge était assez agréable et elle pouvait deviner que c’était -à nouveau- loin des piquettes auquel elle était habituée. C’était le genre de truc qu’on pouvait boire avec un bon repas un dimanche midi. Elle pouvait presque s’imaginer sur une terasse imaginaire, dans un appart imaginaire à se faire un petit brunch imaginaire, accompagné de fruits rouges. Comme un écho à ces pensées, Adham lui demanda :
- Est-ce que tu sens les touches de fruits rouges et de mûres ?
Elle hocha la tête. C’était surprenant. Elle ne se serait pas attendue à ça de la part d’un vin. Ceux qu’elle avait déjà gouté c’était toujours montré plus brut et acide. Elle s’interrogea :
- Comment ça se fait qu’il soit sucré comme ça ?
Adham lui répondit, tout en préparant d’autres petit shot. La liqueur Campari fit grimacer Aevyn. Certes, son goût herbal et amer était sympa, mais l’alcool quant à lui, lui arrachait l’œsophage. C’était pas un truc qui se buvait comme ça, ou fallait être en fin de soirée, là tout et n’importe quoi passait. En tout cas, celui-là, elle avait pu le sentir parcourir tout son corps. A défaut qu’Adham ne le fasse… Bon, c’était peut-être un peu tôt pour les blagues de cul sur son ex-crush. Après tout, il s’était montré très clair et elle était encore trop déçue pour trouver ce genre de petite blague vraiment drôle.
Bref, une fois les différents alcools goutés et quelques questions posés du côté d’Aevyn, Adham réalisa le cocktail, lui proposant de suivre ces gestes. La blonde se concentra donc de toutes ces forces, s’appliquant à imiter les instructions de son professeur d’une soirée, avec une certaine rigidité. Elle aimait bien que les choses soient bien faites, puis elle voulait faire honneur aux enseignements d’Adham. Langue sortie, elle était absolument concentrée. Elle évitait en général d’avoir l’air si impliqué parce que ça la faisait froncé les sourcils pour rester attentive puis qu’elle n’avait pas vraiment l’air très charmante dans ce genre de cas, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher.
- Et voilà ! Un Café Negroni ! Il est pas très compliqué celui-là. Il suffit d’avoir les ingrédients.
Satisfaite, Aevyn poussa son verre vers son prof du jour. L’orange qui tenait en équilibre instable sur le bord de son verre se cassa la figure dans le cocktail. Oups, ça commençait fort. Elle s’empourpra et s’empressa de gouter le verre que lui tendait Adham pour cacher le début de mine quasi boudeuse que lui avait provoqué la chute de l’agrume ou la chaleur sur ces joues. Hmmmm. Exactement comme dans ces souvenirs. En même temps, elle s’en était enfilé quelques-uns au bal…
Puis ce fut le tour de gouter son cocktail à elle. Il y avait une différence entre les deux verres, et de loin... Pourtant Aevyn était certaine d’avoir répété tous les mouvements du barman à la lettre. Elle fronça les sourcils essayant de comprendre ce qu’elle avait pu rater dans sa préparation. Elle lança finalement une grimace déçue et rigola, reprenant le verre d’Adham :
- Je te laisse le mien… Comme ça tu te régales...
Elle lui adressa une petite grimace narquoise et reprit une petite gorgée du café negroni. Oui, il n’y avait rien à redire là-dessus, le sien était bien meilleur ! Curieuse, elle ajouta :
- Tient, c’est quoi qui t’a motivé à lancer ton affaire et faire tes propres cocktails ?
Elle, elle avait parfois l’impression de se laisser guider là où le vent la menait. Ca lui faisait bizarre qu’il soit si investit dans son boulot alors qu’elle n’avait pas la moindre idée de la direction dans laquelle elle allait.
Adham Shaheen
Ven 19 Jan - 17:47
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