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Erwan Lloyd

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans
Erwan Lloyd Acteur à succès

Acteur à succès
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Erwan Anthony Lloyd
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Nom : Lloyd
Prénom : Erwan
Date de naissance : 17 Février 2004
Nationalité & origine : Anglais (a des origines françaises du côté de sa mère)
Sexualité : Bisexuel
Groupe : Civil
Travail : Acteur
Zone de résidence : Variable, généralement Londres. Actuellement, un hôtel de luxe dans la zone des Maaiers

Caractère

On leur a posé la question : Comment décrirez-vous Erwan ?


Hélène Legrand, mère d’Erwan :

Erwan a toujours été un peu à part de ses petits camarades. Il avait peu d’amis à l’école mais adorait parler avec les adultes. D’après lui c’était plus amusant. Je pense qu’il avait simplement des intérêts assez différents des enfants de son âge. Par exemple, déjà vers ses 6 ou 7 ans, il voulait absolument savoir comment prouver l’existence des extra-terrestres parce que, d’après lui, c’était évident qu’ils existaient. Et cette croyance ne l’a pas lâché. Pareil pour les fantômes et le paranormal. Petit il disait souvent qu’il « parlait » avec des esprits. *Rire* Vous savez, en tant que maman ça m’a un peu inquiété au début parce que je suis plutôt cartésienne. Et dans ces moments là, on ne sait pas comment réagir. Mais ma sœur tire les cartes et communique avec les anges donc je suppose qu’il tient ce côté là de sa tante ? En tout cas, je n’ai pas eu envie de le fermer à ça. Je ne voulais pas qu’il pense que sa maman ne le croyait pas et ne le soutenait pas. Donc j’ai fais en sorte d’être régulièrement en communication avec ma sœur pour savoir comment agir avec lui.


William Lloyd, père d’Erwan :

Erwan était un petit garçon très intelligent ! Il adorait apprendre de nouvelles choses et avait une certaine sensibilité pour l’art depuis petit. Et puis il a toujours été très consciencieux et perfectionniste. C’est bien simple, quand il essayait une nouvelle activité que ce soit un sport ou de l’art, il était souvent dans les meilleurs éléments. Forcément, quand on est manager, on sait tout de suite reconnaître le talent et le potentiel. Je l’ai toujours poussé à donner le meilleur de lui-même pour avoir un bon métier plus tard. Je pense que grâce à moi, il deviendra très travailleur avec le temps. Mais bon, à côté de ce caractère appliqué, il était assez impulsif. On a donc décidé de l’inscrire à des cours de théâtre pour l’aider à canaliser son énergie. Et ça l’a bien aidé ! Et puis comme ça, il a arrêté de me parler de ces bêtises de fantômes et d’esprits. Ou des extra-terrestres. Vraiment, il doit tenir ça du côté de sa mère. Heureusement qu’il n’a pas que ça mais aussi la musique qu’il tient d’elle. Je n’aimerais pas qu’il devienne voyant ou quelque chose comme ça.


Henry Skinner, manager d’Erwan :

Vous savez, Erwan est vraiment sensible comme jeune homme. Même s’il en parle peu, la mort de ses parents l’a beaucoup affecté. Depuis, il adopte deux comportements différents. Soit il prend du temps pour s’isoler un peu, soit il se jette corps et âme dans son métier. Je pense que, d’une certaine façon, jouer un personnage lui permet de se détacher un peu de ce qui le chagrine dans sa vie. Depuis que je suis son manager, il n’a fait qu’enchaîner les productions ! Il dit que ça l’amuse et le passionne, je le crois mais je pense que ça lui permet aussi de se concentrer sur quelque chose et de lui occuper la tête. Vous voyez ce que je veux dire ? Enfin, après c’est un super gars avec qui travailler ! Il est très impliqué, perfectionniste et toujours motivé par ses projets. Il se débrouille toujours pour être à l’heure et savoir ce qu’il doit faire quand il arrive sur le plateau. Pas comme certains acteurs un peu trop touristes à mon goût. Erwan est aussi très empathique. Généralement c’est une bonne chose pour interpréter ses rôles mais souvent ça le rend trop spontané. C’est bien simple, quand quelque chose le touche c’est « on fonce la tête la première et après on réfléchit ». Il s’est un peu amélioré depuis qu’il est petit mais bon, les habitudes ont parfois la vie dure. J’aimerais bien qu’il se calme aussi un peu avec son complexe du sauveur et qu’il évite de s’éparpiller sur trop de choses en même temps mais que voulez-vous… là dessus il est beaucoup trop têtu pour m’écouter. Quand il s’agit de lui, c’est « je fais ce que je veux, quand je veux ». Je trouve qu’il en fait trop personnellement. Mais par contre il sera le premier à dire aux autres de prendre soin d’eux et de se ménager. Il a du mal à appliquer les conseils qu’il donne. Parfois, ça m’agace un peu. Mais bon, ça ne serait pas Erwan autrement. Et sinon, c’est une vraie pipelette. Il échappe souvent des informations sur ses tournages qu’il n’est pas censé dire sous risque de spoiler. J’ai dû sacrément le coacher pour qu’il se calme mais par précaution, l’équipe demande parfois à ses co-stars de le surveiller lors des promotions.


Clélia Walker, co-star et ex-petite amie :

Erwan, je pense que je le comparerai à un panda roux ! Déjà parce qu’il est roux et surtout parce qu’il a un côté hyper mignon et affectueux qui donne envie de lui faire des câlins ou de lui tirer les joues ! Bon, tu me diras, si vous demandez à quelqu’un d’autre, il serait peut-être plutôt comparé à un lion ou quelque chose comme ça à cause de son charisme, son côté très solaire et sa force de caractère. Mais moi qui le connais depuis petite, je vois beaucoup trop son côté « gentil bisounours » pour ne pas penser au panda roux. D’ailleurs ça le fait rire ! Heureusement qu’il a beaucoup d’humour et d’auto-dérision… Et sinon, hm... Alors, un truc d’amusant avec Erwan c’est qu’il adore les beaux décors, les beaux vêtements mais dans le sens, que ce soit les décors et costumes d’un tournage ou juste un bel intérieur et des fringues à la mode. Il est capable de s’extasier sur tout et n’importe quoi qu’il trouve beau ou intéressant. Et il est vraiment hyper coquet, parfois je me dis qu’il est pire que moi ! Il est très regardant sur sa pilosité et il faut toujours qu’il soit épilé aux poils près que ce soit pour sa barbe, ses sourcils ou son torse. Bon après il en a pas énormément mais il est assez maniaque de son apparence. Enfin j’ai envie de dire, dans ce milieu ça me semble assez normal. Mais bon, il a beau être maniaque d’un côté, d’un autre, c’est un véritable bordélique. Il perd TOUT. Dès que ça ne touche pas à ses maniaqueries ou son travail, il perd tout, c’est terrible. Alors pour ce qui est de ses parfums et shampoing, pas de soucis, par contre son porte-feuille ou ses mots de passe… Il a même réussit à perdre Oréo une fois. J’ai cru qu’il allait me faire une crise cardiaque tellement il a eu peur de ne pas retrouver son lapin. Non mais un vrai bébé… Et j’ai abandonné depuis longtemps de comprendre ses notes sur ses scriptes ou de trouver quelque chose dans ses affaires. Vraiment, je ne comprends pas ses moyens mnémotechniques… Enfin, tant que lui ne se perd pas trop, je dirais que tout va bien. Ah la la… Bon j’aime bien le taquiner mais je pense que je serais très triste s’il sortait de ma vie. Je trouve que c’est vraiment facile de se sentir à l’aise et protégé avec lui. Il est très respectueux, à l’écoute et loyal. Un vrai petit gentleman ! Et sa façon de me défendre dans sa robe verte m’a en même temps touché et amusé. Oui, c’est vraiment un grand ami.


James Murphy, chef accessoiriste sur les Enfants de l’Aube :

Erwan… Comment dire ? En tant que personne, il est vraiment super. Très drôle, il prend son travail à cœur, sérieux, agréable, très galant et assez délicat dans sa façon de se comporter avec son entourage. Bref, pleins de belles qualités qui me donnent envie de travailler encore avec lui. Par contre avec les accessoires… Je crois bien que c’est l’acteur qui m’a cassé le plus d’accessoires. Alors soit il est maladroit, soit il a trop d’énergie et les objets autour de lui subissent son aura trop forte. Tenez, une fois, il tenait simplement un verre à la main durant une scène. Et le pied s’est décroché tout seul et s’est écrasé par terre. Déjà… comment ? Il n’a rien fait de particulier. Je vous laisse imaginer le fou rire général. Enfin, au final il nous fallait tout de même un nouveau verre. Il est toujours très désolé lorsqu’il casse quelque chose mais parfois c’est un vrai problème. On a déjà dû interrompre des tournages pour refaire des accessoires qu’on n’avait pas prévu en double comme des bracelets ou des lunettes de soleil par exemple. D’ailleurs pour l’anecdote, je crois bien que sur certains films, la régie utilise des verres et couverts en plastiques quand ils tournent avec Erwan, en prévision...


Sophie Legrand, tante d’Erwan :

Erwan est quelqu’un d’assez simple. Il apprécie des petites choses que certains ne remarquent pas. Il a toujours été très sensible au monde invisible qui l’entoure. Je sais que, parfois, il ressent ou entend des choses. Il a beaucoup d’intuition. Je suis sûre qu’avec un peu d’exercice, il serait capable de faire bien des choses d’un point de vu spirituel. Oh j’aurais pu lui apprendre des choses comme barrer le feu ou utiliser un pendule mais ce n’est pas ce sur quoi est axée sa vie donc je ne l’embête pas. Par contre j’adore discuter avec lui de tout ça. Et il est très curieux quand je lui raconte mes anecdotes. Il porte un petit bracelet d’obsidienne très assidûment. Je le lui ai offert pour le protéger parce que le milieu dans lequel il est doit être assez difficile. C’est une course au succès après tout. Premier arrivé, premier servi. Et il doit y avoir beaucoup de requins. Enfin, puisque tout semble lui réussir pour le moment, je pense qu’il doit avoir un bon ange gardien. Mais sinon, ce Erwan… parfois il est un peu handicapé de la vie normale hein ! Il n’est pas méchant mais vous imaginez que, la dernière fois que je lui ai demandé de me passer le casse-noix, il n’avait aucune idée de ce à quoi ça pouvait ressembler ? Un casse-noix ! C’est tout de même extraordinaire, n’est-ce pas ? Et ne vous attendez pas à le voir cuisiner sans recette ! S’il a son petit guide, il cuisine très bien, mais sinon pfffouh ! Il n’est même pas sûr de ce par quoi commencer. Il oublie d’assaisonner, il fait les choses comme ce qu’il imagine être le plus logique mais je vous le donne en mille, sa logique n’est pas culinaire. Il a tout de même réussi à me louper une mayonnaise ! 3 ingrédients ! 3 ! Jaune d’œuf, moutarde, huile et hop, on mélange ! Simple comme bonjour. Et bien non, je ne sais pas comment il s’est débrouillé mais ça ressemblait à une vinaigrette. Bon, il était tout triste peuchère, alors on l’a quand même mangé. Ça avait vaguement goût de mayonnaise.


Ava Lloyd, tante d’Erwan :

Il est très franc et sincère dans sa façon d’être. Il a toujours détesté l’injustice et se mêle parfois un peu trop de ce qui ne le regarde pas pour protéger ceux qui lui semblent en avoir besoin. Je suis très fière de ce côté altruiste qu’il a même si parfois je me demande si ça ne risque pas de le mettre dans des situations délicates. Par contre, je le trouve particulièrement déconnecté de la réalité. Pas qu’il soit ignorant des mauvaises choses sur terre, il se bat même pour pas mal de causes, mais c’est comme si, dans sa tête, rien de ces mauvaises choses ne pourraient lui arriver. Comme s’il ne voyait que le côté positif. Alors c’est une très noble qualité mais je ne peux m’empêcher d’être inquiétée par cette candeur. Après, je pense que depuis la mort de ses parents, il a été très protégé par Henry et par ses collègues qui se sont montrés très patients. Et puis, ce n’est pas lui qui recevait les critiques du publique directement. Henry faisait en sorte de lui lire seulement le positif pour l’encourager et l’aider à prendre confiance en lui pour ses débuts dans le métier. Mais j’ai peur que, à cause de ça, il pourrait devenir imprudent ou peut-être un peu fragil. Heureusement qu’il se débrouille tout seul avec les critiques maintenant et qu’il a appris à prendre un peu de recul.

Andrew Hale, compositing artist :

J’en peux plus d’Erwan, il est vraiment super pénible comme client ! Déjà il a un droit de regard sur l’image finale de tout ses plans et tant qu’il est pas content de comment il rend à l’écran, ça sera pas validé. Même nos supp’ ont pas la possibilité de refuser une retake. Du coup monsieur doit absolument être beau sur les shots finaux, mais en même temps il veut pas trop qu’on le retouche parce que sinon « c’est de la triche ». Vous imaginez que j’ai passé tellement de temps sur juste UN shot que j’ai carrément créé un set-up Nuke sur mon temps libre pour pouvoir l’appliquer partout où y a sa tronche ! Ça marche pas à tous les coups mais quand ça passe, ça me fait gagner un temps monstre. Je l’ai foutu en libre accès sur le serveur pour que mes collègues puissent l’utiliser, faut bien faire profiter aux copains. En fait, je crois qu’il se rend pas compte des heures supp’ qu’on doit faire pour répondre à tous ses petits caprices de star. Le mec il comprend rien au compo, il en a rien à foutre de savoir si un truc va prendre du temps ou pas alors que y a des gens derrières qui bossent et qui doivent faire des horaires de dingues. C’est fou d’être aussi narcissique. Et puis il paraît que les accessoiristes sont en sueur dès qu’ils bossent avec lui. Vu qu’il casse tout et n’importe quoi faut toujours prévoir les trucs en double. Du coup soit on a des objets qu’il faut fabriquer pour qu’ils se fasse péter, soit oh miracle ! Il a pas cassé le vase sauf que y en a 3 autres même qui attendent et seront jamais utilisés. Vous imaginez la pollution ? Donc bon, il me fait un peu rire avec ses combats pour telle et telle cause. Soit il est tellement à côté de la plaque qu’il se rend pas compte qu’il annule ses propres bonnes actions soit il est hypocrite, soit il est juste con. Je pense qu’il est juste con.


Linda Brown, psychologue :

Secret médical, désolée.  


Physique

Erwan est beau. Il le sait, il en est fier et il est très pointilleux concernant son physique. Régulièrement, il fait du sport pour se garder en forme et surtout entretenir sa musculature. En général, il aime bien varier entre les arts-martiaux, la danse, la musculation ou bien la course à pied. Il lui arrive parfois de pratiquer le yoga pour garder une certaine souplesse et faciliter ses mouvements dans des rôles qui lui demandent plus d’agilité.
Son corps est bien taillé. Il a des épaules solides, un buste bien découpé, des bras musclés prolongés par des mains avec de long doigts de pianiste, bref. Son corps est beau. Cependant, il est important pour lui de ne pas être « trop musclé ». Il essaye toujours de trouver une balance esthétique à sa musculature dans l’optique d’avoir le meilleur rendu possible à la caméra. Étant donné les efforts qu’il met dans sa mise en forme, il peut assez mal prendre lorsque ses images sont retouchées à outrance. Un peu par-ci par-là n’est pas gênant, mais lorsqu’on abuse de la post production sur son visage ou son corps, il peut se sentir un peu atteint dans son égo.
En général il demande que les équipes fassent le minimum.

Pour un mannequin, il ne fait pas parti des plus grands. 1m80 pour 74kg. Mais il n’est pas réellement complexé par sa taille. Après tout, il trouve d’autre façon de se démarquer. Par exemple, il est particulièrement fier de sa chevelure rousse et flamboyante. Il en prend grand soin, usant de différents produits sur mesure pour la nature de ses cheveux qui peuvent parfois être un peu secs et cassants s’il ne fait rien. Mais grâce à un lavage régulier mais pas quotidien pour éviter de les abîmer, ils sont parfaitement doux et soyeux. Le matin, il prend du temps à les coiffer, un peu en bataille pour leur donner du volume et un côté léger qu’il aime bien. Puis ça évite de lui donner l’air trop sage. Vous pourrez parfois le voir passer sa main dans ses cheveux pour les renverser vers la droite. Il s’en rend rarement compte mais c’est un petit tic qu’il a depuis assez jeune.
En parlant de cheveux, il se rase régulièrement pour garder la peau de son visage toute lisse. Elle est assez clair et sensible au soleil ce qui le pousse à toujours faire attention lorsqu’il sort pour éviter de prendre des coups de soleil. Puis il aime en prendre soin avec des baumes ou des masques à l’argile verte de temps en temps mais sans en abuser. Le jour, il protège sa peau avec une petit crème de jour bio toute légère, à la carotte violette qu’il apprécie tout particulièrement. La nuit, il peut opter pour une crème de soir régénératrice en fonction d’à quel point sa peau a été agressée dans la journée.

Erwan possède un visage ovale assez fin et symétrique. Son nez est droit tandis qu’il a des lèvres légèrement pulpeuses. Sa pommes d’Adam est assez marquée et ressort pas mal en fonction de l’éclairage mais s’harmonise bien avec les muscles de son cou et ses épaules.
Certains disent que son arme de séduction la plus redoutable est ses yeux verts en amande dont le tour de la pupille est cerclé de doré. Ses cils sont plutôt long mais assez clair à cause de sa nature rousse. En général, il les fonce légèrement pour souligner un peu plus son regard et lui donner de la profondeur. Mais dans son cas, ce n’est pas ses yeux qu’il préfère de son visage, non, ce sont ses oreilles. Très spécifique, effectivement. En fait, leurs bouts est très légèrement pointus ce qu’il trouve très amusant. Il a l’impression d’être un sorte de demi-elfe. Ou plutôt un quarteron-elfe étant donné que c’est léger mais tout de même assez marqué pour qu’on puisse les remarquer de profil ou même de face. Par contre il n’aime pas trop son nez. Il ne le trouve pas assez fin et un rien trop long. Il aurait apprécié prendre le petit nez en trompette de sa mère. Mais bon, il avait déjà ses yeux et ses cheveux. Il fallait bien qu’il prenne quelque chose de son père, n’est-ce pas ?  

Sa posture est généralement assez droite. Les épaules vers l’arrière et le menton relevé, il dégage une charisme naturel sans avoir besoin de trop bouger. Cependant, lorsqu’il est dans la rue, il porte souvent un chapeau et de quoi dissimuler son visage. Dans ce cas là, il sera un peu plus courbé. Son entourage trouver qu’il marche toujours trop vite alors il s’efforce de ralentir le rythme lorsqu’il se déplace en compagnie d’autres personnes.
Sa voix est souvent enjouée lorsqu’il parle mais peut devenir beaucoup plus grave s’il le veut ou qu’il chante. Il a une assez grande tessiture ce qui lui permet de descendre très bas ou à l’inverse monter très haut. Il aime d’ailleurs beaucoup en jouer lorsqu’il reprend des chansons.

Pour finir sur son style vestimentaire, Erwan n’en a pas un de fixe. Il aime autant des vêtements très élégants, sobres et distingués qu’un look beaucoup plus rock. Parfois il portera des couleurs, d’autres fois du foncé ou du blanc. Parfois il met l’accent sur les accessoires, un autre jour sur une veste et le lendemain un ensemble. C’est très variable en fonction de son humeur. Les seuls points communs entre ses différents styles sont la provenance des vêtements. Il a tendance à n’avoir que de la marque ou du sur-mesure et favorise autant que possible les fabrications de vêtements responsables. Comme autre point commun, on retrouve son sens de la mode et pour finir, son bracelet d’obsidienne noire œil céleste qu’il porte toujours à son poignet gauche.

Erwan ne possède pas de tatouage ou de piercing mais il songe à se faire percer une oreille pour avoir l’air un peu plus pirate.

En fonction des personnages qu’il interprète, son apparence peut énormément changer. Il a par exemple déjà teint ses cheveux en brun et porté des lentilles ou même une barbe.  

Histoire

J’inspire, confiant alors que je m’observe dans le miroir. Je rajuste un peu ma veste de costard puis me penche sur mon reflet, tournant légèrement la tête pour observer le travail de ma maquilleuse sous différents angles. Je me trouve beau, elle a été géniale, comme d’habitude ! Je me redresse pour rejoindre la salle prévue au rendez-vous. La régie m’arrange un peu mon micro cravate avant que je n’entre puis vais m’asseoir sur la chaise en face de celle du journaliste.
Avec un grand sourire, je le salue et m’installe de sorte à être confortable. On va rester quelques temps ici, autant faire de ce fauteuil mon ami pour le reste de la conversation.

Journaliste : Bonjour monsieur Lloyd ! Comme vous le savez, on a convenu de faire une petite interview de votre vie, je me suis donc permis de préparer quelques questions plus ou moins intrusive. N’hésitez pas à me dire si ça va trop loin et que vous n’avez pas envie de répondre à certaines. Même si dans l’idéale, on aimerait pouvoir retracer de la façon la plus exacte votre biographie de l’enfance à maintenant.

Il émet un petit rire et je le rejoins. En réalité, je ne m’inquiète pas trop concernant les questions « intrusives », je n’ai pas trop de soucis à parler de moi. J’ai même tendance à faire souvent des petites boulettes à trop parler. Ça rend Henry dingue, d’ailleurs.

Journaliste : Pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter un peu ? Nous parler de votre enfance ?

- Hé bien, je m’appelle Erwan Anthony Lloyd même si on ne m’a jamais vraiment appelé par mon nom complet. Ou seulement quand je faisais des bêtises, ha ha !

Journaliste : Haha, enfant turbulent ?

- Hmm… Non, je dirais plutôt, trop curieux. Parfois je faisais des petites expériences quand j’étais petit et mettais le bazar. Mais honnêtement je m’en souviens assez peu. Par contre, j’ai un souvenir en particulier d’expérience qui m’a marqué. Je voulais comprendre comment fonctionnait le moulin à poivre. Et je l’ai mis au dessus de ma tête pour observer le mécanisme.

Je mime le geste, levant la tête comme si j’observais du dessous un moulin à poivre. Puis je fais le fameux geste pour le faire tourner.

Journaliste : Aïe je peux comprendre pourquoi cette anecdote est restée.

- J’en avais mis partout et j’ai pleuré pendant bien 2 bonnes heures après ! La domestique m’a fait la morale parce qu’elle venait de finir le ménage et devait recommencer.

Je rigole un peu. C’était des bons souvenirs, j’appréciais beaucoup les domestiques, je pouvais parler de pleins de trucs d’adultes avec eux quand j’étais petit. C’est dommage que je n’ai plus que des nouvelles de notre chauffeur. Je me demande ce que deviennent les autres. Mais bon, j’ai plus vraiment leurs contacts depuis la mort de mes parents.

Journaliste : Effectivement, ça a dû être douloureux. Hm… Vous êtes bien née le 17 Février 2004 à Birmingham, en Angleterre ?

- Exact, et pour ceux qui aiment l’astrologie, ça fait de moi un Verseau ascendant Lion. Ou pour le côté asiatique, un p’tit singe !

Journaliste : Vous aimiez votre ville de naissance ?

- Oui mais je m’en souviens peu. Quand j’avais 7 ans, on a déménagé pour Londres. J’étais déjà intéressé par le théâtre et mes parents ont voulu me permettre de suivre des stages au Central School of Speech and Drama en parallèle de ma scolarité.

Journaliste : Ah oui, vous saviez déjà très tôt ce qui vous plaisait !

- J’avais un peu de mal à m’intégrer à mes camarades, on peut même carrément dire que je n’avais pas vraiment d’amis puisque mes centres d’intérêts étaient assez différents des leurs. Donc forcément, j’avais pas mal de temps libre en dehors de l’école. Autant m’investir dans des choses qui m’amusaient vraiment ! Et puis, quand tes deux parents sont dans le monde de l’art, c’est assez évident en réalité. D’ailleurs, au final c’était pas plus mal ces stages, je me suis fait un peu plus de copains à ce moment là.


Même si j’ai fini par tous les perdre de vue à part Clélia maintenant, j’en garde un bon souvenir. Je m’amusais bien avec la petite bande.

Journaliste : Tiens puisque vous abordez le sujet, est-ce que vous pouvez nous parler de vos parents ?

- Ma mère était une chanteuse, compositrice et interprète et mon père était manager. Vous les connaissez peut-être ? Hélène Legrand et William Lloyd.

Journaliste : « Legrand » ça sonne très français. Est-ce que vous savez parler un peu ?

- Ma mère est française et m’a beaucoup parlé sa langue quand j’étais petit. Et puis, on allait tous les étés dans le sud de la France pour qu’elle puisse rendre visite à sa famille. Enfin avant mon premier film. En tout cas, ça m’a permis d’être bilingue. D’ailleurs en parlant de ma mère, c’est elle qui a commencé à m’apprendre à jouer de la guitare quand j’avais 4 ans. Et l’année d’après elle a ajouté le piano.

Journaliste : Pas étonnant que votre carrière ait commencé avec la musique ! Vous avez participé à The Voice Kids et étiez allé jusqu’en demi-final il me semble. Comment avez-vous vécu cette expérience ?

Je lève un peu les yeux en signe de réflexion avant de sourire.

- J’ai beaucoup aimé. Au début j’étais très stressé, mais je pense que c’est cette émission qui m’a permis de me rendre compte que j’aimais être au devant de la scène. Et puis, mes parents étaient vraiment derrière moi à ce moment. Ils m’ont beaucoup soutenu et aidé. Ouais, c’est un sacré bon souvenir. Grâce à cette expérience, j’ai pu me lancer dans un casting pour ma première comédie musicale.

Journaliste : Ah oui, Eden ! Vous interprétiez le petit frère de l’héroïne, n’est-ce pas ?

- C’est ça. J’avais adoré l’aspect futuriste de la pièce. Et puis pour un premier personnage, c’était vraiment marrant de jouer un p’tit gamin d’une planète rouge qui se fait envahir par des humains. C’est comme jouer à un jeu mais avec des décors, des costumes, des chansons… Et un public, bien sûr !

C’était vraiment un super souvenir. J’ai plus trop de contact avec les artistes de cette pièce mais je me souviens m’être bien entendu avec. J’en suis quelques uns sur les réseaux pour voir ce qu’ils deviennent.
Le journaliste jette un coup d’œil à son carnet quelques secondes puis relève les yeux vers moi.

Journaliste : Votre premier film a été une expérience assez particulière. Vous avez perdu vos parents en plein durant le tournage. Est-ce que vous pouvez nous en parler un peu ?

Je réfléchis, changeant de position sur mon fauteuil. Même si ça fait longtemps maintenant et que ça va mieux, ça me touche toujours un peu. Je grimace, me mordant la lèvre alors que je cherche mes mots.

- Hm… C’est mon père qui m’a dégoté le rôle. J’ai passé les auditions et j’ai été pris. C’était assez particulier pour moi comme personnage parce que Zephir est atteint de mutisme à la suite de la mort de ses parents au début du film. Donc moi qui avait l’habitude de chanter et donner de la voix, ça a drastiquement changé et ça m’a fait explorer un jeu beaucoup plus intériorisé.

Je fais une petite pause pour prendre une gorgée de mon verre d’eau avant de continuer.

- Comme ça se passait bien sur le tournage, mon père commençait déjà à chercher d’autres films intéressants pour moi. Et puis… Mes parents étaient en déplacement. Ils ont eu un accident de voiture. C’était le 15 décembre. J’ai eu beaucoup de mal à jouer après ça. Les équipes ont interrompues le tournage pendant tout le mois de Janvier pour me laisser un peu de temps. C’était vraiment une période difficile. Je n’avais pas tout à fait 16 ans à ce moment là…

A mon sens c’était vraiment trop jeune. Mes parents avaient encore tellement de choses à m’apprendre… Je me souviens que, lorsque la nouvelle est tombée, je n’y ai pas cru. Puis je me suis totalement refermé et j’étais devenu incapable de jouer. Dès que je devais me mettre dans la peau de Zephir, je ne faisais que pleurer et les scènes étaient inutilisables. Heureusement que les équipes m’ont laissé ce mois de pause même si c’était encore un peu trop court à mon goût. Mais sinon, je n’aurais jamais pu finir ce film.
Le journaliste garde le silence quelques secondes pour éviter de me brusquer j’imagine.  

Journaliste : C’est tragique. Surtout au début de votre carrière. Mais certains disent que c’est un peu grâce à ça que vous êtes aussi connu aujourd’hui. Qu’est-ce que vous en pensez, vous ?

Je me gratte un peu la joue en détournant le regard, essayant de puiser dans mes souvenirs tout en me détachant au maximum.

- J’étais vraiment proche de ma mère vous savez. Mon père un peu moins mais c’est lui qui m’a vraiment accompagné au début de ma carrière. Donc forcément, leur décès m’a énormément affecté. Et c’est terrible de dire ça mais, pour le coup, je ne me suis pas senti proche de Zéphir, je me suis senti comme vivant totalement sa vie. Toute la peine et le traumatisme du personnage, je l’ai ressenti aussi. Donc oui, à ce moment là, je ne jouais pas. Et ça m’a sûrement… Je ne sais pas. Ça m’a peut-être propulsé vers la célébrité plus rapidement que si je n’avais pas vécu toute cette histoire.

Journaliste : … Et quand vous pensez à ce film, vous vous sentez comment ?

- Je dirais doux-amer. J’ai de l’affection pour ce film, c’était mon tout premier et j’ai adoré les personnages, d’ailleurs j’ai appelé ma chatte « Ambre » en hommage à la petite fée qui accompagne mon personnage durant tout le film. Mais en même temps, la fin de ce film, c’était la fin de l’enfance.

Je n’en dis pas plus. Je pense avoir assez détaillé l’événement et je n’ai pas envie que cet interview tourne au drama. Même si c’est triste comme histoire, je ne veux pas qu’on ne parle que de ça. Et puis je ne me sens pas trop capable de le faire de toute façon.
L’homme hoche la tête en face de moi, comprenant que je ne parlerais pas plus.

Journaliste : Vous êtes aller vivre avec votre tante après ces événements il me semble.

- Oui c’est vrai. Ma tante du côté de mon père. On était pas énormément proches à cette époque mais elle était la seule de la famille à vivre sur Londres. Et puis ça s’est bien passé même si on se voyait peu. J’étais pas mal pris dans mes projets et mon école. La BRIT School me demandais beaucoup de temps mais ça en valait la peine, j’ai appris pleins de choses !

J’omets volontairement de parler de ma psy. J’aime pas trop ce moment de ma vie. On m’a envoyé en voir une pour mieux gérer le deuil de mes parents et je sais pas trop si ça a marché honnêtement. Sur certains points, c’était intéressant, j’ai découvert des choses sur moi mais parler avec elle ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Je n’avais juste pas envie de parler de cet événement, de la vente de ma maison ou l’héritage qui tombait d’un coup. C’est tout mon monde qui s’effondrait et changeait donc je voulais qu’on me laisse tranquille et gérer comme j’en avais envie. Je crois bien que je l’ai vu 4 ou 5 mois avant d’arrêter. Déjà ça me prenait trop de temps sur mes projets et mon école. Et sur la fin j’en avais un peu marre.

Journaliste : Vos projets et votre école ?

- Oui, en fait j’alternais des mois de tournages avec des mois à mon école. Ou bien des semaines. Ça dépendait. Et puis hors tournage, j’essayais de travailler les cours et les rattraper. Mais bon pour ce genre d’école le présentiel c’est quand même mieux ! J’ai fais ça durant 3 tournages de ma carrière. Les deux premiers Book of stars et Arcane. Même si Arcane a même pas duré un mois puisque je jouais Jayce jeune.

Journaliste : Ça devait être épuisant…

- C’est vrai… Mais être très occupé, ça me permettait de me concentrer sur quelque chose. Puis en 2021 j’ai eu la possibilité de participer au casting pour Evanidis. Ça m’a mis face à un gros dilemme…

Journaliste : Oui j’imagine. Puisque c’est une série, le tournage allait être beaucoup plus lourd.

- C’est ça. Au final, j’ai pris l’opportunité et j’ai demandé à arrêter mes études. Au début j’avais peur de le regretter, il me manquait seulement une petite année pour finir. Mais au final, j’ai trop apprécié le projet ! Je pense que si je revenais en arrière, je ferais le même choix.  

Journaliste : Je vous comprends, c’est peut-être un moment clé de votre carrière au final !


- Ha ha peut-être oui !

Journaliste : Après la mort de votre père, c’est Henry Skinner qui a repris le rôle de manager, n’est-ce pas ? Vous vous entendez bien avec lui ?

- Oui ! On a vraiment confiance l’un envers l’autre. C’était un ami de mon père bien avant que je naisse donc je le connais depuis tout petit. Et il est très compétent. Je ne sais pas ce qu’aurait été ma carrière sans lui, honnêtement ! Il m’a protégé de beaucoup de choses que j’avais du mal à gérer en tant qu’adolescent.

Journaliste : Ah oui ? Comme quoi ?

- Hm… Il m’a appris comment me tenir sur un plateau télé par exemple. Et au début, il a beaucoup fait le rôle de médiateur entre moi et les journalistes donc ça m’a permis de ne pas être trop acculé et me concentrer sur mes projets. Honnêtement, il a été très paternel avec moi. Et je le considère un peu comme de ma famille. C’est peut-être un peu bizarre mais comme c’est lui qui a tout géré après la mort de mes parents du côté de mon travail, je lui dois beaucoup.

En réalité, il est un peu comme un deuxième papa. Je me demande s’il ne s’est pas juré de prendre soin de moi à la place de mon père quand il est mort. Après tout, c’était l’un de ses plus anciens amis…

Journaliste : Vous diriez que vos différents succès viendraient de cette relation de confiance et cette bonne combinaison entre vous deux ?

- Hm… Il doit y avoir de ça et puis pas mal de chance aussi. On est dans une air où les films et le divertissements est très présent dans le quotidien donc il y a beaucoup de demande. Et puis les post-productions se font plus rapidement qu’à une époque. Du coup entre ça et le fait que j’essaye d’enchaîner depuis A Light Breeze, forcément y a des moments où je suis assez présent sur les écrans ha ha ! Ça doit jouer dans le succès.

Et puis Henry a un sacré flair pour trouver ce qui peut avoir du succès. Et franchement, je lui fais confiance à 100%. Du coup s’il me dit qu’un projet vaut le coup, je plonge dedans avec tout ce que j’ai !

Journaliste : Ce n’est pas trop fatiguant d’enchaîner autant de tournages ?

- Ça dépend, parfois c’est vraiment fatiguant surtout quand le personnage que je joue à un fort impact émotionnel mais j’essaye toujours d’avoir quelques jours ou semaines de pauses si j’en ai vraiment besoin. Et puis, si je ne fais pas ça, je m’ennuie vite. J’ai besoin de faire beaucoup de chose pour être heureux.

Journaliste : En parlant de vos succès, le film qui en a eu le plus dans votre panoplie est Spiderman Rebirth. Est-ce que c’était aussi le tournage que vous avez préféré ?

Je change encore de position. Wooooa c’est vrai que ce film a fait un sacré tabac. Surtout que c’est le premier Peter Parker qui est pan donc ça a fait un peu de bruit mais finalement ça a été assez bien pris dans la globalité.

- C’est un truc de dingue de jouer Spiderman ! Un rêve de gamin ! Je sais pas si c’est mon tournage préféré parce que j’en ai aimé beaucoup d’autres mais ça doit bien faire parti de mes préférés, oui.

Journaliste : Et vous avez d’autres exemples de film ou personnages que vous avait particulièrement aimé ?

Je réfléchis un petit instant, un sourire aux lèvres alors que je cherche dans ma mémoire ce qui me viendrait en premier.

- Roadtrip j’ai vraiment aimé ! Déjà parce que c’est une histoire d’amour et puis les personnages étaient super mignons et rafraîchissants. Une petite bouffé de bonne humeur. Y avait une super ambiance de tournage et on a vu pleins de paysages hyper beaux. Ouais, super souvenir. Sinon, je me suis pas mal attaché au personnage de Loon dans la série des Enfants de l’Aube. Il est assez con et arrogant et fais pleins de bêtises mais il a bon fond donc c’est drôle de le jouer.

Journaliste : Si vous deviez citer une réplique qui vous a marqué, tous personnages confondus ?

- Tous personnages confondus ? Woa, c’est pas facile…

Je pose une main à mon menton alors que je me perds dans mes pensées. J’ai rien qui me viens, c’est terrible. Ou bien sinon j’ai trop de truc. Je dodeline un peu de la tête, cherchant une réponse.

- Il y en a tellement, c’est compliqué mais ce qui me vient là, c’est : « Je suis un guerrier, je n’ai pas besoin de soin ! ». C’est une réplique d’Erwan dans Evanidis. Il le dit d’une façon qui me fait toujours rire. Comme si c’était quelque chose d’évident et surtout un outrage qu’on doute de ça. Enfin, c’est surtout le p’tit mec qui essaye de faire le dur alors que c’est un vrai sensible ha ha !

Journaliste : Ha ha je vois. D’ailleurs ça n’a pas été étrange de jouer un personnage avec le même prénom que vous ?

- Un peu au début. Surtout que, à la base, j’auditionnais pour jouer Landry, le frère de Mélina. Mais finalement on m’a demandé de repasser une audition pour Erwan parce que je lui ressemblais beaucoup plus physiquement qu’à Landry.

Journaliste : Landry vous intéressait plus qu’Erwan ?

- Il a plus de caractère. Enfin, les deux ont du caractère mais Landry envoie beaucoup plus les autres balader qu’Erwan. Il est très explosif et passionné comme personnage. Et puis il avait un côté hyper badass qui me plaisait beaucoup quand je lisais le manga. Ses pouvoirs était fun aussi, il m’aurait permis de faire pleins d’acrobaties et aussi de changer un peu ma façon de jouer !

Journaliste : Pas de regret ?

- Non, j’adore Erwan ! Il est super attachant et profondément gentil même s’il veut jouer aux gros bras. Et puis j’aime vraiment son évolution au fur et à mesure de l’histoire. Je suis content qu’il soit revenu au pouvoir avec lequel il avait des facilités au début du manga. Le soin lui allait mieux que le feu je trouve. Au final c’était bien comme ça. Peut-être qu’à l’époque je n’avais pas ce qu’il fallait pour jouer Landry alors qu’avec Erwan ça collait parfaitement. Le seule truc qui était un peu difficile pour moi c’est qu’il devait avoir deux d’histoires d’amour et j’étais pas trop à l’aise d’embrasser mes co-stars. Je les considérais comme des grandes sœurs ou des cousines ! Forcément, c’était étrange… Je me souviens d’une fois, on a tellement loupé une scène de baiser qu’on a dû faire une pause de bien 1 heures pour que je réussisse à me remettre en condition ! Je n’arrêtais pas de rigoler dès que j’approchais un peu trop mon visage, c’était terrible.

Journaliste : Et sinon, un tournage qui s’est mal passé ou un personnage que vous n’avez pas aimé jouer ?

- Hm… Je n’ai jamais détester l’un de mes personnages. J’avais parfois du mal à me sentir proche de certains mais globalement ça allait. Par contre on a eu pas mal de petits imprévus sur Only one left du coup la production à été pas mal retardée. Et j’ai eu un accident sur le tournage de Let me be your Hero. Je me suis mal réceptionné sur une cascade et j’ai eu traumatisme crânien. Rien de super grave mais j’ai quand même dû faire un petit séjour à l’hôpital. Ah et j’ai improvisé le moment où mon personnage frappe dans la vitre et la brise. Du coup je me suis vraiment ouvert la main ! Autant dire que c’est le tournage qui m’a laissé le plus de traces ! Mais heureusement c’était rien de trop dangereux et le résultat en valait la peine donc je suis quand même satisfait !  

On rigole un peu ensemble puis je vois le journaliste porter une main à son oreillette.

Journaliste : Oula ! On me dit qu’il nous reste peu de temps, je vais devoir accélérer un peu les questions si ça vous va !

- Ah oui, pas de soucis ! Je sais que je peux beaucoup parler parfois !

Journaliste : Vous êtes sorti avec l’actrice Clélia Walker puis vous vous êtes séparés. Ça n’a pas été un soucis pour le tournage des Enfants de l’Aube ?

- Oh non, pas du tout ! En fait, Clélia et moi sommes amis depuis l’enfance. On s’était perdu un peu de vu après la mort de mes parents puis je l’ai retrouvé sur le tournage de Only one left. Bon, on jouait deux personnages en couple et on a fini par se mettre réellement ensemble durant le tournage. Ça a bien duré… 1 ans et demi ?

C’est un souvenir assez étrange finalement. Avec toute la hype qu’il y a eu autour de nos deux personnages en couple et le fait qu’on était très proche avec Clélia… Pas trop étonnant que ça a totalement faussé nos sentiments l’un pour l’autre. Mais dès qu’on a été en couple il y avait toujours un léger malaise qu’on ne pouvait pas expliquer. Et au final, je pense qu’on voulait simplement retrouver notre relation d’ami d’enfance, presque de frère et sœur et de ne pas se prendre la tête avec toutes ces histoires de couple avec des sentiments influencés par tout ce qu’il y avait autour de nous à l’époque.

- Mais on a rompu d’un commun accord. Et on ne voulait pas perdre notre longue amitié et on est resté en bon terme. Donc quand 1 an plus tard on s’est retrouvé sur la série, ça c’est super bien passé. J’ai eu l’impression de retrouver mon amie d’enfance sans ambiguïté et ça m’a fait vraiment du bien !

Journaliste : C’est génial ! On est tous contents pour vous.

- Merci !

Journaliste : Une image assez célèbre de vous est celle dans une robe verte, lors de la promotion des Enfants de l’Aube. Vous aviez décidé de la porter pour défendre votre amie Clélia face à des propos sexistes qu’elle avait reçu, c’est ça ?

Je hoche la tête.

- C’est ça. Dans une interview, l’un des journalistes lui avait très mal parlé. Elle portait une superbe robe verte à ce moment là. J’ai juste voulu rappeler à quel point c’était déplacé et grossier de mon point de vu.

Journaliste : L’image a fait le tour du net. Est-ce que vous diriez que vous êtes un genre de symbole dans le combat pour l’égalité homme-femme ?

- Haha, un symbole je ne sais pas mais si je peux apporter ma petite pierre à l’édifice j’en serais ravi ! Vous vous rendez compte que ce combat date déjà de 2022 ? Ça fait 10 ans ! Et déjà à l’époque, c’était un combat qui datait ! C’est quand même dingue que les choses avancent si lentement, mais au moins, ça avance, c’est déjà ça.

Journaliste : Vous vous êtes montré très sensible à bon nombre d’autres causes, vous pouvez nous en parler un peu ?

- Quand j’ai tourné Alone in the Dark qui parle de harcèlement scolaire et de dépendance à l’alcool, j’ai vraiment beaucoup réfléchis. Vous savez, quand j’étais petit je ne me préoccupais pas trop des malheurs dans le monde parce que j’étais très concentré sur mes passions. Puis à la mort de mes parents, j’ai un peu plus ouvert les yeux sur ce qui se passait autour de moi. Au début je regardais de loin parce que je ne savais pas trop quoi faire et puis il y a eu ce film. Et ça m’a vraiment donné envie de changer les choses. D’avoir un impact, vous voyez ? Et puis je gagnais pas mal d’argent. Je pouvais en donner une partie sans que ça ne m’handicape alors pourquoi ne pas le faire au final ? Je regrette pas, honnêtement, je suis même très content de participer à des projets qui donnent une partie de leurs revenus à des associations qui en ont besoin. Comme Cyberpunk pour la cause animal ou bien Spiderman 2 qui soutenait les LGBTQIA+

Journaliste : C’est vrai que vous avez parlé de votre chat tout à l’heure, vous avez d’autres animaux ?

- J’ai aussi un Lapin, Oréo. Et sinon, j’hésite à adopter un chien ou un cheval, je ne sais pas trop encore. Mais oui, pour moi les animaux c’est vraiment important. Je ne comprends pas que des gens en abandonne au bord de la route...

Journaliste : Moi non plus. Et concernant la cause LGBTQIA+, ça a été difficile pour vous de faire votre coming out ?

- Hé bien… Quand on est une personne publique, on est au devant des critiques. Forcément, au début j’avais assez peur de parler de ma bisexualité. Dans ma tête, c’était quelque chose qui ne regardait que moi. Mais de voir tous les bons retours qu’à eu Roadtrip et les Spiderman m’a donné le courage d’en parler. Parce que, au final, je pense que c’est important d’être représenté et que ce soit de plus en plus normalisé. C’est en super bonne voie d’ailleurs mais il y a encore des pays qui ont besoin d’un peu plus d’acceptation et de bienveillance je pense.

Journaliste : C’est vraiment un super exemple pour la nouvelle génération en tout cas !

Je rigole un peu en passant ma main dans mes cheveux, un peu embarrassé.

- Ben… C’est surtout que j’essaye de faire ce qui me semble le mieux disons.

Journaliste : Ah mais je vous assure ! Vous êtes l’idole de mon fils, il s’améliore grâce à vous donc merci pour lui. Et puis pour moi aussi, ha ha !

Il relis un peu ses notes rapidement après avoir fait cette petite plaisanterie puis revient vers moi.

Journaliste : Encore quelques petites questions et on sera bon ! En dehors du cinéma, vous avez aussi posé pour les parfums Dior Blaze et Blaze Elixir. Est-ce que vous appréciez autant votre métier d’acteur que de mannequin ?

- Oh vous savez, c’est assez différent mais j’aime autant les deux je pense. En fait tant que je m’amuse, j’aime ce que je fais, c’est pas bien compliqué ! J’ai aussi beaucoup aimé poser pour Brunello Cuccinelli. J’espère que je poserais à nouveau pour une marque de vêtement.

Journaliste : Et la musique ?

- J’ai pu sortir quelques titres mais j’avoue que je ne m’y consacre assez peu par rapport à ce que j’aimerai faire.

Journaliste : Et sinon, est-ce que vous pouvez nous parler de vos nouveaux projets ?

- Et bien… J’ai fais pour la première fois un doublage pour Pixar ! C’était vraiment un truc incroyable. Le film ne devrait pas tarder à sortir. Sinon je vais bientôt partir sur un tournage qui se trouve sur New Amsterdam. Je ne peux pas dire ce que c’est mais je peux au moins affirmer que c’est assez gros comme projet et ça me change beaucoup de ce que j’ai l’habitude de faire donc j’ai vraiment hâte ! Et puis après il y aura un autre projet que je viens de signer mais pour le coup, je ne peux rien dire du tout !

Journaliste : Oh ? Vous partez bientôt ?

- Je décolle dans 3 jours !

Journaliste : C’est super ! Vous parlez un peu Hollandais ?

- Pas vraiment mais j’ai commencé à apprendre quelques mots. Sinon j’ai mon petit traducteur portatif pour m’aider ! Il va m'être utile étant donné que je vais y rester pour un petit bout de temps !

Journaliste : Vous restez longtemps ?

- Oh heu… Je crois que j’en ai déjà trop dis donc je vais arrêter là, ha ha...

Journaliste : Bon alors on vous souhaite un bon voyage ! Merci d’avoir répondu à nos questions monsieur Lloyd !

- C’était un plaisir !



Dernière édition par Erwan Lloyd le Mer 26 Avr - 22:08, édité 4 fois

Katrijn De Joonckheer, Hendrick, Aevyn D-Z et Rowan Feys

Mer 19 Avr - 22:15
La Maire

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 29 ans Groupe : Civil
La Maire La Maire

La Maire
Erwan Lloyd  9dp4En cours de validation

Recoucou 8D Alors si je dois retenir une chose : Erwan est beau (et je ne dis pas ça parce qu’Hendrick m’a forcé).
Bon blague à part (désolée c’est des blagues de fin de vie xD), on aime Erwan (omg que vais je faire de cette fangirl ?).

Petits détails mais tu as laissé au tout début de la fiche “Prénom Nom”, donc il faudra les remplacer 👀 Aussi, il manque la signature dans son profil 👀

Bon double blague à part : Erwan est un perso assez bien développé, avec une belle carrière bien fournie xD Maaaaais, on en veut toujours plus (pour ne pas changer).

Du coup, ça serait chouette que dans son caractère, certains défauts soient un peu plus appuyés car on passe assez superficiellement dessus, ce qui n’est pas étonnant vu que c’est un entourage qui l’aime qui répond. Peut-être qu’un fan un peu toxique ou quelqu’un d’autre pourrait appuyer un peu plus fort sur ces défauts et lui en trouver l’un ou l’autre qui n’ont pas encore vraiment été développé ? Tu pourrais aussi ajouter son côté un peu “narcissique” dans le caractère, car il est développé dans le physique, mais pas vraiment avant (n’hésite pas à t’aider d’un pauvre gars de la post prod qui n’en peux plus des retours d’Erwan, on en rêve xD)

Et pour ce qui est de l’histoire, c’est un peu ce que tu craignais, étant donné qu’on est en interview, ça manque un peu de personnel, avec une histoire très axée pro. Ce serait bien qu’on ait d'une manière ou d’une autre (peut-être par des introspections?) un peu plus d’infos sur l’histoire perso d’Erwan. Et sur ces questions qui nous ont interpellées en particulier : On voit apparaître le nom de sa psy dans le caractère mais nulle part ailleurs, pourquoi la voit-il ? Petit, est-ce qu’il avait quand même quelques amis (en dehors de Clélia) et a-t-il gardé des liens avec eux ? Pourquoi a-t-il rompu avec Clélia ? Quelle était sa relation avec les domestiques de chez lui (et comment évolue-t-elle avec la mort de ses parents) ? Qu’en est-il de son héritage ? Sa maison est-elle vendue à la mort de ses parents ?

On ressent aussi un petit manque sur ses propres sentiments par rapport à la mort de ses parents. Comment a-t-il pris la nouvelle à chaud ? On sait qu’il se plonge plus dans sa carrière pour ne pas trop y penser, mais en tant que fan n°1…. hum… je veux dire qu'en tant qu’admin, on a envie d’en savoir un peu plus (vive le drama).

Puis finalement, dernières petites interrogations pour nous. Est-ce qu’Erwan parle hollandais ? Ou est-ce qu’il se balade avec un traducteur ? Est-ce qu’il est prévu qu’il apprenne la langue ? Est-ce qu’il va rester dans son confort ou explorer la ville ? Il restera combien de temps ? Un tournage dure quelques mois, as–tu déjà des idées sur la manière de le faire rester plus longtemps ? Ou alors est-ce un perso qui a un temps de vie limité sur le forum (vu le taff on a envie de dire non hein xDD) ?

Bref, voilà, quelques petites questions pour assouvir notre curiosité et un peu mieux connaître Erwan, au-delà de son travail d’acteur ! On a très hâte de voir ça du coup :3

Sam 22 Avr - 22:43


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La Maire

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 29 ans Groupe : Civil
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La Maire
Erwan Lloyd  9dp4Fiche validée

Félicitations, ta fiche a été validée par les membres du staff ! C’est à partir de maintenant que ton aventure commence au sein de OWL.
Tu es ainsi un Acteur parmi les Civils.
Si ce n'est pas fait, n'hésite pas à aller signer le règlement du forum !
Tu retrouveras tous les liens dont tu peux avoir besoin pour t’ancrer dans l’univers du forum juste en dessous. En espérant que tu t’amuseras avec nous !

Et surtout, avant de commencer à rp, n'oubliez pas ta SIGNATURE !

Mer 26 Avr - 21:47


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Erwan Lloyd

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans
Erwan Lloyd Acteur à succès

Acteur à succès
Owiiiiiiiiiii merci ! Je ferai ma signature dès que je serais chez moi, promis cette fois j'attends pas 3 mois 👀💧

La Maire

Mer 26 Avr - 21:54

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