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La Maire

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 29 ans Groupe : Civil
La Maire La Maire

La Maire
Epreuve 2 | Rune & Letha 9dp4Épreuve 2

Rune & Letha
Description de l'épreuve

Bienvenue dans la seconde épreuve de l'introforum !
Vous êtes Rune et Letha, n'est-ce pas ? Vous êtes au bon endroit !

Cette épreuve « Love over flower » est un véritable kdrama romantique. En clair, vous vivez le scénario d'un drama coréen romantique, et vous en êtes le personnage principal.

Pour ce qui est du scénario, à vous de le définir !

Règles

Bien entendu, on ne vas pas vous laisser rp sans quelques règles. Elles sont très simples :

> Règle 1 : Ne pas faire du hors sujet au risque d'être disqualifié.
> Règle 2 : Chacun doit écrire 6 réponses. Au total : 12 réponses pour débuter et clôturer cette épreuve.
> Règle 3 : Chaque réponse doit faire environ 1000 mots. Indiquez le nombre de mots que fait votre réponse à chaque fois.
> Règle 4 : La règle 4.

Sur ce : have fun !  Epreuve 2 | Rune & Letha 4038957771

Mer 1 Mai - 18:11


Ceci est le compte administrateur du forum. Il joue le rôle d'un PNJ, le maire de New Amsterdam.

Veuillez ne pas envoyer de mp à ce compte.
Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

Falling for my teacher









Le soleil commençait à décliner, assombrissant progressivement les bâtiments qui encadraient la rue passante. La populace quittait leur boulot respectif pour rentrer se mettre à l’abri de la pluie battante et se détendre, bien au chaud dans leur foyer. Mais Letha, appuyée contre un mur, sa capuche masquant la moitié de son visage, attendait sagement que la voie soit libre. Elle n’avait aucunement l’intention de rentrer chez elle.
Elle détestait cet endroit peu accueillant. Elle détestait sentir le regard lubrique de son père sur elle. Et haïssait l’indifférence effarouchée dont faisait preuve sa mère. Alors l’adolescente considérait qu’elle n’avait rien à y faire, préférant les laisser avec leur nouveau-né.

Plus tôt dans la journée, elle était allée au lycée, faisant acte de présence les premières heures pour finalement s’enfuir en cachette, avec la ferme intention de s’amuser en ville. Elle n’était à sa place nulle part, subissant moult moqueries et violences de la part de ses camarades. Alors la jeune fille n’avait pas besoin de compagnie pour trouver de quoi s’occuper, elle avait même une confiance aveugle en ses idées farfelues pour se divertir, et actuellement, elle avait un objectif bien particulier en tête.

Le regard rivé sur une boutique de vêtements tendances, elle avait repéré un tee-shirt qui lui plaisait tout particulièrement. Le hic ? Elle n’avait pas d’argent sur elle, elle n’en avait jamais. La boutique fermait dans une bonne heure, ce qui lui laissait un peu de temps pour réfléchir à une stratégie. Ses yeux scrutaient les mouvements qu’elle devinait à travers la vitrine, les clients allaient et venaient, et quand ils furent assez nombreux dans le magasin pour qu’elle puisse passer inaperçue, son dos se décolla du mur de briques pour traverser la rue.

Elle entra, glissant sa capuche sur ses cheveux pour découvrir son visage avant d’enfouir une nouvelle fois ses mains dans les poches ventrales de son sweat. Elle feignit l’innocence, se baladant entre les rayons, tirant un petit top tout en simulant un intérêt. Parfois, ses yeux balayaient l’espace, se posant brièvement sur la vendeuse qui semblait occupée avec un client. Une chance pour elle, elle était seule.
Letha s’approcha alors de son objectif, chercha sa taille, et le plus discrètement possible, elle retira le haut du cintre pour le glisser dans sa poche, y gardant une main pour faire illusion. De l’autre, elle abaissa le support, usant des portants pour le cacher aux yeux de la vendeuse, puis elle reprit son évolution dans la boutique pour aller planquer ce qu’elle tenait dans sa main.

Pour l’instant, tout allait bien. Il ne restait plus qu’à flâner encore un peu pour finalement partir, tout en prétextant que rien ne l’avait intéressé assez pour qu’elle daigne acheter quelque chose.

Il va falloir courir vite. Il y a des chances que l’antivol fasse bipper le système de détection. Alors surtout, ne regarde pas derrière toi.

Elle sentait l’adrénaline monter dans son corps et creuser son ventre à mesure que le moment fatidique approchait. Son cœur accéléra à l’idée de se faire prendre, et elle ne put s’empêcher de sourire discrètement. Elle adorait ça. C’était dans ce genre d’instant qu’elle se sentait le plus vivante !
Ses pieds la guidèrent vers la sortie, et malgré la peur, elle essaya de toutes ses forces de ne montrer aucune once d’hésitation. Puis son corps franchit le système qui, sans surprise, se mit à retentir de son alarme assourdissante.

Maintenant !!

Comme le retentissement du pistolet lors d’une course d’athlétisme, elle prit le signal comme un top-départ, ignorant l’éclat de voix de la vendeuse qui lui enjoignit de s’arrêter. La course, c’était son point fort, à elle, Maija. Elle était plus sportive que les autres. Alors elle prit confiance, persuadée qu’avec son départ net et rapide, on ne pourrait jamais la rattraper. Elle s’autorisa donc un regard en arrière…
Et il suffit d’une demi-seconde pour qu’elle heurte de plein fouet le corps ferme d’un homme, l’obligeant à ressortir sa main de sa poche pour se rattraper alors qu’elle glissait sur lui à cause du trottoir rendu glissant par la pluie. La chute éjecta par la même occasion l’objet de son délit qui tomba mollement sur la chaussée, au milieu d’une flaque, avant d’être arrosé par une voiture.

- Merde !

Une expression dégoutée sur le visage, elle finit par poser son attention sur l’homme qui avait glissé avec elle, et sur qui elle était… affalée. Quand elle vit son visage, quand son regard croisa le vert profond des siens, c’est comme si le temps s’était subitement stoppé. Elle ne saurait dire combien de temps ils s’étaient fixés ainsi, ni ce qu’elle avait ressenti sur le coup, hormis une confusion qui avait bouleversé les battements de son cœur.
Mais c’est quand elle entendit la voix criarde de la vendeuse qu’elle revint à elle, relevant la tête pour la regarder avec une expression paniquée.

Tant pis pour le tee-shirt ! Cours !!

Alors, après avoir balbutié des excuses destinées à l’homme séduisant sous elle, elle se redressa rapidement pour déguerpir le plus vite possible, courant dans les rues sans réel objectif, avant de décider, à regret, de rentrer chez elle.

***

Le jour suivant, son échec cuisant lui restait toujours en travers de la gorge. Elle l’avait vraiment voulu ce haut… Mais elle devait se faire une raison… Elle ne pourrait sûrement plus mettre les pieds dans le magasin sans se faire remarquer puis expulser.
C’était donc avec un visage déconfit et morose qu’elle se rendit au lycée. Elle franchit les grandes portes de l’établissement, s’avança nonchalamment dans le couloir, son sac sur l’épaule, quand une silhouette, ou plutôt une aura familière lui fit relever le visage. Son cœur bondit dans sa poitrine, et ses lèvres s’entrouvrirent quand elle reconnut immédiatement ce visage qui l’avait hanté toute la soirée.

- Vous… Que… Qu’est-ce que vous faites ici ?


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44

Nombre de mots : 975
Codage par Libella



Dernière édition par Letha le Mer 8 Mai - 9:31, édité 1 fois

Rowan Feys

Mar 7 Mai - 0:31


Epreuve 2 | Rune & Letha Ea4u

Couleurs des Alters:
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Falling for my student
Pr Folland + Letha
Amour interdit

PRECEDEMMENT

Letha tenta de voler un débardeur noir, avec une fleur de lys brodée sur la poitrine. Elle échoua après s'être cognée contre un mystérieux inconnu. Leur nez se cognèrent sous le choc et leurs regards se croisèrent dans une seconde qui parut durer une éternité...


***

Une Mercedes rouge brillante se gara devant le lycée. Un homme blond, ayant tout juste atteint la trentaine, serra le frein à main. Le conducteur abaissa ses lunettes de soleil Gucci sur l'extrémité arrondie de son nez afin de s'inspecter dans le rétroviseur. Il s'adressa un sourire confiant avant de se saisir de sa sacoche en cuir, posée sur le siège passager. En attrapant la poignée de celle-ci, un vêtement noir glissa sur le sol. Rune le rattrapa in extremis, comme s'il avait fait tomber un diamant. Il tenait entre ses mains le débardeur noir. L'homme, vêtu entièrement de marques occidentales, approcha le tissu foncé de son visage. Il le renifla, dans une grimace exagérée. Il avait l'air de découvrir un objet issu d'une autre dimension. Qui avait donc d'aussi mauvais goûts ?
Il poussa un soupir, reposa l'étrange vêtement à sa place avant de sortir du véhicule.
Et ce fut comme si le temps s'était soudainement ralenti. L'homme remit ses lunettes de soleil alors que les rayons diurnes venaient se refléter sur ses cheveux. Jusqu'ici, le temps était sec et chaud, mais une bourrasque de vent vint se faufiler dans la chevelure pourtant impeccable du trentenaire. Une mèche rebelle s'échappa de sa prison laquée pour s'écraser sur la joue creusée de son propriétaire.
Des lycéennes rougirent en le voyant passer. Rapidement, alors qu'il avançait vers l'entrée du lycée, une agglomération de filles le suivit en gloussant.

Rune poussa la porte du bâtiment, comme s'il n'entendait pas les piaillements derrière lui. Et plus il se montrait indifférent, plus la foule faiblissait d'extase.
Aucune ne lui adressa la parole. Elles étaient toutes insignifiantes.
Jusqu'à ce qu'il tomba sur un regard foncé, quoique lumineux. Elle était à contre-courant des autres filles. Elle le regardait de face, venant d'arriver de l'autre côté du couloir, là où les autres étaient dans son dos.

Et dès qu'il posa ses yeux sur les siens, il y eut un éclat de lumière. Un flash-back.
Dans ce souvenir sépia, Rune était agacé d'avoir été surpris par la pluie. Sa chemise Armani collait à son torse sculpté. Rune voulait se dépêcher de rentrer chez lui. Ce fut à ce moment-là qu'il perdit l'équilibre. Une brunette venait de lui tomber dessus. Le choc de la chute ne parut pas blesser Rune qui, par réflexe, entoura la taille de la demoiselle pour l'empêcher de se faire mal. Ses longs cheveux bruns, emmêlés par la pluie, avaient caressé sa peau trempée. Et ses deux yeux marrons, aussi brillants qu'un joyau, s'étaient heurtés au regard terne de Rune.
Il n'avait pas eu le temps de lui parler, parce qu'elle avait pris la fuite, laissant tomber derrière elle...
... un débardeur noir.
Drôle de Cendrillon, s'était dit Rune. Dans les contes les princesses perdaient leur pantoufle de verre, pas des tee-shirt bas de gamme.

De retour au couloir du lycée, l'homme sut dissimuler sa surprise.

- Vous… Que… Qu’est-ce que vous faites ici ?, demanda-t-elle.

Il sourit, mains dans les poches, l'air distant. Il ouvrit la bouche, prêt à répondre. Sauf que son Iphone dernier cri sonna dans sa poche. Le blond prit son smartphone, écran visible. Le nom "Chérie" s'affichait. Rune poussa un soupir et décrocha aussitôt. Il passa devant la brunette et, lorsqu'il fut à sa hauteur, il s'adressa si faiblement que seule elle put l'entendre :

- C'est moi qui devrais te poser la question. Pourquoi Cendrillon n'est-elle pas dans sa chaumière ?

Il s'écarta, laissant l'élève seule.
Une fois isolé, Rune put enfin se mettre à parler :

- Unni, est-ce que tu as encore fouillé dans mon téléphone? Nous n'avons plus quinze ans, bon sang.

La belle-sœur de Rune, que celui-ci connaissait depuis son adolescence, était vraiment une épine dans le pied parfois.

- Je voulais m'assurer que tu étais réveillé. Tu es un vraiment oiseau de nuit toi parfois !
- Je n'ai pas veillé tard, si c'est ce qui t'inquiète, Unni. Et évite de t'appeler "Chérie" dans mon téléphone. Ce n'est pas comme ça que j'aurai une petite-amie.
- C'était ça, ou je me renommais comme ton ex !

Le poing de Rune se crispa. Le visage de son ex petite-amie défila, ainsi que les images de la dispute les ayant amené à la rupture. Comment croire encore à l'Amour quand notre âme soeur nous avait trahi ? Rune ne pouvait compter que sur lui-même. La solitude comme carapace, ça lui convenait très bien.

Il discuta avec la femme de son frère, le regard perdu vers l'horizon. Il ne pouvait s'empêcher d'être intrigué par la brune de toute à l'heure. Pourquoi celle-ci avait-elle pris le risque de commettre un vol pour un vêtement aussi immonde ? Autant dérober dans des boutiques de luxe ... Etrange génération.
Il raccrocha. Il était l'heure.
Il entra dans une salle de classe. Le silence se fit absolu. Il marcha jusqu'à son bureau et parcourut la salle du regard. Des lycéennes le dévoraient des yeux. Mais lui s'arrêta net sur la brunette. Un premier sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu'il prit la parole.

- Bonjour à tous, je remplace Madame Park pendant son congé maternité. Je suis le professeur Folland.

Rune posa ses yeux sur la jeune brune. Cette histoire allait s'avérer complexe. Il valait peut-être mieux rester seul...
Sauf qu'il ne savait pas expliquer pourquoi, mais il ne pouvait s'empêcher de sentir que son destin était assis là, au troisième rang de cette classe. Cette idiote n'avait pas volé qu'un morceau de tissu, elle avait pris avec elle un peu de la solitude de Rune.


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44
NOMBRE DE MOTS : 982

(c) princessecapricieuse



Rowan Feys et Letha

Mar 7 Mai - 19:47
Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

Falling for my teacher






PRÉCÉDEMMENT

Une nouvelle journée venait de commencer, Rune commençait son premier jour de remplacement au lycée, et retrouva la jeune fille qui l’avait bousculé la veille. Une curieuse coïncidence qui sembla perturber Letha tout particulièrement, et qui ne s’apaisa pas quand le trentenaire entra dans sa salle de classe en se présentant comme professeur remplaçant…


***


Elle n’avait pas bien compris ce qu’il avait insinué. Cendrillon ? Dans sa chaumière ? Elle était lycéenne, il allait de soi qu’elle soit au lycée et non chez elle. Alors que lui… Il n’avait pas vraiment de raison d’y être. Est-ce qu’il venait pour elle ? Pourquoi ? Et comment l’avait-il retrouvée ?
Assise à sa table en attendant le début du cours, la jeune fille gribouillait frénétiquement sur une feuille de papier. Sa jambe sautillante témoignait de sa difficulté à rester en place sans bouger et du tumulte de ses pensées. Elle soupira, appuyant sa main contre sa paume, quand la porte s’ouvrit et lui fit lever les yeux.

Et encore une fois, le temps ralentit. Le silence envahit la pièce.

L’homme entra dans sa salle de classe, au rythme des battements de son cœur. Leur regard se croisèrent, et le crayon de la jeune fille resta en suspens au-dessus de sa feuille. Elle était devenue immobile, incapable de détourner les yeux, et c’est quand un sourire se dessina sur les lèvres fines du trentenaire qu’elle détourna le regard pour le river sur son croquis… qui représentait vaguement un homme. Cependant, elle n’avait pas de doutes. Certains éléments ne trompaient pas. Le costume, les lunettes de soleil, une main dans la poche du pantalon et une expression distante et mystérieuse… Elle avait gribouillé l’homme qui venait de se présenter…

Elle avait dessiné le professeur Folland.

***

Les élèves récupérèrent leurs affaires après que la sonnerie ait annoncé la fin de l’heure de cours, et Letha imita ses camarades avec beaucoup moins de conviction. Le sac ouvert sur sa chaise, elle y rangeait distraitement son cahier, son livre et sa trousse. Ses mouvements étaient lents, hésitants, témoignant de la tempête qui faisait rage dans sa tête. Après tout, la veille, son « professeur » l’avait surprise à voler, et plus le cours avançait, plus la crainte qu’il la dénonce s’était frayé un chemin dans son cœur.

Alors, elle n’avait pas osé le regarder et risquer de croiser son regard. Même si au fond, quelque chose en elle cherchait à retrouver ce crépitement qu’elle avait ressenti quand ses yeux plongeaient dans l’émeraude des siens. Cette sensation qui avait fait palpiter son cœur et rendu sa respiration légèrement plus difficile. Mais elle avait peur de lire ses intentions dans son regard, et que ses craintes soient fondées.

Il n’y a qu’un moyen de le savoir…

Bientôt, elle fut la dernière dans la classe, ce qui renforça sa perception de sa présence. Elle était seule, avec le professeur Folland, qui rangeait son bureau. Elle osa un regard, et quand elle fut soulagée de voir qu’il ne la regardait pas, concentré, elle inspira profondément pour se donner du courage et marcher d’un pas relativement déterminé dans sa direction. Elle devait lui parler, et s’assurer qu’il ne dirait rien ou plutôt, lui faire comprendre que peu importait.
Elle se planta donc devant le bureau, et attendit qu’il lève les yeux pour lancer, de but en blanc, armant son regard d’une détermination qu’elle voulait inflexible.

- Est-ce que vous avez l’intention de me dénoncer pour hier ? Parce que sachez que je n’ai pas le tee-shirt, il est resté là-bas après que…

Elle se tut, étant soudainement envahie par le souvenir de sa chute sur lui. Elle se souvint de la sensation de son bras autour de sa taille qui l’avait maintenue contre lui pour qu’elle ne se fasse pas mal, du choc de leur nez l’un contre l’autre, et de l’électricité qui avait parcouru son corps quand son regard avait trouvé le sien.
Mais rapidement, elle chassa sa confusion pour reprendre en redressant légèrement le menton.

- Bref ! Puisque je ne l’ai plus, ce n’est plus vraiment du vol ! Voilà. Au revoir.

Elle replaça la lanière de son sac sur son épaule, resserra sa prise, puis tourna les talons en direction de la porte de la salle, qu’elle franchit, sans un dernier regard pour l’homme qui la perturbait indéniablement.

***

Le soleil poursuivait sa course. Letha passa le reste de la journée dans l’enceinte du lycée, planquée dans sa cachette habituelle pour sécher les cours. Elle avait horreur de l’école. Ce n’était pas les études le problème, en soi. Il fallait simplement qu’elle considère la matière comme étant utile. Non, le principal problème était le monde qui peuplait les couloirs de l’établissement. Les élèves, les surveillants, et même les professeurs. Elle n’avait confiance en personne… Car jamais, ils ne s’étaient prouvés dignes de confiance.

Assise sous une cage d’escalier, en tenant un roman fermé dans ses mains, elle finit par fermer les yeux après que son regard ait vagabondé sans savoir où se poser. Son esprit était agité. Il y avait du mouvement, et c’est après un long bâillement, que l’expression de son regard changea. Il était plus doux. Plus hésitant. Et tout en regardant autour d’elle, elle semblait soudainement perdue.

Je suis où ?...

Puis la sonnerie de fin de cours la fit sursauter, et elle se redressa soudainement, prise de panique.

Elle a encore séché ?!

Un soupir lui échappa, et elle dépoussiéra ses vêtements avant de prendre la direction du couloir pour aller jusqu’à son casier et récupérer ses affaires, se faisant aussi discrète que possible.
Quand elle sortit du bâtiment, son attention fut attirée par une Mercedes rouge flamboyante, et elle se figea en voyant l’homme qui patientait.


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44

Nombre de mots : 992
Codage par Libella



Dernière édition par Letha le Mer 8 Mai - 16:40, édité 1 fois

Rowan Feys

Mer 8 Mai - 10:38


Epreuve 2 | Rune & Letha Ea4u

Couleurs des Alters:
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Falling for my student
Pr Folland + Letha
Amour interdit

PRECEDEMMENT
Rune se présente en tant que professeur remplaçant. Il rencontre à nouveau Letha et, il ignore pourquoi, mais cette fille l’intrigue. Elle est différente des autres.
Letha veut confronter son professeur, en se justifiant pour son vol mais est partie sans attendre sa réponse. Elle pensait certainement ne plus jamais avoir affaire à lui et avoir réglé leur problème.
Mais ça, c’était jusqu’à ce qu’une Mercedes rouge bien connue se gare au ralenti devant la jeune femme.


***

Rune, assis sur le siège de sa voiture, conduisait pour rentrer chez lui. Il repensait à sa conversation avec la jeune élève. Il la revoyait se justifier sur son vol, ou plutôt sur le fait qu’elle n’ait rien dérobé. L’adulte posa son regard sur le débardeur plié sur le siège passager. Etait-ce lui le voleur, de ce fait ? L’avait-elle rendu criminel ? Si elle était Cendrillon, était-il Aladin désormais ?

Son kit main libre afficha un appel entrant. C’était Léon, son frère jumeau. Rune décrocha. Les deux frères se racontèrent leur journée. Rune rappela à son jumeau de tenir sa femme éloignée de son téléphone, ses blagues pouvaient créer des quiproquos et des malentendus.
Rune parla de la voleuse à son frère.

- Je ne comprends pas pourquoi elle prendrait un truc aussi nul. Autant aller chez Dior.

Il y eut un silence dans l’habitacle.

- Léon ?
- Rune, quand tu t’abaisses à aussi bas c’est que tu n’as pas le choix. Cette fille, elle ne vit pas. Elle survit.

Rune voyait à nouveau le regard profond de l’élève et l’intensité qui s’en dégageait. Son cœur palpitait.
Il fit demi-tour brusquement et débarqua devant le lycée en trombe. Les pneus crissèrent sur le bitume. Il dissimula le débardeur dans le coffre.
Lunettes de soleil sur le nez, il sortit de sa Mercedes, l’air distant. Il trouva rapidement la jeune élève. Elle sortait du bâtiment pile quand lui venait d'arriver. Comme si leur nouvelle rencontre était écrite.
Mains dans les poches, il se dirigea vers elle. Il sentait un magnétisme entre eux. Des gloussements féminins vibraient dans son dos. Mais il ne les entendait plus. La présence calme de la brune face à lui avait un effet insonorisant. Les sons parasites n’existaient plus. Par contre, chaque mouvement sonore de la brunette était amplifié. Le battement de ses cils, sa respiration, le froissement de ses vêtements.
Il la prit par la main sans crier gare et l’amena à la voiture. Il lui ouvrit la portière passager pour qu’elle puisse s’installer, et vint côté conducteur. Il ne démarra pas l’engin tout de suite, retirant ses lunettes de soleil.

- Il est hors de question que tu voles quoi que ce soit à nouveau. Considère cette journée comme un dédommagement pour m’avoir fait tomber. Tu n’as donc pas le choix que de me suivre.

Il adressa un sourire à la jeune femme et alluma le moteur. Le kit main libre affiche un nouvel appel entrant. Le Chérie de sa belle-soeur apparut. Rune poussa un soupir et raccrocha. Il mit de la musique et la laissa s’emparer de l’habitacle.


Ils arrivèrent rapidement au centre-ville où Rune se promena avec sa compagne de fortune dans les plus belles boutiques. Dior, Gucci, Chanel. Il lui fit essayer les plus belles robes, lui fit sentir les plus doux parfums. Il s’amusa à lui en mettre dans les cheveux pour l’embêter, et chacune de ses expressions le faisait rire comme ça ne lui était jamais arrivé. Il lui montra des tailleurs, des vestes, des chaussures. Dès qu’elle regardait un prix, il détournait son attention par autre chose.
Il la regardait essayer des tenus plus expansives les unes que les autres. Il la voyait sous un autre jour avec de tels vêtements. Elle était mise en valeur. Elle paraissait plus femme. Il oublia toute la journée qu’elle était censée être son élève.
Il lui proposa aussi un bubble tea, même s’il n’avait jamais goûté à cette boisson. Il lui fallut un moment pour bien choisir, surtout qu’il n’arrêtait pas de demander si tout était bien vegan.
Ils s’arrêtèrent devant un fleuriste, où Rune intima à Letha d’attendre. Il revint avec un bouquet de Lys, en hommage au débardeur.
Ils se posèrent sur un banc pour finir leur boisson alors que la nuit tombait doucement. Les étoiles brillaient dans le ciel.
De crainte que Letha ait froid, Rune retira sa veste et la posa doucement sur ses épaules.

- Merci pour cette journée, ça faisait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment.

A la regarder ainsi sous les étoiles, Rune se demanda comment il allait faire désormais au lycée avec cette jeune femme qui allait lui trotter dans la tête toute la nuit. Mais en attendant, il resta ainsi à côté d'elle, à profiter de sa présence. Les problèmes seraient pour le lendemain.


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44
NOMBRE DE MOTS : 754

(c) princessecapricieuse

Rowan Feys et Letha

Mer 8 Mai - 12:07
Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

Falling for my teacher







PRÉCÉDEMMENT

Letha se fit kidnapper par son beau professeur, qui l’invita à partir avec lui, sans lui permettre de répondre, sans rien dire de plus sur leur destination. Sa main dans la sienne avait fait palpiter son cœur, et elle s’était laissée emporter, le visage écarlate et l’expression figée de surprise.
Dans la voiture, elle avait vu l’appel, et le surnom s’afficher, et elle détourna le regard sans faire de commentaire, perturbée par la sensation désagréable dans sa poitrine.
Mais celle-ci s’évapora à mesure qu’il lui fit passer la journée la plus incroyable qu’elle n’ait jamais vécu.


***



Letha n’arrivait pas à se remettre de ce qu’elle venait de vivre. Assise près de lui, une entendue de sacs de marque à ses pieds, un Bubble Tea dans une main et un magnifique bouquet de lys, qui embaumait divinement, de l’autre, elle observait le parc qui s’étendait devant eux, éclairé faiblement par les lampadaires qui s’étaient allumés avec l’arrivée de la nuit. C’était tout simplement surréaliste, et elle se souvenait de chaque sourire, chaque rire qu’elle avait provoqué sur ses traits, et qui avait illuminé son visage pourtant si froid.

Une brise fraîche la fit frissonner, et rapidement, elle sentit un vêtement se déposer délicatement sur ses épaules, la faisant tourner la tête pour regarder l’homme à ses côtés, alors qu’il la remerciait.
Posant le bouquet à côté d’elle, elle attrapa de sa main libre la veste pour la refermer un peu plus sur son corps. Elle était bien trop grande pour elle, et les épaulettes lui donnaient une carrure exagérée. Timidement, elle sourit, ses joues se teintant imperceptiblement d’un rose pastel. Elle baissa les yeux brièvement, avant de se reprendre pour aller soutenir son regard. Après tout, elle devait paraître normale. Il ne devait pas comprendre l’étendue de son être si complexe. Alors, imitant celle qu’elle était plus tôt dans la journée, et haussa un sourcil et répliqua avec un ton légèrement espiègle.

- Je n’ai pas vraiment eu le choix.

Mais rapidement, son sourire éclaira son visage, lui faisant comprendre qu’elle plaisantait. Puis elle baissa les yeux sur le nombre indécent de sacs, sans perdre son expression heureuse.

- Moi aussi j’ai passé un moment… incroyable… Merci beaucoup…

Jamais elle n’aurait imaginé vivre ce genre d’instant. Et elle ne voulait pas penser à tout l’argent qu’il avait dépensé pour elle, en seulement quelques heures. Letha avait vu quelques étiquettes, la somme exorbitante des produits l’avait menacée d’une crise cardiaque, et maintenant, tout ça, était à elle.
Pourtant, quelque chose lui échappait. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait fait tout ça pour elle, alors qu’ils ne se connaissaient pas. Alors qu’elle avait volé, pas plus tard que la veille, et qu’elle l’avait bousculé et renversé sur le trottoir trempé par une pluie torrentielle.
Elle voulait savoir. Mais elle n’osa pas ouvrir la bouche. Elle ne voulait pas risquer d’éclater la bulle qui s’était formée autour d’eux. Une bulle de lumière douce, intime et étincelante, qui apaisait tout son être. Mais elle devait se faire une raison. Elle n’avait pas le droit de craquer.

Il était son professeur, et l’écran de sa voiture lui avait fait comprendre qu’il n’était pas célibataire. Alors, elle tenta de faire preuve de maturité, et amorça un mouvement pour se redresser, quittant le banc pour se tourner vers lui, n’arrivant pas à cacher une déception douloureuse qui teintait son regard qui déviait le sien.

- Il est tard. Il faut que je rentre… Et je suis sûre que votre femme vous attend impatiemment. Merci infiniment pour cette soirée. Je ne l’oublierai jamais.

L'adolescente lui fit un léger sourire pour masquer la sensation douloureuse qui lui serra la poitrine. Elle l’imagina rejoindre une femme… belle et élégante… adulte… une femme digne de ce qu’il dégageait. Elle les imagina s’enlacer… Elle le vit relever son visage avec un sourire pour rapprocher le sien et déposer ses lèvres sur les siennes… Et plus elle l’imaginait, moins c’était supportable. Est-ce qu’elle était vraiment tombée amoureuse de son professeur ? Est-ce qu’elle voulait être la femme de son imaginaire ? La réponse était étonnamment évidente. Oui.

Mais c'était impossible. Alors elle prit la décision de ne pas laisser ces sentiments grandir dans son cœur, ou plutôt, de les garder à jamais verrouillés dans les tréfonds de son être. Ce serait son secret.


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44

Nombre de mots : 765
Codage par Libella

Rowan Feys

Mer 8 Mai - 16:39


Epreuve 2 | Rune & Letha Ea4u

Couleurs des Alters:
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Falling for my student
Pr Folland + Letha
Amour interdit

PRECEDEMMENT

Rune et Letha ont passé la journée ensemble à faire différentes boutiques. Rune, qui n'était qu'un homme riche d'un point de vue matériel mais pauvre du côté social, s'est surpris à sourire toute l'après-midi.
Il posa sa veste sur les épaules de Letha pour qu'elle n'ait pas froid, dans un geste protecteur et possessif. Les deux protagonistes se dire au revoir sur cette belle note, rentrant chacun de leur côté. Ils ne quittèrent jamais l'esprit de l'autre.


***

Rune était allongé dans son lit double, sur son matelas King Size. Il portait un ensemble de pyjama assorti, aux motifs répétés de diplodocus. Un bras sous la tête, l'autre tenait devant lui le débardeur noir de Letha. Il observait le lys brodé sur le tissu sombre. Il revoyait les yeux brillants de Letha, son expression authentique, ses différents états qui avaient déstabilisés Rune.
Il la revoyait, sur le banc, lui dire :

- Il est tard. Il faut que je rentre… Et je suis sûre que votre femme vous attend impatiemment. Merci infiniment pour cette soirée. Je ne l’oublierai jamais.

Son cœur se serra. Comment lui dire qu'il n'avait pas de femme ? Que justement il était un homme misérable, oublié, désaimé ? Comment lui dire qu'il ne savait pas être doux avec elles, qu'il était décalé ? Comment lui avouer avoir été trompé par la seule femme qui avait compté pour lui et que désormais il n'osait plus faire confiance ?
A quoi bon ? Letha était son élève. Leur histoire n'aurait pas de sens. C'était pour cela qu'il ne l'avait pas corrigé. C'était mieux s'il la laissait croire qu'il avait une épouse.
Pour autant, il ne put s'empêcher de prendre son smartphone pour lancer une recherche internet. Il chercha la signification du lys.
Il lut la première définition :

'Le lys a une forte connotation religieuse ou il est symbole de fécondité. On le retrouve d'ailleurs dans les mariages car il symbolise la pureté et l'amour chaste.'

L'homme rougit violemment et posa sa main sur son visage pour dissimuler l'émotion qui l'avait gagné.
Il poussa un soupir et, sans expliquer son geste, effaça le contact "Chérie" pour le remplacer par le prénom de sa belle-soeur.

***

Bertha était une professeur de mathématiques, tombée amoureuse du professeur Folland dès qu'il eut posé les pieds dans le lycée.
Lorsqu'elle vit Letha partir avec le beau professeur, son cerveau ne réfléchit pas deux fois pour établir un plan.

***

Rune effectua sa routine habituelle au réveil. Footing, tartine de pain complet sans gluten et à la margarine, douche rapide. Il sortit de la salle de bain avec simplement une serviette autour de la taille. L'eau ruisselait sur ses abdos. Même les gouttes semblaient prendre le temps de descendre, voulant s'arrêter sur la musculature de l'homme.
Il attrapa son téléphone, hésita et, finalement, envoya un message à Letha.

Bon réveil Cendrillon.


Il envoya le texto aussitôt. Puis, plus perplexe, fut incertain quant à l'envoi d'un même pour venir appuyer son salut. Il ne voulait pas imposer sa drôle de personnalité à la personne solaire qu'était Letha. Il allait renoncer, mais ses pieds trempés glissèrent sur une serviette. Rune retrouva l'équilibre de justesse, s'évitant une chute. Cependant, dans l'élan, son pouce appuya sur la touche envoyer.

Il constata le même, effaré et s'empressa de justifier son envoi. Il expliqua avoir mal cliqué, que ça ne lui était pas destiné et qu'il avait mal aux pieds. La panique le faisait faire n'importe quoi.

même à Letha:

***

En arrivant au lycée, Rune fut accueilli comme les autres jours. Foule de jeunes filles en pamoison devant lui. Des éclats de voix amplifiés par les hormones. Des bouches en coeur. Rune n'y prêta pas attention. Il s'approcha de la salle des professeurs, posa sa main sur la poignée, et fut stoppé dans son élan par la voix de Bertha.

- Tu as rendez-vous avec le proviseur, souriait-elle narquoisement.

Le blond fronça les sourcils. Il ne se doutait de rien. Il venait d'arriver, il imagina que la conversation avec le directeur allait être au sujet de son contrat. Il se dirigea donc vers le bureau de son patron, s'annonça et entra. Ce dernier l'accueillit froidement.

- Monsieur Folland, vous avez été surpris à transgresser le règlement. Je vire votre élève, Letha. J'ai besoin de vous, donc à choisir je préfère me débarrasser d'une idiote précaire comme celle fille. Je vous laisse lui annoncer.

Le visage de Rune témoigna de sa surprise. Il ferma le poing, agacé. Non, ça ne pouvait pas être possible. Et en même temps, tout serait plus simple s'il n'était plus le professeur de Letha...
Rune s'approcha du bureau et tapa du poing sur la surface en bois. Son expression était figée dans un état de fureur.

- Ca ne sert à rien de la virer, puisque je démissionne. Hors de question que je travaille dans un établissement avec aussi peu d'estime. Et si vous dites encore une seule fois du mal de cette jeune femme...

Il serra les dents. Sa mâchoire se crispa. Mais il ne fit rien. Il ne voulait pas compromettre l'avenir de la lycéenne. Il quitta le bureau, stoïque. Un attroupement d'élèves s'était formé devant la porte suite aux cris entre le directeur et le professeur. Rune ne voulut rien laisser transparaître. Il se contenta de quitter l'établissement dignement. De toute façon, il n'était pas le prince charmant de sa Cendrillon. Il était, tout au plus, Jack Jack. Et c'était déjà un honneur que d'être son serviteur.
Sur les marches du lycée, il s'arrêta et tourna le visage vers les portes.
Plus rien ne le retenait, supposa-t-il...


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44
NOMBRE DE MOTS : 935

(c) princessecapricieuse

Rowan Feys et Letha

Mer 8 Mai - 19:18
Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

Falling for my teacher







//TW : violence et désir su*cidaire//

PRÉCÉDEMMENT

Une nouvelle journée avait commencé. Rune alla au lycée après avoir envoyé un message à la jeune femme, lui envoyant par mégarde un meme, et avoir changé le pseudo de sa belle-sœur dans son répertoire.
Une fois arrivé sur son lieu de travail, le professeur apprend que l’événement de la veille est remonté aux oreilles du proviseur, provoquant l’expulsion de Letha. Il ne reste plus qu’à ce qu’elle l’apprenne...


***

Letha se réveilla un peu avant la sonnerie de son réveil, et elle tourna la tête vers l’appareil pour observer silencieusement l’heure suivre son court. Il finit par sonner et d’une main, elle l’éteignit. L’adolescente se demandait comment allait se passer cette nouvelle journée d’école, en sachant qu’elle avait, à présent, conscience de ses sentiments pour le professeur Folland. Il avait suffit qu’il lui tende la main avec un sourire pour qu’elle ne puisse plus contenir le flot d’émotions qu’elle avait ressenti.
Soudain, son téléphone vibra, et elle dût se redresser pour l’attraper et lire le message qu’elle venait de recevoir. Et quand elle vit le nouveau nom qu’elle avait ajouté la veille, juste avant qu’ils ne se séparent, son cœur manqua un battement avant de battre frénétiquement dans sa poitrine.
Un sourire doux étira ses traits, et quand le message fut suivit d’une image, un meme, et un rire soufflé lui échappa en voyant sa justification. Elle ne comprenait pas bien ce qu’il voulait dire, mais ça le rendait étonnamment mignon. Letha s’empressa donc de répondre :

Cendrillon a de bons goûts


***

Son premier cours était un peu plus tard dans la matinée, alors elle prit son temps, profitant de son petit déjeuner après s’être habillée, les écouteurs dans les oreilles, s’enfermant dans une bulle alors que ses parents s’activaient autour d’elle. C’est le silence que la jeune fille recherchait. Alors ses écouteurs étaient sa seule barrière pour ne pas entendre les reproches de son père, et les pleurs de son petit frère.

Puis elle le vit se diriger vers le téléphone.



Elle n’entendait rien de la conversation, mais quand l’expression de son père devint plus froide, plus ferme, et qu’il lui lança un regard lourd de sous-entendus, un frisson désagréable parcourut son échine, et elle dégage une oreillette pour écouter, tendue.

- Avec son… professeur ?! … Je vois… Je comprends… Non ne vous en faites pas, je comprends votre décision. Je suis désolé pour l’attitude inacceptable de ma fille… Passez une excellente journée.

Il raccrocha. Son immobilité crispa la jeune fille alors qu’elle se redressa. Qu’est-ce qu’il avait entendu ? Qu’est-ce qu’il se passait ? Quand elle croisa le regard de son paternel, la terreur serra ses entrailles.

- Maija… Virée. Tu es virée du lycée ? Tu pensais quoi au juste, à fricoter avec ton professeur ?! Ce n’est pas parce que c’était un remplaçant que tu pouvais te permettre de faire la pute !!

Il s’approcha vivement d’elle, et dans un élan de recul, elle fit tomber sa chaise pour fuir. Mais le meuble la ralentit, et il attrapa son poignet qu’il serra avec force, lui arrachant un cri de terreur. Du coin de l’œil, elle vit le regard de sa mère. Elle cachait le visage de son bébé, regardant sa fille à regret, lui faisant clairement comprendre qu’elle n’interviendrait pas. Et encore une fois, Letha se sentit complètement abandonnée.

Le son se brouilla, alors que son père n’hésita pas à la rouer de coups. Elle tenta de se protéger du mieux qu’elle put, cachant les endroits vitaux de ses mains frêles, alors que son cerveau étouffait les insultes et les cris de rage de son père.
Elle se refermait… comme une huître… plus capable d’agir. Se disant que si elle se laissait faire, il en aurait finit vite. Mais ça ne s’arrêtait pas, et au fond, une crainte fit son apparition. Allait-elle mourir cette fois ?

Il n’en fallu pas plus pour que son cerveau agisse. Un switch vif et rapide eut lieu et elle essaya de se débattre, de le stopper, d’attraper ses mains pour lui rendre ses coups, lui hurlant de la lâcher, de ne pas la toucher. Tous les moyens étaient bons pour qu’elle sorte de cet enfer.
Le médecin laissa transparaître une faille qu’elle prit au quart de tour, d’un coup sec dans le menton, elle le fit tituber et se redressa rapidement pour prendre la fuite, sans regarder un seul instant derrière elle.

***

Son téléphone dans les mains, ses chaussettes imbibées d’eau de pluie, elle ne savait pas où aller. Ses vêtements lui collaient à la peau et ses cheveux, noircit par la pluie, accrochaient son front. Elle avait froid, et n’arrivait pas à contrôler ses tremblements. Pendant sa marche, elle était revenue à elle. Le sauveur envoyé par son cerveau s’était rendormi, et maintenant, elle se sentait une nouvelle fois abandonnée. Est-ce qu’il savait ? Il le savait sûrement. Mais que pouvait-il faire… ? Il était marié. Il n’avait pas nié.

Elle était seule.

Letha se dirigea alors vers le bâtiment qui lui servait de refuge dans ces moments-là, appréciant prendre de la hauteur.
Lors de leurs discussions, avec le professeur Folland, elle lui en avait parlé. Elle n’avait pas su pourquoi, mais elle n’avait pas eu de problème à lui confier son endroit secret, comme si quelque chose en lui, lui avait inspiré confiance, comme si, au fond, elle avait la sensation qu’il en aurait besoin, lui aussi.

Elle gravit les marches pour atteindre le toit, surplombant la ville ternie par la pluie, et sortit son téléphone pour envoyer un message à l’homme qu’elle avait aimé si rapidement.

Je suis désolée pour tous les problèmes que je vous ai causé. Je vous aime.




Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44

Nombre de mots : 996
Codage par Libella

Rowan Feys et Le Vrai Prophète

Jeu 9 Mai - 10:34


Epreuve 2 | Rune & Letha Ea4u

Couleurs des Alters:
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Falling for my student
Pr Folland + Letha
Amour interdit

PRECEDEMMENT

Rune a démissionné de son poste afin que Letha puisse continuer à étudier au lycée.
Sauf que le père de cette dernière a été informé de leur écart relationnel, et s'en est pris à sa fille. Letha se retrouve sous la pluie, en haut d'un bâtiment, prête à sauter ...


***



La pluie tombait contre les fenêtres. L'averse était dense et violente, comme si elle avait quelque chose à dire. Rune la regardait s'échouer contre le bitume, bien au sec à l'intérieur du lycée. Il était venu récupérer ses affaires.
Il ferait tout pour ne pas croiser Letha. C'était mieux ainsi. Il ne voulait pas être déçu à nouveau. Il ne voulait plus souffrir. Alors pourquoi mettre de la distance avec elle le brisait ?
Il était seul dans la salle des professeurs. Chacun était à son poste, à enseigner. Rune regarda autour de lui, s'assurant de sa solitude, et s'installa à un ordinateur. Il ouvrit le dossier des élèves de Dernières Années, et chercha le nom de son élève. Maija Van Doorne ... Pourquoi lui avait-elle dit s'appeler Letha ? Comment avait-il pu ne pas s'en rendre compte ? Son regard s'ouvrait de stupeur alors qu'il lisait un compte-rendu médical, des passages à l'infirmerie...

Sa gorge se serra. Il éteignit tout, prit son sac et quitta la salle. Non, il ne devait pas penser à elle. Si elle avait des problèmes de santé, si elle avait des problèmes personnels, ce n'était pas à Rune de s'en charger. Il n'était pas son protecteur. Il n'était pas son prince charmant. Il était un homme de passage, sur qui elle était tombée. C'était tout.
Il fit un crochet par la salle de classe, celle où il avait croisé le regard de Letha pour la première fois. Il avait laissé un stylo ici, non ? Inconsciemment, il se remit au bureau, face à une classe vide. Son regard se posa sur le troisième rang, là où il s'était rendu compte que sa petite voleuse était son élève.
Un doux sourire habilla son visage figé. Lentement, il s'approcha de la table où avait été assise Cendrillon. Il en caressa la surface en bois du bout des doigts, comme s'il touchait un souvenir fragile. Un bout de papier coincé attira son attention. Il le tira et découvrit un dessin. Il se reconnut aussitôt. Il serra le papier dans ses mains et tapa du poing sur la table, frustré et énervé. Même s'il tentait quelque chose avec elle, qui irait dire que cela marcherait ? Elle était son élève, bon sang.

C'est alors que son téléphone vibra dans sa poche. Un message de sa part. Son cœur manqua un battement.

Je suis désolée pour tous les problèmes que je vous ai causé. Je vous aime.


La pluie n'existait plus. Le dessin n'existait plus. Plus rien n'avait d'importance. Le monde s'était arrêté de fonctionner.
Rune eut un mauvais pressentiment. Ca ne pouvait pas juste être un message anodin. Il avait vu sur le dossier, tout à l'heure, qu'elle était absente aujourd'hui. Il repensa à ce qu'il avait lu sur ses aspects médicaux. Il repensa à une conversation avec elle, où elle lui confiait où aller durant ses moments de déprime.
Sans réfléchir, Rune se mit à courir. La pluie le surprit. Il avait laissé son parapluie dans l'entrée du lycée. Il arriva dans sa voiture, roula comme si sa propre vie était en jeu. Il grilla un feu rouge, prit un virage serré, manqua d'écraser une personne âgée. Il se gara en double-file, prit par réflexe le débardeur noir, et sortit du véhicule. L'averse était drue, elle avait imbibée les vêtements de l'homme. Son costume crème collait à sa peau. La laque appliquée sur ses cheveux blonds ne faisait plus effet. Mais il restait tout de même un trentenaire habillé des marques les plus luxueuses, face à une jeune femme en chaussettes, fringuée plus négligemment. Ils n'appartenaient clairement pas au même monde.

Lorsqu'il aperçu Letha sur le rebord du toit, il crut qu'il allait manquer d'air. De crainte d'arriver trop tard s'il montait jusqu'en haut, Rune décida de l'appeler.

- Décroche, décroche, décroche
, maronna-t-il, angoissé.

Lorsqu'il entendit le son familier d'un appel décroché, il brandit son bras vers elle, désignant le débardeur noir.

- Je te rappelle que t'es Cendrillon, lui dit-il à travers le combiné d'une voix effrénée. Tu n'es pas Juliette et je ne suis pas Roméo. Alors tu vas faire comme Cendrillon, et tu vas attendre que je te rejoignes pour te faire essayer ta pantoufle de verre. Je parie que tu n'as aucune chaussure en plus.

L'avoir au bout du fil le rassurait. Il parlait tout en montant les marches des escaliers. Il lui expliqua aussi qu'il n'avait pas de femme, qu'il n'avait pas osé la contredire parce qu'il avait peur de ce qu'il ressentait pour elle, que c'était sa belle-soeur qui lui faisait des blagues. Et lorsqu'il arriva sur le toit à son tour, il garda son téléphone contre son oreille. Il la regardait elle. Si proche, et pourtant si loin. Il avait peur qu'elle glisse, d'arriver trop tard, de ne pas pouvoir la raisonner. Alors il se contenta de tendre le bras pour lui désigner un débardeur noir, avec un lys brodé dessus.


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44
NOMBRE DE MOTS : 844

(c) princessecapricieuse

Rowan Feys et Letha

Jeu 9 Mai - 12:15
Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

Falling for my teacher







PRÉCÉDEMMENT

Poussé par son instinct, Rune s’élança pour retrouver Letha, usant des souvenirs de leur conversation dans le parc pour deviner sa destination. Quand il arriva, il la vit, sur le rebord du toit, et leurs regards se croisèrent. Brandissant le débardeur qu’elle avait voulu voler, il tenta ce qu’il put pour retarder l’échéance et gagner du temps, priant pour qu’elle décroche…


***



Quand elle le vit, en bas de l’immeuble, si petit, si loin, un sanglot secoua sa poitrine. Pourquoi était-il là ? Pourquoi n’était-il pas à l’école ? Est-ce qu’il avait pris connaissance de son renvoi ? Elle sentit son téléphone vibrer, et n’eut aucun mal à comprendre que c’était lui.
Alors, lentement, sa vision brouillée par la pluie qui se mêlait à ses larmes, faisant papillonner ses paupières, elle sortit son téléphone et répondit à l’appel. Elle resta silencieuse, écoutant ses mots, devinant la panique dans sa voix, alors qu’elle le vit brandir fièrement un vêtement noir, familier, provoquant une nouvelle vague de larmes quand elle comprit qu’il avait gardé le tee-shirt qu’elle avait voulu voler.

Il lui disait d’attendre. Et quand il désigna son absence de chaussures, elle baissa la tête pour observer ses pieds frigorifiés par le froid et l’eau. Devait-elle attendre ? Elle ne savait plus ce qu’elle voulait. Est-ce qu’elle voulait qu’il vienne la sauver ? Elle ne le voyait plus… Il était entré dans l’immeuble, mais elle l’entendait toujours. Il parlait. Encore. Et encore. Il n’avait pas besoin qu’elle lui réponde pour continuer à faire la conversation.

L’annonce de son célibat, et de la véritable raison de son silence et du pseudo « chérie » lui serrèrent les tripes, enveloppant son cœur dans un doux voile d’espoir. Elle ne dit pourtant rien, se contentant de sangloter contre le combiné.
Jusqu’à ce qu’elle entende la porte derrière elle s’ouvrir brusquement. L’adolescente en détresse tourna lentement la tête, pivotant légèrement son buste pour le voir, le visage inondé de larmes. Il était à bout de souffle… son regard était fou de panique… Il tendit la main, lui offrant le débardeur qu’il avait gardé tout ce temps, et elle ne sut pas vraiment quoi faire.

Quelqu’un lui tendait la main… Après tant d’années d’obscurité, quelqu’un était enfin là pour la sauver, et pour l’attirer vers la lumière. Alors doucement, prudemment, elle pivota sur le rebord du toit pour descendre, et quand elle fut certaine de ne pas risquer de glisser, elle raccrocha et s’élança dans sa direction.
Son corps heurta le sien, et elle enfouit son visage dans son torse, l’enlaçant avec force. Elle s’accrochait désespérément à lui, cachant par la même occasion les ecchymoses et les traces de coup que son père avait provoqués et qui teintaient de plus en plus son visage d’une couleur violacée et rougeâtre. Elle ne voulait pas qu’il la voit comme ça… Mais elle ne voulait pas non plus qu’il s’éloigne. Les sanglots continuaient de secouer son corps contre le sien. Ses doigts se serrèrent autour du tissu humide de sa chemise, et elle balbutia :

- Je suis… désolée… J’ai été renvoyée… Mon père m’a…encore… Et puis l’école…J’ai fuis… Mais je n’ai nulle part où aller… Et je pensais que vous… que vous aviez une femme… Alors que moi… Je n’ai que vous…

Elle déglutit. Ces mots étaient comme des échardes, comme des pansements qu’elle arrachait et qui lui brûlaient la peau. C’était si douloureux. Elle détestait se montrer vulnérable… Mais elle n’arrivait pas à s’arrêter. Elle n’y arrivait pas car, il avait allumé une petite braise d’espoir dans sa poitrine. Et elle voulait qu’il souffle dessus… sans relâche… pour l’attiser et la faire briller d’une lumière aveuglante. Doucement, elle releva son visage larmoyant vers le sien pour le regarder.

- Si je suis Cendrillon… Est-ce que vous êtes mon Prince Charmant ?... Est-ce que… vous êtes venu m’arracher à mes parents tortionnaires ?... Est-ce que… vous allez me sauver ?

Est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance ? Est-ce qu’elle pouvait se reposer dans ses bras ? Elle avait plein de questions. Mais elle s’arrêta, elle ne voulait pas que son désespoir le fasse fuir. Letha était déjà bien compliquée, elle en avait conscience... Et lui, ne le savait même pas… Il ne savait pas dans quoi il mettait les pieds.
La pluie et ses vêtements trempés la faisaient trembler de froid contre lui, elle n’arrivait pas à contrôler les entrechocs de ses dents, et elle se blottit davantage contre lui, baissant de nouveau les yeux pour coller son front contre son torse ferme.

- Il faut que vous sachiez… Je suis malade… Je ne sais pas si j’en guérirais un jour… Mon psychiatre me dit que ce n’est pas possible…

Elle déglutit, effrayée à l’idée que cela puisse le faire fuir. Mais elle devait lui dire. Il fallait qu’il sache, et elle aussi. Elle voulait savoir. Car tout dépendrait de sa réaction.

- Je… Je ne suis pas seule dans mon esprit… On est… sept… Je crois. Ils sont là pour m’aider. Pendant les moments difficiles, ils prennent le relai pour que ce soit plus simple. Ils se chargent de certains souvenirs… Et ensemble… On est Letha. C’est notre système.



Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44

Nombre de mots : 891
Codage par Libella

Rowan Feys

Jeu 9 Mai - 20:26


Epreuve 2 | Rune & Letha Ea4u

Couleurs des Alters:
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Falling for my student
Pr Folland + Letha
Amour interdit

PRECEDEMMENT...

Rune a trouvé Letha en haut de son immeuble préféré. En chaussettes, sous une pluie battante, elle vacillait. Rune l'appela et grimpa les marches des escaliers, comme pour la retenir.
Heureusement, il la trouva encore debout physiquement, mais psychologiquement, qu'en était-il ?
Rune arrivera-t-il à sauver Letha ? Saura-t-il atteindre son cœur meurtri ?


***

Rune était essoufflé, bien qu'il soit un grand sportif. Ce n'était pas l'effort qui l'avait épuisé, mais bel et bien l'émotion. La panique mêlée à l'adrénaline avait puisé toute son énergie émotionnelle. Mais il tiendrait. Il ne s'était pas autant battu pour une relation depuis des années.
Il faisait face à Letha, bien que plusieurs mètres les séparaient. Ils étaient si différents, pourtant. Elle, juvénile et brisée. Elle, une jeune élève sans situation, sans argent, sans chaussures. Et lui, plus âgé et désabusé. Lui, un professeur réputé, bien payé, avec des chaussures lustrées. Elle était petite et brune. Il était grand et blond. Elle était menue et fragile. Il était tout en muscles et solide. Ils n'avaient aucune raison de s'attirer ainsi. Le magnétisme qui les poussait constamment à se retrouver, à se regarder, à se chercher, était décalé.
Mais il existait.

Rune avait l'impression de marcher sur des braises. Il ne savait quoi dire ou quoi faire pour empêcher Letha de sauter.

La pluie tombait avec violence des cieux, formant un rideau aqueux. Le choc de leur chute sur le toit était assourdissant. Rune fut contraint à plisser les paupières pour distinguer Letha. Il battait des cils pour chasser les gouttes. Il ne distinguait pas son expression. Etait-elle triste ? Etait-elle choquée ? Etait-elle soulagée ?

Finalement, elle vint vers lui, avalant la distance qui les séparait. La distance physique, comme la distance morale. Son corps se cogna contre le sien. Rune restait les bras ballants, incapable d'agir. S'il était beau parleur devant une classe, il se retrouvait démuni face à une femme qui lui plaisait.

- Je suis… désolée… J’ai été renvoyée…
- Quoi ? Non, j'ai vu le directeur il ...

Comment était-ce possible ?! Il avait pourtant passé un marché avec le principal.

- Mon père m’a…encore…, poursuivit-elle.

Rune baissa les yeux vers ses épaules. Elle cachait son visage. Sa peau était marquée. Les doigts de Rune se serrèrent de colère. La voix tremblante de Letha lui permettait de s'apaiser. S'énerver n'amènerait rien.

- Alors que moi… Je n’ai que vous… Si je suis Cendrillon… Est-ce que vous êtes mon Prince Charmant ?... Est-ce que… vous êtes venu m’arracher à mes parents tortionnaires ?... Est-ce que… vous allez me sauver ?

Rune l'ignorait. Il n'avait pas la prétention de pouvoir la délivrer de sa tour, de ses bourreaux. Il ferma les yeux et leva les bras afin d'encercler les épaules de la jeune femme. Il l'enlaça, scellant leur étreinte. Achevant le politiquement correct de leur relation. Tout cela n'avait plus d'importance.
Letha se confia ensuite sur sa maladie. Le professeur avait lu en diagonale son dossier médical. C'était une chose de le lire, c'était une autre de l'apprendre de sa bouche. Cela rendait la maladie plus concrète. Rune s'était passionné de psychologie depuis la déclaration de la maladie de son frère. Il n'était pas spécialisé du TDI, mais il en était familier. Cette maladie, c'était un obstacle supplémentaire. Rune pouvait-il la sauver ?
Finalement, il se détacha de la brune. Il recula d'un pas et leva la tête vers le ciel. L'averse s'échouait sur son visage, dégoulinant dans sa chevelure blonde, s'écrasant contre le tissu poreux de ses vêtements. Lui aussi, il commençait à avoir froid.
Tout cela était trop lourd. Il la blesserait. Il fallait qu'il s'en aille. Qu'il appelle les services de protection de l'enfance. Voilà comment il la sauverait. Oui, c'était sa décision. Il allait la repousser et faire les choses correctement.


Il baissa les yeux vers l'élève, prêt à lui proposer de l'emmener à l'hôpital. En levant le bras pour la guider, il vit le débardeur noir. Le lys blanc brillait sous la pluie, malgré le flou qu'apportait la météo orageuse. Rune sourit. Il était bête quand il s'y mettait.
Il fit un pas vers Letha et, bien que le débardeur n'était pas une chaussure de verre, il l'enroula autour des épaules de la brune. Cela ne lui tiendrait pas chaud, mais il était tant qu'il lui rende son dû.

- Ca me donne 7 raisons supplémentaires pour m'accrocher à toi, alors.

Il s'approcha d'elle pour l'embrasser, son visage près du sien... jusqu'à ce que la porte dans leur dos s'ouvrit brutalement. Rune n'avait même pas remarqué les sirènes des pompiers. Ces derniers débarquèrent, écartant Rune de Letha. Ils s'approchèrent de celle-ci pour s'assurer de son bien-être. Sans crier gare, ils commencèrent à l'embarquer, la faisant descendre les escaliers. Visiblement, quelqu'un avait appelé les secours en apercevant la silhouette de la brune.
Rune s'interposa, voulant rejoindre l'élève, mais un pompier le freina d'une main sur la poitrine.

- Monsieur, on s'occupe d'elle. Vous n'êtes qu'un professeur. Vous n'êtes rien pour elle.

Le pompier hésita, avant d'ajouter.

- Vous feriez mieux de la laisser, vous ne lui causeriez que des problèmes.

La porte se ferma, laissant Rune seul sur le toit. Celui-ci se laissa tomber sur les genoux, esseulé. Ses pires craintes venaient d'être confirmées. La solitude l'enveloppa, mais ne sut pas le protéger de la pluie.


Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44
NOMBRE DE MOTS : 870

(c) princessecapricieuse

Rowan Feys et Letha

Ven 10 Mai - 19:43
Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

Falling for my teacher







PRÉCÉDEMMENT

Le professeur avait réussi à arrêter Letha, qui se jeta dans ses bras pour s’effondrer. Le doute avait envahi son esprit alors qu’elle confessait son amour pour lui, partagé entre l’envie de répondre à ses sentiments et celui de s’éloigner d’elle, face aux difficultés qu’annonçait sa maladie et au fait qu’il était son professeur.
Mais l’Amour étant plus fort, il finit par rapprocher son visage du sien, avant d’être stoppé par l’entrée fracassante des pompiers qui venaient sauver la jeune fille, laissant Rune seul sur le toit, désespéré...


***



Letha ne voulait pas les suivre. Encore une fois, on l’obligeait à faire quelque chose qu’elle ne voulait pas. Ce qu’elle souhaitait, c’était de retourner aux côtés de l’homme qu’elle aimait. C’est donc en se débattant qu’elle fut emportée hors du bâtiment, et ils la traînèrent jusqu’au camion des ambulances qui venait d’arriver pour l’emmener à l’hôpital. Elle continua à gigoter sans relâche. Car, après tout, c’était lui qui l’avait sauvée ! C’était son professeur ! Pas eux. Ils n’avaient rien fait excepter s’imposer ! Et toutes ses blessures étaient minimes, ce n’était que les coups de son père, qui était médecin. Donc elle savait qu’il avait fait en sorte de ne pas viser ses organes vitaux, car c’est ce qu’il faisait toujours ! Il le faisait parce qu’il avait besoin d’elle en vie ! Elle avait donc conscience que la majeur partie de sa douleur était psychologique, et en l’éloignant du professeur Folland, ils l’empiraient. Alors qu’il n’y avait que lui pour pouvait l’apaiser…

Ils durent la maintenir fermement par les jambes et les épaules pour l’installer dans le brancard qui l’emmènerait à l’hôpital et elle continua désespérément à se débattre, de toutes ses forces, leur hurlant de la lâcher et de la laisser partir. Et plus ils résistaient, plus son esprit chercha la solution, et celui qui la sauvait chaque fois qu’elle subissait les violences de son père et d’autres, refit surface. Son expression devint sérieuse, froide, implacable. Son regard se gorgea d’une violence comprimée, d’une rage primaire et dévastatrice. Et avec des coups secs et précis, il visa les points sensibles des pompiers, frappant la gorge, ou l’oreille, et ils la lâchèrent sous l’impact, le souffle coupé.

La voie était enfin libre, et Letha en profita pour s’extirper du camion, courant de toutes ses forces et le plus rapidement possible. Elle s’engouffra à nouveau dans l’immeuble, monta les escaliers quatre par quatre, la respiration rendue sifflante par l’effort. Mais plus rien ne pouvait l’arrêter. Elle savait ce qu’elle devait faire. Quand elle atteignit le toit, elle se stoppa et se pencha, les mains sur ses genoux pour reprendre sa respiration. Puis, la Letha que le professeur connaissait… Sa Letha… revint, après quelques clignements des yeux qu’on aurait pu croire causés par la pluie. Elle releva les yeux, reprit ses marques, et quand elle le vit à genoux, son cœur se serra de le voir si démuni. Elle avait entendu les paroles du pompier. À ce moment-là, elle n’avait pas encore franchit la porte qui menait aux escaliers et elle avait pu capter ses paroles blessantes. Il ne fallait pas qu’il le croit. Car c’était faux. Tout était faux. Et jusqu’à maintenant, ce n’était pas lui, qui lui avait causé des problèmes. Elle s’approcha d’un pas déterminé, pour attraper sa main et le tirer à elle, l’aidant à se relever.

- Ne l’écoutez pas. Vous êtes tout pour moi.

Puis elle pivota légèrement, sans lâcher sa main, et amorça leur fuite. Elle ne savait pas où ils allaient aller, mais ça ne lui importait pas. Elle savait qu’elle serait heureuse, peu importe où ils iraient, tant qu’il était à ses côtés.
L’adolescente tourna son visage vers lui pour le regarder alors qu’il descendait les escaliers avec elle, et elle ne put s’empêcher de sourire, son cœur palpitant dans sa poitrine à l’idée de ce qu’ils étaient en train de faire. Ce n’était pas conventionnel, et c’était ce qui rendait la chose encore plus exaltante. Ils franchirent les portes de l’immeuble, tombant, bien entendu, sur les pompiers et l’ambulance qui les attendaient, et elle prit une embouchure pour les éviter et les semer, ignorant leurs cris qui leur ordonnaient de s’arrêter, mais qui la poussa à accélérer.

- Courrez !!

Ils coururent sous la pluie, s’éloignant de l’immeuble et des soldats du feu, sans regarder un seul instant derrière eux et, quand elle sentit qu’ils étaient loin et en sécurité, elle ne put s’empêcher de rire.
Elle l’attira dans une petite ruelle pour se reposer, et elle se laissa rire sans lâcher sa main, tout en essayant de reprendre sa respiration. Elle s’appuya contre le mur, se calmant progressivement sans perdre son sourire, et son regard s’ancra dans le sien. Elle déglutit légèrement, humidifiant sa gorge séchée par leur course, et ses yeux s’emplirent d’émotion. Son expression redevint sérieuse, et ses doigts resserrèrent les siens quand elle murmura :

- Je vous aime… Fuyez avec moi. On pourrait aller loin. Très loin. Où personne ne nous connait. Où on pourrait être tranquille… Qu’est-ce que vous en dites ?

Elle posa sur lui un regard emplit d’espoir, et avec délicatesse, elle tira sur son poignet pour l’attirer à elle. Son visage se releva pour continuer de le regarder, alors que leur corps se frôlaient chastement. Puis, un sourire malicieux étira ses lèvres.

- Je sais ce que vous aviez l’intention de faire tout à l’heure, sur le toit… Et si vous réessayiez ? Je suis sûre que personne ne vous arrêtera cette fois.



Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44

Nombre de mots : 994
Codage par Libella

Rowan Feys et Le Vrai Prophète

Dim 12 Mai - 16:27


Epreuve 2 | Rune & Letha Ea4u

Couleurs des Alters:
Le Vrai Prophète

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 39 Groupe : OWL
Le Vrai Prophète Orion - Psychiatre

Orion - Psychiatre

Falling for my student
Pr Folland + Letha
Amour interdit

PRECEDEMMENT...

Letha est emportée par les pompiers. Rune se laisse tomber, abattu par les mots des professionnels. C'est alors que Letha surgit et confesse à son professeur l'amour qu'elle éprouve à son égard. Ils courent sous la pluie, échappant aux pompiers. C'est alors que le visage de Letha s'approche de celui de Rune, afin qu'ils puissent s'embrasser...


***
Rune n'était plus que l'ombre de lui-même. Il était sur les genoux, affalé sur le toit du bâtiment. La pluie tombait sur son dos. Il avait l'impression que l'averse résonnait dans sa cage thoracique, tambourinait contre son cœur. Il se tenait d'ailleurs la chemise, au niveau de la poitrine, comme si cela allait atténuer la douleur. Il serait mauvais pour Letha. C'était vrai. Elle serait mieux avec un homme de son âge. S'il l'aimait, il devait la laisser partir. Mais c'était si difficile d'être encore une fois confronté à la perte.

- Ne l’écoutez pas. Vous êtes tout pour moi.

Rune releva la tête. Elle était là, à lui saisir la main. Elle le tirait vers l'intérieur, plus précisément vers la cage d'escaliers. La sirène des pompiers continuaient d'éclairer comme des stroboscopes les deux protagonistes. Rune écarquillait les yeux,  incapable de réagir. Son cœur lui disait d'aller vers elle mais sa raison lui demandait de reculer. Alors qu'elle avait sa petite main dans la sienne, Rune se fit la réflexion qu'il devrait la lâcher. Interpeller les pompiers, leur ramener Letha.
Il posa les yeux sur le débardeur noir et sourit.
Ses doigts se verrouillèrent sur ceux de la brune et il courut avec elle. Ca ne devait pas être évident pour Letha d'aller aussi vite sous la pluie, en chaussettes. Elle allait glisser. Rune essayait d'être solide quand ils couraient ensemble, de lui éviter de déraper. Au bout d'un moment, la course devint un moment d'adrénaline. Quelque chose d'effréné et de grisant. Rune se surprit à rire. Ca faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu autant la sensation de vivre... !
Ils se stoppèrent dans une ruelle. Elle s'adossa à un mur. Rune se colla à elle, son ventre contre le sien, tentant de reprendre sa respiration. Ses deux bras étaient tendus, appuyés contre le mur sur lequel était adossée Letha. Il avait l'impression de la protéger de cette façon, de la cacher. Il baissa la tête vers elle. Elle était si petite par rapport à lui.

- Je vous aime… Fuyez avec moi. On pourrait aller loin. Très loin. Où personne ne nous connait. Où on pourrait être tranquille… Qu’est-ce que vous en dites ?
- Letha, ce n'est pas raisonnable...

Et en même temps, l'idée était séduisante. Qu'avait-il à perdre ?
Elle l'attira à lui, achevant la distance qui les séparait. Leur poitrine se collèrent. Rune entendait le coeur de Letha battre contre le sien, à l'unisson.

- Je sais ce que vous aviez l’intention de faire tout à l’heure, sur le toit… Et si vous réessayiez ? Je suis sûre que personne ne vous arrêtera cette fois.

Rune sourit en miroir à l'expression de Letha. Au ralenti, le visage de l'homme s'approcha de celui de l'élève. Leur front se frôlèrent, leur nez se saluèrent. La pluie roulaient sur leurs joues. Et finalement, les lèvres de Rune prirent possession de celles de Letha, dans un baiser chaste doux. Quelque chose d'aussi précieux que l'envol d'une plume. Les mains de l'homme descendirent jusqu'au visage de sa promise, l'encadrant pour mieux accéder à ses lèvres. Il coinça des mèches de cheveux brunes entre ses doigts. C'était un baiser pluvieux, noueux, mais d'une pureté sincère.
Les pompiers, qui cherchaient les deux fugitifs, passèrent devant la ruelle sans les voir. Les sirènes éclairaient partiellement le couple interdit, avant de s'éloigner. L'alarme ne se fit plus entendre.
Rune se décolla de Letha. Son regard timide s'ancra dans le sien. Il finit par sourire, profondément heureux. Puis, comme il voyait les pieds trempés de Letha, il descendit ses bras vers la taille de la demoiselle afin de la soulever.

- Ce n'est pas très Cendrillon de fuir. Mais à quoi ça lui servirait d'avoir un carrosse et moi un fier destrier, sinon pour fuir ?

Son frère habitait un autre pays. Peut-être pourrait-il les héberger, le temps qu'ils se posent ?
Quoiqu'il advienne, Rune en était sûr, c'était le début d'une belle et longue histoire.

***

- Comment ça le professeur Folland a démissionné ?!

Bertha était furieuse. Elle tempêta contre le proviseur. Ce n'était pas censé se passer comme ça. Il devait virer cette petite conne de Letha, pour que Bertha ait le professeur rien que pour elle.
De rage, elle se dirigea vers sa salle de classe. Elle allait tuer le premier élève qui serait insolent.

- Regarde, c'est le professeur Folland.

Bertha s'arrêta net. Elle pivota vers la voix qui l'intéressait. Une jeune élève montrait son smartphone à une amie. Bertha usa de son autorité pour s'approcher et réclama le téléphone de l'élève. Elle blêmit en découvrant l'homme de se rêve, embrassant cette Letha. Ses articulations blanchirent alors qu'elle serrait le téléphone, en proie à une colère dévastatrice. Ses narines se dilatèrent d'énervement. Elle ressemblait à un taureau prêt à charger.
Puis une idée lui vint.

- Envoie-moi cette photo par mail, tu veux bien ?, demanda-t-elle à l'élève.

Une fois la journée de cours finie et la photo en poche, Betha souriait de toutes ses dents. Rune était un professeur, et Letha était en situation de vulnérabilité - que ce soit à cause de son dossier médical ou bien de par la différence d'âge. Elle se dirigea vers le commissariat de police, prête à briser ce couple.

- FIN SAISON 1 -



Epreuve 2 | Rune & Letha Hd44
NOMBRE DE MOTS : 933

(c) princessecapricieuse

Rowan Feys et Letha

Dim 12 Mai - 17:11

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