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Hendrick

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans
Hendrick Lieutenant de police

Lieutenant de police
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Hendrick Wubbo (Ockels)
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Nom : Wubbo (Ockels)
Prénom : Hendrick
Date de naissance : 17/06/2005
Nationalité & origine : Néérlandaise
Sexualité : Asexuel biromantique
Groupe : Civil
Travail :  Lieutenant de police
Zone de résidence : Quartier Van Gogh

Caractère

Hendrick est très jouette. Il adore taquiner et blaguer. Il met toute son énergie et ses qualités au service de l’humour, et à la fâcheuse tendance de rire à ces propres blagues. On pourrait facilement penser qu’il prend tout avec une grande légèreté.

Il est empli d’une confiance débordante, parfois naïve et possède un enthousiasme enfantin. Il serait facile d’utiliser les adjectifs optimiste, volontaire ou candide pour le décrire.

Il est très facilement distrait et incapable de se concentrer sur deux choses à la fois. C’est aussi un grand hyperactif ce qui peut très vite être agaçant ou fatiguant pour son entourage, voire parfois ingérable, il n’a jamais été diagnostiqué pour ce trouble. Cela le rend très serviable car il ne rechigne jamais à la tâche. Méfiez-vous tout de même car Hendrick est la définition exacte de cette citation bien connu : l’enfer est pavé de bonne intentions.

Cette pile électrique a une organisation plutôt bancale et tendance à s’éparpiller facilement. Pour couronner le tout, vous n’avez jamais vu un type aussi désordonné. Il perdait sa tête si elle n’était pas attachée à son corps. Hendrick a une imagination débordante, qui couplée à sa maladresse légendaire peuvent créer des scènes quelques fois irréelles. Il a toujours des tonnes d’idées à la seconde, et pas du genre idées réfléchies. Cela le pousse souvent à commencer tout un tas de projets qu’il ne terminera jamais. Il n’a aucune mémoire des prénoms mais reconnait par contre très facilement les visages.

D’une curiosité sans limite, il a soif de savoir -même si beaucoup d’informations sortent de son cerveau aussi vite qu’elles ne sont rentrées. Il enquête parfois un peu trop sur des sujets personnels ou sur des affaires sur lesquels il n’est pas habilité, au détriment de ce qu’on lui demande de faire à la police. C’est à peu près les seuls moments où le jeune homme peut se montrer un peu efficace ou concentré. Cela lui attire par contre souvent des ennuis. Hendrick est très impatient et indiscipliné, ce qui le pousse parfois à franchir des lignes rouges sans trop se poser de questions. Dans les conversations, il lui arrive souvent de sauté du coq à l’âne car tout va trop vite dans sa petite tête.

Il vit la vie au jour le jour et se laisse généralement guider par ces lubies. Il n’est pas d’un naturel très inquiet, et voit souvent les choses avec beaucoup d’humour et d’ironie. Il possède une très bonne résistance à la douleur qui le pousse parfois à prendre des risques inconsidérés car il ne se rend pas compte des dangers. Il a la fâcheuse habitude de se jeter droit dans les pièges qu’on peut lui tendre. Surtout que, dirons-nous, il n’est pas spécialement le plus intelligent de la bande, ni le plus rapide à la comprenure.

Très sociable, il n’hésitera jamais bien longtemps pour entrainer les autres dans ces nombreux plans foireux. Son énergie se démultiplie lorsqu’il passe du temps avec des gens. Il a souvent besoin d’être écouté, ce qui peut parfois l’empêcher d’écouter les autres ou de se rendre compte que les autres ont besoin d’être écoutés. Il est l’ami par excellence par contre et se foutra dans la merde par amitié, étant facilement prêt à faire des trucs complètement idiots par pur amitié. Il est le genre de personne qui n’a pas peur de donner sans rien recevoir en retour et a parfois du mal à prendre du recul sur des relations qui pourraient être qualifiées de toxiques. Il est d’une fidélité à la limite de la stupidité que ce soit envers ces amis ou ces collègues. Il a de plus, tendance à très rapidement s’attacher à une personne.

Il ne supporte pas du tout les conflits et tentera par tous les moyens -souvent par l’humour- de désamorcés les grosses disputes. Il voudrait que tout le monde s’aime dans le meilleur des mondes. Il ne supporte pas l’idée qu’on puisse le détester. Il aura toujours ce besoin de renouer avec ceux avec qui il se dispute et s’excusera même quand il n’est pas en tort dans un conflit. Si vous le voyez bouder, ce n’est probablement que pour un court instant : difficile de savoir s’il oublie vite les conflits de manière volontaire ou involontaire… C’est vraiment l’inverse d’un rancunier.

Il n’aime pas les poubelles et il lui arrive souvent de manière totalement inconsciente de changer de trottoir pour les éviter. Il ne supporte pas les espaces clos, prie de ne jamais prendre l’avion, a peur des hôpitaux et infirmeries et préférera dès lors toujours se soigner tout seul. Et vu le peu d’effort qu’il met lorsqu’il s’agit de soigner ces petits bobos, c’est sûr, un jour il mourra d’une septicémie.  

Il manque parfois un peu de confiance en lui, ce manque d’estime de lui étant lié à des expériences compliquées en foyer d’accueil.

Physique

Les cheveux de Hendrick sont à l’origine brun, mais après avoir perdu un pari et teinté ces cheveux en rouge, il a trouvé que le contraste lui allait plutôt bien. Ça lui donne un côté pirate plutôt appréciable même si cela fait ressortir davantage son teint pâle. Ces cheveux sont généralement mi-long ou parfois long lorsqu’il a la flemme de les couper. Par contre, il n’est jamais parvenu à obtenir assez de poil sur le menton pour ajouter une barbe à sa panoplie de parfait corsaire.

Ces deux yeux ambrés sont un de ces atouts dragues majeurs. En effet, leurs couleurs clairs, presque dorés au soleil donnent à son regard un éclat lumineux dont il a parfois usé et abusé. Mais sous son joli minois avec lequel il peut prendre un air très sérieux et profond, ne vous y trompez pas, il n’a rien compris à ce que vous venez de lui dire.

La taille. Parlons-en de la taille… Vous savez ce truc sur les néerlandais qui sont les plus grands du monde et qui font 3 mètres de haut là… bah c’est vrai. 1m74, ça parait raisonnable comme taille… mais non. Non non non. Pas au Pays-Bas. Quand tu fais 1m74 au Pays-Bas, tu peux tout aussi bien te faire qualifier de nain. Un jour tous ces camarades avaient décidé de pousser comme des mauvaises herbes et lui s’était arrêté de manière tout à fait raisonnable à une taille qui lui permettait d’atteindre le haut des rayons de supermarché mais qui ne le forçait pas à se baisser chaque fois qu’il passait à proximité d’un lustre.

Hendrick étant une boule d’énergie incapable de tenir en place -vous ne le verrez jamais dans une salle de cinéma- il a une allure très sportive et athlétique. C’est une véritable boule de muscle et de nerf. Il a un excellent cardio.

Fumeur dès qu’il a trop d’énergie à revendre et pas assez d’espace pour l’exprimer, il lutte depuis quelques années pour arrêter la cigarette. Il a petit à petit remplacer son addiction à la nicotine par une autre addiction, j’ai nommé l’addiction au saccharose. Pas très intelligent pour un type qui fonctionne toujours comme un enfant de 10 piges quand on lui file trop de sucre le soir. Vous pouvez donc souvent le croiser avec une sucette ou un bâton de sucette coincé dans le bec. Cela dit, comme il manque un peu de volonté, il suffit souvent qu’on lui propose une cigarette pour qu’il se remette à fumer. Mais bon, juste une petite cigarette quoi… Et s’il ne fume pas et n’a rien de sucré à se mettre sous la dent, il y a de forte chance pour que vous l’aperceviez en train de se ronger les ongles. Parfois même il couple plusieurs de ces mauvaises habitudes.

Sinon d’un point de vue vestimentaire, Hendrick affectionne les couleurs vivent et joyeuses, qui provoquent souvent de malheureux désaccords de couleurs entre ces fringues, lorsqu’il ne porte pas son uniforme de policier. Vous ne serez donc pas étonné de savoir que sa veste favorite arbore une magnifique couleur orange fluo qui jure terriblement avec ces cheveux.

Il ne la porte pas souvent cela dit, Hendrick est une véritable bouillotte sur patte. Il pourrait faire -10 degré qu’il serait encore capable de se promener en t-shirt dehors. Il supporte d’ailleurs très mal les chaudes températures d’été.

Lorsqu’il porte des shorts, on peut voir une cicatrice plutôt moche qui lui parcoure la jambe antérieure. Elle a un peu pâli avec les années mais ne s’est jamais vraiment effacée.

Histoire

Wubbo Johannes Ockels aka mon grand-père est le premier type du pays à avoir fait un petit tour dans l’espace. Ce qui fait forcément de ma famille, une famille de méga nerd. Mon père a suivi sa trace avec un doctorat en physique des astroparticules Si vous voulez des anecdotes croustillantes au sujet des désintégration protonique ou de l’asymétrie baryonique, n’hésitez pas, c’est à lui qu’il faut s’adresser. Ou à ma mère, vu qu’ils se sont rencontrés à la fac’. Vous ne pouvez pas imaginer à quels points ils se ressemblent tous les deux. Ni à quel point je captais rien aux conversations qu’on avait lors des diners quand ils s’y mettaient.

Mes parents étaient ce que j’appellerais des parents parfaits. Une éducation basée sur l’épanouissement de l’enfant, avec les limites qu’il faut mais sans aucune pression. Malgré des boulots prenants, toujours présents pour leurs trois rejetons, ne faisant pas de différence entre leurs enfants. Ils avaient toujours voulu trois gosses parce qu’en tant qu’enfant unique, ils avaient eu l’impression de passer à côté de quelque chose d’important. Et il avait eu plutôt raison, vu que la fratrie s’adorait. Bref, le genre d’enfance dont tout le monde rêve. Rien à redire là-dessus. Et non, j’idéalise pas du tout le peu de souvenirs que j’en ai, c’est pas mon genre pas vrai ? On avait un chien aussi, Katinka, une golden retriver que mon père nous avait ramené pas loin avant mes 6 ans. C’est très vite devenu un membre de la famille à part entière.  

Mon grand frère, Bram, avait huit ans de plus que moi, je m’entendais super bien avec lui malgré la différence d’âge. On se ressemblait pas mal physiquement, même si j’étais quand même vachement plus petit. Bram, c’était un peu mon modèle, je voulais toujours tout faire comme lui. Même si on n’avait franchement pas les mêmes compétences. Bram’ il avait un cerveau, c’était un garçon brillant. Personnellement j’étais pas trop bon à l’école, c’était plus ou moins déjà établi que je ne suivrais pas les traces de mes parents. Pépé-espace disait souvent que mon cerveau allait à la vitesse de la lumière, que c’était pour ça que j’arrivais pas à le suivre. Il aimait me taquiner sur mes résultats scolaires désastreux.

Mes parents ont toujours été très compréhensifs avec ça, et fallait parce que j’étais plutôt un cancre dans ma classe. Les prof étaient toujours heureux en début d’année lorsqu’il apprenait que le petit frère de Bram venait dans leur classe, bah ça durait jamais bien longtemps. L’avantage, c’est que je nettoyais le terrain pour mon petit frère. Ouai, si on le comparait à moi plus tard, c’était sûr, ça lui boosterait sa confiance.

Mon truc c’était plutôt le sport. Le waterpolo en particulier. J’étais le meilleur arrière-gauche de mon club, toujours prêt à foncer sans se poser de questions. Franchement, si j’avais été un peu meilleur en stratégie et que j’avais pas décroché pendant plusieurs années après les inondations, je ferais peut-être partie de l’équipe nationale à l’heure qu’il est. Bon probablement pas vu mon gabarit mais on peut toujours rêver, c’est pas interdit que je sache.

J’ai fait du théâtre aussi, mais c’était plus un défouloir qu’autre chose. Et c’était pour faire comme Bram. Au final, je me suis fait virer parce que j’incitais les autres à faire des conneries avec moi apparemment. Pourtant, mes parents semblaient émus lorsque j’ai joué le rôle de Tabaqui, un chacal un peu cinglé dans une pièce de théâtre montée sur base de l’histoire du livre de la jungle. J’avais adoré parce que j’avais le droit de faire des vieux rires pendant la représentation, et ça faisait marrer tout le public.

Mon petit frère, Johan, n’avait qu’un an de différence avec moi. Pourtant, il était et resterait toujours mon petit bébé d’amour. Quand je pouvais le protéger à l’école, je ne me gênais pas. Bon à côté de ça, je le taquinais beaucoup aussi. J’essayais de lui apprendre mes meilleures moves de waterpolo. J’étais un peu fier quand il a commencé à jouer et suivre ma voie.

J’avais l’impression d’être un coach professionnel qui voit son meilleur élément saisir la médaille d’or. C’était le plus équilibré de nous trois Jo’. Il avait le cerveau au taquet et il était doué en sport. Comme si après deux brouillons, mes parents avaient fini par trouver une formule magique pour faire un enfant nickel. Franchement, à ce stade-là, ils auraient peut-être dû lancer leur business.  

Pépé-espace est mort d’un cancer deux ans avant les inondations. Franchement, c’est pas plus mal, il se sera jamais inquiété pour nous. Moi j’étais vachement triste parce qu’il avait toujours des histoires de dingue à nous raconter, comme quand il s’était crashé avec sa navette spatiale et tout, mais mes parents m’ont expliqué des trucs sur la mort, comme quoi c’était le cycle de la vie tout ça tout ça. Et puis que Pépé-espace était retourné à l’espace, et que ça c’était trop cool.

Puis y a eu les inondations. J’étais à l’école, en train de me trémousser sur ma chaise parce que j’en pouvais plus d’être assis, les yeux perdus dans le vague quand justement les plus grosses vagues frappèrent la ville. Pas de chance, notre école était au cœur des inondations. L’eau s’infiltra partout, les vitres explosèrent. J’ai tenté de rejoindre Jo, vu qu’on était dans la même école contrairement à Bram qui était en VWO dans un autre établissement. Nos deux classes étaient au même étage, chacune d’un côté du couloir. Le soulagement quand je l’ai vu…je vous jure j’aurais pu chialer. Je lui ai pris la main, on a été emportés par le courant mais je l’ai pas lâché. Je l’ai pas lâché tout du long. Je sentais mes doigts s’engourdirent à force de lui serrer la main. Je le voyais à peine avec toute cette eau qui s’engouffrait de partout. On frappait des trucs, avec le courant on se faisait griffer par des débris de verre et d’autres machins. J’avais beau être bon nageur, j’ai cru plusieurs fois me noyer, c’était pas comme à la piscine avec le water-polo, là c’était du vrai courant. J’avais plus de bras à la fin tellement ça avait été dur de retenir Jo, je ne le savais pas encore à ce moment-là mais j’avais fracturé ma clavicule à force de chocs répétés. Un vrai miracle qu’on ne se perde pas de vue tous les deux.

Le courant nous a poussé jusqu’à une zone plus calme, c’était fini, on était sauvé. Jo était fatigué, il se laissait flotter sur le dos. J’ai fait pareil, j’en pouvais plus. On avait les doigts gelés, je claquais des dents, je fermais les yeux parce que c’était trop crevants de les garder ouverts. C’est comme ça que les flics nous ont trouvés. Ils nous ont tirés à bord de leur barque improvisée. Ils venaient en aide au civil. Je voulais pas lâcher mon petit frère au début mais j’étais super faible alors les flics n’ont pas eu trop de mal à ouvrir mes doigts.

J’ai mis du temps à réaliser. Beaucoup de temps. Ils m’ont filé une couverture de survie, m’ont aidé à me réchauffer, m’ont fait un garrot à la jambe parce que je pissais un peu le sang. Je me sentais complètement à côté de mes pompes. A bout de force. Y avait du monde dans l’embarcation, je sais pas si ça jouait. Il m’avait séparé de mon frère. Je supposais qu’il avait besoin de plus de soin parce qu’il l’avait allongé à côté d’autres gens fatigués, j’avais bien remarqué qu’il était blessé.

C’est quand j’ai voulu le rejoindre et que les flics m’ont interdit l’accès à l’avant de la barque que j’ai capté. Enfin même pas, je pensais pas trop ça possible alors j’insistais encore je crois. J’avoue je me souviens plus trop. J’avais déjà un train de retard sur les gosses de mon âge. Je croyais encore qu’on pouvait pas mourir avant d’être au moins aussi vieux que pépé espace. Mais c’était ça, c’est ce que les flics m’ont dit, il était mort.

Le cycle de la vie, c’était un truc bizarre. Ça commençait par tuer les vieux, puis ça s’en prenait aux jeunes. J’avoue qu’à l’époque, j’y comprenais plus rien du tout. Y a cette policière qui m’a pris par la main et l’a serré fort. Je me suis demandé si Johan aussi s’était sentit rassurer quand je lui ai serré fort la main. Je savais pas trop quoi pensé d’autres. C’était trop soudain, trop irréaliste pour que je parvienne à vraiment croire ce qu’on me disait. Les questions sont venues des années après. Jamais eu de réponses.

Les flics m’ont déposé à l’abri, dans un hôpital de fortune, construit dans l’urgence. J’étais bien arrangé, ils ont recousu la blessure que je m’étais faites en cognant ma jambe dans une poubelle en métal éventrée, m’ont désinfecté mes bobos, retirer les échardes et morceaux de verre. Puis ils m’ont emballé le bras pour le maintenir contre mon corps à cause de ma fracture. C’était super pénible ça. Je me suis retrouvé dans un coin de la tente de l’hôpital avec pleins d’autres gosses. Je savais pas trop quoi faire. On m’avait dit d’attendre là après avoir noté mon nom et mon prénom sur une fiche. J’avais pas trop compris ce qu’il voulait de moi alors j’avais dit Wubbo au lieu de Ockels pour mon nom de famille. C’était mon deuxième prénom, ça devait fonctionner. J’y ai plus trop repensé après.

J’ai attendu, je vous jure. Mais je suis pas parvenu à passer la nuit sur place. Y avait pleins de gosses qui pleuraient, puis il faisait pas super chaud et j’avais envie de rentrer chez moi. J’ai jamais été du genre à beaucoup écouté ce qu’on me disait ou à me montrer très patient. C’était une idée de merde de partir au beau milieu de la nuit  bien sur. J’ai jamais eu des idées très intelligente. En fait j’ai vite eu la trouille. Sauf que je savais déjà plus comment retourner jusqu’à l’hôpital. Alors j’ai erré dans les rues, je savais pas où j’allais. D’après mes parents, si je me perdais, fallait que j’arrête de marcher. Mais c’était stupide, comment je faisais pour les retrouver si je m’arrêtais de marcher ? Finalement, c’est un policier qui m’a mis la main dessus. Il m’a proposé de me ramener chez moi, m’a demandé mon adresse. Je savais plus trop, je lui ai dit que c’était près du musée de sciences. Il a capté. Il m’a déclaré que la zone était bouclée et m’a embarqué dans sa voiture. Il lui restait qu’une heure à tirer et il savait pas trop quoi faire de moi. J’étais content d’être dans une voiture de police, ça faisait stylé. Il m’a laissé jouer avec le talkie, de toute façon je savais pas m’en servir correctement, et j’ai même pu démarrer la sirène. Finalement, il m’a laissé dormir chez lui. Le lendemain, il m’a ramené à l’hôpital et est repartit. Sauf qu’à l’hôpital, ils avaient plus de place, ils savaient pas quoi faire de moi. En fait, y avait trop de jeunes et c’était trop le bordel, ils savaient plus quoi faire de personne. Quand j’ai entendu des plus grands parler de retourner dans les quartiers pour chercher leurs familles, je les ai suivis. Je savais pas où on allait mais je les suivait inlassablement. Quand j’avais trop mal aux pieds ou à la jambe pour marcher, je pensais au moment où j’allais arriver chez moi et ça m’aidait. Ils passaient de la maison de l’un à celle de l’autre en un long pèlerinage. Puis finalement, l’un d’entre eux m’a demandé où j’habitais. Je savais pas trop expliqué mais il connaissait le musée de sciences, de là je savais où j’allais. En marchant vers chez moi, je me sentais un peu nerveux et surexcité aussi. Je ne savais pas à quoi m’attendre. J’aurais mieux fait de m’attendre à rien. Parce qu’il y avait rien. Pas de vivants, pas de mort. Juste la maison en piteux état.

Après, les autres ont décidés de s’installer avec un groupe de jeunes dans des ruines plus loin, mais il pouvait pas s’encombrer d’un gosse de 7 piges alors ils m’ont déposés au bord d’une route, comme un clebs sans collier. Après, la classique de pleins de gosses de l’Amsterdam dévasté : les maisons de l’enfance, famille d’accueil et re-maison de l’enfance. Avec toujours un espoir qu’un jour, un membre de ma famille ne réapparaisse, sortit de nul part. J’avoue avoir été un cas particulièrement difficile pour les familles qui ont eu la malchance de m’accueillir sous leur toit. Mon hyperactivité c’est très vite montrer un problème récurrent qu’aucun de mes parents d’adoption ne semblait capables de gérer, pas plus que mon imagination débordante qui m’amenait à faire un sacré paquet de bêtises à la seconde. Je pense sincèrement que j’ai fait pleurer un couple d’ailleurs lors de l’un de mes placements, un genre de craquage nerveux après que j’ai décidé de fermer la porte du balcon, les enfermant dehors et de retourner jouer sans vraiment capter qu’il y avait un problème. Je me souviens, il me faisait des grands signes à travers la vitre, je leur en ai fait aussi avant de me tailler pour aller jouer dans une autre pièce. Les pompiers avaient dû intervenir pour les faire descendre et avait dû casser leurs portes pour leur permettre de rentrer. Le problème n’était pas tant que je fasse une seule grosse bêtise. C’était plus l’accumulation parce que des conneries comme ça, j’en faisais trois par jour. Et avec toute l’innocence du monde, jamais j’avais de mauvaises intentions derrière la tête.

D’un point de vue scolaire, j’étais encore moins bon qu’avant. Et pour le sport, ça dépendait un peu du moment, mais dès que je pouvais je me défoulais. Comme c’était dur de rester dans un club, je m’étais mis au parkour et au skate. L’adolescence, ça a été ma pire période. Mon équilibre familial s’était effondré et je commençais à vraiment m’en apercevoir. J’ai un peu vrillé, je suis sorti beaucoup, j’ai fugué, j’ai fumé et bu. Avec des amis skateur on a vandalisé deux, trois trucs, franchement j’en suis pas très fier. Mais j’ai eu de la chance, je me suis jamais fait prendre pour ces conneries. Ou en tout cas, s’est jamais apparu sur mon casier judiciaire. Bref, comme pleins d’ado j’étais un peu con et je fréquentais pas forcément les bonnes personnes. Ado, j’ai découvert que le rire c’était ma meilleure arme, que quand je faisais marrer les copains en faisant l’imbécile, je me sentais bien. Puis de fil en aiguille, je me suis rendu compte que beaucoup de monde manquait de cette petite dose de rire quotidienne et que je pouvais la leur offrir. C’est aussi à cette époque que j’ai cherché à retrouver ma famille, sans grande réussite. Beaucoup de dossiers ou d’informations m’était inaccessibles étant donné que je ne faisais partie d’aucune institution habilitée à enquêter sur quoi que ce soit. C’est à cette période là tout de même, que je me suis rendu compte que j’étais pas un Wubbo mais un Ockels. Le tout grâce à la notoriété de papy-espace, sinon je l’aurais probablement jamais découvert. Ca expliquait que les autorités étaient jamais parvenu à lier mon dossier à aucun gosses disparus lors des inondations. Et magré de nombreuses bataille mener auprès de la mairie, j’étais pas encore parvenu à récupérer mon vrai nom de famille.  

Ensuite il a fallu choisir un boulot, une voie, un truc qui pouvait me correspondre. L’école s’était terminée, fallait passer à autre chose. Ça faisait quelques années que j’y pensais mais j’avoue, j’osais pas trop le dire parce qu’on s’était foutu de ma gueule -particulièrement certains potes skateurs. Je voulais être flic. Je veux dire… Ca c’était un rôle utile. Quand je voyais comme ils avaient été quand j’étais gamin, où comme ils essayaient de toujours être là pour protéger les habitants de New Amsterdam… Bref, je trouvais ça cool. Et puis surtout, ça me permettait d’enquêter sur ma famille. Je ne parvenais toujours pas à imaginer qu’ils pouvaient tous être morts.

Donc je me suis retrouvé à la police après avoir passé le concours deux fois -concours obtenu de justesse la seconde fois d’ailleurs. Heureusement parce qu’après mes 18 ans, j’avais été mis à la porte de ma famille d’accueil et après avoir vécu 2 mois en appart grâce à mes maigres économies et 1 autre sur des genre d’alloc sociales, j’ai vécu quelques temps dans une casse de voiture avant d’enfin réussir le concours de police.

Les débuts ont été très difficiles. J’étais pas le plus discipliné, ni le plus consciencieux du troupeau. Le parcours a été long, chaotique et semé d’embuches, j’ai failli me faire mettre dehors une ou deux fois mais j’ai fini par devenir un policier tout à fait convenable. Il faut dire que j’ai toujours su me montrer très volontaire malgré ma propension à créer des catastrophes.

L’année passée j’ai passé le concours pour devenir lieutenant de police mais je l’ai raté. Les échecs m’ont jamais vraiment arrêtés, et cette année j’y suis enfin parvenu, je suis enfin passé lieutenant !

A côté de ça, j’ai pu reprendre le water-polo. Puis maintenant je loue un appart rien qu’à moi, un studio de 12 m2. Ouai c’est un truc miteux dans le quartier Van Gogh -un quartier plutôt craignos si vous voulez mon avis – mais c’est mon appart, puis je connais quasi tout le monde dans le quartier. Je file des coups de mains parfois à des voisins. Parmi eux, un de mes ex, Arte, avec qui j’ai gardé de bon contact. Ça nous arrive souvent de se griller une clope dans l’arrière-cour, on passe par l’entrée de service du bar-kebab qui se trouve au rez-de-chaussée de mon immeuble.

Je me suis renseigné sur ma famille aussi. J’ai découvert des portes qui me mèneront peut-être quelques parts ou peut-être pas. D’après une voisine, mes parents et Katinka auraient été ensevelis sous les décombres de ma maison. Mais son mari prétend qu’il a vu une voiture noire juste un peu plus tôt. Une voiture noire aux vitres teintées qui quittait justement leurs allées. Etaient-ils à bord de cette voiture ? Cela leur avaient-ils permit de quitter la zone avant le drame ? Les informations dont je dispose sont encore minces mais je ne compte pas lâcher l’affaire. Puis j’ai retrouvé le nom d’un gamin qui allait à l’école avec mon frère à l’époque. Peut-être à t-il des informations sur Bram ?

En tout cas, j’ai de l’espoir. Chaque fois que je vois passer une voiture noire aux allures mystérieuses, je me dis que peut-être, mes parents vont en sortir et me serrer dans leurs bras.
Ah ! Et pour les filles… J’ai un peu passé ça sous silence parce que c’est au-delà de ma compréhension mais si vous insistez, on peut en parler…

J’ai eu ma première copine à 18 piges, je l’aimais trop et ça se passait super bien au début. Je me suis vite rendu compte qu’il me manquait un truc mais ça me semblait flou, pour être honnête c’est toujours flou mais bon. Après quelques mois de relation, on a eu notre premier rapport sexuel et… bah j’ai pas trouvé ça ouf. J’ai pas trop osé lui en parler parce que je voulais pas la vexer et je me disais que c’était peut-être juste que je m’y prenais comme un manche ou parce que c’était le début ou je me cherchais des excuses. On a refait l’amour plusieurs fois et c’était pas mieux. Pas de feu d’artifice ou de grande révélation. Juste un genre de sport charnel où tu transpires, tu colles et tu fais des bruits chelou. Pas vraiment ce que j’espérais. C’était d’autant plus incompréhensible pour moi que ma copine semblait adorer ça et moi, bah j’adorais ma copine.

On s’est beaucoup disputé à ce sujet au fur et à mesure du temps qui passe. Je préférais mater des films en l’enlaçant tendrement et j’avais tendance à écourter toute tentative de rendre les choses sexuelles, ce qui évidemment ne lui a pas longtemps échappé. Les ados de mon âge, ça fait pas l’amour juste une fois par semaine parce qu’il faut bien. Tout le nœud du problème étant de lui expliquer que nos parties de jambes en l’air ne me faisait ni chaud ni froid, voir me mettait parfois carrément mal à l’aise… Imaginer dire ça à la personne que vous aimez… Ouai non j’ai jamais eu les couilles de le faire, puis j’avoue rien n’était très clair dans ma tête, je comprenais pas vraiment ce qui n’allait pas chez moi. C’est bien connu, les non-dits dans un couple c’est pas un bon plan. Ça n’a pas manqué, on a fini par casser. Honnêtement j’étais effondré après notre rupture. Même si j’avoue qu’à un moment, je me suis dit que peut-être, les choses seraient différentes avec une autre fille. Non. Pas vraiment. Deux autres relations, deux autres échecs.

Je me suis mis à penser que j’étais gay. Bah ouai, je trouvais Chris Hemsworth sexy en Thor et j'avais toujours eu un petit faible pour Erwan Lloyd, puis certains de mes collègues flics étaient plutôt mignons. J'avais toujours pensé que j'étais bi ou un truc dans le genre, mais peut-être qu'au fond, j'étais carrément homosexuel. Tout s’est à nouveau très bien passé jusqu’à ce qu’on en vienne au sexe.

Après ça, j’ai plus eu de relations amoureuses. Je ne savais pas sur quel pied danser, je ne savais pas pourquoi je n’arrivais pas à prendre mon pied au lit et j’en avais marre de frustrer mes partenaires. Alors j’ai juste abandonné l’affaire. Parce qu’il ne suffisait souvent que de quelques rendez-vous pour en arriver à cette étape qui semblait inévitable et qui me paressait parfaitement incompréhensible. C’était d’autant plus illogique qu’à plusieurs reprises, j’étais certain d’éprouver des vrais sentiments amoureux à l’égard de mes partenaires mais pour autant, je ne parvenais pas à ressentir ce désir qu’eux pouvaient avoir pour moi. Je voulais passer du temps avec eux, apprendre à les connaitre, m’endormir bercer par leurs odeurs… Mais ça ne ratait pas, j’étais pas à fond au pieu, et ça se ressentait toujours à un moment où à un autre. Je ne sais toujours pas, aujourd’hui, ce qui ne va pas chez moi. Je préfère un peu ignorer le problème. Puis j’ai toujours espoir que ça finisse par matcher avec quelqu’un et que ma libido se révèle miraculeusement.  


Dossier service sociaux:



Dernière édition par Hendrick le Ven 17 Juin - 11:07, édité 1 fois

Katrijn De Joonckheer et Olivia Maes

Dim 29 Mai - 21:30
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Hendrick  Si15

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Johannes Leeuwenhoek

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LE PIRATE EST LAAAAAAAAAAAA

Katrijn De Joonckheer et Hendrick

Lun 30 Mai - 13:26
La Maire

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La Maire
Hendrick  9dp4Fiche validée

Félicitations, ta fiche a été validée par les membres du staff ! C’est à partir de maintenant que ton aventure commence au sein de OWL.
Tu es ainsi un policier, lieutenant de police. Tu fais ainsi partie des Civil .
Si ce n'est pas fait, n'hésite pas à aller signer le règlement du forum ! Également, on t'invite à remplir ton profil et t'inscrire sur les répertoires.
Tu retrouveras tous les liens dont tu peux avoir besoin pour t’ancrer dans l’univers du forum juste en dessous. En espérant que tu t’amuseras avec nous !

Katrijn De Joonckheer

Lun 30 Mai - 19:06


Ceci est le compte administrateur du forum. Il joue le rôle d'un PNJ, le maire de New Amsterdam.

Veuillez ne pas envoyer de mp à ce compte.
Katrijn De Joonckheer

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 29 ans Groupe : Maaiers
Katrijn De Joonckheer Matriarche des Maaiers

Matriarche des Maaiers
AAAAH ENFIN !!! Hendrick  4146386395

Elijah Haji et Aevyn D-Z

Mer 1 Juin - 11:45


Katrijn te donne des ordres en #DD2E35.

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