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Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Jeudi 28 octobre :
Je n’ai jamais passé autant de temps chez le gynécologue… À force, on va se mettre à prendre le café ensemble… Il m’a permise d’avoir plusieurs rendez-vous avant le test de paternité pour vérifier que tout va bien et faire un bilan de santé qui est apparemment obligatoire. Ce rendez-vous était pour vérifier que le stérilet ne sera pas une gêne, et il a fini par me le retirer. J’avoue, je me suis sentie soudainement très… nue, et fragile… sans lui. Et peu de temps après qu’il m’ait auscultée, j’ai reçu un message qui m’a serrer les entrailles.
« Coucou ! Devine quoi, j'ai fini plus tôt ce soir ! Est-ce que ça te dirait qu'on se voit ce soir ? »
« Oups fait pas attention à la cheville je me suis trompé »
« *La chenille ! »
Mon regard reste sur le message un instant, silencieuse. Le voir ce soir… ? Je… Je ne peux pas. Je déglutis et range mon téléphone dans mon sac. Je déteste cette sensation… J’ai envie de le voir mais… Comment pourrais-je le regarder en face ? Alors que potentiellement… Je suis enceinte de lui… Et que ce n’était définitivement pas prévu.
- Tout va bien ?
Mon regard se lève vers mon médecin et je lui fais un léger sourire, très peu convaincant.
- Oui… euh… Est-ce que ce serait possible d’avoir un arrêt maladie ?... Pour la police et pour… l’autre.
Il m’observe un instant en silence, voulant certainement comprendre ce qu’il se passe dans ma tête. Puis après un petit moment de réflexion, il finit par acquiescer, et se met à écrire les lettres. L’idée de pouvoir rester chez moi sans avoir à sortir me rassure tellement… Je ne sais pas comment j’aurais pu continuer à travailler normalement en ayant cette information.
- En général… ce n’est pas une raison suffisante pour un arrêt maladie mais… Je vois bien que ça vous touche particulièrement… Peut-être devriez-vous voire un professionnel pour en parler, Olivia ?
Il me tend les feuilles que je récupère, en hochant la tête. Voir un psy ?... Très peu pour moi.
- Cependant, je voudrais que vous sachiez que j’ai dû prévenir les Maaiers.
À la mention de ce nom, une sueur froide me parcourt le corps. C’est vrai. C’est un des gynéco de la famille… C’était évident qu’il ne tiendrait pas sa langue. Merde… Je suis dans une merde monumentale… Sachant que c’est interdit de tomber enceinte… et d’avoir des rapports non protégés… même en dehors des clients… Olivia… t’as merdé. Et en même temps, mon stérilet était en place… ça n’aurait jamais dû arriver ! Encore l’univers qui se met contre moi, c’est ça ? Putain, va falloir que je m’explique avec eux c’est ça… ?
Une fois rentrée chez moi, je transmets rapidement la feuille d’arrêt maladie au Zygomar, puis aux Maaiers, l’envoyant par email. Et j’ai peur de recevoir, « avorte sur le champ » en réponse. Car, je ne peux pas. Pas tout de suite. Pas tant que je ne sais pas s’il est d’Erwan. Il ne devrait pas y avoir de différence… Je le sais. Mais… je… Je ne sais pas pourquoi… Quand je pense que c’est son enfant, je n’arrive pas à me convaincre de m’en débarrasser. C’est complètement débile… Et en même temps… Je suis terrifiée.
Vendredi 29 octobre :
La réponse des Maaiers a été rapide. Bien sûr que j’allais être convoquée pour avoir des explications plus détaillées de ma situation et potentiellement savoir ce qu’ils vont faire de moi... Bordel de merde… Qu’est-ce que je vais dire ? Si j’explique qu’il y a des chances que je veuille le garder, ils ne vont pas comprendre, et encore moins pourquoi. Sachant que je n’ai techniquement pas le droit d’être enceinte, en tant que prostituée des Maaiers…
J’ai au moins un peu de temps pour réfléchir à ce que je vais leur dire… Je dois les voir mardi prochain… le 2 novembre.
Affalée dans mon canapé, un mug de café dans les mains, je pousse un long soupir. Je ne me sens pas bien… Depuis que je sais, j’ai l’impression que tout est en train d’apparaître… J’ai des nausées et je suis super fatiguée… Je déteste cette sensation… Puis mon téléphone vibre, me faisant reposer mon mug pour regarder le message que je viens de recevoir. Pitié que ce n’est pas Ewen… ou un autre des Maaiers…
« Hey ça va ? Je me demandais si tu étais libre pour Halloween ? ça te tenterait de faire quelque chose ? »
… Erwan… Il faudrait que je lui réponde. C’est la bonne chose à faire. Mais… Plus tard. Il faut que je réfléchisse. J’ai un rendez-vous à préparer. Et en même temps, que je trouve un moyen de récupérer l’ADN d’Erwan…
Samedi 30 octobre :
« Oréo à l'air d'humeur jugeur ce soir »
Le message est accompagné d’une photo de lui et de son lapin qui m’aurait tirée un sourire si je n’étais pas clouée au lit, à me sentir aussi mal. Dans trois jours, je vais devoir me rendre dans le nouveau bâtiment des Maaiers qui sert pour tout ce qui est administratif… C’est ce qui a changé depuis la merde avec les Wanhoop et les Eindhoven. Et je ne sais toujours pas ce qu’il m’attend. La dernière fois que j’ai été convoquée, j’étais face à la matriarche… et j’ai perdu la moitié de ce que j’avais remboursé. Qu’est-ce que ça va être cette fois ? Si ce n’est pas dans le manoir, alors ce ne sera sûrement pas face à elle, si ?... J’ai tellement peur… j’appréhende. Et en même temps, les nausées me serrent le ventre… Je suis obligée de me coucher avec une bassine à côté de moi, au cas où…
Je vais dormir… J’aimerais tellement me retrouver dans un coma, puis me réveiller une fois que tout ça est passé… Mais ça ne fonctionne pas comme ça…
Mardi 2 novembre :
Je suis devant le bâtiment, et bordel ce que je flippe. Qu’est-ce qu’il m’attend exactement… ? J’inspire profondément, sortant mon téléphone pour vérifier l’heure, et je me rends compte que je n’ai pas eu de message d’Erwan, depuis la dernière fois… Il faudrait que je lui envoie un texto, mais là, c’est… compliqué.
L’heure approche, et je m’avance pour entrer dans le bâtiment. Je me dirige vers le bureau agencé pour l’accueil et m’annonce, puis rapidement, on m’indique où je dois me rendre…
Bien sûr que j’allais être sanctionnée… Payer aux Maaiers le montant que j’aurais dû gagner chaque jour non travaillé… Je n’ai techniquement pas le droit de tomber enceinte, mais quand j’ai expliqué que mon stérilet était en place et que normalement, je n’aurais jamais dû tomber enceinte, et que c’est les 1% de risques qui ont joué, le sous-boss s’est tu un instant avant de soupirer. Il m’a demandé si je me protégeais avec un préservatif, et j’ai acquiescé. Techniquement, ça fait un petit moment que je redeviens exemplaire sur ce sujet. Je n’aime pas ça, mais quand le client le demandait, j’obéissais. Et quand ma relation avec Erwan a commencé, j’ai vraiment fait plus attention pour ne pas prendre le risque de lui refiler quelque chose… Alors même si ce n’était pas le cas avant, ça l’est aujourd’hui.
Puis, vint la question que je redoutais.
- Et, tu veux le garder ? Parce que je suis censé te demander d’avorter. Ça t’éviterait de devoir payer plus de jours non travaillés.
C’est vrai. J’ai déjà loupé six jours… Heureusement, j’ai des congés payés avec le Zygomar, donc je ne suis pas complètement sans revenu, mais ça fait tout de même mal… Je leur dois déjà quatre mille huit cents euros… En comptant en plus les consultations de gynécologue et le test de paternité… Je me mords la lèvre inférieure.
- Je… J’aimerais réfléchir.
Il hausse un sourcil avant de pousser un nouveau soupir.
- Très bien. Mais sache que tu nous devras huit cents euros chaque jour que tu ne travailleras pas. Tu peux partir.
J’hoche la tête et me redresse pour sortir du bureau. Il… faut vraiment… que je sorte de là. Je sens une nouvelle nausée me prendre et quand j’arrive à l’accueil, je demande rapidement où sont les toilettes pour m’y réfugier, m’enfermant dans les toilettes. Qu’est-ce que je vais faire… ?
Mardi 9 Novembre :
Ça fait une semaine. Et maintenant, je dois cinq mille six cents euros aux Maaiers… en plus des quatre mille huit cents et de ma dette… Finalement… peut-être que je devrais avorter ? Ce serait plus simple ? Ça m’éviterait de faire grossir ma dette… Est-ce que j’appelle le gynécologue ?... Pourtant, j’ai cette sensation… Que peut-être… ce bébé pourrait être ma porte de sortie.
Mon téléphone vibre.
« J'ai essayé de refaire un Vairon mais sans alcool cette fois ! Ben franchement c'est pas mal hein ! »
« Ah purée le smiley ! »
Un smiley avion… Un rire m’échappe, un rire qui se transforme en sanglot alors que je me recroqueville sous ma couette. Pourquoi fallait-il que ça m’arrive à moi ?... Pourquoi faut-il que tout soit toujours si compliqué ?... La dette… la mort de Johannes… maintenant ça ?... Vraiment, je n’en avais pas besoin…
Une nouvelle vibration. Puis une autre… Et un peu plus tard, encore une.
« Olivia... Est-ce que tu es là ? »
« Tout vas bien ? »
« Est-ce que tu ne veux plus me parler ? J'ai fait quelque chose qui t'as déplu ? »
Mon cœur se serre, et je me rends compte que j’ai complètement oublié de lui envoyer un message. Je suis une idiote. Il doit être tellement inquiet… L’appareil vibre une nouvelle fois entre mes doigts, et je prends mon courage à deux mains pour lui répondre cette fois.
« Ou bien tu as des problèmes ? »
« Pardon de ne pas avoir répondu plus tôt. J'ai pas mal de trucs à penser en ce moment... Mais ça va. Tu voulais qu'on se voit ? On peut se voir si tu veux ? »
En l’écrivant, je me rends compte à quel point j’ai envie de le voir. J’ai juste envie de me blottir contre lui, et de rester là pendant des heures. Parce que… j’y arrive plus. Je me suis toujours gérée toute seule. Mais là… je crois que j’ai atteint ma limite. J’ai besoin d’aide. J’ai besoin de lui…
« Tu es sûre ? Si tu as besoin de temps pour toi ou quoi t'en fais pas hein, y a pas de soucis ! »
« Je voulais juste être sur que tu allais bien ^^' »
« Oui ça va. J'ai besoin de te voir. »
« Tu peux... demain soir ? »
Dis oui… s’il te plait… dis oui.
« Hm... demain soir c'est compliqué... »
Merde…
« Dans deux jours ? »
Je réponds rapidement, les yeux rivés sur l’écran alors que j’essuie le reste de larmes qui collent sur mes joues.
« Pas de problème. Je te rejoins à ton hôtel ? »
« Si tu veux oui ! Tu voudras rester manger ? »
« Arf bon sang je voulais mettre ça -> »
Un sourire se dessine doucement sur mon visage. Comme d’habitude, il se trompe de smiley.
« T'inquiète pas Oui pourquoi pas. Enfin, si je dérange pas bien sûr »
« Non pas de soucis, si je propose c'est que tu dérange pas »
« .................... »
« »
Un rire m’échappe cette fois et je sens mon cœur se réchauffer. Je veux le voir… Je veux lui parler. Qu’il me prenne dans ses bras. Je veux glisser mes doigts dans ses cheveux… Et oublier tous mes problèmes…
« »
« À jeudi soir alors »
« A jeudi ! »
J’ai hâte... Et en même temps, je suis terrifiée.
Jeudi 11 novembre :
Je suis devant l’hôtel cette fois. C’est le soir, et légèrement hésitante, j’avance vers les portes vitrées du Palace. Puis j’approche de l’accueil où je m’annonce, n’ayant plus le double de sa clé. L’homme appelle la suite d’Erwan et rapidement, on m’invite à rejoindre les ascenseurs, ce que je fais, essayant de retenir les pensées parasites qui pourraient me dire de faire demi-tour.
Je veux le voir. Et cette envie est plus forte que tout le reste. Alors je monte, et quand je me retrouve finalement devant sa porte, je cogne timidement, le coeur battant anormalement vite. Qu'est-ce que je fais si je vomis devant lui ? Qu'est-ce que je lui dis ? La vérité ?... Est-ce que je dis que je suis malade ?... Mais si c'est le cas, je lui aurais dit directement et je serais restée chez moi... Je suis pathétique. D'une certaine façon, j'ai envie de lui dire... Et en même temps, j'ai tellement peur de sa réaction... Après tout, on n'est pas un couple... Et il est une célébrité... et moi je suis une prostituée d'une ville qui n'est même pas la sienne... C'est certain qu'il partira... Et je n'ai pas envie de finir comme ma mère...
Je n’ai jamais passé autant de temps chez le gynécologue… À force, on va se mettre à prendre le café ensemble… Il m’a permise d’avoir plusieurs rendez-vous avant le test de paternité pour vérifier que tout va bien et faire un bilan de santé qui est apparemment obligatoire. Ce rendez-vous était pour vérifier que le stérilet ne sera pas une gêne, et il a fini par me le retirer. J’avoue, je me suis sentie soudainement très… nue, et fragile… sans lui. Et peu de temps après qu’il m’ait auscultée, j’ai reçu un message qui m’a serrer les entrailles.
« Coucou ! Devine quoi, j'ai fini plus tôt ce soir ! Est-ce que ça te dirait qu'on se voit ce soir ? »
« Oups fait pas attention à la cheville je me suis trompé »
« *La chenille ! »
Mon regard reste sur le message un instant, silencieuse. Le voir ce soir… ? Je… Je ne peux pas. Je déglutis et range mon téléphone dans mon sac. Je déteste cette sensation… J’ai envie de le voir mais… Comment pourrais-je le regarder en face ? Alors que potentiellement… Je suis enceinte de lui… Et que ce n’était définitivement pas prévu.
- Tout va bien ?
Mon regard se lève vers mon médecin et je lui fais un léger sourire, très peu convaincant.
- Oui… euh… Est-ce que ce serait possible d’avoir un arrêt maladie ?... Pour la police et pour… l’autre.
Il m’observe un instant en silence, voulant certainement comprendre ce qu’il se passe dans ma tête. Puis après un petit moment de réflexion, il finit par acquiescer, et se met à écrire les lettres. L’idée de pouvoir rester chez moi sans avoir à sortir me rassure tellement… Je ne sais pas comment j’aurais pu continuer à travailler normalement en ayant cette information.
- En général… ce n’est pas une raison suffisante pour un arrêt maladie mais… Je vois bien que ça vous touche particulièrement… Peut-être devriez-vous voire un professionnel pour en parler, Olivia ?
Il me tend les feuilles que je récupère, en hochant la tête. Voir un psy ?... Très peu pour moi.
- Cependant, je voudrais que vous sachiez que j’ai dû prévenir les Maaiers.
À la mention de ce nom, une sueur froide me parcourt le corps. C’est vrai. C’est un des gynéco de la famille… C’était évident qu’il ne tiendrait pas sa langue. Merde… Je suis dans une merde monumentale… Sachant que c’est interdit de tomber enceinte… et d’avoir des rapports non protégés… même en dehors des clients… Olivia… t’as merdé. Et en même temps, mon stérilet était en place… ça n’aurait jamais dû arriver ! Encore l’univers qui se met contre moi, c’est ça ? Putain, va falloir que je m’explique avec eux c’est ça… ?
Une fois rentrée chez moi, je transmets rapidement la feuille d’arrêt maladie au Zygomar, puis aux Maaiers, l’envoyant par email. Et j’ai peur de recevoir, « avorte sur le champ » en réponse. Car, je ne peux pas. Pas tout de suite. Pas tant que je ne sais pas s’il est d’Erwan. Il ne devrait pas y avoir de différence… Je le sais. Mais… je… Je ne sais pas pourquoi… Quand je pense que c’est son enfant, je n’arrive pas à me convaincre de m’en débarrasser. C’est complètement débile… Et en même temps… Je suis terrifiée.
***
Vendredi 29 octobre :
La réponse des Maaiers a été rapide. Bien sûr que j’allais être convoquée pour avoir des explications plus détaillées de ma situation et potentiellement savoir ce qu’ils vont faire de moi... Bordel de merde… Qu’est-ce que je vais dire ? Si j’explique qu’il y a des chances que je veuille le garder, ils ne vont pas comprendre, et encore moins pourquoi. Sachant que je n’ai techniquement pas le droit d’être enceinte, en tant que prostituée des Maaiers…
J’ai au moins un peu de temps pour réfléchir à ce que je vais leur dire… Je dois les voir mardi prochain… le 2 novembre.
Affalée dans mon canapé, un mug de café dans les mains, je pousse un long soupir. Je ne me sens pas bien… Depuis que je sais, j’ai l’impression que tout est en train d’apparaître… J’ai des nausées et je suis super fatiguée… Je déteste cette sensation… Puis mon téléphone vibre, me faisant reposer mon mug pour regarder le message que je viens de recevoir. Pitié que ce n’est pas Ewen… ou un autre des Maaiers…
« Hey ça va ? Je me demandais si tu étais libre pour Halloween ? ça te tenterait de faire quelque chose ? »
… Erwan… Il faudrait que je lui réponde. C’est la bonne chose à faire. Mais… Plus tard. Il faut que je réfléchisse. J’ai un rendez-vous à préparer. Et en même temps, que je trouve un moyen de récupérer l’ADN d’Erwan…
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Samedi 30 octobre :
« Oréo à l'air d'humeur jugeur ce soir »
Le message est accompagné d’une photo de lui et de son lapin qui m’aurait tirée un sourire si je n’étais pas clouée au lit, à me sentir aussi mal. Dans trois jours, je vais devoir me rendre dans le nouveau bâtiment des Maaiers qui sert pour tout ce qui est administratif… C’est ce qui a changé depuis la merde avec les Wanhoop et les Eindhoven. Et je ne sais toujours pas ce qu’il m’attend. La dernière fois que j’ai été convoquée, j’étais face à la matriarche… et j’ai perdu la moitié de ce que j’avais remboursé. Qu’est-ce que ça va être cette fois ? Si ce n’est pas dans le manoir, alors ce ne sera sûrement pas face à elle, si ?... J’ai tellement peur… j’appréhende. Et en même temps, les nausées me serrent le ventre… Je suis obligée de me coucher avec une bassine à côté de moi, au cas où…
Je vais dormir… J’aimerais tellement me retrouver dans un coma, puis me réveiller une fois que tout ça est passé… Mais ça ne fonctionne pas comme ça…
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Mardi 2 novembre :
Je suis devant le bâtiment, et bordel ce que je flippe. Qu’est-ce qu’il m’attend exactement… ? J’inspire profondément, sortant mon téléphone pour vérifier l’heure, et je me rends compte que je n’ai pas eu de message d’Erwan, depuis la dernière fois… Il faudrait que je lui envoie un texto, mais là, c’est… compliqué.
L’heure approche, et je m’avance pour entrer dans le bâtiment. Je me dirige vers le bureau agencé pour l’accueil et m’annonce, puis rapidement, on m’indique où je dois me rendre…
Bien sûr que j’allais être sanctionnée… Payer aux Maaiers le montant que j’aurais dû gagner chaque jour non travaillé… Je n’ai techniquement pas le droit de tomber enceinte, mais quand j’ai expliqué que mon stérilet était en place et que normalement, je n’aurais jamais dû tomber enceinte, et que c’est les 1% de risques qui ont joué, le sous-boss s’est tu un instant avant de soupirer. Il m’a demandé si je me protégeais avec un préservatif, et j’ai acquiescé. Techniquement, ça fait un petit moment que je redeviens exemplaire sur ce sujet. Je n’aime pas ça, mais quand le client le demandait, j’obéissais. Et quand ma relation avec Erwan a commencé, j’ai vraiment fait plus attention pour ne pas prendre le risque de lui refiler quelque chose… Alors même si ce n’était pas le cas avant, ça l’est aujourd’hui.
Puis, vint la question que je redoutais.
- Et, tu veux le garder ? Parce que je suis censé te demander d’avorter. Ça t’éviterait de devoir payer plus de jours non travaillés.
C’est vrai. J’ai déjà loupé six jours… Heureusement, j’ai des congés payés avec le Zygomar, donc je ne suis pas complètement sans revenu, mais ça fait tout de même mal… Je leur dois déjà quatre mille huit cents euros… En comptant en plus les consultations de gynécologue et le test de paternité… Je me mords la lèvre inférieure.
- Je… J’aimerais réfléchir.
Il hausse un sourcil avant de pousser un nouveau soupir.
- Très bien. Mais sache que tu nous devras huit cents euros chaque jour que tu ne travailleras pas. Tu peux partir.
J’hoche la tête et me redresse pour sortir du bureau. Il… faut vraiment… que je sorte de là. Je sens une nouvelle nausée me prendre et quand j’arrive à l’accueil, je demande rapidement où sont les toilettes pour m’y réfugier, m’enfermant dans les toilettes. Qu’est-ce que je vais faire… ?
***
Mardi 9 Novembre :
Ça fait une semaine. Et maintenant, je dois cinq mille six cents euros aux Maaiers… en plus des quatre mille huit cents et de ma dette… Finalement… peut-être que je devrais avorter ? Ce serait plus simple ? Ça m’éviterait de faire grossir ma dette… Est-ce que j’appelle le gynécologue ?... Pourtant, j’ai cette sensation… Que peut-être… ce bébé pourrait être ma porte de sortie.
Mon téléphone vibre.
« J'ai essayé de refaire un Vairon mais sans alcool cette fois ! Ben franchement c'est pas mal hein ! »
« Ah purée le smiley ! »
Un smiley avion… Un rire m’échappe, un rire qui se transforme en sanglot alors que je me recroqueville sous ma couette. Pourquoi fallait-il que ça m’arrive à moi ?... Pourquoi faut-il que tout soit toujours si compliqué ?... La dette… la mort de Johannes… maintenant ça ?... Vraiment, je n’en avais pas besoin…
Une nouvelle vibration. Puis une autre… Et un peu plus tard, encore une.
« Olivia... Est-ce que tu es là ? »
« Tout vas bien ? »
« Est-ce que tu ne veux plus me parler ? J'ai fait quelque chose qui t'as déplu ? »
Mon cœur se serre, et je me rends compte que j’ai complètement oublié de lui envoyer un message. Je suis une idiote. Il doit être tellement inquiet… L’appareil vibre une nouvelle fois entre mes doigts, et je prends mon courage à deux mains pour lui répondre cette fois.
« Ou bien tu as des problèmes ? »
« Pardon de ne pas avoir répondu plus tôt. J'ai pas mal de trucs à penser en ce moment... Mais ça va. Tu voulais qu'on se voit ? On peut se voir si tu veux ? »
En l’écrivant, je me rends compte à quel point j’ai envie de le voir. J’ai juste envie de me blottir contre lui, et de rester là pendant des heures. Parce que… j’y arrive plus. Je me suis toujours gérée toute seule. Mais là… je crois que j’ai atteint ma limite. J’ai besoin d’aide. J’ai besoin de lui…
« Tu es sûre ? Si tu as besoin de temps pour toi ou quoi t'en fais pas hein, y a pas de soucis ! »
« Je voulais juste être sur que tu allais bien ^^' »
« Oui ça va. J'ai besoin de te voir. »
« Tu peux... demain soir ? »
Dis oui… s’il te plait… dis oui.
« Hm... demain soir c'est compliqué... »
Merde…
« Dans deux jours ? »
Je réponds rapidement, les yeux rivés sur l’écran alors que j’essuie le reste de larmes qui collent sur mes joues.
« Pas de problème. Je te rejoins à ton hôtel ? »
« Si tu veux oui ! Tu voudras rester manger ? »
« Arf bon sang je voulais mettre ça -> »
Un sourire se dessine doucement sur mon visage. Comme d’habitude, il se trompe de smiley.
« T'inquiète pas Oui pourquoi pas. Enfin, si je dérange pas bien sûr »
« Non pas de soucis, si je propose c'est que tu dérange pas »
« .................... »
« »
Un rire m’échappe cette fois et je sens mon cœur se réchauffer. Je veux le voir… Je veux lui parler. Qu’il me prenne dans ses bras. Je veux glisser mes doigts dans ses cheveux… Et oublier tous mes problèmes…
« »
« À jeudi soir alors »
« A jeudi ! »
J’ai hâte... Et en même temps, je suis terrifiée.
Jeudi 11 novembre :
Je suis devant l’hôtel cette fois. C’est le soir, et légèrement hésitante, j’avance vers les portes vitrées du Palace. Puis j’approche de l’accueil où je m’annonce, n’ayant plus le double de sa clé. L’homme appelle la suite d’Erwan et rapidement, on m’invite à rejoindre les ascenseurs, ce que je fais, essayant de retenir les pensées parasites qui pourraient me dire de faire demi-tour.
Je veux le voir. Et cette envie est plus forte que tout le reste. Alors je monte, et quand je me retrouve finalement devant sa porte, je cogne timidement, le coeur battant anormalement vite. Qu'est-ce que je fais si je vomis devant lui ? Qu'est-ce que je lui dis ? La vérité ?... Est-ce que je dis que je suis malade ?... Mais si c'est le cas, je lui aurais dit directement et je serais restée chez moi... Je suis pathétique. D'une certaine façon, j'ai envie de lui dire... Et en même temps, j'ai tellement peur de sa réaction... Après tout, on n'est pas un couple... Et il est une célébrité... et moi je suis une prostituée d'une ville qui n'est même pas la sienne... C'est certain qu'il partira... Et je n'ai pas envie de finir comme ma mère...
Hendrick et Kassie Orange Nassau
Ven 27 Oct - 19:05
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Au début je me suis dis qu’elle devait être occupée. Je me suis sorti un tas d’excuse pour ne pas le prendre personnellement. Je pouvais pas m’empêcher de regarder mon téléphone toutes les deux minutes même s’il n’avait pas vibré, comme si ça aurait pu m’échapper et que j’aurais un nouveau message mais rien. Donc j’ai pas insisté.
Le lendemain, je lui ai envoyé un nouveau message pour lui proposer de faire quelque chose pour Halloween. Je m’y prends peut-être tard mais avec le boulot je pouvais pas vraiment prévoir. Enfin… De toute façon ça fait pas beaucoup de différence parce que, comme pour le message précédent, elle ne me répond pas.
Le sur-lendemain, je sais pas quoi faire. Je commence à m’inquiéter un peu. J’arrive pas à savoir si Olivia a des soucis ou bien si j’ai fais quelque chose… Le fait de n’avoir aucun signe de vie m’angoisse. J’ai songer une petite seconde à aller vérifier à son appartement quel allait bien mais me suis ravisé. Elle ne voudrait pas que mon côté « stalker » se concrétise plus que seulement la tenue. Et puis ce n’est pas très correct. Donc à la place je lui envie juste un selfie avec mon lapin pour lui faire une petite blague. Juste un smiley qui rigole me suffira. J’ai pas besoin d’une longue réponse ou quoi mais un signe de vie… Au moins savoir si elle va bien.
***
Je me concentre sur mon travail. Je mets tous dans mon jeu parce que sinon, je sais que je vais être préoccupé. Olivia est occupée, je le sais. Elle a beaucoup de choses à faire. Mais elle me répond toujours normalement. Dès que j’envoie une bêtises et même si elle est prise et qu’elle ne me répond que tard le soir, j’ai quelque chose. Même si c’est juste une réponse super courte.
Je ne l’ai pas contacté depuis une semaine. Une semaine c’est affreusement long et en même temps très court. Mais pendant cette petite semaine, j’ai vraiment eu la sensation que quelque chose n’allait pas. Elle ne mettrait pas une semaine à répondre, hein ? Donc soit elle a eu un soucis… Soit…
- Erwan, c’est bon ?
Je hoche la tête avant de me préparer. C’est une scène éprouvante qu’on tourne. Le héro vient d’être blessé grièvement. Il sait qu’il ne survivra pas à cette plaie. Alors il serre la dernière lettre de sa femme. Il la serre dans ses mains. Il la récite. Parce qu’il sait qu’il ne sera pas capable d’y répondre mais il espère que ses dernière pensées trouvent un moyen de parvenir jusqu’à elle.
La maquilleuse fait un dernier ajustement avant de s’éloigner en vitesse. Le réalisateur se concentre. Le moteur est demandé. Ça tourne. Et action.
Je ferme les yeux, entrant dans le personnage. J’essaye de me figurer… Être séparé de la personne qu’il aime. Ne pas pouvoir la revoir avant de partir. Je souffle. Et… Je pense à Olivia. Et je sens soudainement une peur m’envahir. Parce que je me demande… Et si… S’il lui était arrivé quelque chose ? Elle avait l’air terrifié lorsqu’elle m’a fait promettre de garder son secret pour moi. Et si ça c’était su ? Ce n’est pas n’importe quelle prostituée. Elle est avec la mafia. L’une des plus puissante de la ville si j’ai bien compris.
Je déglutis. Mes yeux s’ouvrent. Ma tête tombe en arrière, une grimace de douleur sur le visage. Ma respiration s’emballe alors que je pose mes mains sur ma supposée blessure. Puis, dans un geste tremblant, je récupère la lettre entre mes doigts. Je la serre. Je me tourne comme si j’avais entendu un son. Et je me mets à ramper pour échapper aux tires ennemi. Je ne peux pas mourir maintenant. Pas avant que mes dernière pensée lui soit adressé.
- Mon aimé, entamai-je, Les jours se sont refroidis...
Je me recroqueville un peu pour appuyer sur ma blessure. J’essaye de réguler ma respiration. Je serre les dents et continue d’avancer.
- Il tombe des feuilles d’automne que je balaye chaque jour. Je tiens tout en ordre pour votre retour...
Et je poursuis mon récit. Je récite et récite et récite la lettre. Je me trouve un petit coin pour m’abriter et reprendre mon souffle. L’écrit froissé dans ma main et posé contre ma poitrine, je regarde vers le ciel.
- Quand la guerre sera finie...
Je sens que l’émotion m’étrangle la gorge. Je marque une petite pause. L’émotion est tellement forte, j’ai besoin de respirer. Les larmes me montent, voilant mes yeux.
- Et… Que nous nous retrouverons...
Ma voix se brise dans un sanglot. Et si elle avait été tuée ? Et si quelqu’un lui avait fait du mal ? Et si je ne la revoyais plus ? Je n’ai pas pu lui parler de mes sentiments…
L’émotion déborde. Les larmes glissent sur mes joues. J’aurai dû lui parler avant. Me prendre un râteau ou être tellement heureux qui je n’aurais pas pu arrêter de sourire pendant des semaines. Faire quelque chose. Je ne pensais pas que cette ville pouvait être si dangereuse. Elle a essayé de me prévenir pourtant…
Je ne parviens pas à terminer mon text. Normalement j’aurai dû continuer à réciter la lettre mais je ne peux pas. Juste… Me dire qu’on ne se retrouvera peut-être jamais… C’est d’autre mots qui viennent trouver le chemin de mes lèvres.
- J’aimerais tellement te revoir… Je… Je suis désolé...
Ma voix n’est qu’un souffle totalement brisé par l’émotion. Je resserre ma main sur la lettre en pleurant. Et petit à petit, mon regard se met à fixer le vide.
Il y a un temps de latence. Une suspension. Et j’entends le « coupez ! »
Je souffle fort comme pour exorciser tout ce que j’ai cumulé dans la scène avant de me redresser doucement. Le réal vient me voir pour discuter un peu avec moi et me féliciter pour mon impro. Il m’informe qu’ils vont regarder la prise rapidement mais qu’il y a de grande chance qu’il prenne celle-ci pour le montage final. J’ai juste un petit sourire à son égard puis je vois quelqu’un m’apporter une bouteille d’eau.
***
Franchement je sais même pas pourquoi j’ai essayé de reproduire cette chose. Peut-être que c’est seulement pour trouver une vraie excuse de lui envoyer encore un message ? Je ne peux pas m’en empêcher. La journée à été épuisante et cette scène… J’ai été incapable de penser à quelqu’un d’autre qu’elle. Je n’ai fais que m’inquiéter.
C’est presque réconfortant de faire ce cocktail. Le Vairon… Nommé d’après ses yeux… Je me les figure dans ma tête. Je revois son regard. L’étincelle de ses iris. Et je finis par lui envoyer un nouveau message.
Puis j’attends. J’attends une heure. Et je finis par craquer et arrêter de faire l’idiot. J’écris un nouveau message pour lui demander si elle est là. Si tout va bien. Si elle n’a plus envie de me parler ou si quelque chose lui est arrivé. J’ai besoin que d’un tout petit signe de vie…
Je m’enroule dans mes draps mais je sais que j’arriverai pas trop à dormir. Je suis trop chamboulé émotionnellement par toute ma journée.
Puis une vibration. Une lueur sur l’écran de mon téléphone et je me jette dessus. Quand je vois le nom d’Olivia qui s’affiche et souffle et me laisse tomber dans mon lit.
- Bon sang… elle est vivante...
J’ai l’impression que je pourrai en pleurer… C’est sûrement un peu parasité par les scènes que je devais jouer aujourd’hui mais je sens que je suis fébrile.
J’ouvre le message pour le lire rapidement. J’appréhende tout de même un peu autant que je veux savoir tout de suite ce qu’elle a écrit.
« Pardon de ne pas avoir répondu plus tôt. J'ai pas mal de trucs à penser en ce moment... Mais ça va. Tu voulais qu'on se voit ? On peut se voir si tu veux ? »
Je souffle à nouveau de soulagement. On échange rapidement et elle me propose de se voir demain mais je ne vais pas pouvoir. J’ai une interview importante avec le reste du cast, je ne peux absolument pas m’y soustraire. Je lui demande donc de se voir plutôt le soir d’après. Et comme d’hab, j’envoie les mauvais smiley. Mon dieu… Je me fatigue. Mais en même temps ça me fait rire et ça me permet de relâcher un peu la pression.
***
Jeudi 11 novembre, j’ai décidé de faire préparer un repas français. Elle a eu l’air de beaucoup apprécier lors de notre petit séjour sur l’île. Savoir qu’Olivia ne va pas tarder à arriver me rend vraiment heureux ! J’ai du mal à tenir en place. J’ai tellement hâte qu’elle arrive. Ça me rassure aussi beaucoup. J’ai bien cru qu’il s’était passé quelque chose de grave et je suis content que tout va bien, finalement.
Je rajuste un peu mon costume brun. Ma chemise a un bouton d’ouvert pour paraître décontracté et j’ai opté pour une coiffure un peu désordonné pour contrasté avec mes vêtements. Je ne veux pas sembler trop formel. De tout façon j’ai pas mis quelque chose de mondain.
Quand j’entends toquer, je me redresse d’un coup et me dirige beaucoup plus rapidement que ce que je pensais vers la porte pour l’ouvrir. C’est avec un large sourire que j’accueille Olivia.
- Bonsoir ! Entre, je t’en prie !
Je lui fais signe de me rejoindre à l’intérieur avant de refermer derrière elle. Puis je la débarrasse de son sac et son manteau pour qu’elle puisse être plus à l’aise.
- On mange français ce soir. Et promis, Oréo est dans sa cage, il ne pourra pas te juger quand tu mangeras tes escargots !
J’ai un petit rire sur cette dernière phrase tout en me dirigeant vers le salon de la suite.
- Tu as passé une bonne journée ?
Olivia Maes, Hendrick et Kassie Orange Nassau
Sam 28 Oct - 0:28
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Les yeux baissés sur la moquette du couloir, je sursaute légèrement quand la porte s’ouvre beaucoup plus vite que je ne le pensais. Et quand je vois ce sourire, si éblouissant, et éclatant, alors que je n’ai fait que vivre dans l’obscurité ces dernières semaines, je dois me battre pour ne pas fondre en larmes devant lui. Il n’y a que devant lui que j’ai pleuré. Ou devant la fille de Johannes, mais avec elle, c’était assez particulier… Il n’y a que devant lui que j’ai pleuré à cause de ma vie dans la mafia. Et la différence avec les fois précédentes, c’est que cette fois, je suis complètement sobre…
Bon sang… Il est tellement beau. Tellement élégant dans son costume brun. Alors que moi… J’ai simplement fait l’effort de mettre un jean, avec un pull beige en cachemire, et des baskets blanches avec des détails gris et beige sous mon long manteau noir… Pas très élégante… Mais je ne me voyais pas mettre de jolie robe… Après tout, je passais mes journées en pyjama quand je ne sortais pas… Olivia… Tu es vraiment une loque depuis que tu sais que tu es enceinte…
- Bonsoir ! Entre, je t’en prie !
- Bonsoir.
Un petit sourire, assez timide, se dessine sur mon visage et quand il m’invite à entrer, je m’avance pour pénétrer dans le petit hall de sa suite, fermant la porte derrière moi. Il passe derrière moi, m’aidant à me débarrasser de mon manteau et de mon sac et je sens mon cœur s’accélérer. Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que je dis ?... Est-ce que j’invente ? Est-ce que je dis la vérité ?... J’en ai assez de mentir. Je veux juste… ne plus être seule. Et en même temps, qui suis-je pour lui imposer d’être avec moi avec la simple raison que je suis enceinte ? Sachant que ce n’est peut-être pas le sien…
- On mange français ce soir. Et promis, Oréo est dans sa cage, il ne pourra pas te juger quand tu mangeras tes escargots !
Escargots… À ce mot, je sens un haut-le-cœur me prendre le ventre et la gorge. Oh non… Ma main se pose sur ma bouche alors que j’essaie de me retenir pendant qu’il rit en se dirigeant vers le salon. Il ne faut pas… Il ne faut pas que je vomisse… Ce serait… si évident, non ? Et pourtant, quand j’ai visualisé les escargots, j’ai…
Une nouvelle nausée me prend alors qu’il me demande si j’ai passé une bonne journée, et je n’attends plus. Je me précipite vers sa salle de bain pour rejoindre les toilettes.
À genoux devant la cuvette, humiliée, je m’accoude, passant ma main sur mon front, essayant de retenir les larmes qui menacent, sans vraiment de succès… Je suis fatiguée… J’en ai marre de ces nausées… J’en ai marre de tout. De cette dette, des Maaiers… d’être seule… du sort qui s’acharne sur moi. De mentir tout le temps. Je veux juste… quelqu’un. Je veux juste… lui. Alors je m’assois au sol, me retournant légèrement pour me tourner vers Erwan qui m’a certainement suivie, tout en restant contre les toilettes, ne cachant plus mes émotions, craquant, le visage inondé de larmes.
- Je… Ces 15 derniers jours ont été les pires ! Tout allait bien ! Cette semaine avec toi, c’était parfait ! J’aurais aimé ne jamais rentrer à New Amsterdam ! Je veux juste partir, ne plus revenir ! Avec toi. Je veux rester avec toi…
Je me stoppe… baissant la tête. Il faut que je sois raisonnable… Pourquoi resterait-il avec moi… ? Je ne suis qu’une pute qu’il n’a fait qu’aider. Qu’est-ce que je lui ai apporté jusqu’à maintenant ? Excepté du danger ? Je suis un boulet que je lui impose de trainer derrière lui…
- Mais… je sais que c’est pas possible… Je suis… qui je suis… et tu es… tellement…
Hors d’atteinte…
Et c’est là que je comprends. Tous ces signes. Ces sourires. Ces rires. Ces sensations inconnues dans mon ventre… Ces frissons… La raison pour laquelle je ne peux pas me résoudre à avorter quand il y a la possibilité que ce soit le sien… J’étais simplement… complètement amoureuse de lui, c’est ça ?
À cette pensée, j’enfouis mon visage dans mes mains, mes larmes repartant de plus belle. Merde…
Bon sang… Il est tellement beau. Tellement élégant dans son costume brun. Alors que moi… J’ai simplement fait l’effort de mettre un jean, avec un pull beige en cachemire, et des baskets blanches avec des détails gris et beige sous mon long manteau noir… Pas très élégante… Mais je ne me voyais pas mettre de jolie robe… Après tout, je passais mes journées en pyjama quand je ne sortais pas… Olivia… Tu es vraiment une loque depuis que tu sais que tu es enceinte…
- Bonsoir ! Entre, je t’en prie !
- Bonsoir.
Un petit sourire, assez timide, se dessine sur mon visage et quand il m’invite à entrer, je m’avance pour pénétrer dans le petit hall de sa suite, fermant la porte derrière moi. Il passe derrière moi, m’aidant à me débarrasser de mon manteau et de mon sac et je sens mon cœur s’accélérer. Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que je dis ?... Est-ce que j’invente ? Est-ce que je dis la vérité ?... J’en ai assez de mentir. Je veux juste… ne plus être seule. Et en même temps, qui suis-je pour lui imposer d’être avec moi avec la simple raison que je suis enceinte ? Sachant que ce n’est peut-être pas le sien…
- On mange français ce soir. Et promis, Oréo est dans sa cage, il ne pourra pas te juger quand tu mangeras tes escargots !
Escargots… À ce mot, je sens un haut-le-cœur me prendre le ventre et la gorge. Oh non… Ma main se pose sur ma bouche alors que j’essaie de me retenir pendant qu’il rit en se dirigeant vers le salon. Il ne faut pas… Il ne faut pas que je vomisse… Ce serait… si évident, non ? Et pourtant, quand j’ai visualisé les escargots, j’ai…
Une nouvelle nausée me prend alors qu’il me demande si j’ai passé une bonne journée, et je n’attends plus. Je me précipite vers sa salle de bain pour rejoindre les toilettes.
À genoux devant la cuvette, humiliée, je m’accoude, passant ma main sur mon front, essayant de retenir les larmes qui menacent, sans vraiment de succès… Je suis fatiguée… J’en ai marre de ces nausées… J’en ai marre de tout. De cette dette, des Maaiers… d’être seule… du sort qui s’acharne sur moi. De mentir tout le temps. Je veux juste… quelqu’un. Je veux juste… lui. Alors je m’assois au sol, me retournant légèrement pour me tourner vers Erwan qui m’a certainement suivie, tout en restant contre les toilettes, ne cachant plus mes émotions, craquant, le visage inondé de larmes.
- Je… Ces 15 derniers jours ont été les pires ! Tout allait bien ! Cette semaine avec toi, c’était parfait ! J’aurais aimé ne jamais rentrer à New Amsterdam ! Je veux juste partir, ne plus revenir ! Avec toi. Je veux rester avec toi…
Je me stoppe… baissant la tête. Il faut que je sois raisonnable… Pourquoi resterait-il avec moi… ? Je ne suis qu’une pute qu’il n’a fait qu’aider. Qu’est-ce que je lui ai apporté jusqu’à maintenant ? Excepté du danger ? Je suis un boulet que je lui impose de trainer derrière lui…
- Mais… je sais que c’est pas possible… Je suis… qui je suis… et tu es… tellement…
Hors d’atteinte…
Et c’est là que je comprends. Tous ces signes. Ces sourires. Ces rires. Ces sensations inconnues dans mon ventre… Ces frissons… La raison pour laquelle je ne peux pas me résoudre à avorter quand il y a la possibilité que ce soit le sien… J’étais simplement… complètement amoureuse de lui, c’est ça ?
À cette pensée, j’enfouis mon visage dans mes mains, mes larmes repartant de plus belle. Merde…
Hendrick, Kassie Orange Nassau et Erwan Lloyd
Sam 28 Oct - 10:34
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Du coup je fais ce que je sais le mieux faire, j’essaie de la faire rire en parlant d’Oréo mais ça a un effet que je n’attendais pas du tout. En effet, la jeune femme se précipite dans la salle de bain, une main sur la bouche comme si elle était prise d’une soudaine nausée. Et je me retrouve là, au milieu du salon comme un idiot surpris par sa réaction. C’est hyper bête mais mon premier réflexe c’est quand même de souffler dans ma main pour vérifier si je ne l’ai pas indisposé avec mon halène mais tout est niquel. Et puis je me lave régulièrement les dents ou fait des bains de bouche, ça aurait été étrange. Ou bien c’est Oréo ou les escargots dont j’ai parlé ? Pourtant elle avait l’air d’avoir aimé ce plat durant la semaine…
Enfin peu importe. Je l’entends vomir dans les toilettes et le second réflexe que j’ai c’est d’aller lui chercher un verre d’eau. Je m’approche ensuite de la salle de bain sans pour autant aller jusqu’à elle, restant en dehors de la pièce. Je me souviens de son attitude après que je l’ai ramené de ce bar où elle avait pris de la drogue. Elle avait l’air d’avoir vraiment honte et je ne veux pas lui imposer mon regard alors qu’elle est clairement malade.
Je reste donc pas loin, les mains fermées sur mon verre d’eau, attendant un signe de sa part.
Olivia s’assoit par terre. Elle se retourne vers moi et je vois enfin son visage. Son visage inondé par les larmes. Je déglutis, surpris par autant d’émotions. J’avoue je ne m’attendais pas à ça. Peut-être que c’est beaucoup plus grave que ce que je pourrais imaginer. Et si quelqu’un lui avait fait du mal durant son travail ? Elle avait pleuré aussi, après une soirée où elle avait été à son boulot de la nuit. Mes doigts se resserrent sur le verre alors que j’ai soudainement envie de la prendre dans mes bras et essayer de la rassurer.
- Je… Ces 15 derniers jours ont été les pires ! Tout allait bien ! Cette semaine avec toi, c’était parfait ! J’aurais aimé ne jamais rentrer à New Amsterdam ! Je veux juste partir, ne plus revenir ! Avec toi. Je veux rester avec toi…
Elle… hein ? Oh la… Je comprends rien. Purée je me sens con ! Est-ce que le contraste entre la semaine de vacances et le retour dans la ville a été trop fort ? Est-ce que ça lui a fait un choc si grand qu’elle ne supporte plus d’être ici ? J’aurais dû y penser ! Forcément qu’elle a pas dû être bien pendant ces derniers temps ! Et moi qui lui envoie des smiley camion putain !
Mais il y a autre chose que je remarque. Je me sens un peu mal parce que… Olivia est tellement en détresse qu’elle ne peut pas arrêter ses larmes. Et pourtant moi j’entends juste qu’elle veut rester avec moi. Et j’ai comme quelque chose qui s’allume dans ma poitrine. Est-ce que c’est une déclaration ou j’interprète tout seulement à cause de mes sentiments ? Est-ce que j’entends juste ce que j’aimerais entendre ou bien… Non Erwan, arrête de te faire des films. Elle te veux comme un sexfriend… Il faut vraiment que j’arrête de trop vouloir. Je vais finir par la blesser. Si je me mets à lui parler de mes sentiments maintenant, alors qu’elle est si mal… Si je me trompe sur toute la ligne et que ce n’est pas réciproque, elle va se sentir encore moins bien. Elle a besoin que tu sois un bon ami, là, Erwan.
J’entrouvre la bouche pour entamer des paroles mais suis immédiatement coupé par la voix d’Olivia.
- Mais… je sais que c’est pas possible… Je suis… qui je suis… et tu es… tellement…
Mon cœur loupe un battement alors que j’ai encore la sensation d’entendre une déclaration. Et cette fois-ci je me sens un peu moins incertain. Quand elle dit que ce n’est pas possible à cause de qui elle est… Et que moi, je suis tellement… On dirait un truc à la Roméo et Juliette. Opposé par leurs milieux qui ne cessent de les séparer. Ou non… Pas Roméo et Juliette. Plutôt Pretty Women.
Sans réfléchir plus, je viens m’agenouiller près d’elle. Je dépose le verre d’eau par terre pour avoir les main libre et prendre son visage entre mes paume.
- Hey hey… "Je suis tellement" rien du tout, d’accord ?
Quand je repense à cette phrase, j’ai vraiment la sensation qu’elle se dévalorise. Sûrement à cause de son métier. Ou bien de ses conditions de vie instable. Et puis qu’elle se compare à moi. Et ça, c’est pas possible. Je suis peut-être totalement à côté de la plaque mais je peux pas la laisser penser ça d’elle.
- Tu veux savoir ce que je pense ? Tu veux savoir ce que je vois ? Je vois une jeune femme. Courageuse. Une vraie battante. Je vois quelqu’un de droit malgré toute la merde qu’il y a dans cette ville.
Elle aurait pu faire fuiter mon numéro, l’utiliser pour me faire chanter ou s’en servir avec la presse. Elle aurait pu utiliser la carte de l’hôtel que je lui ai prêté pour venir voler des choses dans la chambre. Elle aurait pu me demander de la payer pour chaque moment qu’on passait ensemble. Elle aurait pu accepter immédiatement que je rembourse sa dette. Et à la place, elle n’a jamais voulu abuser de moi. Et ça… C’est quelque chose que j’ai rarement rencontré dans ma vie de mec gentil et méga friqué.
- Je vois quelqu’un qui aime se poser dans un coin tranquille et qui peut lire pendant des heures. Passer par pleins d’émotions au fur et à mesure que sa lecture avance. Quelqu’un qui aime les défis. Qui aime chanter à tut-tête les Backstreet boy…
J’ai un petit sourire amusé autant que coupable quand j’échappe cette anecdote.
- M’en veux pas… Elle est passée dans la voiture quand tu étais un peu pompette...
Je caresse ses joues pour essuyer ses larmes en laissant mon regard trouver celui hétérochrome d’Olivia.
- Et même si ce n’est pas quelque chose que tu montres, je vois quelqu’un de sensible. Pas très rassurée dans les airs mais qui adore nager. Qui taquine à chaque opportunité mais qui sait écouter quand c’est important. Je vois ta délicatesse. Ton intelligence.
Peut-être que je pars un peu trop loin… Mais j’arrive pas à m’arrêter de parler. Pourtant je me suis juré de ne pas parler de mes sentiments il y a même pas quelques minutes pour ne pas la mettre mal à l’aise. Et si je comprends mal ce qui se passe… Je dois avoir l’air d’un bouffon...
- Et pleins de petites choses encore… Mais surtout, je vois une femme qui se bat tous les jours pour s’en sortir avec détermination et bravoure. Et je… Je t’admire beaucoup.
C’est vrai, je suis sincèrement admiratif. J’ai compris que son parcoure avait été difficile… Je n’ose même pas imaginer ce qu’elle a dû voir et traverser en étant entrer dans cette mafia aussi jeune. Je n’ose même pas me figurer le traumatisme de devoir se vendre à des gros dégueulasses pédophiles qui en ont rien à foutre.
- Alors ne dis plus que c’est pas possible à cause de qui tu es. Parce que ce que je viens de dire, c’est ça, qui tu es.
Je m’en fiche moi, de son métier. C’est hyper impulsif de penser ça, je sais que ça pourrait être un gros soucis pour ma carrière ou même qu’Olivia pourrait subir du harcèlement si jamais son métier été découvert. C’est peut-être terriblement égoïste ce que je fais. Peut-être qu’elle va penser que je n’écoute pas ce qu’elle me dis… Mais j’espère… J’aimerais qu’elle puisse aller un peu mieux.
Et je finis par la prendre dans mes bras. Je la serre doucement contre moi pour la bercer. Je ferme les yeux. J’attends un petit peu.
- Est-ce que… tu veux parler de ces 15 derniers jours ? Est-ce que je peux faire quelque chose ?
Olivia Maes et Hendrick
Sam 28 Oct - 14:13
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Je suis tellement stupide… Maintenant que j’y pense, c’était tellement évident… ! Cette histoire de « sexfriend », ce n’était qu’une excuse ! Pour rester près de lui… Sans que ce soit un problème pour lui ou pour moi. Parce que je l’aime. Après tout, c’est impossible de ne pas tomber amoureuse… Il y a tellement plus que son physique. Il est tellement gentil, serviable, doux… Il me fait tellement rire. Sa maladresse n’est pas agaçante mais attendrissante ! Il est prêt à tout pour m’aider ! Jusqu’à même mettre sa réputation en péril en frappant un type dans un bar pour me sortir de là ! Et puis, c’est un artiste, qui travaille comme un acharné… Et pourtant, il arrive à trouver du temps pour moi… C’est impossible que je ne craque pas… Et encore plus quand il prend mon visage comme ça…
Mon regard croise le sien et mes larmes ne se tarissent pas, elles continuent de dévaler mes joues, amplifiées par son ton si doux et rassurant.
- Hey hey… "Je suis tellement" rien du tout, d’accord ?
J’ai un rire nerveux, détournant les yeux. Il se moque de moi… Erwan, tu n’es pas stupide. Tu sais très bien ce que je veux dire…
- Tu veux savoir ce que je pense ? Tu veux savoir ce que je vois ? Je vois une jeune femme. Courageuse. Une vraie battante. Je vois quelqu’un de droit malgré toute la merde qu’il y a dans cette ville.
Je garde les yeux baissés, n’arrivant pas à le regarder dans les yeux. Une vraie battante… Peut-être. Mais je suis fatiguée de me battre tout le temps. Je suis épuisée de tenir bon alors que rien ne s’améliore, que tout s’effondre malgré tout. Peut-être que je devrais lâcher prise pour me laisser mourir dans un caniveau, comme sont censée finir toutes les femmes de mon acabit…
- Je vois quelqu’un qui aime se poser dans un coin tranquille et qui peut lire pendant des heures. Passer par pleins d’émotions au fur et à mesure que sa lecture avance. Quelqu’un qui aime les défis.
Je l’écoute malgré mon découragement. Ce que j’entends… Ce qu’il décrit… C’est moi. Il me voit. Il me voit vraiment. Et c’est la première fois que quelqu’un me voit vraiment.
- Qui aime chanter à tue-tête les Backstreet Boys…
Je lève les yeux vers lui, surprise. Comment… ? Comment il sait ça ?! Et il me lance un petit sourire à la fois amusé et coupable, alors que je sens mes joues chauffer violemment, embarrassée.
- M’en veux pas… Elle est passée dans la voiture quand tu étais un peu pompette...
Oh non… Je baisse de nouveau les yeux. Alors finalement, je n’ai jamais eu aucun secret pour lui. Tendrement, il caresse mes joues pour sécher mes larmes, et je lève les yeux vers son visage. Pourtant, j’ai encore un secret…
- Et même si ce n’est pas quelque chose que tu montres, je vois quelqu’un de sensible. Pas très rassurée dans les airs mais qui adore nager. Qui taquine à chaque opportunité mais qui sait écouter quand c’est important. Je vois ta délicatesse. Ton intelligence. Et pleins de petites choses encore… Mais surtout, je vois une femme qui se bat tous les jours pour s’en sortir avec détermination et bravoure. Et je… Je t’admire beaucoup.
À mesure qu’il parle, qu’il me décrit ce qu’il voit en moi, mon cœur se met à accélérer. Il me voit vraiment comme une bonne personne ?... Est-ce que par hasard… mes sentiments pourraient être réciproque ?... Je me permets alors d’espérer, jusqu’à ce qu’il ajoute la dernière phrase. Il… m’admire. Il ne m’aime pas. Il m’admire. C’est ça ?... À cette pensée, quelque chose se déchire dans ma poitrine.
- Alors ne dis plus que c’est pas possible à cause de qui tu es. Parce que ce que je viens de dire, c’est ça, qui tu es.
Attends… Je ne comprends plus rien. Il m’a dit tout ça pour que je ne pense pas qu’une relation amoureuse entre nous soit impossible. Pourtant, il m’a dit qu’il m’admire. Ou est-ce qu’il voulait juste me dire que je ne dois pas me dévaloriser et que je mérite un relation avec quelqu’un comme lui ? Mais pas forcément… lui ?... Je suis complètement perdue… Puis il me prend dans ses bras, il me serre contre lui, me berce doucement… et je sens mes larmes reprendre silencieusement.
- Est-ce que… tu veux parler de ces 15 derniers jours ? Est-ce que je peux faire quelque chose ?
… Je laisse un silence. Techniquement, oui. Il peut faire quelque chose. Me donner un peu de son ADN… Doucement, mes mains glissent dans son dos avant que mes doigts ne s’agrippent à sa veste, pendant que mon visage s’enfouit dans son épaule. Puis d’une petite voix, hésitante, n’étant pas sûre si c’est une bonne idée de le lui dire ou pas, je finis par souffler.
- Je… Je suis enceinte.
Un nouveau silence s’installe, mais je le coupe, m’écartant doucement, les yeux baissés, honteuse, et n'osant pas voir son visage et sa réaction.
- Je ne suis pas sûre de qui est le père mais… Il y a une possibilité que… ce soit toi. Apparemment, ça daterait du bal, environ… Et… je voudrais faire un test de paternité… pour être sûre… parce que… si c’est le tien… je ne suis pas sûre de vouloir avorter… Pourtant… Erwan…
Je lève les yeux vers lui, lui lançant un regard implorant, les larmes débordant de nouveau.
- Je suis terrifiée. J’ai tellement peur ! Je… Je ne sais pas si je suis assez forte pour ça ! Je… je suis tellement désolée… de t’imposer ça…
Je ne suis pas assez forte pour le gérer seule. J’ai besoin de lui. Et je me déteste de le lui imposer, alors que techniquement, il n’est que de passage ici… Je baisse alors les yeux, et finis par le lâcher, n’arrivant plus à retenir mes larmes de culpabilité.
Mon regard croise le sien et mes larmes ne se tarissent pas, elles continuent de dévaler mes joues, amplifiées par son ton si doux et rassurant.
- Hey hey… "Je suis tellement" rien du tout, d’accord ?
J’ai un rire nerveux, détournant les yeux. Il se moque de moi… Erwan, tu n’es pas stupide. Tu sais très bien ce que je veux dire…
- Tu veux savoir ce que je pense ? Tu veux savoir ce que je vois ? Je vois une jeune femme. Courageuse. Une vraie battante. Je vois quelqu’un de droit malgré toute la merde qu’il y a dans cette ville.
Je garde les yeux baissés, n’arrivant pas à le regarder dans les yeux. Une vraie battante… Peut-être. Mais je suis fatiguée de me battre tout le temps. Je suis épuisée de tenir bon alors que rien ne s’améliore, que tout s’effondre malgré tout. Peut-être que je devrais lâcher prise pour me laisser mourir dans un caniveau, comme sont censée finir toutes les femmes de mon acabit…
- Je vois quelqu’un qui aime se poser dans un coin tranquille et qui peut lire pendant des heures. Passer par pleins d’émotions au fur et à mesure que sa lecture avance. Quelqu’un qui aime les défis.
Je l’écoute malgré mon découragement. Ce que j’entends… Ce qu’il décrit… C’est moi. Il me voit. Il me voit vraiment. Et c’est la première fois que quelqu’un me voit vraiment.
- Qui aime chanter à tue-tête les Backstreet Boys…
Je lève les yeux vers lui, surprise. Comment… ? Comment il sait ça ?! Et il me lance un petit sourire à la fois amusé et coupable, alors que je sens mes joues chauffer violemment, embarrassée.
- M’en veux pas… Elle est passée dans la voiture quand tu étais un peu pompette...
Oh non… Je baisse de nouveau les yeux. Alors finalement, je n’ai jamais eu aucun secret pour lui. Tendrement, il caresse mes joues pour sécher mes larmes, et je lève les yeux vers son visage. Pourtant, j’ai encore un secret…
- Et même si ce n’est pas quelque chose que tu montres, je vois quelqu’un de sensible. Pas très rassurée dans les airs mais qui adore nager. Qui taquine à chaque opportunité mais qui sait écouter quand c’est important. Je vois ta délicatesse. Ton intelligence. Et pleins de petites choses encore… Mais surtout, je vois une femme qui se bat tous les jours pour s’en sortir avec détermination et bravoure. Et je… Je t’admire beaucoup.
À mesure qu’il parle, qu’il me décrit ce qu’il voit en moi, mon cœur se met à accélérer. Il me voit vraiment comme une bonne personne ?... Est-ce que par hasard… mes sentiments pourraient être réciproque ?... Je me permets alors d’espérer, jusqu’à ce qu’il ajoute la dernière phrase. Il… m’admire. Il ne m’aime pas. Il m’admire. C’est ça ?... À cette pensée, quelque chose se déchire dans ma poitrine.
- Alors ne dis plus que c’est pas possible à cause de qui tu es. Parce que ce que je viens de dire, c’est ça, qui tu es.
Attends… Je ne comprends plus rien. Il m’a dit tout ça pour que je ne pense pas qu’une relation amoureuse entre nous soit impossible. Pourtant, il m’a dit qu’il m’admire. Ou est-ce qu’il voulait juste me dire que je ne dois pas me dévaloriser et que je mérite un relation avec quelqu’un comme lui ? Mais pas forcément… lui ?... Je suis complètement perdue… Puis il me prend dans ses bras, il me serre contre lui, me berce doucement… et je sens mes larmes reprendre silencieusement.
- Est-ce que… tu veux parler de ces 15 derniers jours ? Est-ce que je peux faire quelque chose ?
… Je laisse un silence. Techniquement, oui. Il peut faire quelque chose. Me donner un peu de son ADN… Doucement, mes mains glissent dans son dos avant que mes doigts ne s’agrippent à sa veste, pendant que mon visage s’enfouit dans son épaule. Puis d’une petite voix, hésitante, n’étant pas sûre si c’est une bonne idée de le lui dire ou pas, je finis par souffler.
- Je… Je suis enceinte.
Un nouveau silence s’installe, mais je le coupe, m’écartant doucement, les yeux baissés, honteuse, et n'osant pas voir son visage et sa réaction.
- Je ne suis pas sûre de qui est le père mais… Il y a une possibilité que… ce soit toi. Apparemment, ça daterait du bal, environ… Et… je voudrais faire un test de paternité… pour être sûre… parce que… si c’est le tien… je ne suis pas sûre de vouloir avorter… Pourtant… Erwan…
Je lève les yeux vers lui, lui lançant un regard implorant, les larmes débordant de nouveau.
- Je suis terrifiée. J’ai tellement peur ! Je… Je ne sais pas si je suis assez forte pour ça ! Je… je suis tellement désolée… de t’imposer ça…
Je ne suis pas assez forte pour le gérer seule. J’ai besoin de lui. Et je me déteste de le lui imposer, alors que techniquement, il n’est que de passage ici… Je baisse alors les yeux, et finis par le lâcher, n’arrivant plus à retenir mes larmes de culpabilité.
Hendrick et Kassie Orange Nassau
Sam 28 Oct - 16:48
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Erwan Lloyd
Acteur à succès
J’attends qu’elle me réponde ou pas en la gardant dans mes bras. Elle glisse ses mains dans mon dos pour agripper ma veste et mon étreinte se raffermie comme pour lui montrer silencieusement que je suis là et qu’elle peut se servir de moi comme pilier si elle en a besoin. Son visage s’enfouit tout contre moi et je ferme les yeux.
- Je… Je suis enceinte.
Elle… Elle … quoi ?
J’ai l’impression de sentir une brique me tomber sur la tête soudainement. J’écarquille les yeux en entrouvrant la bouche. Non… Si ? Elle est… Hein ? Vraiment ?
Olivia se recule et je la laisse faire comme si j’étais un pantin sans volonté. Ses paroles m’ont tellement surprises que je me retrouve incapable de réagir. C’est comme si j’étais en état de choc. Je ne m’y attendait pas ! Elle m’a dit qu’elle était protégée et dans ma tête ça voulait dire à 100% ! Qu’est-ce qui à pu se passer ? Et je me pose quand même sérieusement la question… Est-ce que ça pourrait être… moi ?
Je la vois baisser la tête alors que je déglutis. Là j’avoue je… J’ai besoin d’un petit moment pour réussir à analyser ce qui se passe dans ma tête suite à cette information.
- Je ne suis pas sûre de qui est le père mais… Il y a une possibilité que… ce soit toi. Apparemment, ça daterait du bal, environ…
Le bal… Je me souviens de cette soirée oui… Et on a… Et si elle aussi pense que je puisse… Enfin… Elle sait bien mieux que moi qui elle a pu côtoyer et les possibilité, hein ? Je sais tellement pas comment réagir c’est terrible. Je sens que je commence à stresser !
- Et… je voudrais faire un test de paternité… pour être sûre… parce que… si c’est le tien… je ne suis pas sûre de vouloir avorter…
Elle ne voudrait pas avorter si c’est le mien ? Pour le moment j’ai dû mal à savoir ce que moi je veux. Le seul truc qui me fait peur c’est la mafia. Qu’est-ce qui va se passer avec la mafia ?
- Pourtant… Erwan…
Je finis par relever les yeux vers elle lorsqu’elle m’appelle. Ses iris trouvent les miens et ils sont tellement emplis de détresse que j’ai l’impression que je pourrais me mettre à pleurer avec elle.
- Je suis terrifiée. J’ai tellement peur ! Je… Je ne sais pas si je suis assez forte pour ça ! Je… je suis tellement désolée… de t’imposer ça…
La fin de sa phrase semble enfin parvenir à me réveiller de mon bug cérébral. Je déglutis alors qu’Olivia me lâche finalement sans parvenir à s’arrêter de pleurer. Mes mains se posent sur ses épaules pour l’interpeller.
- Non, non, tu ne m’imposes rien. Si vraiment c’est moi qui… heu.. qui suis le père, alors je t’impose tout autant. On est deux dans l’histoire, hein ?
Mon cerveau est à plein régime. Est-ce que je me sens prêt à assumer ? J’ai pas trop le choix de toute façon. C’est pas de la faute d’Olivia et je peux pas la forcer à avorter si jamais elle ne veut pas. Elle m’a certifiée qu’elle était protégée mais j’y connais pas grand-chose en contraception féminine. Avec mon ex on utilisait des préservatifs, j’avais pas envie d’obliger Lia à prendre des hormones. J’aurais dû être plus précautionneux moi aussi. Donc c’est pas sa faute. C’est juste un coup du sort là pour le coup…
Je reste un instant silencieux. Il faut que je réfléchisse un peu. Je passe en revu toutes les situations possibles. Ce qu’il pourrait se passer si c’était vraiment le mien. Comment je vais organiser ma carrière parce que je ne veux pas être un… enfin bref, je ne veux pas être absent. Mais il faut que je pense à les protéger de mon milieu. Et pour la mafia ? Olivia ne peut clairement pas rester dedans si elle est maman ! C’est pas possible ça.
Et sinon… Est-ce que j’ai envie d’être liée toute ma vie avec elle ? Je pose mes yeux sur elle. Je souffle doucement pour essayer d’être le plus clair possible.
- Bon… Olivia, écoute… Calme-toi, ça va aller, d’accord ? Je vais te donner de l’ADN pour le test de paternité. Et on verra ce qu’on fait en fonction du résultat.
Il y a aussi des chances que ce ne soit pas moi le père. Si c’est le cas, j’ai la sensation qu’Olivia avorterait dans la minutes. Mais déjà il faut que j’arrive à la rassurer. Je sais qu’il y a pas mal d’homme qui ne serait pas du style à assumer mais c’est pas mon cas. Je suis beaucoup trop en phase avec mes valeurs donc je n’ai pas besoin de réfléchir des jours sur ce que je veux. Je vais plutôt avoir besoin de réfléchir concernant l’organisation… On a une situation un peu compliqué quand même. C’est pas à prendre à la légère.
- Si jamais… Si jamais il est de moi… Et que tu n’as pas envie d’avorter… Sache que j’assumerais totalement.
Je lui parlerais de tous les enjeux de nos métiers plus tard. Elle a l’air d’aller tellement mal, il faut d’abord que je la rassure. On verra plus tard pour tout le reste. Déjà il faudrait que je sois le père… Mais d’ailleurs… Je me demande… Pourquoi elle n’aurais pas envie d’avorter seulement s’il est de moi ? Est-ce que… Une petite chaleur glisse dans ma poitrine. Je déglutis. Est-ce que c’est le moment de lui parler ? Est-ce que ça ne risque pas d’être le pire timing du monde ?
- Et quand je dis que j’assumerais… heum...
Je déglutis un peu en détournant le regard un court instant, les mains toujours posées sur ses épaules pour garder un contact avec elle sans pour autant oser aller plus loin.
- Olivia… Ce que je veux dire c’est que...
Je sens mon visage chauffer. Et j’ai beaucoup de mal à formuler ma phrase, c’est terrible.
- J’ai développé certains sentiments à ton égard… Donc… Enfin… Si jamais il est de moi… Je ne vous abandonnerai pas tous les deux. Et… Je… Je serais heureux de partager cette aventure avec toi.
Bon sang je n’ose pas la regarder. Je me suis lancé et en même temps j’ai tellement peur de faire n’importe quoi dans le pire des moments possible… Même s’il y a pleins de choses qu’elle m’a dit qui me font penser que ça pourrait être réciproque, j’ai tout de même une petite part de moi qui me dit que je suis à côté de la plaque. Et là j’ai vraiment très peur de comment elle va me répondre.
Olivia Maes, Hendrick et Kassie Orange Nassau
Sam 28 Oct - 18:48
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Son silence me tue de l’intérieur. Et en même temps, je ne lui ai pas vraiment laissé le temps d’en placer une… Je lui avoue que je suis enceinte, comme ça, de but en blanc, et j’ai tellement peur de ce qu’il pourrait répondre. Est-ce qu’il va faire la même chose que mon père ? Si c’est ça, j’avorterai quand même… Je ne veux pas prendre le risque de devoir élever un enfant seule. Je ne veux pas finir comme ma mère… Et surtout, je ne me sens pas capable d’être une mère… alors une mère célibataire ?... Impossible. J’ai tellement peur de tout ce qui va suivre… La grossesse… L’accouchement… Et puis tout ce qui vient après… Franchement, élever un gamin dans ce monde ?... Alors que je suis ensevelie jusqu’au cou dans la mafia ? Si c’est ça… il faudra vraiment que j’en sorte… Et mon seul espoir… c’est lui. Mais encore une fois… je ne peux pas lui imposer ça.
Puis, soudainement, ses mains se posent sur mes épaules, me faisant relever mon regard larmoyant vers son visage. Il a l’air tellement perturbé…
- Non, non, tu ne m’imposes rien. Si vraiment c’est moi qui… heu... qui suis le père, alors je t’impose tout autant. On est deux dans l’histoire, hein ?
Si je ne me sentais pas aussi mal, je pense que j’aurais souri. Il reste mon super-héros féministe jusqu’au bout. C’est vrai que ça ne lui aurait pas ressemblé de tout me mettre sur le dos… Et ses mots me rassurent tellement. Tellement que, pour une fois, je me permets vraiment d’être vulnérable. D’attendre son avis pour prendre une décision. Alors, pendant son silence, sa réflexion intense, je ne fais que le regarder, étudiant ses traits, mes larmes se calmant progressivement. Si c’est son enfant… Est-ce qu’il lui ressemblera ?
Il finit par reposer ses yeux sur moi, et je ne détourne pas le regard, attendant sa réponse, le cœur battant.
- Bon… Olivia, écoute… Calme-toi, ça va aller, d’accord ? Je vais te donner de l’ADN pour le test de paternité. Et on verra ce qu’on fait en fonction du résultat.
Alors, je sèche mes larmes qui collent sur mes joues et inspire profondément, me calmant, et hoche la tête doucement.
- Si jamais… Si jamais il est de moi… Et que tu n’as pas envie d’avorter… Sache que j’assumerais totalement.
Une chaleur inonde mon cœur, et mes larmes débordent une nouvelle fois. Mais cette fois, c’est du soulagement. Je ne suis pas seule. Il ne va pas me laisser tomber, et me laisser me débrouiller comme l’a fait mon père avec ma mère ! Je sens mon cœur palpiter, et maintenant je sais… Je l’aime. Je l’aime vraiment.
- Et quand je dis que j’assumerais… heum...
Soudain, il semble moins sûr de lui. Il déglutit, détourne le regard, n’osant plus soutenir le mien, et je ne sais pas quoi penser. Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Olivia… Ce que je veux dire c’est que...
Son visage rougit. Pourquoi rougit-il ? Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais mon cœur se met encore à accélérer. Et je crois qu’au fond, j’espère quelque chose. J’espère que je me suis trompée tout du long, et que finalement, j’ai peut-être une chance.
- J’ai développé certains sentiments à ton égard…
Les papillons reviennent chambouler mon ventre, quand je pense comprendre ce qu’il veut dire. Alors… Lui aussi ?... C’est… réciproque ?... Mon visage se met à chauffer violemment et ma main vient se poser sur ma joue.
- … Donc… Enfin… Si jamais il est de moi… Je ne vous abandonnerai pas tous les deux. Et… Je… Je serais heureux de partager cette aventure avec toi.
Il n’ose pas me regarder, et je baisse les yeux aussi, ne pouvant pas retenir un sourire de se dessiner sur mon visage. Oh bordel. Je ne sais pas quoi dire. Il faut que je lui réponde ! Que je lui dise ! Mais… Je ne sais pas comment le dire ! Je n’ai jamais ressenti ça ! Et donc jamais formulé ! Est-ce que je reprends ses mots ? Et en même temps, j’ai toujours ce petit doute qu’on n’est pas exactement les mêmes sentiments… Aah ! Olivia ! Arrête d’être bête !
Je ne sais pas comment le formuler, alors… peut-être qu’il comprendra avec un geste ? Doucement, je me redresse, me mettant à genoux, et ma main glisse sur sa joue pour le faire tourner le visage vers moi. Et quand je croise son regard, je lui souris, avant de poser mon front contre le sien, fermant les yeux pour murmurer.
- Dans ce cas… j’espère vraiment que c’est le tien… et que je n’aie pas à avorter.
Bon sang… Si je n’avais pas eu cette nausée il y a quelques minutes, je l’aurais embrassé… J’ai tellement envie de l’embrasser… De le prendre dans mes bras… Dans un souffle, j’ajoute.
- J’ai envie de t’embrasser mais… comment dire…
Je m’écarte doucement pour le regarder et lui lance un sourire un peu gêné, me disant qu’il n’allait pas avoir de mal à comprendre ce que je sous-entends.
Puis, soudainement, ses mains se posent sur mes épaules, me faisant relever mon regard larmoyant vers son visage. Il a l’air tellement perturbé…
- Non, non, tu ne m’imposes rien. Si vraiment c’est moi qui… heu... qui suis le père, alors je t’impose tout autant. On est deux dans l’histoire, hein ?
Si je ne me sentais pas aussi mal, je pense que j’aurais souri. Il reste mon super-héros féministe jusqu’au bout. C’est vrai que ça ne lui aurait pas ressemblé de tout me mettre sur le dos… Et ses mots me rassurent tellement. Tellement que, pour une fois, je me permets vraiment d’être vulnérable. D’attendre son avis pour prendre une décision. Alors, pendant son silence, sa réflexion intense, je ne fais que le regarder, étudiant ses traits, mes larmes se calmant progressivement. Si c’est son enfant… Est-ce qu’il lui ressemblera ?
Il finit par reposer ses yeux sur moi, et je ne détourne pas le regard, attendant sa réponse, le cœur battant.
- Bon… Olivia, écoute… Calme-toi, ça va aller, d’accord ? Je vais te donner de l’ADN pour le test de paternité. Et on verra ce qu’on fait en fonction du résultat.
Alors, je sèche mes larmes qui collent sur mes joues et inspire profondément, me calmant, et hoche la tête doucement.
- Si jamais… Si jamais il est de moi… Et que tu n’as pas envie d’avorter… Sache que j’assumerais totalement.
Une chaleur inonde mon cœur, et mes larmes débordent une nouvelle fois. Mais cette fois, c’est du soulagement. Je ne suis pas seule. Il ne va pas me laisser tomber, et me laisser me débrouiller comme l’a fait mon père avec ma mère ! Je sens mon cœur palpiter, et maintenant je sais… Je l’aime. Je l’aime vraiment.
- Et quand je dis que j’assumerais… heum...
Soudain, il semble moins sûr de lui. Il déglutit, détourne le regard, n’osant plus soutenir le mien, et je ne sais pas quoi penser. Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Olivia… Ce que je veux dire c’est que...
Son visage rougit. Pourquoi rougit-il ? Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais mon cœur se met encore à accélérer. Et je crois qu’au fond, j’espère quelque chose. J’espère que je me suis trompée tout du long, et que finalement, j’ai peut-être une chance.
- J’ai développé certains sentiments à ton égard…
Les papillons reviennent chambouler mon ventre, quand je pense comprendre ce qu’il veut dire. Alors… Lui aussi ?... C’est… réciproque ?... Mon visage se met à chauffer violemment et ma main vient se poser sur ma joue.
- … Donc… Enfin… Si jamais il est de moi… Je ne vous abandonnerai pas tous les deux. Et… Je… Je serais heureux de partager cette aventure avec toi.
Il n’ose pas me regarder, et je baisse les yeux aussi, ne pouvant pas retenir un sourire de se dessiner sur mon visage. Oh bordel. Je ne sais pas quoi dire. Il faut que je lui réponde ! Que je lui dise ! Mais… Je ne sais pas comment le dire ! Je n’ai jamais ressenti ça ! Et donc jamais formulé ! Est-ce que je reprends ses mots ? Et en même temps, j’ai toujours ce petit doute qu’on n’est pas exactement les mêmes sentiments… Aah ! Olivia ! Arrête d’être bête !
Je ne sais pas comment le formuler, alors… peut-être qu’il comprendra avec un geste ? Doucement, je me redresse, me mettant à genoux, et ma main glisse sur sa joue pour le faire tourner le visage vers moi. Et quand je croise son regard, je lui souris, avant de poser mon front contre le sien, fermant les yeux pour murmurer.
- Dans ce cas… j’espère vraiment que c’est le tien… et que je n’aie pas à avorter.
Bon sang… Si je n’avais pas eu cette nausée il y a quelques minutes, je l’aurais embrassé… J’ai tellement envie de l’embrasser… De le prendre dans mes bras… Dans un souffle, j’ajoute.
- J’ai envie de t’embrasser mais… comment dire…
Je m’écarte doucement pour le regarder et lui lance un sourire un peu gêné, me disant qu’il n’allait pas avoir de mal à comprendre ce que je sous-entends.
Hendrick et Kassie Orange Nassau
Dim 29 Oct - 11:59
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Olivia se redresse et j’inspire, coupant ensuite ma respiration en attente de sa réponse. Je sens sa main se poser sur mon visage et, avec douceur, me faire tourner la tête vers elle. Je relève finalement les yeux, me raccrochant à la tendresse de son geste en souhaitant de tout mon être qu’il est de bonne augure.
Elle me sourit gentiment puis dépose son front contre le mien. J’ai l’impression que le nœud dans mon ventre se dénoue doucement, mon cœur s’apaisant un peu alors que j’ai la sensation qu’elle est déjà en train de me répondre.
- Dans ce cas… j’espère vraiment que c’est le tien… et que je n’aie pas à avorter. murmure-t-elle.
Mon cœur s’emballe d’un coup, comme s’il était sur le point de s’envoler. Mon sourire s’étend jusqu’à mes oreilles alors qu’un petit rire m’échappe. Un petit rire joyeux et sincère alors qu’elle répond à mes sentiments. Ce n’est pas formulé comme moi. Il n’y a aucun « je t’aime » ou de « j’ai aussi des sentiments » mais c’est inutile. Elle espère qu’il s’agisse de mon enfant pour pouvoir vivre cette aventure avec moi. C’est une très grosse preuve d’amour ça, n’est-ce pas ? Je n’ai pas besoin d’entendre de je t’aime. Ces mots là me suffisent.
Je me délecte de la sensation de son front contre le mien. Du calme après la tempête. De ses papillons que je sens s’agiter dans mon ventre.
- J’ai envie de t’embrasser mais… comment dire…
Je rouvre les yeux alors qu’elle s’écarte. Elle m’adresse un petit sourire embarrassé mais le mien ne quitte pas mes lèvres. Je sais qu’elle fait allusion à sa nausée qui. Ce n’est pas très grave ça, j’ai tout ce qu’il lui faut pour qu’elle puisse se rincer la bouche et se sentir un peu mieux. Et après on pourra s’embrasser.
Je récupère le verre d’eau dans mes mains pour le lui tendre.
- Tiens. Tu as aussi une brosse à dent sur l’évier que tu peux utiliser.
Je lève un peu les yeux comme pour indiquer l’emplacement de l’objet en même temps que je le lui dis.
- Moi aussi j’ai envie de t’embrasser. Et j’ai pleins de solution, ça tombe bien !
J’ai un petit rire. Franchement, y a juste besoin de se rincer un peu la bouche et se brosser les dents, c’est pas insurmontable. Et puis elle se sentira mieux aussi.
Je lui adresse un sourire tout doux avant de finalement me relever.
- Je te laisse te rafraîchir ? Je t’attends juste à côté !
Comme ça elle a un peu d’intimité pour se rincer. Et peut être pour process tout ce qu’il vient de se passer en étant tranquille. Moi aussi d’une certaine manière j’ai besoin de réaliser. Alors je sors de la salle de bain en lui faisant un petit signe de main, un sourire heureux sur le visage.
Et quand je me retrouve dans le salon je souffle d’un coup avant de sauter un peu sur place et tourner sur moi-même. Mon dieu ! Mais qu’est-ce qui se passe quoi ? C’est dingue, c’est complètement dingue !
Et clang. Forcément il fallait qu’il y ait un vase sur mon passage. Je titube et manque de me gameler en voulant rattraper l’objet. Merde.
- Tout va bien ! Enfin moi ça va ! Mais j’ai assassiné un vase… criai-je à l’intention d’Olivia pour ne pas qu’elle s’inquiète.
Flûte. Bon… ça va partir sur ma note ça je sens. Je pars immédiatement appeler le service d’étage pour leur signaler qu’un objet s’est cassé et qu’il faut venir le nettoyer. J’ai pas spécialement envie qu’on se blesse sur les gros morceaux de céramique.
Olivia Maes et Hendrick
Dim 29 Oct - 14:28
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Oh mon dieu ce sourire ! Ce rire ! Comment ne pas fondre pour lui quand on est face à ça ? Et quand je pense que c’est moi qui les ai provoqué en répondant simplement à ses sentiments. Quand je pense que c’est moi, que ses sentiments sont pour moi. C’est tout simplement… irréel. J’ai l’impression d’avoir été transportée dans une histoire d’un roman d’amour. Un amour qui aurait dû être impossible. Un amour qui, techniquement, l’est. Mais où les protagonistes se foutent des conséquences et décident de vivre pleinement leurs sentiments l’un pour l’autre. Jamais je n’aurais pensé que j’aurais un jour le droit à ce genre d’histoire. Jamais je n’aurais pensé que j’aurais un jour le droit à une histoire du court… Avec la mafia… la dette… Je n’aurais jamais dû être libre. Je ne le suis toujours pas, mais… Quand je le vois devant moi, je me dis que finalement, je pourrais peut-être avoir mon happy ending ?
Il rouvre ses yeux, l’émeraude noyant l’ambre qui encercle sa pupille, et je sens que mon cœur ne se calme pas. C’est moi qu’il regarde. C’est moi qu’il a toujours regardé. Il me l’a dit. Il m’a vue, telle que je suis. Il n’a jamais eu la sensation d’être supérieur à moi. On a toujours été égaux dans ses pensées. Juste lui et moi. Un homme et une femme. Alors que moi, jusqu’à maintenant, je le pensais inaccessible… Je ne voyais que nos statuts… Et pour ça, je me sens vraiment stupide. Alors, à partir de maintenant, je vais adopter sa vision de nous, enfin… essayer.
Sans prendre son sourire, il me tend un verre d’eau, et mes doigts quittent sa joue pour attraper le récipient.
- Tiens. Tu as aussi une brosse à dent sur l’évier que tu peux utiliser. Moi aussi j’ai envie de t’embrasser. Et j’ai plein de solution, ça tombe bien !
Mon sourire s’élargit, et je ne peux pas retenir un petit rire de venir se joindre au sien. Puis je le remercie, et il se redresse, me disant qu’il va me laisser me rafraichir et qu’il m’attend à côté. J’hoche doucement la tête et quand il quitte la salle de bain, je me relève aussi pour me mettre face au miroir. Quand je vois mon visage, rouge, les yeux rougis et gonflés par mes pleurs, j’inspire profondément. Mon dieu… Je suis affreuse. Et pourtant. Je m’en fou. Je me sens bien. Terriblement bien ! Un sourire idiot étire mes lèvres et je me mets à rire doucement, quand un bruit me fait sursauter et je me tourne dans sa direction. Puis, au loin, depuis le salon, je l’entends.
- Tout va bien ! Enfin moi ça va ! Mais j’ai assassiné un vase…
Je souffle du nez, me retenant de rire et secoue la tête. Mon dieu… Ça ne m’étonne même plus. J’ai envie de le rejoindre. Je veux juste être avec lui, être contre lui. Alors, rapidement, je prends une gorgée d’eau pour me rincer la bouche, la recrachant ensuite et recommence pour faire partir tout le goût acide et désagréable, puis j’attrape la brosse à dents.
Après m’avoir aspergé le visage d’eau pour me rafraîchir, et l’avoir séché pour me redonner contenance, je ne peux plus attendre. Je repose la serviette et sors rapidement de la salle de bain pour le rejoindre.
Et quand je le vois, tous ces sentiments que je ne comprenais pas en venant, me submergent, et je m’avance vers lui, d’un pas vif. Au moment où j’arrive à sa hauteur, j’attrape son visage pour l’attirer à moi, me redressant sur la pointe des pieds pour plaquer mes lèvres contre les siennes, avant ardeur, laissant tous mes sentiments pour lui s’imprégner dans ce baiser. Je me colle contre lui, n’attendant qu’une chose, qu’il me serre dans ses bras et me réponde. Mes doigts se glissent dans ses cheveux de feu, et ce n’est qu’une fois que je perds mon souffle que je romps le baiser pour le regarder, haletante.
Il rouvre ses yeux, l’émeraude noyant l’ambre qui encercle sa pupille, et je sens que mon cœur ne se calme pas. C’est moi qu’il regarde. C’est moi qu’il a toujours regardé. Il me l’a dit. Il m’a vue, telle que je suis. Il n’a jamais eu la sensation d’être supérieur à moi. On a toujours été égaux dans ses pensées. Juste lui et moi. Un homme et une femme. Alors que moi, jusqu’à maintenant, je le pensais inaccessible… Je ne voyais que nos statuts… Et pour ça, je me sens vraiment stupide. Alors, à partir de maintenant, je vais adopter sa vision de nous, enfin… essayer.
Sans prendre son sourire, il me tend un verre d’eau, et mes doigts quittent sa joue pour attraper le récipient.
- Tiens. Tu as aussi une brosse à dent sur l’évier que tu peux utiliser. Moi aussi j’ai envie de t’embrasser. Et j’ai plein de solution, ça tombe bien !
Mon sourire s’élargit, et je ne peux pas retenir un petit rire de venir se joindre au sien. Puis je le remercie, et il se redresse, me disant qu’il va me laisser me rafraichir et qu’il m’attend à côté. J’hoche doucement la tête et quand il quitte la salle de bain, je me relève aussi pour me mettre face au miroir. Quand je vois mon visage, rouge, les yeux rougis et gonflés par mes pleurs, j’inspire profondément. Mon dieu… Je suis affreuse. Et pourtant. Je m’en fou. Je me sens bien. Terriblement bien ! Un sourire idiot étire mes lèvres et je me mets à rire doucement, quand un bruit me fait sursauter et je me tourne dans sa direction. Puis, au loin, depuis le salon, je l’entends.
- Tout va bien ! Enfin moi ça va ! Mais j’ai assassiné un vase…
Je souffle du nez, me retenant de rire et secoue la tête. Mon dieu… Ça ne m’étonne même plus. J’ai envie de le rejoindre. Je veux juste être avec lui, être contre lui. Alors, rapidement, je prends une gorgée d’eau pour me rincer la bouche, la recrachant ensuite et recommence pour faire partir tout le goût acide et désagréable, puis j’attrape la brosse à dents.
Après m’avoir aspergé le visage d’eau pour me rafraîchir, et l’avoir séché pour me redonner contenance, je ne peux plus attendre. Je repose la serviette et sors rapidement de la salle de bain pour le rejoindre.
Et quand je le vois, tous ces sentiments que je ne comprenais pas en venant, me submergent, et je m’avance vers lui, d’un pas vif. Au moment où j’arrive à sa hauteur, j’attrape son visage pour l’attirer à moi, me redressant sur la pointe des pieds pour plaquer mes lèvres contre les siennes, avant ardeur, laissant tous mes sentiments pour lui s’imprégner dans ce baiser. Je me colle contre lui, n’attendant qu’une chose, qu’il me serre dans ses bras et me réponde. Mes doigts se glissent dans ses cheveux de feu, et ce n’est qu’une fois que je perds mon souffle que je romps le baiser pour le regarder, haletante.
Hendrick
Dim 29 Oct - 15:31
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Heureusement que j’ai beaucoup d’argent et que j’ai largement de quoi les dédommager. Surtout que, en ce moment, je gagne vraiment beaucoup. Entre les films qui me rapportent un pourcentage à chaque billet vendu ou visionnage, les pub de Dior qui passent à la télé en ce moment même et mes affiches qui sont placardée un peu partout dans le monde. Sans compter mon film et bientôt ma série ! Autant dire que je roule sur l’or en ce moment. C’est parfait. C’est vraiment parfait ! Surtout si on prend en compte la dette d’Olivia. Parce que si l’enfant est bien de moi, il va falloir qu’elle sorte de la mafia, c’est non-négociable. Ça serait un environnement bien trop dangereux et instable pour le petit. Et puis je n’ai pas envie qu’il risque de se faire embrigader là-dedans donc si on arrive à lui donner une vie saine et hors de ces organisations criminel ça serait l’idéal. Enfin non, c’est même pas un débat en fait. C’est obligatoire !
Il va falloir que j’appelle la banque pour retirer des sous moi. Je l’ai déjà un peu fais en amont mais je n’ai pas été très régulier. Je pense que c’est mieux si je donne tout à Olivia en liquide pour qu’on ne puisse pas me tracer. Je dois faire attention à moi et ma réputation. Je ne sais pas de quoi est capable de la mafia mais je ne veux pas prendre de risque. J’aurais beaucoup trop à perdre.
Par contre… Henry va vraiment finir par faire une crise cardiaque. Je le vois à des kilomètres se décomposer et soupirer tellement fort que son souffle pourrait devenir une nouvelle source d’énergie renouvelable. Heureusement qu’on est vraiment en très bon termes…
Je ne sais pas trop quoi faire de mes mains et de tout mon corps. Je suis là, dans le salon, à piétiner en évitant les éclats du vase et attendre Olivia. C’est tellement le chaos dans ma tête et dans mon cœur ! Je me sens à la fois excité, soulagé, heureux. J’ai l’impression que c’est irréel et que je vais pas tarder à ma réveiller. Un couple. Un bébé. Est-ce qu’il lui ressemblerait ? Est-ce qu’il aurait les yeux vairons aussi ? C’est encore très soudain donc j’ai du mal à me situer parfaitement mais je pense que je pourrai me faire à l’idée d’être papa. J’ai toujours aimé les enfants après tout ! Et quand je me dis que ce bébé pourrait être un p’tit bout d’Olivia je ne peux pas m’empêcher de sourire.
Quand j’entends la salle de bain s’ouvrir, je me retourne vers elle, l’accueillant avec un sourire franc. Elle s’approche rapidement et j’ai presque l’impression qu’elle flotte. Elle attrape mon visage dans un élan vif et pressé pour m’attirer à elle et lier nos lèvres. Je ferme les yeux en enroulant mes bras autour d’elle, du creux de sa taille. Je la serre contre moi, répondant à son baiser par la même ardeur. Je sens que mon ventre chauffe, faisant s’agiter les papillons qui y tourbillonnent.
Les doigts d’Olivia glissent dans mes cheveux alors que l’une de mes mains remonte dans sa nuque pour glisser derrière son crâne, ses mèches brunes s’emmêlant à mes doigts. Mon autre bras la tient toujours fermement contre moi, faisant se presser nos corps dans une étreinte à la fois douce et brûlante.
Ses lèvres se décollent finalement, nous permettant de reprendre notre souffle. Elle halète. Moi aussi. Et mon regard reste fixé dans le sien comme s’il m’était impossible de m’en défaire. Je n’arrive pas à quitter mon sourire. Et puis je retourne l’embrasser, souriant contre ses lèvres. C’est plus fort que moi. J’ai envie de prolonger notre contact. De le faire durer encore un peu avant que le personnel de l’hôtel arrive. Je me sens comme sur un nuage. Moi qui croyait qu’elle ne m’aimait pas… Je me presse un peu plus contre elle, cherchant toujours plus à la sentir contre moi.
Puis je décolle doucement mes lèvres.
- Je suis vraiment heureux.
Olivia Maes et Hendrick
Dim 29 Oct - 16:08
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
J’avoue que je n’ai pas fait attention aux bouts de vase au sol. J’ai juste foncé sur ce qui m’intéresse le plus. Lui. Et son sourire m’a captivée en un rien de temps. Comme d’habitude.
Et à peine nos lèvres sont-elles collées, qu’il répond à mon baiser avec la même intensité que je lui ai donné, tout en me serrant contre lui. Mon cœur est soudainement très léger, et je me sens divinement bien dans ses bras. C’est amusant à quel point ces sensations sont différentes maintenant que j’ai mis un mot sur ce qu’elles étaient vraiment. De l’amour.
Et ça explique tout. Pourquoi j’étais irrémédiablement attirée par lui. Pourquoi je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir le voir. Pourquoi je me suis ouverte si facilement à lui. Pourquoi j’avais peur de l’impliquer dans mes histoires de mafia… Pourquoi j’avais autant peur pour lui lors du bal… Pourquoi c’est lui que j’appelais quand j’étais triste… Est-ce que ça remonte à plus loin ? Est-ce que finalement, je l’étais depuis le début ?... Tout en pensant que c’était parce qu’il était mon seul ami que je ressentais tout ça ? Je suis tellement perdue concernant les relations humaines, que j’aurais tout confondu ? C’est vrai que j’avais la sensation que ma relation avec Johannes était différente…
Ses doigts s’immiscent dans mes cheveux, me submergeant de frissons, alors que je sens les papillons se déchainer dans mon ventre. Puis je décolle mes lèvres des siennes, et quand je rouvre les yeux, je suis de nouveau accueillie par un sourire éblouissant, provoquant le mien. Et quand mes yeux remontent pour s’ancrer dans les siens, il ravit de nouveau mes lèvres, m’arrachant un rire et me faisant fermer les yeux encore une fois. Mes bras s’enroulent alors autour de son cou pour m’aider à me presser contre lui, le sentant lui aussi, me serrer plus fort. Mais ça ne me fait pas mal, c’est agréable. J’ai l’impression que mes formes épousent parfaitement les siennes, et c’est juste… divin.
Délicatement, ses lèvres finissent par quitter les miennes, me laissant une sensation de manque assez… inattendue, et il me murmure qu’il est vraiment heureux. Et, d’une main, je viens caresser tendrement sa joue, détaillant ses traits avec un sourire enfin apaisé après ces quinze derniers jours. Je peux enfin me détendre. Je peux enfin souffler. Et m’appuyer sur quelqu’un. Quelqu’un qui m’aime. Et que j’aime aussi !
À cette pensée, je sens mes émotions monter une nouvelle fois, émue. Bordel… Je suis tellement émotive depuis que je sens pour la grossesse… C’est insupportable ! Mon regard se met à briller, humidifié par les larmes qui menacent de nouveau, et je lève alors la tête pour les retenir, lâchant un rire nerveux.
- Bon sang, je suis beaucoup trop émotive depuis que je sais ! Ne fais pas attention…
J’inspire profondément et rebaisse la tête pour le regarder et lui sourire.
Je sais qu’il va falloir qu’on parle de choses moins agréables… comme ma sanction pour être enceinte et pour prendre des jours de congés… comme ma dette aussi… et comme nos vies vont changer maintenant qu’il y a un détail en plus qui n’était clairement pas prévu… pour lui, comme pour moi. Et en même temps… je me demande si on aurait partagé nos sentiments si cet événement n’était pas arrivé ? Est-ce que je me serais rendu compte que je l’aime ? Enfin…
Ma main glisse de sa joue à son cou, mon regard se posant sur ses clavicules alors que mon expression redevient un peu sérieuse et je murmure.
- Il faudra qu’on parle… de plusieurs choses. Mais pour l’instant, je veux juste rester comme ça. Je veux profiter de ça.
Doucement, je viens coller ma joue contre son torse, le nez tout contre sa gorge, et quand son odeur enveloppe mes sens, je ferme les yeux et me détends contre lui. C’est parfait. Comme ça, c’est tout simplement parfait.
Et à peine nos lèvres sont-elles collées, qu’il répond à mon baiser avec la même intensité que je lui ai donné, tout en me serrant contre lui. Mon cœur est soudainement très léger, et je me sens divinement bien dans ses bras. C’est amusant à quel point ces sensations sont différentes maintenant que j’ai mis un mot sur ce qu’elles étaient vraiment. De l’amour.
Et ça explique tout. Pourquoi j’étais irrémédiablement attirée par lui. Pourquoi je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir le voir. Pourquoi je me suis ouverte si facilement à lui. Pourquoi j’avais peur de l’impliquer dans mes histoires de mafia… Pourquoi j’avais autant peur pour lui lors du bal… Pourquoi c’est lui que j’appelais quand j’étais triste… Est-ce que ça remonte à plus loin ? Est-ce que finalement, je l’étais depuis le début ?... Tout en pensant que c’était parce qu’il était mon seul ami que je ressentais tout ça ? Je suis tellement perdue concernant les relations humaines, que j’aurais tout confondu ? C’est vrai que j’avais la sensation que ma relation avec Johannes était différente…
Ses doigts s’immiscent dans mes cheveux, me submergeant de frissons, alors que je sens les papillons se déchainer dans mon ventre. Puis je décolle mes lèvres des siennes, et quand je rouvre les yeux, je suis de nouveau accueillie par un sourire éblouissant, provoquant le mien. Et quand mes yeux remontent pour s’ancrer dans les siens, il ravit de nouveau mes lèvres, m’arrachant un rire et me faisant fermer les yeux encore une fois. Mes bras s’enroulent alors autour de son cou pour m’aider à me presser contre lui, le sentant lui aussi, me serrer plus fort. Mais ça ne me fait pas mal, c’est agréable. J’ai l’impression que mes formes épousent parfaitement les siennes, et c’est juste… divin.
Délicatement, ses lèvres finissent par quitter les miennes, me laissant une sensation de manque assez… inattendue, et il me murmure qu’il est vraiment heureux. Et, d’une main, je viens caresser tendrement sa joue, détaillant ses traits avec un sourire enfin apaisé après ces quinze derniers jours. Je peux enfin me détendre. Je peux enfin souffler. Et m’appuyer sur quelqu’un. Quelqu’un qui m’aime. Et que j’aime aussi !
À cette pensée, je sens mes émotions monter une nouvelle fois, émue. Bordel… Je suis tellement émotive depuis que je sens pour la grossesse… C’est insupportable ! Mon regard se met à briller, humidifié par les larmes qui menacent de nouveau, et je lève alors la tête pour les retenir, lâchant un rire nerveux.
- Bon sang, je suis beaucoup trop émotive depuis que je sais ! Ne fais pas attention…
J’inspire profondément et rebaisse la tête pour le regarder et lui sourire.
Je sais qu’il va falloir qu’on parle de choses moins agréables… comme ma sanction pour être enceinte et pour prendre des jours de congés… comme ma dette aussi… et comme nos vies vont changer maintenant qu’il y a un détail en plus qui n’était clairement pas prévu… pour lui, comme pour moi. Et en même temps… je me demande si on aurait partagé nos sentiments si cet événement n’était pas arrivé ? Est-ce que je me serais rendu compte que je l’aime ? Enfin…
Ma main glisse de sa joue à son cou, mon regard se posant sur ses clavicules alors que mon expression redevient un peu sérieuse et je murmure.
- Il faudra qu’on parle… de plusieurs choses. Mais pour l’instant, je veux juste rester comme ça. Je veux profiter de ça.
Doucement, je viens coller ma joue contre son torse, le nez tout contre sa gorge, et quand son odeur enveloppe mes sens, je ferme les yeux et me détends contre lui. C’est parfait. Comme ça, c’est tout simplement parfait.
Hendrick, Kassie Orange Nassau et Erwan Lloyd
Dim 29 Oct - 17:07
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
J’ai hâte. Hâte de concrétiser une vraie relation avec elle. Hâte qu’elle se sauve de cette mafia qui l’utilise. Hâte qu’elle aspire à mieux dans sa vie. J’ai hâte de pleins de trucs et en même temps, il y a toujours cette petite appréhension que le bébé ne soit pas de moi. Et si c’est le cas… Peut-être qu’elle n’acceptera pas que je rembourse sa dette. En réalité je me demande ce qu’il va se passer. Je me sens autant angoissé qu’impatient. C’est assez particulier.
Le regard d’Olivia s’humidifie d’émotion et je la vois lever la tête, braquant ses yeux vers le plafond comme pour commander à la gravité de ravaler ses larmes. Elle a un petit rire d’embarras.
- Bon sang, je suis beaucoup trop émotive depuis que je sais ! Ne fais pas attention…
Je secoue doucement la tête pour lui faire comprendre que c’est rien. J’imagine bien que ça doit être spécial comme moment pour elle aussi. Et puis… être enceinte ça implique pas mal d’hormone, non ? Je suppose. Je m’y connais pas trop. Il faudrait que je me renseigne. Je commence déjà à me faire une liste mental de question à poser à mon super copain internet. Faudrait que je lise des témoignages, je pense que ça serait plus concret.
Olivia inspire profondément pour mieux maîtriser ses émotions avant de rabaisser la tête et m’adresser un sourire. Le mien ne m’a pas quitté. Je continuer de la regarder comme si elle était la plus belle femme du monde. Parce qu’à mes yeux elle l’est. Et je me sens tellement heureux et chanceux de penser qu’Olivia puisse avoir des sentiments pour moi. Je suppose qu’elle se l’interdit avec ses clients étant donné son métier… J’ai encore du mal à comprendre comment on en est arrivés là mais je suis content que ça se soit fait ainsi.
Sa main glisse sur ma peau, passant de ma joue pour descendre le long de mon cou et s’arrêter sur mes clavicules. Je vois son regard tomber dessus et je dois avouer que ça éveille quelque chose en moi. Une envie. Un émoi.
- Il faudra qu’on parle… de plusieurs choses,, affirme-t-elle un peu plus sérieuse, Mais pour l’instant, je veux juste rester comme ça. Je veux profiter de ça.
Oui elle a raison, on devrait discuter de pleins de choses. Mais avant, il faut qu’on sache si oui ou non le bébé est bien de moi.
Mais pour le moment, moi aussi je n’ai pas envie de me casser la tête sur des histoires un peu délicates. Je me sens bien, là, tout de suite. Alors je profite de son visage qui vient se déposer contre mon torse, son nez niché dans le creux de mon cou. Je ferme mes yeux, l’enlaçant à nouveau pour la garder tout contre moi. Et je laisse l’étreinte durer. Je la laisse se suspendre dans le temps, se prolonger comme si cela me rechargeait. Comme si elle était une onde qui m’apaisait et me canalisait. Qui me berçait et provoquait une lumière dans tout mon corps. Je profite de sa chaleur contre moi. De son odeurs qui m’envahit comme si je m’imprégnais d’elle un peu plus à chaque inspiration. De son souffle qui chatouille doucement ma peau. Et j’ai l’impression de m’accorder à elle. Que le temps se suspend et qu’on a enfin un moment pour souffler.
Puis on toque. Le personnel s’annonce derrière la porte et je rouvre les yeux. J’observe l’entrée avant de baisser mes yeux vers Olivia. Je lui adresse un petit sourire avant de lentement me décoller d’elle. Puis je finis par aller ouvrir pour inviter l’homme à entrer pour qu’il puisse nettoyer mon bazar. Je m’excuse plusieurs fois tout de même pour le désagrément et assure que je rembourserai l’hôtel. Puis je retourne auprès d’Olivia et l’invite à aller s’asseoir à la table. Le repas ne va pas tarder à arriver, j’anticipe un petit peu.
- Manger français te va ? Je peux toujours changer si jamais.
Olivia Maes et Hendrick
Dim 29 Oct - 22:38
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Le moment se suspend et on ne bouge plus, se gardant l’un contre l’autre, incapable de se détacher. L’étreinte se prolonge et je sens mon cœur s’apaiser… Je me sens tellement bien. Plus rien n’a d’importance. Il n’y a que lui et moi… et ce bébé. J’avoue que je n’arrive toujours pas à réaliser. J’ai l’impression que c’est un rêve et que je vais me réveiller. Car il n’y a rien qui me confirme qu’il est vraiment là ! Je n’ai pas de ventre. Je n’ai techniquement pas fait de test de grossesse. Il n’y a eu que les mots du médecin, et ces nausées… Mais rien que j’ai pu voir ! Et puis, les nausées pourraient simplement être causées par un truc avarié que j’aurais mangé ! Ou alors, ça pourrait être mon esprit qui les provoque après avoir entendu que j’étais enceinte… ? Parce qu’avant ça, je n’avais rien du tout… Mais ça m’étonnerait que le gynéco se trompe…
J’inspire profondément, quand on toque à la porte de la suite. Je me redresse légèrement, lançant un regard à Erwan, qui me regarde à son tour. Il me sourit, et je m’écarte doucement quand il commence à s’éloigner de moi pour aller ouvrir. Et moi, pendant ce temps, je m’installe sur le canapé pour attendre patiemment. L’homme pénètre dans le salon, me lançant un petit coup d’œil qui me fait baisser les yeux. J’avoue que je ne suis jamais vraiment à l’aise. J’ai l’impression de ne pas avoir ma place ici… Peut-être que ça paraitrait stupide à Erwan… C’est même sûrement le cas… mais pas pour le monde entier. Me vient alors plusieurs questions… Donc la plus importante. Est-ce qu’il préfèrerait que notre relation soit cachée ? Vis-à-vis de ses fans…
Erwan s’excuse auprès de l’homme qui nettoie tous les bouts de vase brisé, puis il se tourne vers moi pour m’inviter à aller m’assoir à table. Je me redresse alors pour le rejoindre et m’installer.
- Manger français te va ? Je peux toujours changer si jamais.
Mon sourire revient sur mon visage et j’hoche la tête en m’asseyant sur ma chaise.
- Ça me va. Enfin, juste… pas d’escargots.
Vu ce que l’évocation simple de ce met a provoqué, on va éviter de tenter le diable… Je lui lance un petit sourire à la fois embarrassé et amusé, et c’est à ce moment-là que l’on cogne une nouvelle fois à la porte, pour le repas cette fois. Je reste sagement à ma place, patientant pendant que l’on s’active autour de moi. L’homme repart avec les bouts de vase pour laisser place au Room Service. Je l’avoue, je me sens un peu mal à l’aise… J’ai hâte d’être de nouveau seule avec Erwan. Alors mon attention se focalise sur lui. Je le regarde parler au personnel, je le détaille… L’expression de son visage quand il parle. Ses mouvements… sa démarche sûre… La manière dont bougent ses cheveux quand il tourne la tête. Son sourire quand son regard se pose sur moi et auquel je réponds. J’avoue, je le dévore des yeux. Et quand je pense que cet homme… m’aime. C’est… surréaliste. Mon regard tombe doucement. Il se pose sur ses épaules… Sur son torse caché par les couches de vêtements… Et je n’ai qu’une envie… que le personnel parte.
Quand c’est le cas, et qu’il les raccompagne à la porte, mon regard se pose sur ses fesses, et je ne peux pas me retenir de me mordre la lèvre inférieure. Bordel… Ce mec m’aime. Je sens alors la flamme crépiter dans mon ventre… pour descendre progressivement dans mon bas ventre, et éveiller mes sens. Et quand Erwan revient, mon regard se pose sur lui, et ma respiration s’emballe légèrement quand mon esprit m’impose sa vision sans sa chemise. Mes joues se mettent à rougir et je crois qu’il peut clairement lire sur mon visage que j’ai envie de lui. Alors, je murmure doucement, toujours assise sur ma chaise, mon expression devenant chaude et charmeuse.
- Erwan… Retire ta chemise s’il te plaît.
J’inspire profondément, quand on toque à la porte de la suite. Je me redresse légèrement, lançant un regard à Erwan, qui me regarde à son tour. Il me sourit, et je m’écarte doucement quand il commence à s’éloigner de moi pour aller ouvrir. Et moi, pendant ce temps, je m’installe sur le canapé pour attendre patiemment. L’homme pénètre dans le salon, me lançant un petit coup d’œil qui me fait baisser les yeux. J’avoue que je ne suis jamais vraiment à l’aise. J’ai l’impression de ne pas avoir ma place ici… Peut-être que ça paraitrait stupide à Erwan… C’est même sûrement le cas… mais pas pour le monde entier. Me vient alors plusieurs questions… Donc la plus importante. Est-ce qu’il préfèrerait que notre relation soit cachée ? Vis-à-vis de ses fans…
Erwan s’excuse auprès de l’homme qui nettoie tous les bouts de vase brisé, puis il se tourne vers moi pour m’inviter à aller m’assoir à table. Je me redresse alors pour le rejoindre et m’installer.
- Manger français te va ? Je peux toujours changer si jamais.
Mon sourire revient sur mon visage et j’hoche la tête en m’asseyant sur ma chaise.
- Ça me va. Enfin, juste… pas d’escargots.
Vu ce que l’évocation simple de ce met a provoqué, on va éviter de tenter le diable… Je lui lance un petit sourire à la fois embarrassé et amusé, et c’est à ce moment-là que l’on cogne une nouvelle fois à la porte, pour le repas cette fois. Je reste sagement à ma place, patientant pendant que l’on s’active autour de moi. L’homme repart avec les bouts de vase pour laisser place au Room Service. Je l’avoue, je me sens un peu mal à l’aise… J’ai hâte d’être de nouveau seule avec Erwan. Alors mon attention se focalise sur lui. Je le regarde parler au personnel, je le détaille… L’expression de son visage quand il parle. Ses mouvements… sa démarche sûre… La manière dont bougent ses cheveux quand il tourne la tête. Son sourire quand son regard se pose sur moi et auquel je réponds. J’avoue, je le dévore des yeux. Et quand je pense que cet homme… m’aime. C’est… surréaliste. Mon regard tombe doucement. Il se pose sur ses épaules… Sur son torse caché par les couches de vêtements… Et je n’ai qu’une envie… que le personnel parte.
Quand c’est le cas, et qu’il les raccompagne à la porte, mon regard se pose sur ses fesses, et je ne peux pas me retenir de me mordre la lèvre inférieure. Bordel… Ce mec m’aime. Je sens alors la flamme crépiter dans mon ventre… pour descendre progressivement dans mon bas ventre, et éveiller mes sens. Et quand Erwan revient, mon regard se pose sur lui, et ma respiration s’emballe légèrement quand mon esprit m’impose sa vision sans sa chemise. Mes joues se mettent à rougir et je crois qu’il peut clairement lire sur mon visage que j’ai envie de lui. Alors, je murmure doucement, toujours assise sur ma chaise, mon expression devenant chaude et charmeuse.
- Erwan… Retire ta chemise s’il te plaît.
Hendrick et Erwan Lloyd
Lun 30 Oct - 0:44
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Et à nouveau, on se retrouve seuls avec Olivia. Elle pose sur moi un regard un peu plus brumeux que tout à l’heure. C’est comme si, soudainement, il y avait une nouvelle forme d’électricité dans l’air. Je m’installe près d’elle et cherche à comprendre ce qui se passe dans sa tête en gardant les yeux braqué sur elle. Et, petit à petit, je comme à avoir des réponses à mes questions alors que son expression change et devient charmeuse. Chaude.
- Erwan...
Seulement entendre mon prénom prononcé de cette façon me tire un petit frisson. Mes yeux ne la quittent pas, attentif au moindre de ses gestes.
- Retire ta chemise s’il te plaît.
Je déglutis légèrement alors que l’électricité dans l’air semble venir me toucher. Je la sens pénétrer ma peau dans une sensation un peu piquante et qui descend doucement le long de mon corps pour aller trouver mon ventre. Lentement, je me redresse, me relevant de ma chaise pour la contourner. Je viens prendre la main d’Olivia pour déposer mon menton juste au dessus de ses doigts, les effleurant son pour autant les toucher.
Puis je relâche sa main. Je laisse glisser ma veste le long de mes bras pour la retirer. Et, lentement, j’entame de déboutonner ma chemise. Commençant par le haut, je descends progressivement tout en m’éloignant un peu. A reculons, je me dirige vers le canapé pour invité Olivia à me rejoindre. Je lui lance un regard lourd de sous-entendu alors que j’achève d’ouvrir ma chemise et m’assois sur le canapé. Mais je ne retire pas encore ma chemise. Je la laisse simplement ouverte, à attendre que la jeune femme daigne me rejoindre.
Lorsqu’elle est à mon niveau, je relève la tête pour garder le contact visuel. Puis je pose mes mains sur ses hanches. Je les caresse doucement avant de reposer mon dos dans le dossier du canapé, initiant un mouvement vers l’arrière pour inciter Olivia à venir un peu plus vers moi. Puis je lui adresse un sourire entre amour et envie.
- Je t’ai mâché le travail. Je te laisse finir ?
J’ai déjà fais la plus grosse partie. Il ne lui reste plus qu’à faire glisser la chemise de long de mes bras. J’ai bien envie de lui laisser cette tâche. Elle a une façon de le faire tellement parfaite. J’adore quand elle me déshabille…
Olivia Maes et Hendrick
Lun 30 Oct - 1:18
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Mon regard reste ancré dans le sien. Mon souffle est court et chaud. Je suis fébrile, et même encore plus quand je remarque les petits signes chez lui qui me laisse comprendre que je provoque la même chose chez lui. Il déglutit et quand il se redresse lentement de sa chaise, je le suis du regard en silence. Délicatement, il vient prendre ma main pour l’attirer à ses lèvres, ou plutôt à son menton qui frôle à peine mes doigts, et je comprends qu’il me fait un véritable baise-main. Mes joues ne peuvent pas s’empêcher de s’enflammer légèrement quand je lis son regard brûlant dans le mien.
Puis il s’écarte doucement pour m’obéir, laissant glisser sa veste sur ses épaules et le long de ses bras musclés. Vient alors le tour de sa chemise qu’il déboutonne lentement, et je le dévore des yeux, observant sa peau qui apparait progressivement. Je veux la toucher… l’embrasser… Mais il recule, s’éloigne petit à petit de moi pour rejoindre le canapé. Et j’ai l’impression d’être un animal affamé qui observe sa première proie depuis des mois. Putain de merde… est-ce que j’ai déjà eu autant envie de lui ? Ou est-ce que c’est de savoir que je l’aime qui change tout ?
Quand il me lance un regard plein de promesses et de sous-entendus, je ne peux plus rester immobile sur ma chaise. Alors je me redresse pour le rejoindre quand il s’installe sur le canapé. Sa chemise est entièrement ouverte, et mon regard descend sur son torse… sur ses pecs… et ses abdos qui me font toujours craquer et saliver. J’inspire profondément pour essayer de me calmer un peu, en vain. Alors je m’approche, et quand ses mains glissent sur mes hanches, je l’enjambe pour m’installer sur lui, à califourchon, mes mains glissant sur ses épaules, sous le tissu que je lui avais demandé d’enlever. Il s’enfonce dans le canapé et je m’assois vraiment sur ses cuisses.
- Je t’ai mâché le travail. Je te laisse finir ?
Mon sourire rejoint le sien, puis mon visage part à la conquête de son cou, que j’embrasse pendant que mes mains glissent le long de ses bras forts pour laisser glisser sa chemise et l’en débarrasser. Mes lèvres parcourent sa peau, embrassant chaque parcelle que je rencontre, avant de remonter doucement vers son oreille, dont je suçote légèrement le lobe, avant de me stopper pour murmurer.
- J’ai tellement envie de toi…
Puis je reprends mes baisers, et mes lèvres descendent progressivement, parcourant son épaule, puis ses clavicules. J’ai l’impression de le redécouvrir une nouvelle fois alors que je le connais par cœur. Sauf que maintenant… Je le sais. J’Aime ce corps. J’Aime cet homme. Ce n’est plus une question de physique… Ça ne l’a même jamais été. C’est bien plus que de la simple attraction. Il y a toujours eu… plus. Un quelque chose que je ne comprenais pas.
Mes mains frôlent sa taille puis je me redresse, retrouvant son visage, et quand mon regard croise le siens, je ne peux plus me retenir, et ravis ses lèvres avec ardeur, fermant les yeux. J’adore le contact de ses lèvres contre les miennes… C’est doux… Son souffle est chaud… J’entrouvre légèrement les miennes et ma langue part caresser doucement les siennes pour inviter sa jumelle à la rejoindre pour entrer dans une danse sensuelle qui affole les papillons dans mon ventre. Puis mes bras s’enroulent autour de son cou et mon corps se colle contre lui, sans rompre le baiser.
Cependant, une chose me gêne. Mes vêtements. Je veux sentir sa peau contre la mienne. Je veux sentir sa chaleur. Alors, pendant une demi-seconde, je m'écarte de lui pour glisser mon pull au dessus de ma tête, le jeter au sol, et récupérer immédiatement ses lèvres. Puis, je m'occupe de mon soutien-gorge qui rejoint rapidement le précédent vêtement. Et quand je recolle mon corps contre le sien, j'ai un soupir d'aise contre ses lèvres.
Puis il s’écarte doucement pour m’obéir, laissant glisser sa veste sur ses épaules et le long de ses bras musclés. Vient alors le tour de sa chemise qu’il déboutonne lentement, et je le dévore des yeux, observant sa peau qui apparait progressivement. Je veux la toucher… l’embrasser… Mais il recule, s’éloigne petit à petit de moi pour rejoindre le canapé. Et j’ai l’impression d’être un animal affamé qui observe sa première proie depuis des mois. Putain de merde… est-ce que j’ai déjà eu autant envie de lui ? Ou est-ce que c’est de savoir que je l’aime qui change tout ?
Quand il me lance un regard plein de promesses et de sous-entendus, je ne peux plus rester immobile sur ma chaise. Alors je me redresse pour le rejoindre quand il s’installe sur le canapé. Sa chemise est entièrement ouverte, et mon regard descend sur son torse… sur ses pecs… et ses abdos qui me font toujours craquer et saliver. J’inspire profondément pour essayer de me calmer un peu, en vain. Alors je m’approche, et quand ses mains glissent sur mes hanches, je l’enjambe pour m’installer sur lui, à califourchon, mes mains glissant sur ses épaules, sous le tissu que je lui avais demandé d’enlever. Il s’enfonce dans le canapé et je m’assois vraiment sur ses cuisses.
- Je t’ai mâché le travail. Je te laisse finir ?
Mon sourire rejoint le sien, puis mon visage part à la conquête de son cou, que j’embrasse pendant que mes mains glissent le long de ses bras forts pour laisser glisser sa chemise et l’en débarrasser. Mes lèvres parcourent sa peau, embrassant chaque parcelle que je rencontre, avant de remonter doucement vers son oreille, dont je suçote légèrement le lobe, avant de me stopper pour murmurer.
- J’ai tellement envie de toi…
Puis je reprends mes baisers, et mes lèvres descendent progressivement, parcourant son épaule, puis ses clavicules. J’ai l’impression de le redécouvrir une nouvelle fois alors que je le connais par cœur. Sauf que maintenant… Je le sais. J’Aime ce corps. J’Aime cet homme. Ce n’est plus une question de physique… Ça ne l’a même jamais été. C’est bien plus que de la simple attraction. Il y a toujours eu… plus. Un quelque chose que je ne comprenais pas.
Mes mains frôlent sa taille puis je me redresse, retrouvant son visage, et quand mon regard croise le siens, je ne peux plus me retenir, et ravis ses lèvres avec ardeur, fermant les yeux. J’adore le contact de ses lèvres contre les miennes… C’est doux… Son souffle est chaud… J’entrouvre légèrement les miennes et ma langue part caresser doucement les siennes pour inviter sa jumelle à la rejoindre pour entrer dans une danse sensuelle qui affole les papillons dans mon ventre. Puis mes bras s’enroulent autour de son cou et mon corps se colle contre lui, sans rompre le baiser.
Cependant, une chose me gêne. Mes vêtements. Je veux sentir sa peau contre la mienne. Je veux sentir sa chaleur. Alors, pendant une demi-seconde, je m'écarte de lui pour glisser mon pull au dessus de ma tête, le jeter au sol, et récupérer immédiatement ses lèvres. Puis, je m'occupe de mon soutien-gorge qui rejoint rapidement le précédent vêtement. Et quand je recolle mon corps contre le sien, j'ai un soupir d'aise contre ses lèvres.
Hendrick
Lun 30 Oct - 9:56
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Olivia vient s’asseoir sur mes jambes, me bloquant sur le canapé dans une position de dominance qui embrume un peu mes pensées. Mon sourire s’élargit. Je pose mes mains contre ses hanches pour lui demander de ne pas partir tout de suite. Ses doigts se faufiles sous le col de ma chemise, glissant le long de mes épaules pour en écarter lentement le tissu. J’inspire, sentant mon cœur faire des bonds dans ma poitrine. Puis ses lèvres rencontre la peau de mon cou, me faisant lancer ma tête en arrière. L’arrière de mon crâne se repose contre le dossier du canapé tandis que je ferme les yeux, m’offrant à ses baisers. Mes mains maintiennent le contact de ses hanches, me permettant de ressentir ses mouvements durant sa lente ascension jusqu’à mon oreille. Là, je sens son souffle chaud se déposer au creux de mon tympan, faisant se rependre une sensation de feu tout au long de ma poitrine.
- J’ai tellement envie de toi…
Un frisson parcoure ma peau au son de sa voix. Je laisse un soupir d’aise me tirer un petit sourire alors que les lèvres d’Olivia reprennent leur progression sur mon corps. Elles glissent sur mes épaules et mes clavicules. Parcourent ma peau comme si elle était porteuse d’une nouvelle saveur. C’est comme des plumes…
Mes mains glissent sur ses hanches, remontant doucement dans son dos avant de redescendre pour lui tirer de petits frissons. Je sais qu’elle aime bien ce genre de petites attentions et je trouve que c’est une bonne mise en bouche. En réponse, ses mains frôlent mes hanches et je rouvre les yeux pour lui sourire. Ses lèvres fondent sur les miennes, faisant crépiter le désir au creux de mon ventre. Je lui réponds d’une même fougue, m’harmonisant sur les flammes qui semblent la consumer et qui ne font que gagner du terrain dans mon propre corps. J’ai la sensation qu’un baiser d’Olivia n’avait jamais provoquer ça chez moi… Peut-être que je ne m’y autorisais pas, avant, ne me sentant pas entièrement libre de mes mouvements. Et pourtant, la réciprocité dévoilée de nos sentiments semble me rendre plus fébrile. J’ai envie de la sentir contre moi. De goûter à sa peau. D’entendre sa voix et sentir son souffle.
La caresse de sa langue nous fait accentuer le baiser. Je sens ses bras enrouler mon cou comme pour m’empêcher de prendre la fuite et je me laisse porter par le rythme qu’elle impose, y répondant avec délice.
Mes mains remontent un peu sous le tissu pour ressentir la douceur de sa peau sous mes paumes. Et c’est à ce moment là qu’Olivia se détache de moi, me faisant rouvrir les yeux une demi-seconde, le temps de la voir retirer son pull avec une certaine impatience. J’accueille à nouveau ses lèvres, mes mains s’appuyant un peu plus contre sa peau pour lui témoigner mon excitation.
Le soutien gorge d’Olivia est très rapidement mis hors de course, permettant à nos peau de se trouver. Un frisson fait soupirer mes sens alors que je ressens sa chaleur fusionner à la mienne. Je sourit un peu contre ses lèvres, laissant mes mains descendre pour glisser sur ses fesses. Mes doigts se resserrent un peu. Ils glissent un peu plus bas encore, cherchant à trouver ses zones érogènes sans pour autant viser immédiatement son intimité. J’ai envie que le moment puisse durer un peu.
Je romps le baiser dans un sourire avant de déposer mes lèvres sur son cou et, à mon tour, découvrir sa peau comme elle l’a fait avec moi. Mais je n’arrive pas à trop attendre. Mes baisers descendent pour trouver le galbe de sa poitrine. Pour visiter sa courbure. Monter jusqu’au bout de la pointe pour l’embrasser et la caresser de ma langue. L’une de mes mains reste contre ses fesses tandis que l’autre remonte, passant par sa hanche pour venir glisser sur sa cuisse puis la quittant afin de remonter. Explorer son corps, dessiner son dos. Elle s’aventure dans sa nuque avant de redescendre et poursuivre leur trajet jusqu’à sa jambe, à nouveau. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir une légère ondulation de bassin en sentant l’excitation et l’impatience monter.
Olivia Maes
Lun 30 Oct - 21:18
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Ses doigts laissent une traînée de frissons sur mon corps, qui se propagent tel des ondes. Ils parcourent mon dos, délicats comme des plumes, et je ne peux pas m’empêcher de soupirer contre sa peau pendant que mon corps se cambre en réponse. Il n’y a toujours eu qu’avec lui que je réagissais autant… Après tout, avec les clients, c’était vraiment différent. C’était moi qui donnais l’attention. Qu’un client veuille s’occuper de moi, c’était rare, très rare. Alors je n’ai pas souvent ressenti tous ces frissons… Et clairement, Erwan l’a bien compris. Après tout, ce n’est qu’avec lui et Johannes que je me suis rendue compte que j’étais si sensible, mais plus particulièrement avec mon acteur. Avec Johannes, il n’y a eu qu’une fois après tout. Enfin, le sourire qu’il me lance me fait bien comprendre qu’il sait que j’aime ce qu’il fait.
Nos lèvres se rencontrent finalement, et il me répond avec la même ardeur. C’est fou… J’ai l’impression de respirer enfin. J’ai l’impression que ces sensations étaient ce que j’ai toujours cherché sans le savoir. Juste… aimer. Et être aimée en retour. Alors je m’agrippe à lui, j’enroule mes bras autour de son cou comme s’il était la seule bouée dans le vaste océan. Comme si j’allais me noyer s’il n’était pas là… Et en même temps, j’ai l’impression que ce n’est pas qu’une simple métaphore… Je veux qu’il reste. J’ai besoin qu’il reste avec moi. J’ai besoin de sa présence, de son énergie… J’ai besoin de lui. Et bon sang… j’espère que c’est son bébé…
Ses mains se frayent un passage sous mon haut, m’aidant à me rendre compte que je meurs d’envie de sentir sa peau nue sur la mienne, et je me débarrasse rapidement de toutes les couches superflues. Ses mains reviennent sur ma peau, et j’ai un petit grognement d’excitation contre ses lèvres quand elles partent s’emparer de mes fesses. L’électricité me parcoure, m’éveille et affole les papillons de mon ventre, avant que tout ça ne rejoigne mon bas-ventre. Bordel… Je veux qu’il me touche. Il est si proche, et pourtant si loin. Il finit par rompre le baiser pour s’emparer de mon cou, et un soupir mêlé à un gémissement m’échappe alors que ma tête tombe en arrière, alors que mes mains s’agrippent légèrement à sa peau.
Ses baisers glissent sur moi, parcourent mon corps jusqu’à atteindre mon sein, et quand il en atteint le centre, la sensation m’électrise d’un coup, m’arrachant un gémissement surpris et je me recroqueville, enlaçant sa tête, sans pour autant l’arrêter. Bon sang ! Je n’ai jamais été aussi sensible !! Est-ce que ce serait un truc de grossesse ? J’ai l’impression que le plaisir est décuplé !
Une de ses mains remonte et explore mon corps, dessine sur ma peau, et je suis envahie de frissons et de plaisir, quand je sens son bassin bouger, et que je le sens lui… contre moi… Je déglutis tant l’envie se fait plus forte. Je… Je crois que je vais devenir folle… Juste avec ça ! Sérieusement, mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?! Est-ce que ça fait partie des symptômes de la grossesse ?!
Mais plus ça va, plus la sensation sur ma poitrine devient désagréable, c’est tellement sensible… que ça commence à me faire mal… beaucoup plus rapidement que d’habitude. Alors, doucement, mes mains se posent sur ses joues et je lui fais redresser la tête pour l’arrêter, et attirer son regard au mien, haletante, avant de chuchoter.
- A-attends… Ça fait mal… C’est trop sensible…
Mes doigts glissent dans ses cheveux pour venir les serrer doucement, lui signifiant que, malgré tout, je ne veux pas qu’il parte, que je ne veux pas qu’on arrête. Et pour le lui faire comprendre encore plus, je me mets à onduler du bassin pour me frotter contre lui, le regard rivé dans le sien, mon expression ne cachant pas mon envie de lui. Puis, mon sourire séducteur revient doucement et je murmure sans le quitter des yeux.
– Mais on est encore trop habillés, non ?~
Nos lèvres se rencontrent finalement, et il me répond avec la même ardeur. C’est fou… J’ai l’impression de respirer enfin. J’ai l’impression que ces sensations étaient ce que j’ai toujours cherché sans le savoir. Juste… aimer. Et être aimée en retour. Alors je m’agrippe à lui, j’enroule mes bras autour de son cou comme s’il était la seule bouée dans le vaste océan. Comme si j’allais me noyer s’il n’était pas là… Et en même temps, j’ai l’impression que ce n’est pas qu’une simple métaphore… Je veux qu’il reste. J’ai besoin qu’il reste avec moi. J’ai besoin de sa présence, de son énergie… J’ai besoin de lui. Et bon sang… j’espère que c’est son bébé…
Ses mains se frayent un passage sous mon haut, m’aidant à me rendre compte que je meurs d’envie de sentir sa peau nue sur la mienne, et je me débarrasse rapidement de toutes les couches superflues. Ses mains reviennent sur ma peau, et j’ai un petit grognement d’excitation contre ses lèvres quand elles partent s’emparer de mes fesses. L’électricité me parcoure, m’éveille et affole les papillons de mon ventre, avant que tout ça ne rejoigne mon bas-ventre. Bordel… Je veux qu’il me touche. Il est si proche, et pourtant si loin. Il finit par rompre le baiser pour s’emparer de mon cou, et un soupir mêlé à un gémissement m’échappe alors que ma tête tombe en arrière, alors que mes mains s’agrippent légèrement à sa peau.
Ses baisers glissent sur moi, parcourent mon corps jusqu’à atteindre mon sein, et quand il en atteint le centre, la sensation m’électrise d’un coup, m’arrachant un gémissement surpris et je me recroqueville, enlaçant sa tête, sans pour autant l’arrêter. Bon sang ! Je n’ai jamais été aussi sensible !! Est-ce que ce serait un truc de grossesse ? J’ai l’impression que le plaisir est décuplé !
Une de ses mains remonte et explore mon corps, dessine sur ma peau, et je suis envahie de frissons et de plaisir, quand je sens son bassin bouger, et que je le sens lui… contre moi… Je déglutis tant l’envie se fait plus forte. Je… Je crois que je vais devenir folle… Juste avec ça ! Sérieusement, mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?! Est-ce que ça fait partie des symptômes de la grossesse ?!
Mais plus ça va, plus la sensation sur ma poitrine devient désagréable, c’est tellement sensible… que ça commence à me faire mal… beaucoup plus rapidement que d’habitude. Alors, doucement, mes mains se posent sur ses joues et je lui fais redresser la tête pour l’arrêter, et attirer son regard au mien, haletante, avant de chuchoter.
- A-attends… Ça fait mal… C’est trop sensible…
Mes doigts glissent dans ses cheveux pour venir les serrer doucement, lui signifiant que, malgré tout, je ne veux pas qu’il parte, que je ne veux pas qu’on arrête. Et pour le lui faire comprendre encore plus, je me mets à onduler du bassin pour me frotter contre lui, le regard rivé dans le sien, mon expression ne cachant pas mon envie de lui. Puis, mon sourire séducteur revient doucement et je murmure sans le quitter des yeux.
– Mais on est encore trop habillés, non ?~
Mer 22 Nov - 15:11
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Puis je sens ses mains sur mes joues. Elle fait reculer mon visage pour que je la regarde. Mes yeux se plantent dans les siens. Son visage est déjà rougit alors qu’un petit voile est posée sur ses iris, comme embrumés. Entre deux respiration, elle me chuchote :
- A-attends… Ça fait mal… C’est trop sensible…
Hein ? Je lui ai fais mal ? Mes sourcils s’arquent avec surprise et je me sens soudainement hyper bête. J’avais pourtant sentit qu’elle réagissait plus que d’habitude, j’aurais dû faire plus attention. Je bredouille des excuses. Est-ce qu’elle est trop sensible parce qu’elle est enceinte ? Ou bien c’est autre chose ? Est-ce que je risque de lui faire mal si je continue ? Dans le doute, je préfère m’immobiliser, attendant qu’elle me montrer ce qu’elle veut. Si elle veut s’arrêter, je vais juste me calmer un peu et essayer de faire redescendre la température.
Mais ses doigts glissent dans mes cheveux, tirant légèrement sur ma tête et me provoquant pleins de petits frissons. Puis je sens son corps onduler contre moi. Son expression devient joueuse. Je reconnais ce sourire là. Par mimétisme, je me mets également à sourire.
– Mais on est encore trop habillés, non ?~
***
Allongé dans le canapé, sur le dos, mes bras sont refermés autour d’Olivia. Je profite un peu du calme après nos ardeurs. De l’avoir contre moi et de sentir sa chaleur. Son parfum me chatouille le nez et ses cheveux taquinent mon visage. Je ferme les yeux en souriant. L’une de mes mains dessine des formes imaginaires tout au long de son dos. Du bout des doigts. Mon toucher est léger comme une plume. J’aime bien ce genre de moment où on est simplement l’un contre l’autre à se donner un peu d’attention. C’est peut-être même mon aspect préféré du couple. Enfin… Est-ce qu’on est en couple ? Je ne sais pas. Je ne suis pas sûr. On s’est dit qu’on aimerait partager la grossesse ensemble s’il s’agit bien de mon enfant mais avant d’avoir les résultats… Qu’est-ce qu’on est ?
- Olivia ? Dis-moi… Tant que nous n’avons pas encore les résultats… Qu’est-ce qu’on est l’un pour l’autre ?
Olivia Maes
Sam 16 Déc - 20:53
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Comme d’habitude, c’était incroyable. Comme d’habitude, il m’a fait perdre la tête. Et comme d’habitude, je suis sur un nuage. Je crois que je ne me lasserai de faire l’amour avec lui. Il est tellement attentif, tellement désireux de bien faire, qu’alors que c’était rare que j’atteigne le paroxysme avec les clients, avec lui, c’est presque devenu systématique. C’est tout simplement incroyable !
Mais j’avoue, il y a autre chose que je commence à vraiment apprécier… et dont je ne me lasserai pas. Ce sont ces moments juste après. On est allongé dans le canapé, complètement nus, et ses bras enlacent mon corps pendant que mon visage est blottit contre son cou. Peau contre peau. Chaleur contre chaleur. Nos cœurs battant à l’unisson. Et nos respirations s’adaptant l’une à l’autre.
Ses doigts dessinent des formes abstraites sur mon dos, provoquant une multitude de frissons qui font dresser mes poils et me font frissonner contre lui, m’arrachant un petit sourire au passage.
Je pousse un soupir d’aise, de bien-être alors que mon nez s’emplit de son odeur masculine mêlée à la sueur et à l’odeur du sexe. C’est agréable… Je pourrais m’endormir comme ça… Mais j’ai conscience qu’on attraperait tous les deux froids… et c’est pas vraiment une bonne idée. Mes doigts se mettent à parcourir doucement son pectoral, dessinant, moi aussi, des formes irrégulières, caressant sa peau et observant la chair de poule qui se propage sur l’arrondi de son muscle… Bordel, j’ai envie de le mordre.
- Olivia ?
Chomp. Mes dents se referment sur sa peau, sur son pec plus précisément, et un silence s’installe. Je reste figée, lui aussi, puis je relève les yeux vers lui, croisant finalement son regard qui me demande très clairement ce que je suis en train de faire. Les joues légèrement rosies, un peu honteuse de ne pas m’être contrôlée, je finis par relâcher sa peau, me redressant en m’appuyant sur son torse, avant d’essuyer doucement la bave que j’ai laissé. Et après avoir repris contenance, je chuchote.
- …Oui ?...
- Dis-moi… Tant que nous n’avons pas encore les résultats… Qu’est-ce qu’on est l’un pour l’autre ?
C’est qu’on est… l’un pour l’autre ?... J’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’il pose cette question. Enfin… Je pensais que c’était clair. Il m’a dit qu’il a des sentiments pour moi… et je lui ai fait comprendre que moi aussi… Alors… c’est logique, non ? Enfin… je dis ça mais… j’en sais pas grand-chose. Je n’ai jamais eu ce genre de relation avec quelqu’un alors… Mais… quand j’y pense… On a dit qu’on vivrait cette situation ensemble s’il est le père… Mais… S’il ne l’est pas… qu’est-ce qu’il se passera ? Qu’est-ce qu’on sera l’un pour l’autre ?... Plus j’y réfléchis, et plus je comprends sa question. Et au fond, j’ai la sensation que ça n’importe pas. J’ai l’impression que, même s’il n’est pas le père et que j’avorte, on a atteint un point de non-retour.
Les joues rouges, soudainement timide, je baisse les yeux sur mes doigts qui caressent doucement son torse. Bordel, je suis tellement pas habituée à ce genre de chose !! Je ne sais pas ! On est d’accord qu’il demande si on est un… couple ? À ce mot, j’avoue que mon cerveau vrille un peu. Moi. En couple. C’est… juste… ahurissant. Un petit rire nerveux m’échappe. Je suis à la fois, perturbée, et… excitée, à cette idée.
- Je… Je t’avoue que je n’ai jamais eu ce genre de… relation mais… mmh… Bah…
Comment dire ça ?...
- Enfin… Je pensais que… c’était… la suite logique ?... Enfin… Tu vois… Tu m’as dit que tu as des sentiments pour moi… Et… bah… je…
Oh putain. Les mots sont là, dans mon esprit. Mais ils ne sortent pas. Ils ne veulent pas. Un voile de pudeur couvre mes lèvres, et mon visage rougit encore plus, alors que je détourne les yeux.
- Je…
Pourquoi j’arrive pas à le dire ? Pourquoi ça ne veut pas sortir ? « J’ai des sentiments pour toi ». « Tu me plais vraiment. » « Je suis amoureuse de toi ». « Je t’aime ». « Je veux être en couple avec toi ». Dans ma tête, c’est si simple. Mais dés que j’essaye de les prononcer, quelque chose se serre dans mon ventre, c’est désagréable. C’est comme si, je redoutais. Mais redouter quoi ? D’être honnête ? De dire clairement ses sentiments ? Ou d’être vulnérable ? Peut-être.
Il faut que je trouve un moyen détourné… Pour qu’il comprenne ce que je veux.
- Même si… ce n’est pas le tien… et que j’avorte… Je ne veux pas perdre ça. Je ne veux pas qu’on revienne sur ce qu’on a dit, et… bah… je voudrais essayer d’être… enfin… tu vois !!
Aaaah putain, je m’embrouille !! Ça m’énerve ! Il m’énerve !! Je m’énerve ! Il sait très bien de quoi je parle, non ?! Rapidement, j’enfouis mon visage écarlate dans son cou pour le dissimuler avant de marmonner, boudeuse.
- Avoue ça t’amuse… Je me sens bête de pas réussir à le dire… Pourquoi c’est si dur à dire… ? T’as pas l’air d’avoir de problème, toi… alors dis-le, toi. Et moi je réponds. Comme ça c’est plus simple… Sérieusement, qu’est-ce qu’il faut pas dire ou faire… pour se faire comprendre… C’était pourtant évident… J’allais pas dire tout ça pour qu’au final notre relation change pas… C’est débile…
Mais j’avoue, il y a autre chose que je commence à vraiment apprécier… et dont je ne me lasserai pas. Ce sont ces moments juste après. On est allongé dans le canapé, complètement nus, et ses bras enlacent mon corps pendant que mon visage est blottit contre son cou. Peau contre peau. Chaleur contre chaleur. Nos cœurs battant à l’unisson. Et nos respirations s’adaptant l’une à l’autre.
Ses doigts dessinent des formes abstraites sur mon dos, provoquant une multitude de frissons qui font dresser mes poils et me font frissonner contre lui, m’arrachant un petit sourire au passage.
Je pousse un soupir d’aise, de bien-être alors que mon nez s’emplit de son odeur masculine mêlée à la sueur et à l’odeur du sexe. C’est agréable… Je pourrais m’endormir comme ça… Mais j’ai conscience qu’on attraperait tous les deux froids… et c’est pas vraiment une bonne idée. Mes doigts se mettent à parcourir doucement son pectoral, dessinant, moi aussi, des formes irrégulières, caressant sa peau et observant la chair de poule qui se propage sur l’arrondi de son muscle… Bordel, j’ai envie de le mordre.
- Olivia ?
Chomp. Mes dents se referment sur sa peau, sur son pec plus précisément, et un silence s’installe. Je reste figée, lui aussi, puis je relève les yeux vers lui, croisant finalement son regard qui me demande très clairement ce que je suis en train de faire. Les joues légèrement rosies, un peu honteuse de ne pas m’être contrôlée, je finis par relâcher sa peau, me redressant en m’appuyant sur son torse, avant d’essuyer doucement la bave que j’ai laissé. Et après avoir repris contenance, je chuchote.
- …Oui ?...
- Dis-moi… Tant que nous n’avons pas encore les résultats… Qu’est-ce qu’on est l’un pour l’autre ?
C’est qu’on est… l’un pour l’autre ?... J’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’il pose cette question. Enfin… Je pensais que c’était clair. Il m’a dit qu’il a des sentiments pour moi… et je lui ai fait comprendre que moi aussi… Alors… c’est logique, non ? Enfin… je dis ça mais… j’en sais pas grand-chose. Je n’ai jamais eu ce genre de relation avec quelqu’un alors… Mais… quand j’y pense… On a dit qu’on vivrait cette situation ensemble s’il est le père… Mais… S’il ne l’est pas… qu’est-ce qu’il se passera ? Qu’est-ce qu’on sera l’un pour l’autre ?... Plus j’y réfléchis, et plus je comprends sa question. Et au fond, j’ai la sensation que ça n’importe pas. J’ai l’impression que, même s’il n’est pas le père et que j’avorte, on a atteint un point de non-retour.
Les joues rouges, soudainement timide, je baisse les yeux sur mes doigts qui caressent doucement son torse. Bordel, je suis tellement pas habituée à ce genre de chose !! Je ne sais pas ! On est d’accord qu’il demande si on est un… couple ? À ce mot, j’avoue que mon cerveau vrille un peu. Moi. En couple. C’est… juste… ahurissant. Un petit rire nerveux m’échappe. Je suis à la fois, perturbée, et… excitée, à cette idée.
- Je… Je t’avoue que je n’ai jamais eu ce genre de… relation mais… mmh… Bah…
Comment dire ça ?...
- Enfin… Je pensais que… c’était… la suite logique ?... Enfin… Tu vois… Tu m’as dit que tu as des sentiments pour moi… Et… bah… je…
Oh putain. Les mots sont là, dans mon esprit. Mais ils ne sortent pas. Ils ne veulent pas. Un voile de pudeur couvre mes lèvres, et mon visage rougit encore plus, alors que je détourne les yeux.
- Je…
Pourquoi j’arrive pas à le dire ? Pourquoi ça ne veut pas sortir ? « J’ai des sentiments pour toi ». « Tu me plais vraiment. » « Je suis amoureuse de toi ». « Je t’aime ». « Je veux être en couple avec toi ». Dans ma tête, c’est si simple. Mais dés que j’essaye de les prononcer, quelque chose se serre dans mon ventre, c’est désagréable. C’est comme si, je redoutais. Mais redouter quoi ? D’être honnête ? De dire clairement ses sentiments ? Ou d’être vulnérable ? Peut-être.
Il faut que je trouve un moyen détourné… Pour qu’il comprenne ce que je veux.
- Même si… ce n’est pas le tien… et que j’avorte… Je ne veux pas perdre ça. Je ne veux pas qu’on revienne sur ce qu’on a dit, et… bah… je voudrais essayer d’être… enfin… tu vois !!
Aaaah putain, je m’embrouille !! Ça m’énerve ! Il m’énerve !! Je m’énerve ! Il sait très bien de quoi je parle, non ?! Rapidement, j’enfouis mon visage écarlate dans son cou pour le dissimuler avant de marmonner, boudeuse.
- Avoue ça t’amuse… Je me sens bête de pas réussir à le dire… Pourquoi c’est si dur à dire… ? T’as pas l’air d’avoir de problème, toi… alors dis-le, toi. Et moi je réponds. Comme ça c’est plus simple… Sérieusement, qu’est-ce qu’il faut pas dire ou faire… pour se faire comprendre… C’était pourtant évident… J’allais pas dire tout ça pour qu’au final notre relation change pas… C’est débile…
Mer 27 Déc - 1:32
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Je lui pose donc la question. Qu’est-ce qu’on est ? C’est elle qui a demandé à être sexfriend avec moi et même si on a clairement passé un cap aujourd’hui… Ben je sais pas. Je suis un peu angoissé. Je sais qu’elle est dans la mafia et j’ai du mal à me rendre compte de ce qu’elle peut faire ou pas. De ce qui est dangereux ou pas. Enfin, cette histoire devrait bientôt devenir un vilain souvenir. Ça fait un bout de temps que je retire de l’argent, petit à petit, et que je le conserve dans une mallette. Je sais, je sais, elle avait refusé ma proposition à la base mais une intuition m’a poussé à préparer un petit truc quand même. Et visiblement, j’ai bien fait.
J’attends la réponse d’Olivia et elle se met à baisser les yeux, fuyant mon visage pour les poser sur sa main. Elle rougit aussi. Puis elle a un rire qui semble presque nerveux. J’ai dis une bêtise ?
- Je… Je t’avoue que je n’ai jamais eu ce genre de… relation mais… mmh… Bah…
Ce genre de relation… Sexfriend ? Amitié ? Non, justement, elle m’a dit qu’elle avait perdu un ami il y a peu. Donc c’est pas de ça qu’elle parle. Je sais que c’est con mais j’ai du mal à me situer.
- Enfin… Je pensais que… c’était… la suite logique ?... Enfin… Tu vois… Tu m’as dit que tu as des sentiments pour moi… Et… bah… je…
La suite logique ? Oui c’est vrai que j’ai dis que j’avais des sentiments. Mais Olivia ne l’a pas dit clairement… Enfin, je pense avoir compris. Donc elle parle… d’être en couple ? C’est ça la suite logique, hein ? En tout cas pour moi ça semble être ça, l’évidence. Mais je sais pas pourquoi, je stresse et du coup je doute.
Olivia rougit plus fort, détournant toujours plus le regard pour ne pas croiser le mien. Et moi j’en ai besoin de son regard. Pour comprendre. Pour essayer de lire dans ses yeux. Et pas juste me faire des films…
- Même si… ce n’est pas le tien… et que j’avorte… Je ne veux pas perdre ça. Je ne veux pas qu’on revienne sur ce qu’on a dit, et… bah… je voudrais essayer d’être… enfin… tu vois !!
Ça ? Donc notre relation actuelle ? Parce que notre relation actuelle c’est « sexfriend », hein ? Mais elle ne veut pas qu’on revienne sur ce qu’on a dit. Et on a dit quoi ? Purée je m’énerve ! Je suis en train de me faire un tas de scénarios dans ma tête ! C’est si compliqué notre relation ? Oui un peu. Faut dire que c’est pas hyper courant comme histoire.
En tout cas elle parle de plus en plus vite comme si elle savait pas du tout quoi dire. Puis elle se réfugie dans le creux de mon cou et marmonne d’une voix boudeuse.
- Avoue ça t’amuse… Je me sens bête de pas réussir à le dire… Pourquoi c’est si dur à dire… ? T’as pas l’air d’avoir de problème, toi… alors dis-le, toi. Et moi je réponds. Comme ça c’est plus simple… Sérieusement, qu’est-ce qu’il faut pas dire ou faire… pour se faire comprendre… C’était pourtant évident… J’allais pas dire tout ça pour qu’au final notre relation change pas… C’est débile…
Mon cœur manque un battement. Donc elle veut bien que notre relation change ? Je déglutis, un peu timide. Puis j’arrête mes papouilles dans son dos pour l’enlacer et la garder bien contre moi. Je baisse les yeux vers elle et me sens rougir alors que je la regarde. Je cligne un peu des yeux comme si ça me permettrait de gagner un peu de contenance avant de lui demander.
- Est-ce qu’on est… un couple ?
J’ai bien l’impression que la réponse est évidente et pourtant je me sens quand même nerveux. C’est bête, non ?
Olivia Maes
Mar 9 Jan - 21:42
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Je n’arrive pas à me reconnaître. J’ai l’impression d’être une gamine. La femme fatale a vraiment pris congés, et me voilà, contre lui, le visage écarlate, intimidée. Pourquoi c’est si difficile de dire que je veux être avec lui ? Pourquoi je me complique autant la vie ? Ce sont juste des mots. Et pourtant… Je sens que c’est aussi parce que j’ai peur. De l’inconnu. De ce que ça pourrait provoquer. Des conséquences. Je veux quelque chose dont je ne sais rien, et je ne sais même pas où est-ce que ça nous mènerait. Est-ce que c’est même possible qu’on ait un futur ensemble ? J’aimerais bien mais… Je suis quand même… particulière. Je me mets à, égoïstement, vouloir que le bébé soit vraiment le sien pour qu’il soit lié à moi. Et bon sang… je me déteste quand je pense ça. Je n’ai pas l’impression d’être quelqu’un de bien. J’ai été élevée dans la mafia après tout. Et pourtant, il est là. Et il m’a clairement fait comprendre qu’il m’aimait malgré tout. C’est fou parce que… je sais qu’il a listé tout ce qu’il aimait chez moi, mais je n’arrive toujours pas à comprendre. Je ne me fais pas à l’idée que ce soit vrai.
Le visage enfouit dans son cou, son odeur m’enveloppe et je sens son pouls contre mon nez. Il est fort… Presque aussi fort que le mien. Puis je l’entends déglutir après mon petit monologue embarrassé, et je retiens mon souffle. Ses caresses sur mon dos se stoppent et je suis aux aguets. Puis ses bras forts m’enlacent, m’enveloppent et me maintiennent contre lui, et je sens mon cœur s’emballer encore. Est-ce qu’il va dire quelque chose ? Est-ce qu’il va faire ce que j’ai demandé ? Est-ce qu’il va m’aider ? Il bouge légèrement, et je sors doucement mon visage pour lever les yeux vers les siens. On s’observe… Ses joues rosissent autant que les miennes, très certainement. Puis il finit par lâcher la bombe.
- Est-ce qu’on est… un couple ?
Quand j’entends le mot, je déglutis, entrouvrant les lèvres. Oh putain. Est-ce que je suis pas en train de faire une bêtise ? Mais bordel, j’en ai tellement envie. J’ai envie de moments comme celui-là plus souvent. Je veux sa proximité. Je veux son sourire. Je veux son humour. Je veux qu’il me protège. Je veux qu’il me fasse rire comme il le fait si bien, avec sa maladresse, et ses émoji sans aucun sens. Mais j’ai tellement peur de tout gâcher, et de finir par le perdre. Mais si je finis par dire non, je vais le perdre. Alors, il ne me reste plus qu’à sauter dans le vide, qu’à écouter mon cœur, pour une fois dans ma vie.
Doucement, je me redresse pour mieux le voir. Je détaille son visage et mon expression sérieuse finit par s’apaiser. Un doux sourire étire mes lèvres et j’inspire profondément. Allez Olivia ! Ma main glisse sur sa joue, et j’attrape doucement sa mâchoire pour attirer ses lèvres aux miennes et l’inviter à m’embrasser brièvement, rouvrant les yeux quand le contact se perd. Puis, mon sourire devient un peu embarrassé, et mon regard oscille entre ses yeux et son menton, mon manque d’assurance soudain ne m’aidant pas à savoir où poser mes yeux vairons.
- Si… tu veux bien m’apprendre… Je te l’ai dit. J’ai jamais eu ce genre de relation alors… Je ne sais pas ce que je suis censée faire. Ou dire. Je… Mais… Si c’est avec toi… Je peux… non… Je veux… essayer.
Et voilà... Olivia le moulin à paroles est de retour… Mon regard finit par se fixer sur ses lèvres, les trouvant moins intimidantes que son regard.
- Après, je te cache pas que ça me fait peur ! J’ai peur de tout gâcher… et de faire n’importe quoi. Ça me terrifie. Bon pas au même stade que le bébé mais… un peu quand même. Mais… je veux quand même tenter… parce que… Je veux pas que tu partes. Ni que tu me lâches. Bon sang… je dis n’importe quoi… Et j’arrive même pas à te regarder dans les yeux… franchement je suis pathétique. J’ai l’impression d’être une gamine ! Et tu dois me trouver bizarre… Genre, ou est passée la Olivia que tu connais quoi… En plus je t’ai mordu… Je sais vraiment pas ce qui m’a pris ! Est-ce que c’est la grossesse qui fait ça ? Ou… ou… toi ? Ou les deux ?
Au secours… Faites-moi taire…
Le visage enfouit dans son cou, son odeur m’enveloppe et je sens son pouls contre mon nez. Il est fort… Presque aussi fort que le mien. Puis je l’entends déglutir après mon petit monologue embarrassé, et je retiens mon souffle. Ses caresses sur mon dos se stoppent et je suis aux aguets. Puis ses bras forts m’enlacent, m’enveloppent et me maintiennent contre lui, et je sens mon cœur s’emballer encore. Est-ce qu’il va dire quelque chose ? Est-ce qu’il va faire ce que j’ai demandé ? Est-ce qu’il va m’aider ? Il bouge légèrement, et je sors doucement mon visage pour lever les yeux vers les siens. On s’observe… Ses joues rosissent autant que les miennes, très certainement. Puis il finit par lâcher la bombe.
- Est-ce qu’on est… un couple ?
Quand j’entends le mot, je déglutis, entrouvrant les lèvres. Oh putain. Est-ce que je suis pas en train de faire une bêtise ? Mais bordel, j’en ai tellement envie. J’ai envie de moments comme celui-là plus souvent. Je veux sa proximité. Je veux son sourire. Je veux son humour. Je veux qu’il me protège. Je veux qu’il me fasse rire comme il le fait si bien, avec sa maladresse, et ses émoji sans aucun sens. Mais j’ai tellement peur de tout gâcher, et de finir par le perdre. Mais si je finis par dire non, je vais le perdre. Alors, il ne me reste plus qu’à sauter dans le vide, qu’à écouter mon cœur, pour une fois dans ma vie.
Doucement, je me redresse pour mieux le voir. Je détaille son visage et mon expression sérieuse finit par s’apaiser. Un doux sourire étire mes lèvres et j’inspire profondément. Allez Olivia ! Ma main glisse sur sa joue, et j’attrape doucement sa mâchoire pour attirer ses lèvres aux miennes et l’inviter à m’embrasser brièvement, rouvrant les yeux quand le contact se perd. Puis, mon sourire devient un peu embarrassé, et mon regard oscille entre ses yeux et son menton, mon manque d’assurance soudain ne m’aidant pas à savoir où poser mes yeux vairons.
- Si… tu veux bien m’apprendre… Je te l’ai dit. J’ai jamais eu ce genre de relation alors… Je ne sais pas ce que je suis censée faire. Ou dire. Je… Mais… Si c’est avec toi… Je peux… non… Je veux… essayer.
Et voilà... Olivia le moulin à paroles est de retour… Mon regard finit par se fixer sur ses lèvres, les trouvant moins intimidantes que son regard.
- Après, je te cache pas que ça me fait peur ! J’ai peur de tout gâcher… et de faire n’importe quoi. Ça me terrifie. Bon pas au même stade que le bébé mais… un peu quand même. Mais… je veux quand même tenter… parce que… Je veux pas que tu partes. Ni que tu me lâches. Bon sang… je dis n’importe quoi… Et j’arrive même pas à te regarder dans les yeux… franchement je suis pathétique. J’ai l’impression d’être une gamine ! Et tu dois me trouver bizarre… Genre, ou est passée la Olivia que tu connais quoi… En plus je t’ai mordu… Je sais vraiment pas ce qui m’a pris ! Est-ce que c’est la grossesse qui fait ça ? Ou… ou… toi ? Ou les deux ?
Au secours… Faites-moi taire…
Mer 10 Jan - 1:19
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
J’attends sa réponse, le regard braqué sur elle, totalement suspendu à ses lèvres. Je la vois les entrouvrir mais ne rien dire. Elle attend, les joues roses et je n’arrive pas à savoir comment déchiffrer cette expression pensive qu’elle a. J’inspire. Puis j’oublie d’expirer.
Olivia se redresse finalement, avec délicatesse et ses yeux vairons se posent sur moi. Ils glissent sur mon visage dans un mouvement presque apaisant. Ses traits se détendent alors qu’elle dessine les lignes de ma peau du bout des yeux. Ses lèvres s’étirent d’un sourire qui adoucit son expression. Puis sa main se pose doucement contre ma mâchoire. Mon regard ne fait que jongler de son œil bleu comme le cristal à la petite noisette qui fait sa symétrie. Je la sens m’attirer à elle sans qu’elle n’ait besoin d’y mettre plus qu’un mouvement à peine perceptible. Je comprends. Alors j’approche le visage. Mes yeux se ferment dans un mouvement lent. Et on s’embrasse dans une caresse éphémère. Un contact bref mais dont le goût reste ancré à mes lèvres.
Lorsque je rouvre les yeux, ceux d’Olivia sont déjà planté dans les miens. Son sourire prend une teinte plus embarrassée alors que son regard dévie, faisant des aller retour sur mon visage sans trouver de point d’arrêt.
- Si… tu veux bien m’apprendre… Je te l’ai dit. J’ai jamais eu ce genre de relation alors… Je ne sais pas ce que je suis censée faire. Ou dire.
Lui apprendre ? J’expire enfin, ma poitrine s’enfonçant dans le matelas du canapé. J’ai l’impression qu’un poids s’enlève de ma poitrine. Ça, je peux faire. Lia disait que j’étais un « hopeless romantic » donc je sais que ça ne posera pas de problème.
- Je… Mais… Si c’est avec toi… Je peux… non… Je veux… essayer.
Un sourire franc étire mes lèvres jusqu’à mes oreilles, dévoilant mes dents blanches. Une lueur nouvelle éclaire mon regard alors que je ne peux pas m’empêcher de la regarder, de resserrer un peu mes bras autour d’elle comme pour lui répondre déjà. J’allais lui dire, d’ailleurs, qu’il n’y a pas de soucis mais elle se met à entamer un discours sans parvenir à me regarder dans les yeux.
- Après, je te cache pas que ça me fait peur ! J’ai peur de tout gâcher… et de faire n’importe quoi. Ça me terrifie. Bon pas au même stade que le bébé mais… un peu quand même.
En réalité, moi aussi ça me fait peur… Parce que je sais qu’il y a la mafia pas loin. Et je sais qu’il serait très imprudent de la sous-estimer… Puis c’est sûrement une mauvaise idée pour mon image. Si on découvre que je sors avec Olivia et sa situation… Le soucis c’est que les médias ne feront que l’allumer et pointer du doigt des choses dont ils ne savent rien. Et j’ai peur que ça arrive. Je ne veux pas que ça arrive. Je veux la protéger de ça.
- Mais… je veux quand même tenter… parce que… Je veux pas que tu partes. Ni que tu me lâches.
Moi non plus j’ai pas envie que ça s’arrête… Et même si ça fait très peu de temps qu’on se connaît, bon sang je n’ai pas envie de la perdre de vue. Si on me demandait, je pense que je serais capable de répondre que je crois au coup de foudre quand je la regarde…
- Bon sang… je dis n’importe quoi… Et j’arrive même pas à te regarder dans les yeux… franchement je suis pathétique. J’ai l’impression d’être une gamine ! Et tu dois me trouver bizarre… Genre, ou est passée la Olivia que tu connais quoi… En plus je t’ai mordu… Je sais vraiment pas ce qui m’a pris ! Est-ce que c’est la grossesse qui fait ça ? Ou… ou… toi ? Ou les deux ?
Mon sourire devient un peu plus amusé. Elle est adorable. Quand elle parle beaucoup comme ça, j’aime bien. Je préfère plutôt qu’une personne qui ne discute pas. C’est peut-être chaotique et maladroit mais au moins je sais ce qui la turlupine. Elle communique. Et c’est important pour moi. Pour savoir comment agir. Et moi aussi, j’essaye de communiquer même si j’ai conscience que j’ai parfois pas mal de difficulté à le faire.
L’une de mes mains vient se glisser sous son menton pour le redresser avec douceur et l’inviter à me regarder dans mes yeux. Qu’elle voit mon expression. Qu’elle décrypte la joie sur mon visage et dans mon sourire.
- J’aime cette Olivia que je ne connais pas… Et j’ai hâte d’apprendre à la connaître, elle aussi.
C’est complètement débile mais j’ai l’impression que je pourrais presque avoir les larmes qui montent. C’est que je suis émotif et très proche de mes sentiments moi… Mais à la place j’ai un petit rire simple, léger et soulagé.
Puis j’approche mon visage. Je dépose mes lèvres sur les siennes dans un baiser doux et tendre. Je me sens bien. Une émotion chaleureuse monte dans ma poitrine alors que mon cœur s’emballe. Quand je décolle mes lèvres, je n’arrive pas à me résoudre à trop m’éloigner et je pose mon regard dans le sien. Puis, dans un murmure, j’ajoute :
- Je te l’ai déjà dis, mais tu es belle, Olivia. De bien des façons.
Olivia Maes
Mer 10 Jan - 2:31
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Je m’embrouille dans mes paroles… J’ai l’impression de ne pas réussir à m’arrêter. Est-ce que c’est ma manière de paniquer ? Pourtant, je ne devrais pas. Je veux être avec lui. Et il veut la même chose alors… Pourquoi je me mets dans un tel état… ? Il a souri quand j’ai dit que je voulais essayer. Son sourire était magnifique ! Ça aurait dû calmer mes pensées. Ça aurait dû apaiser mon cœur… Mais ça ne retire pas l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête. C’est sûrement pour ça… Il a resserré ses bras autour de moi, et c’était bien ! C’était agréable ! J’ai eu l’impression qu’il me disait silencieusement qu’il ne me laisserait pas partir. Et c’est exactement ce que je veux. Je crois… que j’ai vraiment besoin qu’il me rassure, qu’il me dise qu’on va trouver une solution. Qu’on va pouvoir être ensemble et que personne ne pourra rien y faire. Que plus personne, que je n’ai pas choisi, n’aura mon bonheur entre ses mains et ne pourra l’écraser à volonté… C’est tout ce que je veux… Être enfin la véritable maîtresse de ma vie… D’avoir le droit de prendre mes propres décisions. Choisir si je veux cet enfant ou pas. Choisir qui je veux fréquenter. Choisir ce que je veux faire et comment gagner mon argent… Choisir qui aimer.
Alors je m’embrouille dans mes mots, et mon esprit est tellement ailleurs, que je ne remarque même pas son sourire amusé alors qu’il m’observe. Ce qui stoppe mon flux de paroles, c’est sa main qui glisse sous mon menton pour le relever doucement, guidant mon regard dans le sien, et mon cœur manque un battement. Je suis confuse. C’était… à la fois sexy et… apaisant. Et voir son expression, si heureuse… ça me calme. Il n’a pas l’air d’avoir peur. Il a l’air sûr de lui. Et je laisse cette sensation être mon pilier. S’il est sûr… alors je peux l’être ?
- J’aime cette Olivia que je ne connais pas… Et j’ai hâte d’apprendre à la connaître, elle aussi.
Mes joues rosissent en réaction, alors qu’il se met doucement à rire, et je ne peux pas m’empêcher de sourire aussi, envahie par une émotion que je n’avais jamais eu avant. C’est un mélange. Je suis soulagée, heureuse, émue aussi… et en même temps… Je me sens… fragile, mais protégée.
Son visage s’approche du mien et je ferme les yeux avant que ses lèvres ne touchent les miennes. Son contact est léger, doux… et ce n’est pas la lave en fusion qui se déverse dans mon corps comme j’en ai l’habitude, c’est une autre sensation. Plus douce. Et ce n’est pas mon bas-ventre qu’elle enveloppe… C’est beaucoup plus haut. Au centre de ma poitrine. Et je la reconnais… cette sensation. Je l’avais ressentie quand on était sur l’île, quand il m’a embrassée sous l’eau. Et à l’époque, je ne comprenais pas ce que c’était. Mais maintenant, je sais. C’est comme ça que ça se manifeste physiquement.
Finalement, il s’écarte, gardant tout de même une certaine proximité que j’apprécie. S’il s’était éloigné plus, je ne pense pas que j’aurais aimé et aurais cherché à retrouver son contact. J’ouvre les yeux pour croiser ses deux émeraudes, le regard brillant d’émotion.
- Je te l’ai déjà dit, mais tu es belle, Olivia. De bien des façons.
À ces mots, mes bras vont entourer son cou et je me colle à lui, le visage enfouit dans ses cheveux alors que je sens les larmes menacer encore. Et me voilà réduite au silence. Je le serre fort, souhaitant qu’il fasse la même chose, c’est comme si je voulais fusionner avec lui, pour qu’on ne soit plus capable de nous éloigner. Pour que personne ne puisse le faire non plus.
Je viens de me mettre en couple. Un couple. Un véritable ! Et pas avec n’importe qui en plus ! Avec mon tout premier crush. Mon crush de petite fille ! Celui qui pourtant est le plus inaccessible. Et à cette pensée, je ne peux pas m’empêcher de rire, puis de murmurer.
- Tu te souviens quand je t’ai dit que je te regardais quand tu étais dans The Voice Kid ?... Et que j’étais fan ?... Eh bien… Ça allait un peu plus loin que ça.
Mes bras se resserrent un peu, et ma voix se fait plus timide, plus basse.
- …J’avais un énorme crush sur toi…
J’inspire profondément, et mon rire résonne de nouveau, juste avant que je ne reprenne.
- Et me voilà dans tes bras. Me voilà devenue ta… petite amie ?... Et en plus, il y a une forte probabilité que ce bébé soit le tien.
Dis comme ça… c’est… un peu creepy, non ? Alors rapidement, je me redresse pour voir son visage et ajouter rapidement pour éviter le moindre quiproquo.
- Je te rassure, c’était pas prévu, ni calculé !! Je t’avais oublié ! Et j’ai vraiment vu aucun de tes films ! Enfin… J’avais d’autres choses à penser quoi… Pas trop le temps de te stalker, quoi !
Alors je m’embrouille dans mes mots, et mon esprit est tellement ailleurs, que je ne remarque même pas son sourire amusé alors qu’il m’observe. Ce qui stoppe mon flux de paroles, c’est sa main qui glisse sous mon menton pour le relever doucement, guidant mon regard dans le sien, et mon cœur manque un battement. Je suis confuse. C’était… à la fois sexy et… apaisant. Et voir son expression, si heureuse… ça me calme. Il n’a pas l’air d’avoir peur. Il a l’air sûr de lui. Et je laisse cette sensation être mon pilier. S’il est sûr… alors je peux l’être ?
- J’aime cette Olivia que je ne connais pas… Et j’ai hâte d’apprendre à la connaître, elle aussi.
Mes joues rosissent en réaction, alors qu’il se met doucement à rire, et je ne peux pas m’empêcher de sourire aussi, envahie par une émotion que je n’avais jamais eu avant. C’est un mélange. Je suis soulagée, heureuse, émue aussi… et en même temps… Je me sens… fragile, mais protégée.
Son visage s’approche du mien et je ferme les yeux avant que ses lèvres ne touchent les miennes. Son contact est léger, doux… et ce n’est pas la lave en fusion qui se déverse dans mon corps comme j’en ai l’habitude, c’est une autre sensation. Plus douce. Et ce n’est pas mon bas-ventre qu’elle enveloppe… C’est beaucoup plus haut. Au centre de ma poitrine. Et je la reconnais… cette sensation. Je l’avais ressentie quand on était sur l’île, quand il m’a embrassée sous l’eau. Et à l’époque, je ne comprenais pas ce que c’était. Mais maintenant, je sais. C’est comme ça que ça se manifeste physiquement.
Finalement, il s’écarte, gardant tout de même une certaine proximité que j’apprécie. S’il s’était éloigné plus, je ne pense pas que j’aurais aimé et aurais cherché à retrouver son contact. J’ouvre les yeux pour croiser ses deux émeraudes, le regard brillant d’émotion.
- Je te l’ai déjà dit, mais tu es belle, Olivia. De bien des façons.
À ces mots, mes bras vont entourer son cou et je me colle à lui, le visage enfouit dans ses cheveux alors que je sens les larmes menacer encore. Et me voilà réduite au silence. Je le serre fort, souhaitant qu’il fasse la même chose, c’est comme si je voulais fusionner avec lui, pour qu’on ne soit plus capable de nous éloigner. Pour que personne ne puisse le faire non plus.
Je viens de me mettre en couple. Un couple. Un véritable ! Et pas avec n’importe qui en plus ! Avec mon tout premier crush. Mon crush de petite fille ! Celui qui pourtant est le plus inaccessible. Et à cette pensée, je ne peux pas m’empêcher de rire, puis de murmurer.
- Tu te souviens quand je t’ai dit que je te regardais quand tu étais dans The Voice Kid ?... Et que j’étais fan ?... Eh bien… Ça allait un peu plus loin que ça.
Mes bras se resserrent un peu, et ma voix se fait plus timide, plus basse.
- …J’avais un énorme crush sur toi…
J’inspire profondément, et mon rire résonne de nouveau, juste avant que je ne reprenne.
- Et me voilà dans tes bras. Me voilà devenue ta… petite amie ?... Et en plus, il y a une forte probabilité que ce bébé soit le tien.
Dis comme ça… c’est… un peu creepy, non ? Alors rapidement, je me redresse pour voir son visage et ajouter rapidement pour éviter le moindre quiproquo.
- Je te rassure, c’était pas prévu, ni calculé !! Je t’avais oublié ! Et j’ai vraiment vu aucun de tes films ! Enfin… J’avais d’autres choses à penser quoi… Pas trop le temps de te stalker, quoi !
Mer 10 Jan - 13:33
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Erwan Lloyd
Acteur à succès
Et puis j’entends son rire cristallin résonner dans mon corps. Et j’ai presque envie de rire avec elle. Mais j’entends son murmure et je rouvre les yeux.
- Tu te souviens quand je t’ai dit que je te regardais quand tu étais dans The Voice Kid ?... Et que j’étais fan ?
Je hoche doucement la tête. Elle resserre ses bras et je fais de même, en mimétisme.
- Eh bien… Ça allait un peu plus loin que ça. …J’avais un énorme crush sur toi…
Oh ? Je la regarde sans rien dire, un sourire attendit sur mes lèvres. Alors elle avait un crush sur moi ? En réalité, à cette époque j’ai reçu beaucoup de commentaire de petite ado qui étaient fan et me demander de les épouser. C’était assez flatteur pour mon égo et en même temps ça me faisait vachement bizarre. Parce que j’avais pas l’habitude. Quand j’étais gamin, on ne me regardait pas trop. Ou bien de travers. Parce que j’étais beaucoup en décalage avec les enfants. Mais avec The Voice Kid, je me suis rendue compte que l’écran et les lumières pouvaient changer énormément de choses. Je me demande si c’est l’une des choses qui m’a poussé à continuer.
- Et me voilà dans tes bras. Me voilà devenue ta… petite amie ?... Et en plus, il y a une forte probabilité que ce bébé soit le tien.
C’est hyper mignon sa façon de le dire. Je me mets à rire doucement. Ça fait quelque chose d’entendre ce mot. Petite-amie. Ça sonne mieux que sexfriend. Alors je souris, simplement heureux de la voir le prononcer.
- Je te rassure, c’était pas prévu, ni calculé !! Je t’avais oublié ! Et j’ai vraiment vu aucun de tes films ! Enfin… J’avais d’autres choses à penser quoi… Pas trop le temps de te stalker, quoi !
Je me mets à rire de façon bien plus franche que la fois d’avant. On dirait qu’elle parle beaucoup quand elle est mal à l’aise. Je ne l’aurais pas cru au départ mais finalement, elle est du genre bavarde ! C’est adorable. Surtout qu’elle a un débit de parole assez important.
- Relax, relax, je ne l’ai pas pris comme ça.
Je lui adresse un sourire avant de poser mon nez sur le sien, l’air un peu taquin.
- Et puis, c’est moi le stalker avec ma casquette et mes lunettes, ne va pas me voler mon rôle !
Je me retiens de rire dans un petit raclement de nez. Vraiment, c’est tellement agréable de se taquiner et de plaisanter comme ça avec elle. C’est simple. Et j’aime quand c’est simple.
Olivia Maes
Mer 10 Jan - 19:42
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un tournant évitable ?
Feat. Erwan
Je crois que je me découvre autant que lui… Je ne pensais pas que je pourrais avoir un tel débit de paroles… Alors il faut croire que c’est ce qu’il se passe quand je suis enfin en symbiose avec mes émotions et mes sentiments, et que je suis un peu mal à l’aise et intimidée… C’est un peu ridicule. Mais ça n’a pas l’air de le gêner… au contraire, il rit même. Je pourrais prendre la mouche, lui dire de ne pas se moquer de moi, mais… j’aime son rire.
- Relax, relax, je ne l’ai pas pris comme ça.
Il me sourit, puis son nez vient contre le mien, et son contact me calme. J’inspire profondément, sans le quitter des yeux. Je suis consciente que c’était un peu bête de ma part de penser qu’il pourrait le prendre comme ça. Mais… je ne sais pas. Il reste un acteur super connu et populaire, et moi, une meuf normale qui a dû vendre son corps pour survivre et rembourser ses dettes… Comment dire que j’ai aussi conscience que c’est ce que tout le monde pourrait penser de notre relation. Si ça se sait, je vais être la femme la plus détestée du monde… Mais honnêtement, j’en ai rien à faire. J’ai fait ce que j’ai pu pour m’en sortir, et je sais exactement ce que je ressens. Je n’ai à le prouver à personne d’autre qu’Erwan lui-même.
- Et puis, c’est moi le stalker avec ma casquette et mes lunettes, ne va pas me voler mon rôle !
Mon regard s’éclaire, mon sourire s’élargit et je ne peux pas retenir un rire qui se joint à son petit soufflement de nez. C’est vrai. Il a vraiment un look de stalker dans la rue. Il pense passer inaperçu mais, au final, on ne voit que lui tellement il a l’air louche ! Je sais qu’on dit souvent que « plus c’est gros, plus ça passe », mais là… Ça passe pas du tout !
- Je te le laisse.
Je ne perds pas mon sourire qui s’adoucit progressivement, qui s’attendrit, et mes mains viennent doucement caresser son visage, et ses traits. J’avoue que je ne réalise pas très bien. Il s’est passé tellement de chose en si peu de temps. Et j’ai vraiment l’impression que je vais me réveiller dans ma chambre et me rendre compte que tout ça n’était qu’un rêve… Et ça me fait peur. Il est vraiment là ? Il m’aime vraiment ? Il veut vraiment avoir ce genre de relation avec moi ? Alors que je suis… une handicapée, quand il s’agit de tout ça ? Alors que… je pourrais complètement détruire sa réputation si notre relation venait à fuiter ?... Doucement, cette crainte s’installe dans mon cœur et mon sourire s’efface.
- Erwan… Tu es sûr…que tu veux ce genre de relation avec quelqu’un comme moi ?... Je veux dire… si ça se sait… Ta réputation… Ton travail… Ce serait…
Je déglutis. J’avoue que c’est une autre chose qui me fait peur. J’ai peur que mon passé, et présent, impacte tellement ma vie que je ne puisse pas en avoir une normale. J’aimerais tellement que tout ça disparaisse, et tout reprendre depuis le début… Mais en même temps, est-ce que je l’aurais rencontré si j’avais eu une vie normale ?... Est-ce que j’aurais pu me retrouver dans cette salle si j’avais été une femme lambda ? Certainement pas. Alors me voilà partagée. Je regrette sans vraiment regretter.
- Je vais essayer de tout faire pour quitter les Maaiers… Je me suis décidée, mais… mon passé reste mon passé. Et si on commence à s’intéresser à moi, il est certain qu’ils découvriront des choses croustillantes… et ça pourrait te retomber dessus…
Lentement, mes mains quittent son visage pour venir attraper les siennes, alors que mon front se colle contre le sien. Je ferme alors les yeux. Si vraiment on veut s’engager dans cette relation, il faut que tout soit dit. Tous les risques, toutes les choses qui pourraient nous mettre des bâtons dans les roues, ou qui pourraient nous faire du mal. Je n’ai pas conscience de toutes, mais celle-là oui…
- Je me moque qu’il s’en prenne à moi. Tes fans vont sûrement douter de ma sincérité, mais ça je m’en fou, tant que toi tu sais que je le suis… Mais je n’ai pas envie qu’ils se mettent à penser du mal de toi. Parce que rien ne serait vrai…
- Relax, relax, je ne l’ai pas pris comme ça.
Il me sourit, puis son nez vient contre le mien, et son contact me calme. J’inspire profondément, sans le quitter des yeux. Je suis consciente que c’était un peu bête de ma part de penser qu’il pourrait le prendre comme ça. Mais… je ne sais pas. Il reste un acteur super connu et populaire, et moi, une meuf normale qui a dû vendre son corps pour survivre et rembourser ses dettes… Comment dire que j’ai aussi conscience que c’est ce que tout le monde pourrait penser de notre relation. Si ça se sait, je vais être la femme la plus détestée du monde… Mais honnêtement, j’en ai rien à faire. J’ai fait ce que j’ai pu pour m’en sortir, et je sais exactement ce que je ressens. Je n’ai à le prouver à personne d’autre qu’Erwan lui-même.
- Et puis, c’est moi le stalker avec ma casquette et mes lunettes, ne va pas me voler mon rôle !
Mon regard s’éclaire, mon sourire s’élargit et je ne peux pas retenir un rire qui se joint à son petit soufflement de nez. C’est vrai. Il a vraiment un look de stalker dans la rue. Il pense passer inaperçu mais, au final, on ne voit que lui tellement il a l’air louche ! Je sais qu’on dit souvent que « plus c’est gros, plus ça passe », mais là… Ça passe pas du tout !
- Je te le laisse.
Je ne perds pas mon sourire qui s’adoucit progressivement, qui s’attendrit, et mes mains viennent doucement caresser son visage, et ses traits. J’avoue que je ne réalise pas très bien. Il s’est passé tellement de chose en si peu de temps. Et j’ai vraiment l’impression que je vais me réveiller dans ma chambre et me rendre compte que tout ça n’était qu’un rêve… Et ça me fait peur. Il est vraiment là ? Il m’aime vraiment ? Il veut vraiment avoir ce genre de relation avec moi ? Alors que je suis… une handicapée, quand il s’agit de tout ça ? Alors que… je pourrais complètement détruire sa réputation si notre relation venait à fuiter ?... Doucement, cette crainte s’installe dans mon cœur et mon sourire s’efface.
- Erwan… Tu es sûr…que tu veux ce genre de relation avec quelqu’un comme moi ?... Je veux dire… si ça se sait… Ta réputation… Ton travail… Ce serait…
Je déglutis. J’avoue que c’est une autre chose qui me fait peur. J’ai peur que mon passé, et présent, impacte tellement ma vie que je ne puisse pas en avoir une normale. J’aimerais tellement que tout ça disparaisse, et tout reprendre depuis le début… Mais en même temps, est-ce que je l’aurais rencontré si j’avais eu une vie normale ?... Est-ce que j’aurais pu me retrouver dans cette salle si j’avais été une femme lambda ? Certainement pas. Alors me voilà partagée. Je regrette sans vraiment regretter.
- Je vais essayer de tout faire pour quitter les Maaiers… Je me suis décidée, mais… mon passé reste mon passé. Et si on commence à s’intéresser à moi, il est certain qu’ils découvriront des choses croustillantes… et ça pourrait te retomber dessus…
Lentement, mes mains quittent son visage pour venir attraper les siennes, alors que mon front se colle contre le sien. Je ferme alors les yeux. Si vraiment on veut s’engager dans cette relation, il faut que tout soit dit. Tous les risques, toutes les choses qui pourraient nous mettre des bâtons dans les roues, ou qui pourraient nous faire du mal. Je n’ai pas conscience de toutes, mais celle-là oui…
- Je me moque qu’il s’en prenne à moi. Tes fans vont sûrement douter de ma sincérité, mais ça je m’en fou, tant que toi tu sais que je le suis… Mais je n’ai pas envie qu’ils se mettent à penser du mal de toi. Parce que rien ne serait vrai…
Sam 13 Jan - 0:06
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