OWL
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

Aller en bas
Elijah Haji

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 42 ans
Elijah Haji Patriarche des Eindhoven

Patriarche des Eindhoven
Elijah laissa sa chaise roulante glisser dans la ruelle. Il y avait quelque chose de satisfaisant à pouvoir arpenter les rues de New Amsterdam à nouveau. Evidemment, Weiss n’était pas loin. Elle savait se faire discrète, il lui en était reconnaissant, c’était autre chose que de se trimballer toute l’équipe du Jet End. Il n’en restait pas grand-chose de cette équipe d’ailleurs. Mikael avait rallié les Wanhoop en même temps que ce fils de pute de Holtzman et son fidèle capo était désormais sous boss à l’autre bout du pays.

Il devait avouer que la solitude le pesait. Oh évidemment il ne tenait pas plus que ça à parler avec les gens, il continuait de râler sur tout ce qui ouvrait son claque merde. Mais sans ces visites irrégulières et trop peu fréquentes à sa sœur, le monde lui paressait bien hostile. En tout cas, ce n’était pas vraiment ces recrutements intensifs de ces derniers temps qui lui donnait l’impression de s’entourer.

Mais il avait pris une décision. Après la trahison de Hotlzman, les rangs Eindhoven avaient pris un léger coup. Rien qui ne les empêche de continuer le business et de garder la main sur leur territoire, mais tout pouvait très vite devenir plus critique. Il aurait suffi de peu pour que leur mince équilibre ne fonde comme neige au soleil, et qu’ils ne coulent tous par le fond.

Il ne comptait pas attendre que Katrijn décide de venir lui faire la misère pour contre attaquer. Il n’était pas idiot, il la connaissait depuis qu’elle était môme. On ne disait pas non à cette femme. Son affront au bal ne resterait pas impuni. Entre ça et les Wanhoop, il s’était fait un peu trop d’ennemis. Merci Holtzman pour tes bons conseils… Il se sentait profondément idiot. Lui qui avait toujours montré une haute dose de paranoïa c’était fait berner de la plus simple des manières.

Il était temps de se trouver des alliés. Certains Eindhoven avaient été ramenés en renfort depuis la Hollande méridionale. Il avait déjà recruté quelques gars qui avait subit les sautes d’humeur de cette chère Katrijn et investit dans quelques petites frappes Wanhoop qui pourraient lui fournir des infos pour une somme qui à ces yeux était dérisoire. Il avait besoin de renflouer ces rangs et de gagner en informations.

C’était ce qui lui avait manqué lorsque ce fils de pute de Jo avait kidnappé sa sœur. Et lorsque Owl avait enlevé son putain de patriarche. C’était le nerf de cette guerre finalement, et il s’en rendait compte un peu tard. Les informations. Et c’était loin d’être le point fort des Eindhoven. Ou son point fort à lui. Elijah n’était pas un très grand stratège ou manipulateur. Il avait cette tendance à jouer les choses un peu trop à la loyale. Pourtant, il était dans la mafia depuis bien longtemps maintenant, il aurait dû se faire aux méthodes de ces camarades, ça lui aurait évité bien des emmerdes.

Bref, il avait mis un jeune Capo d’Hollande méridionale sur le coup. Il était temps que les Eindhoven grandissent, et qu’ils arrêtent de la jouer cow-boy des campagnes. Ici c’était New Amsterdam, s’ils voulaient survivre dans la capitale, il allait falloir qu’ils évoluent. Et c’était d’ailleurs la raison de sa présence dans cette ruelle assez pittoresque des pilotis. Il était là pour le type qui était resté dans les cachots de Katrijn tellement longtemps qu’on pouvait se demander s’il n’était pas de OWL. D’une parce qu’il avait besoin de comprendre ce que ce type avait de si important aux yeux de la matriarche, ce n’était qu’un prof de math sans aucun intérêt à priori. De deux parce que ce dernier devait avoir une putain de dent contre elle. Il aperçut un type au fond de la rue, dans un cul de sac, qui fouinait l’air louche et un peu pitoyable aussi. Décidemment, Elijah était vraiment curieux de savoir ce qui avait poussé Katrijn à le briser en deux comme une brindille. Parce que là, ce n’était pas une évidence. Il se racla la gorge, arrêtant son siège roulant et leva les yeux :

- Ewald Beiler ?

Si l’autre répondait par l’affirmative, il l’inviterait à aller boire un verre dans un café. Tout plutôt que la puanteur qui régnait ici.
Lun 4 Déc - 17:47
Ewald Beiler

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 35 ans Groupe : Civil
Ewald Beiler Professeur de Mathématiques

Professeur de Mathématiques

Der Laplace-Operator ist ein mathematischer Operator, der zuerst von Pierre-Simon Laplace eingeführt wurde. Es handelt sich um einen linearen Differentialoperator innerhalb der mehrdimensionalen Analysis.

L'ennemi de mon ennemi est mon ami



- Eins, Zwei, Polizei... Drei, Vier, Grenadier...

Je traine dans un cul de sac, faisant circuler une carte entre mes doigts frigides. C'est le petit entrainement, le léger échauffement avant un petit tour. La carte peine à tourner. Je me fais moins agile. Le froid, le fait de mal dormir et puis toutes ces sales aventures ces derniers temps... J'arrête, range ma carte, regarde ma main.

- Alles wegen einer dreckigen Hure und einem Haufen Pech... Scheiße...

Je suis frustré, je perds la main, je perds mes tours, le sang qui me tient encore en vie dans cette.... cette merde quoi. Il y a pas d'autre mot à dire, j'en suis noyé jusqu'au cou. Pas d'appart, pas de boulot, pas de rien du tout... A deux doigts de me faire sûrement à nouveau tirer dessus dans une allée ou rencontrer un type pas commode qui transformera ma colonne en spaghetti mou.

Un bruit perturbe le silence de l'allée. Une silhouette en fauteuil roulant s'approche. Je plisse les yeux, me détache du mur. Un type comme ça il a pas de raison pour traverser un cul de sac, pas ici en tout cas. Donc soi il est un camion livraison à lui tout seul ou je dois avoir une bande de types en cachette derrière lui.

Plus il s'approche et plus je commence à distinguer un visage un peu familier, plus fatigué peut-être... Je crois l'avoir déjà vu quelque-part mais... plus grand? Il lève le regard avec une sorte d'anticipation.

- Ewald Beiler ?

- Wer ist dieser Verrückte? Ouais, qui le d'mande?

Un instant passe. Je suis sûr que je connais l'type. Puis comme un éclat je me rappelle d'un petit diable qui m'avait frappé d'une jolie droite et que j'ai dépouillé une fois. Une jolie prise en plus, trois cent balles je crois.
Mes yeux s'écarquillent.

- Mais.... Kebabini! Quelquechose-jah, là.. J'y crois pas... Hahahaha! Alors comme ça t'as perdu plus qu'une main aux cartes d'puis l'temps, Hahaha.... Ha... Ouais...

Je baisse le regard vers mes vêtements délabrés et abimés. Je recoiffe rapidement mes cheveux d'un coup de main avant de lui renvoyer un sourire narquois.

- Je suppose qu'on a tous les deux perdu un tas de trucs depuis, hein?

Il m'invite pour un verre dans un endroit plus potable et pour être franc... jamais j'aurais pu refuser. Peut-être que j'allais le regretter, mais l'idée de juste être au chaud était trop tentant.

Ewald
oui le retour des deux E débiles
Mar 5 Déc - 7:24
Elijah Haji

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 42 ans
Elijah Haji Patriarche des Eindhoven

Patriarche des Eindhoven
- Wer ist dieser Verrückte? Ouais, qui le d'mande?

Le patriarche décida de l’informer, sans non plus formuler l’objet de sa présence ici :

- Haji.

L’autre écarquilla les yeux, comme si soudainement, il faisait la connexion. C’était très probablement le cas d’ailleurs. Il doutait lui avoir déjà donné son nom de famille cela dit, donc l’homme devait être plus physionomiste que lui, qui ne l’aurait jamais reconnu s’il n’était pas venu le chercher dans les poubelles directement.

- Mais.... Kebabini! Quelquechose-jah, là.. J'y crois pas... Hahahaha! Alors comme ça t'as perdu plus qu'une main aux cartes d'puis l'temps, Hahaha.... Ha... Ouais...

Il ne put retenir une grimace. C’était… tout ça était de mauvais gout. L’autre semblait narquois et tenta de replacer ces cheveux, comme si cela pouvait changer quelque chose à son état. Elijah avait beau être moins abimé extérieurement qu’intérieurement, il restait en meilleur état que son acolyte d’un soir. Il était loin le fringant arnaqueur qui l’avait dépouillé de quelques billets. Il restait grande gueule cela dit, comme si malgré qu’on ait essayé de le plier en deux, il soit parvenu à trouver un chemin jusqu’à son ironie piquante. Elijah pouvait parler bien sûr… Il était le même rustre aux traits durs qui avait croisé la route de l’ostrogoth dans un bar de New Amsterdam.

- Je suppose qu'on a tous les deux perdu un tas de trucs depuis, hein?

Elijah haussa les épaules et répliqua, très terre à terre et peu enclin à se plaindre sur son sort :

- On gagne, on perd... Au fond, on sait tous comment ça va se finir. Je t’offre un verre ?

Beiler ne refusa pas. Evidemment, il ne pouvait pas refuser, c’était aussi simple que ça. Elijah savait l’importance des gens qui ne pouvaient pas refuser. Ils faisaient souvent le terreau des mafias. On les tournait et retournait, on les ensevelissait, on leur extrayait tout ce qu’il avait jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une terre sans le moindre intérêt, sur laquelle on marchait sans vraiment plus y faire attention.

Le patriarche entraina le Schleuh à sa suite, lui proposant de se poser dans un bar plutôt agréable à quelques rues de là. Evidemment, pas de rampes pour l’aider à monter dans l’établissement qui possédait pourtant une marche beaucoup trop haute. Elijah du monter en marche arrière en s’aidant de la porte pour parvenir à rentrer. Hors de question évidemment d’abandonner, l’homme était trop fier pour ça. Il obligea finalement de part sa simple présence une petite serveuse à pousser une table et deux chaises au fond du bar pour qu’ils aient suffisamment d’espace avec le fauteuil roulant du patriarche et tout ce rafut fichait déjà le mal de tête à l’Iranien. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné pour que tout ce cirque ne lui arrive pas dix fois par semaine… Et après on s’étonnait qu’il sorte encore moins qu’avant de sa caverne.

M’enfin, Elijah commanda un café noir à la serveuse et laissa son camarade crasseux prendre ce qu’il voulait. Puis, alors qu’elle repartait leur chercher ce qu’ils avaient demandé -Elijah choisissait son moment avec soin- ce dernier demanda finalement à Beiler :

- Katrijn… Qu’est-ce qu’elle te voulait ?

Il ne comptait pas passer par quatre chemins. Si ce cher professeur de math voulait mériter son repas, il allait devoir répondre à quelques questions. Elijah Haji devait agir. Son instinct lui soufflait qu’avec la petite Katjes, se serait comme avec Jo. Tuer ou être tuer. Il fallait qu’il s’y prépare bien que cette idée ne l’enchante pas plus que ça. Mais après ce qu’il avait appris au bal et vu la réaction de sa petite protégée, il ne se faisait aucune illusion sur la manière dont tout aboutirait. Ce n’était certainement qu’une question de temps avant que la reine n’essaye de mettre en échec et mat le roi. Et il la savait capable de mettre beaucoup de moyen pour y parvenir.

Il avait choisi l’endroit aussi. Dans un bar avec une clientèle à l’allure un peu variée, plutôt lumineux et pas trop mal fréquenté vu l’environnement extérieur… Il n’était pas ici pour mettre Beiler mal à l’aise bien qu’il était décidé à lui forcer la main pour obtenir des informations sur sa rivale.
Sam 27 Jan - 16:49
Ewald Beiler

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 35 ans Groupe : Civil
Ewald Beiler Professeur de Mathématiques

Professeur de Mathématiques

Der Laplace-Operator ist ein mathematischer Operator, der zuerst von Pierre-Simon Laplace eingeführt wurde. Es handelt sich um einen linearen Differentialoperator innerhalb der mehrdimensionalen Analysis.

L'ennemi de mon ennemi est mon ami



- On gagne, on perd... Au fond, on sait tous comment ça va se finir. Je t’offre un verre ?

- Pourquoi pas? J'ai rien de mieux à faire de toute façon.

Rien de mieux à faire... plutout que son regard annonçait que ce serait pas le genre de partie de cartes annodines qu'on fait avec type lambda comme la dernière fois. En fait le moins je vois son entourage, le plus ça schlingue à mon avis. Dès que l'odeur devient trop étouffante, c'est certain, j'me casse. J'suis curieux, pas con. En tout cas il faisait beaucoup plus la gueule comparé à la dernière fois que je l'avais vu... bah pendant cette fameuse fête là... J'étais saoul en plus, ha.

On marche tranquillement. Il connait un endroit. Enfin, il connait, qui sait. Peut-être qu'il en est aussi le proprio ou du moins a une main dans la tarte comme on dit. On arrive et je suis témoin d'un sacré spectacle d'entrée. Je l'aide pas... pas que j'aurais pas voulu mais à voir son attitude... j'pense que ça aurait touché sa fiertée au mauvais endroit. On se fait installer dans un coin au fond. L'endroit est assez normal, ordinaire, pas mal de monde un peu de partout, le genre d'endroit où on se douterait pas de voir un mafieux.
D'ailleurs je me souviens plus si il m'a même dit pour qui il bossait ou son job. Bon j'me souviens que les autres suivaient un peu tout ce qu'il disait donc clairement c'est pas monsieur bas-de-rang. Il doit avoir du poids. Il commande un café noir et ensuite la serveuse se tourne vers moi.
J'ai un moment où je me trouve immobile, innerte. Ouais, je dois faire un peu tâche. Lui avec ses beaux habits et son air un minimum classe et bon.... mon air de clodo. Je souffle et ouvre le menu. On va faire simple.

- Je prendrais un verre de whiskey bitte.

Ce n'est pas tous les jours qu'on peut goûter à une boison à peu près décente. Autant en profiter.

La demoiselle repart après avoir noté le tout dans son carnet, ne cachant pas son incomfort même si j'ignore si c'est mon odeur ou la présence de l'autre qui la cause. Je laisse mon regard la suivre partir vers le bar avant qu'une voix brise cette transe.
- Katrijn… Qu’est-ce qu’elle te voulait ?

Je tourne mon regard vers lui. Ouais, c'est une discution sérieuse. Il a un regard perçant, celui d'un chasseur. Si on jouait à une partie, je pense qu'il a la présence d'esprit pour être un égal malgré mes stratagèmes. Le nom tourne dans mon esprit. Katrijn, Katrijn, Katrijn.... Puis une image de journal me vient, celui d'un bal. Oui la DeJoockneer ou un truc du genre... Bref la salope à talons. Je revois son visage. Je r'entends sa voix. Je ressens à nouveau le frisson du froid et de l'humidité, des jours et des jours passés contre le sol dur d'une cellule.
Mes mains s'entrelassent sur la table pour essayer de cacher mon tremblement, mon regard recontrant le sien à travers le trou dans mes lunnettes.

- Dis moi si j'me trompe mais... tu veux dire la sale pute en cuir avec un manoir là?

J'attends qu'il me confirme avant de me pencher en avant, imitant un sourire, mais au fond ces souvenirs se transforment en une rage et une douleur profonde. Je tente de prendre un ton amuseur.

- Est-ce que tu veux l'histoire la plus conne du monde?

Je me redresse, séparant mes mains et commençant avec une voix que je force au plus profond de ma gorge pour donner une profondeur épique à ma narration tout en faisant des gestes exagerés.

- NôTrE hIsToIrE cOmEnCe Un SoIr DaNs Un CaSiNoOoOoOoOo... à ma droite le brâve et majestueux charlatan ici présent et à ma gauche une pauvre cruche qui croit que 2+2 ça fait 5. Bref, je vois que je te fais déjà chier.

Je me racle la gorge avant de continuer.

- J'crois que je devais faire une de mes routines. Je me souviens même plus du casino exact mais c'était un truc en centre-ville. J'ai arnaqué des gens qui pensaient jouer à un jeu de hasard quand en fait il suffisait de noter mentalement trois chiffres pour gagner à tous les coups. Bref... Je gagne, je gagne gros toute la soirée. Et t'as une meuf qui je crois trainait avec un tas de types différent qui veut tenter sa chance contre le connard qui fait que gagner. Bon alors déjà l'intelligence plane pas très haut, t'imagines. Donc je gagne, bien entendu, et je m'en vais et quelques soirées se passent tranquillous où je bosse, je bois et je commande des pizzas....

Je tappe doucement la table d'une main pour marquer un impact sans pour autant être trop bruyant.



-Et là, figure toi, j'me fais kidnapper dans une allée sombre par Lorrel et Hardy. Je me réveille dans un je-ne-sais pas où face à Miss Crochet avec ses ongles qui débite des insultes comme si elle était un moulin. Donc voilà, je la fais chier en retour comme il est naturel et elle finit par m'offrir un job. Bon un job... Grossièrement elle voulait que je fasse chier des gens mais si ces gens me tabassent c'est pour ma pomme. Donc bien entendu je lui juste demandé de clarifier des points, tu vois, comme un gentil garçon même pas vraiment fermé à me prendre quelques coups juste je voulais savoir dans quoi je m'embarque. Ducoup.... Ducoup....

Ma main commence à trembler à nouveau. Je la passe sous la table, mon sourire brisé réaparaissant comme une armure. Une forme surprends mes lèvres que mes yeux s'écarquillent et je m'arrête. Verdamnt j'ai failli fumer ici par reflexe... Je marque une pause. Une longue pause. J'essaye de reprendre calme. Je tousse un peu et fait une poker-face, sans émotion distincte, sans faille, un masque.

- Ducoup elle a... pris une colère. Elle a crié un peu partout, lancé des paroles dans tous les sens, dis-je mes paroles commençant à débiter de plus en plus vite, comme si c'était la chose la plus affreuse, la plus outrageante, la plus terrible qui soit que OH MEIN GOTT... Une personne ose ne pas être sa petite poupée parfaite à la jolie princesse surgatée dans son petit chateau merveilleux où rien ne va mal. Et tu sais quoi, elle méritait de savoir ce qu'elle était, car on dirait personne ne lui a jamais mis un mirroir devant les yeux, qu'on lui a jamais dit que à force de briser et briser et briser, à la fin la princesse se retrouvera seule dans son chateau, persuadée d'avoir été trahie de tous et entourée par un tas de corps.

Je soupire. Je reprends mon souffle. Mes mots reprennent un rythme plus cadancé, comme une horloge.

- Autant dire qu'elle l'a très mal pris. Elle a pas eu le courage de me tuer visiblement. Peut-être que ça la grattait, qu'elle avait besoin de prouver que j'avais tord. Ducoup voilà j'ai passé des mois affamé, assoifé, dans une cellule pourie sous sa maison à devenir une momie avant qu'un flic qui se trompe de maison me sorte de là. Pour retrouver quoi, d'ailleurs? Elle m'a tout détruit dans une colère infantile. J'ai rien... Voilà, satisfait peut-être?

Ewald
oui le retour des deux E débiles
Jeu 29 Fév - 5:53
Elijah Haji

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 42 ans
Elijah Haji Patriarche des Eindhoven

Patriarche des Eindhoven
Elijah n’avait aucun mal à reconnaitre la peur quand il la voyait. Il n’était pas très observateur certes, et manquait d’instinct lorsqu’il était question de savoir l’impact de ces mots, mais il ne pouvait pas rater ce sentiment qui entrainait l’air autour de lui jusqu’à donner une impression d’asphyxie.

- Dis moi si j'me trompe mais... tu veux dire la sale pute en cuir avec un manoir là?

Elijah se contenta de hocher sobrement la tête. Pas la peine d’exprimer cette affection qu’il avait pour Katjes, ni le fait qu’il n’appréciait pas la manière dont l’arnaqueur la décrivait. Ce n’était pas comme s’il n’était pas en train de réfléchir à la manière dont il pouvait la tuer si elle tentait quelque chose contre lui, il ne comptait pas se montrer hypocrite à ce propos. L’autre s’avance sur son siège, comme près à lui faire la plus grande des confessions :

- Est-ce que tu veux l'histoire la plus conne du monde?

Nouveau hochement de tête de la part du patriarche. Beiler avait l’air emballé par l’idée de commencer son récit. Pauvre type, il ne devait attendre que ça, de pouvoir raconter ce qui lui était arrivé. Et ce n’était certainement pas la police qui avait dû s’attarder sur son histoire. Ceux-là… Il ne savait définitivement pas comment travailler. Il commença son récit, abusant de ces bras et de sa voix comme s’il tentait de lui vendre une pièce de théatre :

- NôTrE hIsToIrE cOmEnCe Un SoIr DaNs Un CaSiNoOoOoOoOo... à ma droite le brâve et majestueux charlatan ici présent et à ma gauche une pauvre cruche qui croit que 2+2 ça fait 5. Bref, je vois que je te fais déjà chier.

Il n’aurait pas dépeint Katrijn de la sorte. Certes, c’était une gamine pourrie gâtée qui ne supportait pas qu’on lui dise non, mais elle était aussi plus maline qu’elle n’y paressait. Et elle était guidée par les bonnes personnes. Sa mère savait exactement à quel jeu elle jouait. Mais effectivement, Beiler avait dû vite lire l’impatience dans les yeux pâle du patriarche. Il n’était pas tellement fan des discours grandiloquents

- J'crois que je devais faire une de mes routines. Je me souviens même plus du casino exact mais c'était un truc en centre-ville. J'ai arnaqué des gens qui pensaient jouer à un jeu de hasard quand en fait il suffisait de noter mentalement trois chiffres pour gagner à tous les coups. Bref... Je gagne, je gagne gros toute la soirée. Et t'as une meuf qui je crois trainait avec un tas de types différent qui veut tenter sa chance contre le connard qui fait que gagner. Bon alors déjà l'intelligence plane pas très haut, t'imagines. Donc je gagne, bien entendu, et je m'en vais et quelques soirées se passent tranquillous où je bosse, je bois et je commande des pizzas....

Il tapa la table, comme pour changer le rythme de sa narration. C’était long. Elijah ne lui avait pas demandé de lui faire un discours sur l’histoire de sa vie, il voulait juste comprendre. Tout ça aurait clairement pu se régler en quelques mots, simples et concis. Au lieu de quoi il avait droit à tout un spectacle, y avait rien à faire, certaines personnes aimaient juste s’entendre parler. Il prit tout de même son mal en patience, écoutant son interlocuteur qui continuait avec beaucoup trop d’intonations :

-Et là, figure toi, j'me fais kidnapper dans une allée sombre par Lorrel et Hardy. Je me réveille dans un je-ne-sais pas où face à Miss Crochet avec ses ongles qui débite des insultes comme si elle était un moulin. Donc voilà, je la fais chier en retour comme il est naturel et elle finit par m'offrir un job. Bon un job... Grossièrement elle voulait que je fasse chier des gens mais si ces gens me tabassent c'est pour ma pomme. Donc bien entendu je lui juste demandé de clarifier des points, tu vois, comme un gentil garçon même pas vraiment fermé à me prendre quelques coups juste je voulais savoir dans quoi je m'embarque. Ducoup.... Ducoup....

Beiler s’interrompit et Elijah resta silencieux. Des mecs dans son état, il en avait connu beaucoup. Il était capable de distinguer une pause volontaire ou involontaire et savait se montrer patient. Il se contenta de jeter un coup d’œil autour d’eux. Il s’était rendu compte récemment qu’il était beaucoup moins attentif à ce qui l’entourait. Lui qui était d’un naturel paranoïaque s’intéressait moins qu’avant à ce qui se passait autour de lui, comme s’il se fichait pas mal qu’on puisse s’en prendre à lui. Et il devait bien avouer qu’il n’en avait plus grand-chose à foutre effectivement.

- Ducoup elle a... pris une colère. Elle a crié un peu partout, lancé des paroles dans tous les sens, comme si c'était la chose la plus affreuse, la plus outrageante, la plus terrible qui soit que OH MEIN GOTT... Une personne ose ne pas être sa petite poupée parfaite à la jolie princesse surgatée dans son petit chateau merveilleux où rien ne va mal. Et tu sais quoi, elle méritait de savoir ce qu'elle était, car on dirait personne ne lui a jamais mis un mirroir devant les yeux, qu'on lui a jamais dit que à force de briser et briser et briser, à la fin la princesse se retrouvera seule dans son chateau, persuadée d'avoir été trahie de tous et entourée par un tas de corps.

Il parlait très vite, ça en devenait difficile de le suivre. Les yeux d’Elijah se plissèrent sur l’effort que cela lui demandait. Il n’avait pas vraiment tort tout comme il n’avait pas spécialement raison dans ces propos. Si beaucoup de monde laissait Katrijn faire ce qu’elle désirait par peur, il y avait une personne avec qui la jeune femme n’aurait jamais osé avoir ce genre de comportement. Elle était bien une princesse surgatée dans son petit château, mais on l’y avait enfermé à double tour. Oh, il ne la plaignait pas ! Mais il y avait une autre face à chaque miroir. C’était probablement ce qui expliquait que les gens soient si chiants à comprendre. Elijah écoutait le récit de son interlocuteur, ne laissant pas paraitre son agacement plus que d’habitude. Bien qu’il s’impatientait face aux détails superflus, et que l’arnaqueur décrivait Katjes de manière relativement grossière, il ne pouvait nier l’authenticité de son expérience. Il croyait chaque mots prononcés par son interlocuteur jusque-là.

- Autant dire qu'elle l'a très mal pris. Elle a pas eu le courage de me tuer visiblement. Peut-être que ça la grattait, qu'elle avait besoin de prouver que j'avais tord. Ducoup voilà j'ai passé des mois affamé, assoifé, dans une cellule pourie sous sa maison à devenir une momie avant qu'un flic qui se trompe de maison me sorte de là. Pour retrouver quoi, d'ailleurs? Elle m'a tout détruit dans une colère infantile. J'ai rien... Voilà, satisfait peut-être?

Elijah eut une petite pointe de sympathie pour l’homme alors que ce dernier évoquait son emprisonnement sous le manoir Maaiers. Etre manipulé et maltraité était une expérience traumatisante, même pour quelqu’un comme lui qui était habitué à ce genre d’adversité.

Des mois enfermés dans une cellule parce qu’il avait posé des questions sur un job qui constituait à emmerder des gens ? Elijah se laissa retomber sur le dossier de sa chaise une longue minute, pensif. Il y avait un truc qui ne collait pas. Pourquoi aurait-elle dépensé tant d’énergie dans un règlement de compte aussi insignifiant ? Juste pour lui montrer qui était le chef ? A moins que ce soit pour un job qui lui tenait à cœur. Le genre qui ne concerne les Wanhoop ou les Eindhoven. Ou Owl. Les solo justiciers étaient une grande menace pour les mafias de New Amsterdam, et même si aucun patriarche ne laissaient rien paraitre, ils étaient tous inquiets de la tournure que pouvait prendre les évènements.

Il demanda donc à Beiler, cherchant à compléter son discours -pourtant déjà beaucoup trop détaillés- avec les informations dont il avait vraiment besoin :

- Qui elle voulait que tu fasses chier ?

C’était ça le nerf de la guerre. Qu’est ce qui pouvait vraiment faire peur à Katrijn désormais ? Plus grand-chose à part les oiseaux de nuit. Mais Elijah ne pouvait pas décemment imaginer retrouver ces pseudo héros et leur demander une alliance temporaire tout ça pour mettre la misère aux Maaiers. Ils le trahiraient à la seconde où il le pourrait -et réciproquement- puis il doutait que ces derniers sortent un jour de leurs trous. Ils jouaient avec eux depuis le début. Et Elijah entretenait une rancœur toute particulière pour cette bande de connard.
Mer 6 Mar - 21:23
Ewald Beiler

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 35 ans Groupe : Civil
Ewald Beiler Professeur de Mathématiques

Professeur de Mathématiques

Der Laplace-Operator ist ein mathematischer Operator, der zuerst von Pierre-Simon Laplace eingeführt wurde. Es handelt sich um einen linearen Differentialoperator innerhalb der mehrdimensionalen Analysis.

L'ennemi de mon ennemi est mon ami


Je me sens vidé, comme si j'avais retiré un fardeau beaucoup trop épuisant à porter de mon coeur. Finalement ça fait du bien de l'emerder un peu avec mes histoires. Je me surprends en train de commencer à aller chercher une cigarette dans mon manteau et saisit ma main net avec l'autre avant de me calmer. Mon regard se dresse sur ma main gauche, tremblante, essayant d'aller chercher quelquechose pour se calmer. Je serre, attends que ça se calme... et puis lâche. Faudrait que je me contrôle plus. Je perds la maitrise de moi à force de trainer dans les rues.

- Qui elle voulait que tu fasses chier ?

Je ramène mon regard sur Elijah. Je soupire et détourne momentanément ma vue pour observer un peu le pub en général.

- Truc con. Je joue dans les casinos des Wanmachins là, je rafle autant que je peux, même en trichant et elle double ce que je gagne.

Je ramène mon visage vers lui, ma main droite tappote d'un doigt la table.

- J'aime bien le fric, mais il y avait pas plus louche comme offre. Elle perdrait autant que ses ennemis. Autant dire que c'est pas leur faire perdre de l'argent son but. Je serais pas le pion sacrifié pour le roi, que ça soit elle....

Je marque une pause. Je reprends mon verre et boit une bonne gorgée ou deux jusqu'à finir le verre. La chaleur me brûle la gorge, donnant une certaine vie, une énergie. Je repose le verre calmement.

- ...Ou que ça soit toi aussi, d'ailleurs.

Je me calle contre le dossier de ma chaise, le regard plus confiant pour un peu me dresser contre le sien. On s'était bien entendu la dernière fois, mais j'oublie pas que comme l'autre, c'est aussi un gangster, le genre de personne à essuyer les gens comme moi tel des miettes sur le bord de l'assiette.
Ewald
oui le retour des deux E débiles
Lun 18 Mar - 2:38
Elijah Haji

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 42 ans
Elijah Haji Patriarche des Eindhoven

Patriarche des Eindhoven
Le chleuh avait des gestes nerveux, presque incontrôlé. Elijah n’en était pas tant étonné, la vie semblait l’avoir bien abimé. Des gars comme lui, il en voyait tous les jours au port. La mer avait cette capacité à user plus vite les humains. Finalement, ils étaient aussi sensibles au sel que leurs machines. Ils se grippaient, perdaient plus rapidement en qualité, trop longtemps exposés aux embruns et finissaient par trainer sur les docks, sans vrai but. Ce dernier poussa un soupir à fendre l’âme, ces yeux venant croiser ceux du patriarche avant de se perdre autour d’eux :

- Truc con. Je joue dans les casinos des Wanmachins là, je rafle autant que je peux, même en trichant et elle double ce que je gagne.

Elijah était déçu. Apparemment, il avait ferré un poisson assez lambda, qui n’avait pas grand-chose de neuf. Un saumon ou un cabillaud. Un truc commun qu’on retrouvait partout de nos jours. Elever dans des grands silos, qui au fond, n’a jamais vu la mer alors qu’il trempait dedans. Il se renfonça dans sa chaise, perdant un peu l’intérêt de la conversation. Ou en tout cas, le patriarche perdait intérêt et Elijah n’était plus grand-chose d’autre en ce moment.

Est-ce que Katjes s’était vraiment donné tout ce mal seulement pour un type qui était sensé laisser trainer ces oreilles dans les casinos Wanhoop ? De quoi avait-elle si peur ? Est-ce que cela avait un lien avec Owl ? Peut-être qu’il manquait d’info sur le fond de cette histoire. Il aurait souhaité plus de contexte, mais ce n’était pas son hurluberlu qui allait le lui fournir. Il n’avait probablement pas la moindre idée du réel rôle qu’avait voulu lui faire jouer la Maaiers.

- J'aime bien le fric, mais il y avait pas plus louche comme offre. Elle perdrait autant que ses ennemis. Autant dire que c'est pas leur faire perdre de l'argent son but.

Finalement… Elijah était forcé de constater que Beiler comprenait bien mieux les ficelles de la matriarche qu’il ne l’aurait cru. Il savait au moins que son rôle n’aurait rien eu de celui qu’elle lui avait offert. Le tout étant toujours de saisir qu’elle était le but de la femme. Contrôler les Wanhoop ? Ils étaient bien plus à cheval sur leurs libertés que n’importe qui. Mais vu les tensions qui avait pu exister entre lui et Jo, vu le dénouement de leur petite guerre intestine… Peut-être Katjes avait-elle vu là une opportunité de choisir un camp et de renverser l’autre.

Ce type à l’apparence si simple était-il un véritable atout dans cette guerre de clans ou juste un rouage qui pouvait être remplacé par n’importe qui ? Elijah avait apprécié son franc parlé lors de leur première rencontre, et c’était toujours le cas. Il était intelligent, peut-être trop pour son propre bien mais surtout plus que le patriarche Eindhoven, il n’avait aucun mal à l’admettre. En fait, quand il y pensait, Beiler pouvait vraiment être quelqu’un d’intéressant. Derrière le cabillaud se cachait peut-être autre chose.

La gorge soudain plus sèche, Elijah prenait seulement maintenant toute la mesure de ce qu’avait provoqué la mort du patriarche Wanhoop. En attisant la petite guerre que Johannes avait commencé, il avait perdu définitivement de vue la matriarche Maaiers et sa famille. Et la fragilité des deux mafias n’avait fait que faire grandir Katjes. Au fond, lui et Johannes c’était montré relativement idiot. En même temps… Il le savait. Après tout, il avait suivi aveuglement les conseils de Holtzman, persuadé que sa parole était sainte. C’était à nouveau une différence entre lui et l’allemand qui reprenait :

- Je serais pas le pion sacrifié pour le roi, que ça soit elle.... Ou que ça soit toi aussi, d'ailleurs.

Il reposa son verre vide sur la table. Elijah marqua une seconde d’arrêt durant laquelle il se contenta de dire, ne cachant pas sa déception :

- Je t’avoue que je m’attendais à quelque chose de… différent.

C’était bien pour ce genre de fiasco qu’il aurait fallu que les Eindhoven développent leurs réseaux dans la ville de NA. Il n’en savait jamais assez, et cela les rendait beaucoup trop vulnérables aux deux autres Familles. Puis depuis la chute de Negen, ils manquaient cruellement de cerveaux. Alors certes, il y avait des têtes dans sa famille, mais elle ne s’exprimait pas toujours à temps et leurs paroles parvenaient rarement jusqu’à lui.

Il se passa une main sur le front, et soupira. Les choses étaient trop complexes pour lui vraiment. Il n’était pas un stratège mais un soldat. Il avait beau se le répéter tous les jours, cela ne changeait rien à l’état des faits. Il ne pouvait pas se jeter dans la bataille sans s’y préparer. Mais peut-être que cette fois-ci, il pouvait s’entourer de personnes différentes. Il n’avait pas confiance en Beiler, mais il avait besoin de son genre de point de vue. Il regardait son verre sans vraiment le voir, se demandant si ce qu’il s’apprêtait à proposer était vraiment une solution. Pourquoi pas après tout. Cela ne l’engageait pas à grand-chose pour le moment. Il s’exprima, laissant son chemin de penser le guider vers la proposition qu’il voulait lui faire :

- Je voulais te proposer de profiter de la protection des Eindhoven en échange d’informations. Mais tu n’en as pas vraiment. Cela dit, tu as quelque chose de plus précieux. Un regard différent sur les choses. Ca me manque en ce moment.

Il se tut un instant, conscient du parti prit de sa proposition :

- Que dirais tu que je te paye pour des conseils ? Et ton silence concernant les dit conseils bien entendu.

Beiler était un tocard, qui d’après ce qu’il savait n’avait rien de fiable. Tout chez lui annonçait qu’il pouvait le trahir à n’importe quel instant. Était-ce pour cette impression aux antipodes de Holtzman qu’il lui proposait ça ? C’était idiot. Il rajouta finalement, ces yeux clairs cherchant le regard hagard du professeur de math :

- Tu peux refuser. Je t’offre un choix et non un ultimatum, je n’ai pas pour habitude de torturer les gens dans mon sous-sol.

Il n’avait pas de sous-sol à vrai dire. Mais il tenait à ce que Beiler n’ait pas la sensation de se retrouver coincé dans la même situation qu’avec Katjes. Elijah prenait en effet beaucoup mieux les refus.

Everdina Peters

Sam 30 Mar - 14:40

Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum