2 participants
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans Groupe : Civil
Piper Yun Baek
Riche civile
Familly business
16h
Hôtel des Baek
Avec Hadès
OOTD (clique!)
D epuis le jour où Hades était rentré en sang, les choses avaient changées.
On aurait pu croire que la jeune asiatique resterait coincée dans une situation ambiguë et froide avec le grand molosse, mais pas du tout.
En vérité, ils avaient surprenament bien raccroché leur wagon, et c’était en partie grâce à Hades qui avait une conscience bien plus sensible de ses besoins primaires.
Pour Piper c'était une chance, car elle occultait souvent cette partie d’elle. Faute de 26 ans de célibat bien renforcé par des relations familiales peu saines.
Hades était plutôt du genre à vouloir combler les crevasses et invitait souvent la jeune femme à le faire avec lui. Ce n’était pas habituel, mais elle en était ravie à chaque fois, si bien qu’au final, c’en était devenu quelque chose qu’elle appréciait et demandait quand elle en avait le courage - mais souvent c’est Hades qui avait le courage alors elle n’avait pas besoin de faire cet effort si souvent.
C’était donc lui qui avait réussi à rétablir l’ordre. Et ça avait carrément plu à la jeune femme qui désormais, lui faisait confiance au point de développer une vraie intimité avec lui. Désormais, à la maison, l’atmosphère était animée des rires qu’il provoquait.
Il faisait résonner sa voix en d’autres couleurs et tonalités, autres que l’habituel monochrome qu’elle employait en toute occasion. Une chaleur se dégageait de ce lieu, de ce lien qui lui permettait d’appeler cet endroit « La Maison ».
Ce qui était bien avec « La Maison » c’est qu’elle pouvait se transporter. Très souvent, Piper pensait que c’était Hades qui rapportait la maison à elle. Peut-être que lui, pensait que c’était elle.
Le fait est que c’était plus évident pour elle désormais, de comprendre que le travail devait être dans son propre cadre, même si toutes ces années, Travail avait était son grand ami qui l’aidait à ne pas penser à son état émotionnel.
Evidemment, de tels changements modifiaient drastiquement son style de vie. Ses précieuses règles, autrefois intransigeantes, se retrouvaient aussi ébranlées qu’un château de carte face à une fenêtre ouverte.
La preuve en était que désormais, elle autorisait Hades (élément perturbateur) à venir la visiter dans son cadre rigide. Et ce dernier se donnait souvent un malin plaisir à foutre des grands coups de pied dans ses petits papiers bien rangés…
Alors qu’elle travaillait sur des détails d’un dossier simple à la base et devenu caustique à la fin, Ray qui l’aidait , se leva juste après avoir reluqué sa montre.
— … Quelque chose cloche? Demanda la jeune femme dans son anglais irréprochable habituel.
— Rien. Je me suis rappelé quelque chose que je dois vérifier. Je reviens.
Elle le suivit du regard, se demandant ce qu’il avait à vérifier qui était plus important que le travail là, puis se remit à travailler en se disant qu’elle lui faisait confiance et que zut, hein.
Cependant, quelques minutes plus tard, le frigo à lunette revint, les sourcils levés. Piper se demanda sérieusement quel problème il allait lui rapporter.
— Boss, j’vais finir le dossier.
— Hein? Non! Je vais le faire, ne t’en fais pas.
— Boss, vous devriez vous reposer.
— Je suis enceinte, Ray. Pas malade.
Raymond eut un soupire qui laissait deviner que Piper lui compliquait la tâche à insister.
— Okay, fit-il en abandonnant toute idée d’effet de surprise. Hades est venu vous voir. J’l’ai vu en salle de surveillance, il est à l’entrée du lobby à l’heure qu’il est.
Piper resta penaude.
Elle était enceinte et pas malade, oui, mais, si Hades était là, elle était tout bonnement indisponible.
… Et ça, Raymond le savait. Ces derniers temps, Hades débarquait de plus en plus un peu à l’improviste.
Ray avait bien essayé de faire comprendre à sa patronne que Hades devait prévenir avant d’arriver, car après ça, le travail était compliqué à terminer puis, il fallait anticiper leurs moments parce que son nouveau compagnon, lui, n’en n’avait rien à foutre des clients qui regardaient.
Mais au bout de la troisième fois, Ray, en fin limier qu’il était, avait remarqué que le bougre débarquait à peu près à la même heure à chaque fois qu’il venait. Il était donc en capacité d’anticiper ses arrivées en checkant tout simplement, les caméras de sécurité quand l’heure arrivait. Pas besoin de foutre le moment de bonheur de sa boss en l’air. Il n’y tenait pas vraiment, car pour une fois, elle ressemblait à une vraie humaine et non à une machine.
Il aurait simplement aimé qu’elle l’écoute et ait la surprise de le croiser en descendant. Mais bon.
— Oh… OH. Je vois. Oui. Euh… Que-
— Allez-y, fit l’homme de main qui savait que la pose s’imposait pour la jeune femme qui avait débarqué très tôt ce matin.
Elle se leva alors, prenant son téléphone en main et se décala de sa chaise en tenant son ventre qui se faisait de plus en plus rond sous ses couches de coton, puis elle prit la porte d’un pas curieux.
Ray n’aurait jamais blagué sur un tel sujet.
Elle s’avançait avec prudence et descendit les escaliers doucement pour ne pas risquer de tomber dedans. Quand elle arriva dans le lobby, elle resta en retrait, discrète et ses yeux scannèrent le lieu à la recherche de cette montagne qu’elle affectionnait tant…
— Il est où…
.
On aurait pu croire que la jeune asiatique resterait coincée dans une situation ambiguë et froide avec le grand molosse, mais pas du tout.
En vérité, ils avaient surprenament bien raccroché leur wagon, et c’était en partie grâce à Hades qui avait une conscience bien plus sensible de ses besoins primaires.
Pour Piper c'était une chance, car elle occultait souvent cette partie d’elle. Faute de 26 ans de célibat bien renforcé par des relations familiales peu saines.
Hades était plutôt du genre à vouloir combler les crevasses et invitait souvent la jeune femme à le faire avec lui. Ce n’était pas habituel, mais elle en était ravie à chaque fois, si bien qu’au final, c’en était devenu quelque chose qu’elle appréciait et demandait quand elle en avait le courage - mais souvent c’est Hades qui avait le courage alors elle n’avait pas besoin de faire cet effort si souvent.
C’était donc lui qui avait réussi à rétablir l’ordre. Et ça avait carrément plu à la jeune femme qui désormais, lui faisait confiance au point de développer une vraie intimité avec lui. Désormais, à la maison, l’atmosphère était animée des rires qu’il provoquait.
Il faisait résonner sa voix en d’autres couleurs et tonalités, autres que l’habituel monochrome qu’elle employait en toute occasion. Une chaleur se dégageait de ce lieu, de ce lien qui lui permettait d’appeler cet endroit « La Maison ».
Ce qui était bien avec « La Maison » c’est qu’elle pouvait se transporter. Très souvent, Piper pensait que c’était Hades qui rapportait la maison à elle. Peut-être que lui, pensait que c’était elle.
Le fait est que c’était plus évident pour elle désormais, de comprendre que le travail devait être dans son propre cadre, même si toutes ces années, Travail avait était son grand ami qui l’aidait à ne pas penser à son état émotionnel.
Evidemment, de tels changements modifiaient drastiquement son style de vie. Ses précieuses règles, autrefois intransigeantes, se retrouvaient aussi ébranlées qu’un château de carte face à une fenêtre ouverte.
La preuve en était que désormais, elle autorisait Hades (élément perturbateur) à venir la visiter dans son cadre rigide. Et ce dernier se donnait souvent un malin plaisir à foutre des grands coups de pied dans ses petits papiers bien rangés…
Alors qu’elle travaillait sur des détails d’un dossier simple à la base et devenu caustique à la fin, Ray qui l’aidait , se leva juste après avoir reluqué sa montre.
— … Quelque chose cloche? Demanda la jeune femme dans son anglais irréprochable habituel.
— Rien. Je me suis rappelé quelque chose que je dois vérifier. Je reviens.
Elle le suivit du regard, se demandant ce qu’il avait à vérifier qui était plus important que le travail là, puis se remit à travailler en se disant qu’elle lui faisait confiance et que zut, hein.
Cependant, quelques minutes plus tard, le frigo à lunette revint, les sourcils levés. Piper se demanda sérieusement quel problème il allait lui rapporter.
— Boss, j’vais finir le dossier.
— Hein? Non! Je vais le faire, ne t’en fais pas.
— Boss, vous devriez vous reposer.
— Je suis enceinte, Ray. Pas malade.
Raymond eut un soupire qui laissait deviner que Piper lui compliquait la tâche à insister.
— Okay, fit-il en abandonnant toute idée d’effet de surprise. Hades est venu vous voir. J’l’ai vu en salle de surveillance, il est à l’entrée du lobby à l’heure qu’il est.
Piper resta penaude.
Elle était enceinte et pas malade, oui, mais, si Hades était là, elle était tout bonnement indisponible.
… Et ça, Raymond le savait. Ces derniers temps, Hades débarquait de plus en plus un peu à l’improviste.
Ray avait bien essayé de faire comprendre à sa patronne que Hades devait prévenir avant d’arriver, car après ça, le travail était compliqué à terminer puis, il fallait anticiper leurs moments parce que son nouveau compagnon, lui, n’en n’avait rien à foutre des clients qui regardaient.
Mais au bout de la troisième fois, Ray, en fin limier qu’il était, avait remarqué que le bougre débarquait à peu près à la même heure à chaque fois qu’il venait. Il était donc en capacité d’anticiper ses arrivées en checkant tout simplement, les caméras de sécurité quand l’heure arrivait. Pas besoin de foutre le moment de bonheur de sa boss en l’air. Il n’y tenait pas vraiment, car pour une fois, elle ressemblait à une vraie humaine et non à une machine.
Il aurait simplement aimé qu’elle l’écoute et ait la surprise de le croiser en descendant. Mais bon.
— Oh… OH. Je vois. Oui. Euh… Que-
— Allez-y, fit l’homme de main qui savait que la pose s’imposait pour la jeune femme qui avait débarqué très tôt ce matin.
Elle se leva alors, prenant son téléphone en main et se décala de sa chaise en tenant son ventre qui se faisait de plus en plus rond sous ses couches de coton, puis elle prit la porte d’un pas curieux.
Ray n’aurait jamais blagué sur un tel sujet.
Elle s’avançait avec prudence et descendit les escaliers doucement pour ne pas risquer de tomber dedans. Quand elle arriva dans le lobby, elle resta en retrait, discrète et ses yeux scannèrent le lieu à la recherche de cette montagne qu’elle affectionnait tant…
— Il est où…
.
Hadès P. Gallagher
Ven 15 Nov - 21:50
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 31 ans Groupe : Eindhoven
Hadès P. Gallagher
Capo Eindhoven
Family Business
La sueur dégouline de ton dos quand tu termines les dernières tractions. Ta charge lourde retombe sur son socle dans un bruit brut, alors que tu souffles entre tes mâchoires entrouvertes.
Le rythme de ton palpitant est une preuve de ton travail accompli. Depuis toutes ces histoires entre les Wanhoop et les Eindhoven, tu comptes sur le renforcement musculaire comme une garantie de force, un atout prodigué aux tiens.
Bien que la régularité des efforts ne soit pas ton fort, tu apprécies de te rendre à la salle de sport. Pilier de ta sociabilité, les rencontres avec tes camarades sportifs sont essentielles à ton bien-être, car en plus de diversifier tes connexions sociales, tu fortifies parallèlement l'armature de tes muscles.
Tu termines ta douche rapide.
Face au miroir empli de buée, tu traces une ligne de ton poing qui laisse apparaître un développement du volume de tes bras sous tes yeux empli de fierté. Le travail commence à payer !
Un froid sec mord la paume de ta main quand tu la poses sur la barrière du tourniquet de sécurité. Le vent frais qui balaye New Amsterdam s'infiltre sur la peau de ton cou nu, encore trempé d'un rinçage négligé.
Le ciel bleu, parsemé de quelques nuages flottants, annonce une journée splendide.
Profitant de l'occasion, tu favorises la marche, plutôt qu'à te joindre auprès d'une masse de personnes qui attendent le bus.
Machinalement, tu cherches mollement ton briquet dans la poche de ton manteau épais, pendant que la tige de tabac est en suspension au bord de tes lèvres.
Hadès, tu fumes plus par réflexe mécanique que par nécessité.
Une partie de ton anxiété accrochée s'est vue mise au tapis par la simple présence de Piper. Qui aurait cru que construire un avenir durable avec quelqu'un était tout ce qui te manquait pour te libérer de certaines de tes addictions ?
Le centre-ville en territoire Maaeirs abrite une zone dite neutre, dont aucune Famille n'a d'autorité.
Destinée principalement aux civils, qui constituent une part notable de la population de la capitale administrative, elle évolue en autodidacte, mais son parcours l'expose à des dangers car dépourvue de la protection que pourrait offrir une mafia.
T'écrases ta clope en pressant le talon contre le sol, puis libères les derniers jets de fumée aux relents de nicotine.
L'hôtel de ta femme se trouve dans ce segment du terrain. Majestueux par son architecture, il t'évoque le plaza hôtel du film "Maman, j'ai raté l'avion 2" avec ses hauts étages et sa surabondance d'opulence.
Tu avances jusqu'à la double porte de l'hôtel où ta silhouette floue se reflète dans les vitres tamisées. Un groom pousse la poignée verticale de l'intérieur pour te faire passer.
Dès ton entrée, tu es accueilli d'une courbette respectueuse dont ton esprit en chasse les honneurs.
À l'intérieur, une odeur de neuf et de cuir plane dans le hall d'entrée. En face, un tapis massif recouvre trois quarts des marches en marbre et s'allonge jusqu'à la moitié du lobby.
Sur ta gauche, un immense comptoir qui accueille les clients, gère les entrées et les sorties, compte une file de trois à quatre clients à chacun des postes occupés.
Le bruit des roulettes de valise traversant de part et d'autre le sol carrelé ne sauraient couvrir les battements de ton cœur empressé de la retrouver.
Hadès, tu pivotes sur toi-même, l'œil avisé à sa recherche.
Une femme dans une robe de velours à la coupe complexe passe devant toi, bientôt rejointe par un homme en uniforme qui tire ses bagages dans un grand chariot.
Des plantes d'ornement poussent dans des pots en céramique. Ils te paraissent presque intégrés à l'émail au pied du mur.
L'étalage de raffinement se confirme même sur des étagères diverses où plusieurs pièces d'orfèvrerie imposent la richesse fastueuse des lieux.
À côté, avec ton jogging blanc et ton manteau classique, tu fais tache dans le décor : on pourrait croire que tu viens mendier.
Et c'est peut-être le cas, car la rançon que tu réclames n'est autre que la tenancière.
Ton sourire s'élargit quand tu la trouves en premier. Ses sourcils soucieux semblent chercher quelqu'un, et tu as la confirmation qu'il s'agit bien de toi quand elle murmure entre ses dents inquiètes.
— Il est où…
— Pip ! Ton interpellation joyeuse donne une indication sur ta position. Il est là !
Quand elle se retourne en reconnaissant le son de ta voix, une pulsion de bonheur caresse ton estomac.
— Pip, ma Pipeline, mon Tournesol...
Tu n'attends pas pour courir auprès d'elle. Tes bras ouverts laisse glisser ton sac de sport qui traîne désormais derrière toi quand tu l'entoures et la soulèves avec une étonnante facilité, malgré le poids supplémentaire ajouté par les jumeaux.
Avec une tendresse toute particulière, ton nez froid frotte son cou et tes yeux se ferment en appréciant la saveur poudrée de son parfum moelleux.
— Je suis content de t'voir... Comment va ma petite rentière ?
Hadès, ce n'est pas comme si vous ne vous étiez pas vu ce matin, avant de débuter vos journées respectives. T'aimes quand même bien aller la voir régulièrement à l'hôtel.
Au début, elle grognait parce que tu mettais du désordre dans son rangement - mais au fur et à mesure, tes actions dérangeantes ont commencé à faire partie de son tout, de sa nouvelle vie avec toi.
Faut dire que même à toi, sa compagnie a changé pas mal de tes comportements et habitudes. Tu revis, tout simplement.
Auprès de cette bouffée d'affection, tu décolles légèrement ta tête pour avoir un visuel sur elle, tes yeux brillants d'une lueur amourachée.
Sous le lustre aux multiples bras, l'éclat de tes cheveux encore humides scintille comme de la neige au soleil.
— Eh... ? Ils ont installé une grande roue à la place du Dam. J'te kidnappe pour y faire un saut avant de t'ramener.
Parce que Hadès, si tu as bien compris une chose avec elle, c'est de te servir sans demander.
Source : vos confidences sous la couette.
Le rythme de ton palpitant est une preuve de ton travail accompli. Depuis toutes ces histoires entre les Wanhoop et les Eindhoven, tu comptes sur le renforcement musculaire comme une garantie de force, un atout prodigué aux tiens.
Bien que la régularité des efforts ne soit pas ton fort, tu apprécies de te rendre à la salle de sport. Pilier de ta sociabilité, les rencontres avec tes camarades sportifs sont essentielles à ton bien-être, car en plus de diversifier tes connexions sociales, tu fortifies parallèlement l'armature de tes muscles.
Tu termines ta douche rapide.
Face au miroir empli de buée, tu traces une ligne de ton poing qui laisse apparaître un développement du volume de tes bras sous tes yeux empli de fierté. Le travail commence à payer !
Un froid sec mord la paume de ta main quand tu la poses sur la barrière du tourniquet de sécurité. Le vent frais qui balaye New Amsterdam s'infiltre sur la peau de ton cou nu, encore trempé d'un rinçage négligé.
Le ciel bleu, parsemé de quelques nuages flottants, annonce une journée splendide.
Profitant de l'occasion, tu favorises la marche, plutôt qu'à te joindre auprès d'une masse de personnes qui attendent le bus.
Machinalement, tu cherches mollement ton briquet dans la poche de ton manteau épais, pendant que la tige de tabac est en suspension au bord de tes lèvres.
Hadès, tu fumes plus par réflexe mécanique que par nécessité.
Une partie de ton anxiété accrochée s'est vue mise au tapis par la simple présence de Piper. Qui aurait cru que construire un avenir durable avec quelqu'un était tout ce qui te manquait pour te libérer de certaines de tes addictions ?
Le centre-ville en territoire Maaeirs abrite une zone dite neutre, dont aucune Famille n'a d'autorité.
Destinée principalement aux civils, qui constituent une part notable de la population de la capitale administrative, elle évolue en autodidacte, mais son parcours l'expose à des dangers car dépourvue de la protection que pourrait offrir une mafia.
T'écrases ta clope en pressant le talon contre le sol, puis libères les derniers jets de fumée aux relents de nicotine.
L'hôtel de ta femme se trouve dans ce segment du terrain. Majestueux par son architecture, il t'évoque le plaza hôtel du film "Maman, j'ai raté l'avion 2" avec ses hauts étages et sa surabondance d'opulence.
Tu avances jusqu'à la double porte de l'hôtel où ta silhouette floue se reflète dans les vitres tamisées. Un groom pousse la poignée verticale de l'intérieur pour te faire passer.
Dès ton entrée, tu es accueilli d'une courbette respectueuse dont ton esprit en chasse les honneurs.
À l'intérieur, une odeur de neuf et de cuir plane dans le hall d'entrée. En face, un tapis massif recouvre trois quarts des marches en marbre et s'allonge jusqu'à la moitié du lobby.
Sur ta gauche, un immense comptoir qui accueille les clients, gère les entrées et les sorties, compte une file de trois à quatre clients à chacun des postes occupés.
Le bruit des roulettes de valise traversant de part et d'autre le sol carrelé ne sauraient couvrir les battements de ton cœur empressé de la retrouver.
Hadès, tu pivotes sur toi-même, l'œil avisé à sa recherche.
Une femme dans une robe de velours à la coupe complexe passe devant toi, bientôt rejointe par un homme en uniforme qui tire ses bagages dans un grand chariot.
Des plantes d'ornement poussent dans des pots en céramique. Ils te paraissent presque intégrés à l'émail au pied du mur.
L'étalage de raffinement se confirme même sur des étagères diverses où plusieurs pièces d'orfèvrerie imposent la richesse fastueuse des lieux.
À côté, avec ton jogging blanc et ton manteau classique, tu fais tache dans le décor : on pourrait croire que tu viens mendier.
Et c'est peut-être le cas, car la rançon que tu réclames n'est autre que la tenancière.
Ton sourire s'élargit quand tu la trouves en premier. Ses sourcils soucieux semblent chercher quelqu'un, et tu as la confirmation qu'il s'agit bien de toi quand elle murmure entre ses dents inquiètes.
— Il est où…
— Pip ! Ton interpellation joyeuse donne une indication sur ta position. Il est là !
Quand elle se retourne en reconnaissant le son de ta voix, une pulsion de bonheur caresse ton estomac.
— Pip, ma Pipeline, mon Tournesol...
Tu n'attends pas pour courir auprès d'elle. Tes bras ouverts laisse glisser ton sac de sport qui traîne désormais derrière toi quand tu l'entoures et la soulèves avec une étonnante facilité, malgré le poids supplémentaire ajouté par les jumeaux.
Avec une tendresse toute particulière, ton nez froid frotte son cou et tes yeux se ferment en appréciant la saveur poudrée de son parfum moelleux.
— Je suis content de t'voir... Comment va ma petite rentière ?
Hadès, ce n'est pas comme si vous ne vous étiez pas vu ce matin, avant de débuter vos journées respectives. T'aimes quand même bien aller la voir régulièrement à l'hôtel.
Au début, elle grognait parce que tu mettais du désordre dans son rangement - mais au fur et à mesure, tes actions dérangeantes ont commencé à faire partie de son tout, de sa nouvelle vie avec toi.
Faut dire que même à toi, sa compagnie a changé pas mal de tes comportements et habitudes. Tu revis, tout simplement.
Auprès de cette bouffée d'affection, tu décolles légèrement ta tête pour avoir un visuel sur elle, tes yeux brillants d'une lueur amourachée.
Sous le lustre aux multiples bras, l'éclat de tes cheveux encore humides scintille comme de la neige au soleil.
— Eh... ? Ils ont installé une grande roue à la place du Dam. J'te kidnappe pour y faire un saut avant de t'ramener.
Parce que Hadès, si tu as bien compris une chose avec elle, c'est de te servir sans demander.
Source : vos confidences sous la couette.
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