Prénom : Everdina
Date de naissance : 1er juin 2015 (17 ans)
Nationalité & origine : Nééerlandaise
Sexualité : Hétérosexuelle curieuse
Groupe : Civils
Rang : Lycéenne
Zone de résidence : Appartement classieux dans le territoire Maaiers / Foyer "Les Acacias" sur le territoire Maaiers
Caractère
Papa, maman,
J’ai besoin de vous parler de qui je suis devenue.
J’ai changé, depuis qu’on s’est quitté, mes chers parents, mais ma personnalité est à l’image de mon physique. Ou l'inverse.
Je suis douce, calme, et je m’énerve peu - si ce n’est jamais. Je suis positive et je prend toujours la vie du bon côté. Ca fait de moi quelqu’un d’enthousiaste, et de maternel, j’imagine.
Je suis toujours ouverte à la discussion, au débat, à l’échange. Je ne vais jamais provoquer de conflit, mais je ne le fuis pas pour autant. S’il s’impose à moi, je ferai tout pour le résoudre de façon paficique, faisant attention à ne blesser personne - moi compris. Evidemment, ça ne marche pas toujours. Mais je suis prête à encaisser les échecs, et les émotions qui vont avec. Je peux pleurer des heures, mais je n'en ai pas honte. Je suis assez sensible, mais ça vous le savez très bien. J'ai toujours pleuré pour peu de choses quand j'étais enfant.
Sensible ne veut pas dire faible. Je ne me laisse jamais abattre pour des futilités et je fais de chaque difficulté un combat. Je dirais que je suis résiliente. J’ai su faire de mes blessures et traumatismes une force. Vous savez, les traumatismes que vos disparitions ont causées ?
Pardon d’être si amère, je ne vous en veux pas en réalité.
Si par le passé j’ai pu me laisser engloutir par mes démons, aujourd’hui je peux parler d’eux. Parfois avec douceur, parfois avec ironie.
Et des démons, j’en ai eu des sacrés.
A ton décès maman, j’ai développé un sévère TCA. On m’a diagnostiqué de l’anorexie à un stade avancé. Avec le recul, je crois que j’ai voulu reprendre le contrôle de ma vie en maîtrisant les calories que j’engloutissais à la décimale près. Mon poids a brisé la limite saine de mon IMC.
Suite à mon hospitalisation, c’est la religion qui m’a aidé à sortir de cette maladie. En effet, je pratique la religion Wicca, et je me considère du mouvement faerique. C'est une sous-branche wiccane qui n'est pas toujours reconnue comme faisant partie de la religion. Mais je ne vais pas vous faire un cours, juste vous laisser une petite note à la fin de cette lettre, pour vous expliquer. Aujourd’hui, cette religion me tient à cœur. Elle m'a permis de reconnaître et d'accepter la part sombre qui me faisait couler. La communion avec la Nature m'a beaucoup apaisé également. Alors que je me laissais m'éteindre, réussir à faire fleurir des hortensias, des lys, des jacinthes, m'a profondément aidé à reprendre confiance en moi.
Je n’en parle pas spontanément, de ma religion, mais je serai ravie de partager avec autrui ma pratique.
Aujourd’hui, on ne peut pas dire que j’ai vaincu les TCA. J’ai un poids sain, bien qu’étant dans la moyenne basse de l’IMC, et ne me prive plus d’un point de vue alimentaire, mais je suis encore envahie. Je suis très compliquée en nourriture. Je ne mélange aucun aliment ensemble et dois trier mon assiette, même si elle l’est déjà, afin de pouvoir manger. Impossible de me faire manger des pâtes à la bolognaise, une pizza ou des tartines de confiture. Tout doit être séparé.
Autre petit souci qui persiste, et que je n’arrive pas à dissimuler : ce qu’on appelle des daddy issues. En termes de relations amoureuses, ma vie est un désastre. Je m’attache à des hommes beaucoup plus âgés que moi, qui pourraient être mon père (papa ne lis pas cette partie !) Je couche facilement avec mes crushs, en croyant que le sexe pourra les retenir auprès de moi, craignant qu’ils ne me quitte. Je les idôlatre, et refuse d’entendre les critiques des autres quant au choix de mes partenaires. Ca doit bien être le seul sujet de discussion que je refuse d'aborder... sauf avec ma psy.
Quoique...
(c’est bon papa, tu peux revenir lire !)
Pour parler d'autres choses, je ne supporte pas qu’on raccourcisse mon prénom. C’est Everdina, ou rien. Qu'on n'essaie pas de m’appeler Eve, Ever, Dina, … Si vous m'avez donné un prénom, c’est qu’il doit rester ainsi.
Je suis très proche de la Nature. Je suis toujours dehors et m’occupe notamment des jardins. Je passe au moins une heure par jour entourée de fleurs. J’aimerais devenir fleuriste, plus tard, et avoir un immense jardin avec une serre tout aussi grande.
Voilà qui je suis devenue, papa, maman. Une jeune femme qui est passée par des épreuves insurmontables. Malgré mes quelques démons, je reste fidèle à la personne que j'ai toujours été : douce, sensible, attentionnée. Bien que, maintenant, j'ai un peu plus de répondant et je n'ai pas froid aux yeux.
A en juger par ta petite taille, maman, je suppose que c’est toi papa que je dois maudire pour l’hérédité. Dans mon souvenir, et sur les photos, tu as toujours été gigantesque.
Du haut de mes dix-sept ans, je mesure 1m79. Evidemment que je suis complexée par cette hauteur difforme de la norme. Bien que je sois élancée, et qu’on m’ait souvent rabâchée, pour m’aider à vaincre mon complexe, que j’ai les mensurations pour devenir mannequin, je ne cesse de maudire tes gênes, papa.
De toi maman, j’ai hérité tes yeux ronds, globuleux, brillants. On les voit souvent, mes grands yeux parce que je cligne très peu des paupières - ce qui déstabilise souvent mes interlocuteurs, une fois je suis restée trois minutes complètes sans battre des paupières. L’éclat de mes prunelles, c'est aussi un cadeau de ta génétique maman, car ils sont d’un vert émeraude lumineux.
Contrastant avec ma grande taille, j’ai un visage de poupon. D’épaisses joues remplissent mon visage rond, des lèvres pulpeuses qu’un nez droit, sec, cassant, vient briser l’harmonie de ces rondeurs - merci à toi papa pour ce trait-là...
Mes cheveux châtains n’ont jamais été coupés et ils sont très longs. J’en prends soin et je les tresse chaque matin dans un nœud rouge. Je l’aime beaucoup ce foulard rouge, et j’y accorde une grande importance. Il est le seul souvenir matériel qu’il me reste de vous, papa et maman… Il est usé, a perdu de son éclat, mais il agrémente systématiquement chacune de mes coiffures.
Vous le savez, et ça n’a pas changé, je suis très coquette. Mais comme je vis dans des conditions précaires, je ne peux me permettre d’aller à mes fantaisies. Je me lève toujours deux heures en avance, profitant du silence du foyer, pour nouer mes épais cheveux châtains. Je refuse de les couper. La dernière fois que je les ai coupés, c’était avant ta mort maman. Les laisser pousser, c’est être dans le déni de mon deuil, je suppose. Bizarrement, j’ai la sensation que si je les coupais, je te ferai définitivement disparaître, maman. Ma psy a plein d’explications à ce sujet auxquelles je refuse de me confronter.
Concernant ma garde-robe, elle tourne autour des mêmes couleurs et des mêmes robes. Je ne suis jamais en pantalon, toujours vêtue d’ample robes roses ou rouges qui viennent réhausser mon teint clair. Par contre, je porte toujours des chaussures plates malgré l’élégance de mes robes : hors de question de prendre des centimètres !
Tout dans mon apparence, en dehors de mon nez de requin et de ma grande taille, respire la douceur. Je m’y efforce. J’ai toujours des gestes précautionneux, délicats, et je porte toujours un regard bienveillant sur autrui. Je suis gracieuse et fais attention à mon environnement. C’est pour cela que je suis souvent à la traîne quand je marche avec un groupe d’amis, toujours à me perdre dans une contemplation du paysage ou à marcher doucement pour ne pas écraser les fleurs.
Papa, maman,
Vous vous êtes aimés très fort, très vite. Maman, tu m’avais raconté que vous étiez des enfants des inondations de New Amsterdam. Papa aurait été protégé par ses parents au moment des vagues, ces derniers ayant protégé leur fils au péril de leur vie.
Toi, maman, tu étais à l’école le jour des inondations. Tu as vu beaucoup de tes amis mourir, écrasés sous les décombres. Tu n’as pas été en reste, percutée par une poutre. C’est pour ça que tu avais une longue cicatrice blanche le long de ton torse, m’as-tu dis. Ton père, maman, mon grand-père, est mort aussitôt. Il était à la cave et s’est retrouvé noyé. Ta mère est décédée quelques années plus tard. Tu ne me l’as pas dit, mais j'ai bien compris qu’elle s’était donnée la mort.
Apparemment, New Amsterdam était devenue un véritable cimetière suite aux inondations, c’était un nid grouillant de rats, de maladies, de contrebande. Maman, tu avais essayé de survivre tant bien que mal. Mais, à tes seize ans, trois ans après les inondations tu t’es faite agressée… et c’est là que papa est venu te sauver en vrai héros.
Vous vous êtes aimés très vite, comme si vous saviez d’avance que vous n’auriez pas le temps. Je suis venue quelque mois après votre premier baiser, née à l'hôpital public du quartier. Ou du moins, ce qui y ressemblait.
On vivait dans un appartement poisseux et humide, mal isolé et aux alentours dangereux. Mais je pense qu’on a été heureux.
Je n’ai qu’un seul souvenir avec papa, celui où il me lisait tous les soirs des histoires. Et quand je n’arrivais pas à dormir, il me prenait dans ses bras, on allait à la fenêtre et on inventait les noms des constellations. Je les ai toutes oubliés.
Papa, tu es parti sans rien dire quand j’avais deux ans, ou trois. Je ne me souviens plus de toi, si ce n’est que tu sentais fort le tabac. Sur les photos que me montrait maman, tu étais très grand. Elle me racontait en rigolant que lors de votre premier baiser, papa s’était cogné contre la rambarde d’une porte qu’il n’avait pas vu, emporté dans son élan amoureux.
Papa tu es parti, et je n’ai jamais su pourquoi. Ca a laissé un vide en moi, que j'essaie encore de combler aujourd'hui.
Maman a beaucoup pleuré dans les jours qui ont suivi ton départ. Elle a dû travailler dur pour s’occuper de moi. L’appartement avait gardé des traces de toi, papa. Il y avait l’odeur de ton tabac imprégné dans les murs, ta cravate léopard que tu avais oublié sur une commode, le mur de ma chambre qu’on avait repeint. Papa, tu avais dessiné aux feutres sur les traces d’humidité des murs pour les transformer en constellations.
Mais papa, si je t’ai beaucoup aimé, je t’ai aussi vite oublié.
Maman, tu me bordais le soir pour m’aider à dormir et le matin, tu tressais mes cheveux. Je te demandais tout le temps d’avoir ton nœud rouge, mais tu refusais. Tu disais qu’il était précieux, c’était le premier cadeau que papa t’avais fais.
Tu n’as jamais cessé de l’aimer, maman.
A l’école, c’était difficile de se concentrer. J’étais à l’école publique du quartier, qui était en rénovation. Comme toute la ville. On avait réuni tous les gamins poisseux du quartier entre ces murs. On avait tous des traumatismes en nous qu’on ne savait pas exprimer. Les copains se tapaient dessus, se mordaient. Les copines étaient silencieuses dans le fond de la classe ou travaillaient dur pour ne pas embêter leurs parents.
Je n’aimais pas l’école. J’avais toujours peur que ma mère ne vienne pas me chercher, qu’elle soit partie mystérieusement elle aussi. Alors je n’étais jamais concentrée. Les maîtresses disaient que j’étais intelligente, mais que j’avais besoin de soutien.
Quand j’ai eu onze ans, je me suis mise à grandir d’un coup. En quelques mois je dépassais tous mes camarades de classe, même les garçons. Je n’avais pas forcément de poitrine ou de hanches, j’ai juste pris des kilomètres de centimètres. Je détestais être dans le fond des photos de classe, avec les garçons prépubères qui devenaient bêtes.
A partir du collège, je rentrais seule à l’appartement. Maman, tu rentrais toujours vingt à trente minutes après moi.
Jusqu’au 21 septembre 2026, où je t’ai attendu quarante minutes au lieu de trente. Je faisais péniblement mes devoirs en buvant l’eau du robinet goût calcaire. Au bout d’une heure, j’ai commencé à angoisser. Et on a frappé à la porte. Je me suis dit que t’avais oublié tes clefs.
Maman, quand j’ai vu les policiers en ouvrant la porte, t’aurais dû voir mon visage pâlir. J’ai tout de suite compris.
Ils ont été sympas. Je les ai écouté m’expliquer que tu étais morte, sans me donner de détails sur les circonstances. Ils m’ont demandé si j’avais de la famille, j’ai dit que non. Tout le monde était mort dans les inondations.
Ils ont passé quelques coups de fils, m’ont aidé à ranger mes affaires. Puis une assistante sociale est venue, je suis montée dans une voiture. J’ai dis au revoir aux murs de ma chambre, j’ai dis au revoir aux étoiles inventées, et on est parti.
Maman, le jour de ton enterrement, la croque-mort m’a donné ton nœud rouge.
Papa, maman, si je vous écris cette lettre depuis le début, c’est sur le conseil de ma psychologue. C’est la plus avenante que j’ai eu depuis vos départs.
C’est pour vous raconter qui je suis devenue en votre absence. Pour que vous sachiez qui je suis. Comme je vous l'ai dit, je n'ai jamais été très attentive à l'école. C'est peut-être pour ça que mes mots sont mal choisis parfois, et mes phrases trop longues.
Je suis arrivée dans un foyer mixte au sein d’un quartier populaire.
Le plus dur ça n’a pas été de vous perdre, le plus dur ça a été de ne pas savoir pourquoi.
Ne pas savoir pourquoi tu es parti papa, ni où tu étais.
Ne pas savoir de quoi tu es morte, maman.
Dans le foyer, on était une vingtaine d’enfants entre 8 et 12 ans. C’était impressionnant, de ne connaître personne, d’entrer dans un nouveau monde. Les éducateurs changeaient tout le temps, on n’avait pas le temps de s’attacher.
Les enfants étaient sympas au moins, ils m’ont bien accueillis. Je me souviens de Klara, notamment, qui avait un an de plus que moi et qui était là depuis trois ans. Elle me racontait une légende urbaine d’un gamin qui était là il y a des années, je venais à peine de naître. Il s’était pris pour un pirate et avait transformé le foyer en bateau.
J’étais encore moins concentrée à l’école. J’étais stigmatisée “la fille de foyer”, ça ne m’aidait pas à me faire des amis, en plus d’être très grande.
En toute honnêteté, je n’ai pas trop détesté le foyer. C’était bruyant, et on n’avait pas le temps pour nous tous, mais je me suis beaucoup amusée avec Klara, et Aleksandre - il avait dix ans. On a même retrouvé le dossier des anciens, et on a trouvé la tête du gars pirate, avec ses cheveux rouges. On a formé un trio de pirates à notre tour, et on disait à tout le monde qu’on était les descendants du “Grand Hend".
Bon, il faut que je sois honnête avec vous, papa et maman. Il faut que vous sachiez que, malgré ces moments, j’ai vécu une période de trouble alimentaire assez poussé. Dès que je suis arrivée au foyer, j’ai arrêté de manger. Au début, c’était par blocage psychologique. Ensuite, c’est devenu une maladie.
En l’espace de six mois, à l’aube de mes douze ans, je mesurais 1m65 pour 45 kilos. L’IMC criait au rouge.
C’est Klara qui m’a trouvé, un matin, affaiblie et osseuse. Elle a averti les éducateurs qui ont voulu m'hospitaliser et je me suis montrée très hostile, dans le déni de mon anorexie.
J’ai été hospitalisée deux mois, puis réorientée dans un foyer “cooconing”, disait les services sociaux.
Le foyer était un foyer de filles, on était une petite dizaine et il y avait bien plus de moyens financiers. Il est situé en plein cœur du centre ville. Il s’appelle “Les Acacias”.
Je n’ai pas été à l’école pendant un an, le temps de me rétablir. Ca a été dur de dire au revoir à Klara et à Aleksandre, et d’arriver dans un monde de filles, dans un quartier inconnu.
Je passais mes journées dans ma chambre. Un jour, une éducatrice que je ne remercierais jamais assez, Eleana, m’a proposé de l’aider à jardiner. On a construit un potager dans le jardin du foyer ensemble, et ça a été ma thérapie. Les minutes dehors, à discuter avec Eleana tout en plantant des graines, se sont transformées en heures. Le potager, puis la petite serre, sont devenues essentielles à ma guérison. Pouvoir donner la vie et l’entretenir me donnait la sensation de le faire avec moi-même.
C’est à quatorze ans que j’ai commencé à fleurir.
J’ai repris les cours, j’y suis allé avec les filles de mon foyer. Je partageais ma chambre avec Angelika qui a le même âge que moi et qui a vécu une période trouble alimentaire aussi. . C’est la plus petite du groupe, et moi la plus grande, alors notre duo attire souvent l’attention. C'est elle qui m'a fait lire des bouquins Wicca et m'a partagé sa religion
Je n’arrive pas à avoir les meilleures notes, mais je maintiens un niveau correct. J’ai aussi accepté de voir une psy, Eleana m’accompagnait à tous mes rendez-vous. Parfois, quand je me sentais assez bien, c’était Angelika - et je l’accompagnais à ses rendez-vous à elle.
Plus le temps passait, plus je devenais la grande soeur des Acacias. C’est vraiment devenue ma maison, je m’y sens bien. J’ai des photos de toi papa, et de toi maman dans ma chambre, ainsi que de Klara, d’Angelika. Je me sens moins seule en les regardant.
Bon, pour cette partie, papa, je te demanderai de ne pas lire, ok ? Ca parle garçons et tu vas me disputer. Oui je sais, encore une fois il faut que tu fermes les yeux.
A seize ans, j’ai rencontré un homme dans un parc, alors que je prenais des photos de roses. C’était un homme d’affaires, bien plus âgé que moi. Il s’appelait Julius. Il avait quarante-six ans. On a parlé toute l’après-midi, il m’a proposé d’aller à l’hôtel. J’ai senti le danger et l’excitation me tordre le ventre. Poussée par l’adrénaline, le cerveau éteint, j’ai dis oui.
On a eu une relation -même si Angelika me tanne en me disant que ce n’était pas une histoire d’amour -pendant trois mois. Il m’a quitté la veille de Noël, en disant qu’il ne voulait pas que je lui parasite l’esprit pendant ses fêtes de Noël en famille.
Le 31 décembre de la même année, on a fait une fête de Nouvel An aux Acacias. Puis avec une nana du foyer qui avait “mauvaise influence” selon les éducateurs, on a fugué, on a piqué une bouteille et on est partis dans les rues des prostituées. Y’avait plein de vieux gars qui venaient s’en taper une. C’est comme ça que j’ai rencontré Erwin, quarante ans, cadre dans une banque. On s’est aimé -je vous jure c’était de l’amour ! - pendant six mois. Il a rompu le jour de mon anniversaire, en me disant que ça lui avait fait un déclic.
Depuis, on va de temps en temps en boîte avec Angelika. C’est les boîtes des Maaiers, je me sens en confiance entourées de femmes puissantes. J’ai quelques coups d’un soir, toujours avec des hommes bien plus âgés que moi…
Je t’avais dit de ne pas lire cette partie papa !
Parlons rapidement argent. J'ai eux accès à mes 17 ans à mon compte bancaire. J'ai une somme astronomique dessus à laquelle je n'ose pas toucher. Et tous les mois, je reçois de l'argent dessus. A la même date. Jamais du même compte. Je ne sais pas qui est la personne qui me finance. Un de mes exs, comme Erwin ? L'Etat qui nous prend en charge ?
Mon père ...?
Bref,
Voilà, papa et maman, j’ai dix-sept ans et j’espère un jour devenir fleuriste.
J’espère que vous êtes fiers de moi.
*
Papa, on est le 23 septembre 2032.
Un notaire et des policiers sont venus aux Acacias. Pile six ans après qu’on m’ait appris la mort de maman. Je vais la retenir, cette date du 21 septembre, où tu serais décédé.
Parce que cette fois, c'est ta mort, papa, qu'on est venu m'annoncer.
J'ai dû enchaîner de la paperasse, aidée par un avocat commis d’office et je me suis retrouvée avec ton héritage.
En poussant la porte de ton gigantesque appartement du centre-ville, papa, j’ai compris que tu avais été le chef d’une mafia, les Wanhoop.
On m’a expliqué que tu avais été assassiné.
Papa, je vais découvrir qui t’as tué.
Et d'une façon ou d'une autre, je te vengerai.
- la religion Wicca:
- La wicca, ou le wiccanisme, est un mouvement religieux fondé sur l'« ancienne religion païenne ». La wicca comprend des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique.
Ses adeptes, les wiccans / wiccanes, prônent un culte envers la nature et s'adonnent pour une grande partie à la magie. La wicca est un culte à mystères. Les wiccans sont, pour la plupart, voués à certains dieux comme Hécate, la déesse de la magie et de la lune, Gaïa, la déesse de la Terre, etc.
La Tradition faerique ou « Pictish Wicca » est un peu plus sombre que les autres puisqu'elle reconnaît la part obscure de chaque être et ne cherche pas à la nier. Elle s'inspire davantage de la culture celtique. Elle se base essentiellement sur la nature. Par exemple, dans la Pictish Wicca il n'est pas nécessaire de fabriquer un pentacle : une pomme coupée dans le sens horizontal en offre un parfait. Certains de ses membres ne la reconnaissent pas comme une branche de la wicca. Cette Tradition se base sur la culture celtique, surtout écossaise. Cette branche de la wicca reconnaît la part sombre de chaque chose, ils ne la nient pas et l’utilisent aussi lors de leurs rituels. Les "Pictish Wiccans" se basent essentiellement sur le retour à la nature dans leur vie et dans leurs rituels. Les outils doivent être les plus purs possibles et donc les plus naturels possibles. Dans cette tradition, certains outils sont éphémères (comme la nature), l’exemple le plus courant est le pentacle d’autel. Ils ne créent pas ou n’achètent pas de pentacle d’autel mais utilisent une pomme coupée en deux dans le sens horizontal (la disposition des pépins formant le tracé d'une étoile à cinq branches). Celle-ci donne un pentacle d’autel qui est parfait.
Aevyn D-Z et Rowan Feys
Félicitations, ta fiche a été validée par les membres du staff ! C’est à partir de maintenant que ton aventure commence au sein de OWL.
Tu es ainsi une Lycéenne parmi les Civil.
Si ce n'est pas fait, n'hésite pas à aller signer le règlement du forum !
Tu retrouveras tous les liens dont tu peux avoir besoin pour t’ancrer dans l’univers du forum juste en dessous. En espérant que tu t’amuseras avec nous !
Ceci est le compte administrateur du forum. Il joue le rôle d'un PNJ, le maire de New Amsterdam.
Veuillez ne pas envoyer de mp à ce compte.