2 participants
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un verre en son honneur
Feat. Piper
Je suis épuisée. La journée au Zygomar m’a exténuée… Et je n’ai vraiment pas la tête à travailler pour les Maaiers cette nuit, mais ai-je vraiment le choix ? C’est trop tard pour prévenir que je ne ferai pas mon quota… Séduire quand on est en plein deuil… La grosse blague. Honnêtement, je ne pensais pas que sa mort m’affecterait autant. Et je suis sûre que lui non plus ne s’en doute pas. Il a dû se dire que ça ne me ferait ni chaud ni froid… Comme ça aurait dû l’être. Mais non. Eh oui Johannes… tu as réussi. Malgré tout ce qui m’interdisait de te considérer comme mon ami, tu as réussi à te frayer une petite place dans mon cœur. C’est complètement ridicule… Une flic avec un mafieux… Pire… Une pute d’une famille avec le patriarche d’une autre… Ça allait forcément déboucher sur des problèmes… Et pourtant… C’était tellement simple quand on était ensemble.
Erwan m’a beaucoup aidée hier, mais je n’ai pas envie de m’imposer tous les soirs chez lui… Je n’ai pas envie qu’il me voit comme quelqu’un de fragile qui a besoin d’être sauvée. Je ne veux pas qu’il ait pitié de moi. Je suis une femme forte ! Ou du moins… j’essaye de l’être. Alors j’ai décidé que je rentrerai chez moi ce soir, après le travail, pour dormir seule, comme d’habitude. Après être passée par mon appartement pour me préparer pour mon travail de la nuit, optant pour un body en dentelle noir avec un pantalon en similicuir large et des talons à plateforme rouges, je prends la direction du Red Lips.
J’aurais pu porter plus court… je le sais. J’aurais pu mettre une tenue plus aguicheuse… une jupe au moins… Mais je ne pouvais pas. Rien que d’imaginer le regard carnassier des hommes sur moi me fait frissonner de dégout. Je ne veux pas trouver de clients… Je ne veux pas faire mon quota… Je veux juste rester chez moi et me plonger dans un roman. Mais quand le devoir t’appelle… tu te dois d’y répondre.
Quand j’arrive sur le lieu que j’ai choisi pour ma… « chasse », les gardes Maaiers me laissent entrer sans soucis. Ils connaissent mon visage, ils savent que je suis l’une des leurs… Et j’avoue que je n’apprécie pas vraiment leur présence. J’ai l’impression d’être surveillée. Mais c’est un accord entre les Maaiers et M. Shaheen, le propriétaire du bar, pour éviter que les Eindhoven et les Wanhoop n’entre dans l’établissement, alors je ne dis rien, et me contente d’entrer. Connaissant Johannes, je suis sûre qu’il a déjà essayé d’y entrer pour y foutre la merde… J’ai un petit déchirement au cœur puis je remarque que ce n’est justement pas le proprio taciturne derrière le bar ce soir, mais Twan, son seul employé. Je l’aime bien. Je me souviens de la fois où j’ai dragué la matriarche sans savoir que c’était elle… Elle l’appelait Bruno, sans aucun respect pour lui ou son travail.
Je m’approche donc, et m’assois au comptoir, m’accoudant au bois du bar pour me pencher légèrement en avant et tenter d’attirer son attention. Quand il me voit, il se met à sourire et s’approche.
- Salut Lia. Je te serre comme d’habitude ?
- Salut… Euh… tu pourrais me faire un truc plus fort ?
Il m’observe, un peu surpris par ma demande, mais ne cherche pas à en savoir plus et commence à me préparer quelque chose, ce que j’apprécie fortement. Je pousse un soupir et pose mes mains devant ma bouche, fixant bêtement l’étalage des alcools en face de moi. Si Johannes était là… il se moquerait sûrement de moi. Peut-être qu’il me dirait que je me suis adoucie… Et il en profiterait pour me taquiner… Inventer un nouveau jeu stupide pour gagner ce qu’il veut et m’avoir dans son lit. Et bien sûr, son sourire contagieux et mon esprit de compétition m’aurait faire le suivre dans toutes ses bêtises… Il est le seul avec qui j’avais cette complicité pendant toutes ces années, et je l’ai vraiment perdu. Et je n’ai pas une seule fois… été honnête avec lui.
À cette pensée, je sens une boule se former dans ma gorge, et les larmes menacer, mais je me retiens, essayant de me reprendre. Allez Olivia… tu es ridicule ! Il faut que tu t’endurcisses ! C’est commun dans la mafia de perdre des proches !! Et qui plus est, c’est censé être un ennemi ! Tu es censée être heureuse qu’il ait disparu !
Twan arrive rapidement, glissant un verre devant moi et je suis surprise de voir que c’est ce que je prends d’habitude, le Sweet Seduction. Je l’interroge du regard, fronçant les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il m’a mis ça alors que je demandais quelque chose de plus fort. Je vais pour dire quelque chose mais il m’arrête et me sourit.
- J’ai mis double dose d’alcool et moins de limonade. Je ne sais franchement pas ce que ça va donner… mais au moins, c’est plus fort.
À ces mots, je lui fais un léger sourire qui disparait rapidement quand j’attrape mon verre pour prendre une première gorgée, puis je me redresse pour chercher des yeux une table de libre.
Erwan m’a beaucoup aidée hier, mais je n’ai pas envie de m’imposer tous les soirs chez lui… Je n’ai pas envie qu’il me voit comme quelqu’un de fragile qui a besoin d’être sauvée. Je ne veux pas qu’il ait pitié de moi. Je suis une femme forte ! Ou du moins… j’essaye de l’être. Alors j’ai décidé que je rentrerai chez moi ce soir, après le travail, pour dormir seule, comme d’habitude. Après être passée par mon appartement pour me préparer pour mon travail de la nuit, optant pour un body en dentelle noir avec un pantalon en similicuir large et des talons à plateforme rouges, je prends la direction du Red Lips.
J’aurais pu porter plus court… je le sais. J’aurais pu mettre une tenue plus aguicheuse… une jupe au moins… Mais je ne pouvais pas. Rien que d’imaginer le regard carnassier des hommes sur moi me fait frissonner de dégout. Je ne veux pas trouver de clients… Je ne veux pas faire mon quota… Je veux juste rester chez moi et me plonger dans un roman. Mais quand le devoir t’appelle… tu te dois d’y répondre.
Quand j’arrive sur le lieu que j’ai choisi pour ma… « chasse », les gardes Maaiers me laissent entrer sans soucis. Ils connaissent mon visage, ils savent que je suis l’une des leurs… Et j’avoue que je n’apprécie pas vraiment leur présence. J’ai l’impression d’être surveillée. Mais c’est un accord entre les Maaiers et M. Shaheen, le propriétaire du bar, pour éviter que les Eindhoven et les Wanhoop n’entre dans l’établissement, alors je ne dis rien, et me contente d’entrer. Connaissant Johannes, je suis sûre qu’il a déjà essayé d’y entrer pour y foutre la merde… J’ai un petit déchirement au cœur puis je remarque que ce n’est justement pas le proprio taciturne derrière le bar ce soir, mais Twan, son seul employé. Je l’aime bien. Je me souviens de la fois où j’ai dragué la matriarche sans savoir que c’était elle… Elle l’appelait Bruno, sans aucun respect pour lui ou son travail.
Je m’approche donc, et m’assois au comptoir, m’accoudant au bois du bar pour me pencher légèrement en avant et tenter d’attirer son attention. Quand il me voit, il se met à sourire et s’approche.
- Salut Lia. Je te serre comme d’habitude ?
- Salut… Euh… tu pourrais me faire un truc plus fort ?
Il m’observe, un peu surpris par ma demande, mais ne cherche pas à en savoir plus et commence à me préparer quelque chose, ce que j’apprécie fortement. Je pousse un soupir et pose mes mains devant ma bouche, fixant bêtement l’étalage des alcools en face de moi. Si Johannes était là… il se moquerait sûrement de moi. Peut-être qu’il me dirait que je me suis adoucie… Et il en profiterait pour me taquiner… Inventer un nouveau jeu stupide pour gagner ce qu’il veut et m’avoir dans son lit. Et bien sûr, son sourire contagieux et mon esprit de compétition m’aurait faire le suivre dans toutes ses bêtises… Il est le seul avec qui j’avais cette complicité pendant toutes ces années, et je l’ai vraiment perdu. Et je n’ai pas une seule fois… été honnête avec lui.
À cette pensée, je sens une boule se former dans ma gorge, et les larmes menacer, mais je me retiens, essayant de me reprendre. Allez Olivia… tu es ridicule ! Il faut que tu t’endurcisses ! C’est commun dans la mafia de perdre des proches !! Et qui plus est, c’est censé être un ennemi ! Tu es censée être heureuse qu’il ait disparu !
Twan arrive rapidement, glissant un verre devant moi et je suis surprise de voir que c’est ce que je prends d’habitude, le Sweet Seduction. Je l’interroge du regard, fronçant les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il m’a mis ça alors que je demandais quelque chose de plus fort. Je vais pour dire quelque chose mais il m’arrête et me sourit.
- J’ai mis double dose d’alcool et moins de limonade. Je ne sais franchement pas ce que ça va donner… mais au moins, c’est plus fort.
À ces mots, je lui fais un léger sourire qui disparait rapidement quand j’attrape mon verre pour prendre une première gorgée, puis je me redresse pour chercher des yeux une table de libre.
Elijah Haji et Johannes Leeuwenhoek
Dim 30 Juil - 3:34
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans Groupe : Civil
Piper Yun Baek
Riche civile
It's a quater after one, I'm a little drunk and I need you now...
W
HY
DOES ITHURTS
DOES ITHURTS
@"Olivia" & @"Myself"
Raymond entre dans la pièce. Il hésite, mais finit par pousser un soupir modéré. Je sais ce qu’il pense. Je sais … Je suis là, pourtant je parviens à être absente.
Mon état s’est dégradé depuis l’enterrement. J’ai du mal à manger sans tout dégobiller, j’ai du mal à dormir… Je travaille de plus en plus, mon côté impulsif ressort de plus en plus… Il est simple de m’agacer, par une odeur, un mot, une attitude… Puis quand mon esprit s’échappe… Il ne revient pas.
Quand mon esprit s’échappe, il retourne vers ces moments avec toi… Avec Johannes. Il retourne à cet instant où tu m’a embrassé. Je repense à ce jour, cette nuit… Je t’avais enfin trouvé et je t’ai aussitôt perdu. Tu m’a filé entre les doigts sans même que je puisse y faire quoi que ce soit… Et maintenant je suis de nouveau seule.
Mon cerveau est un peu malade… Un peu maso, tu sais. Il passe son temps à refaire le monde avec toi dedans. Il passe son temps à imaginer nos nuits, nos rires, les cris de nos disputes et nos réconciliations. Il imagine ces petits signes, ces petits gestes qui auraient fait que toi et moi, nous n’aurions pas eu à nous parler pour nous comprendre…
Le pire, c’est quand j’imagine ta voix me dire quelque chose. Je vois ton visage, ton expression et… Ça me fend le cœur. A ce moment-là, rien n’est plus supportable. J’ai envie de pleurer comme une gamine. Mes lèvres se tordent, mes yeux brillent à cause de larmes si lourdes et si douloureuses et ma gorge… J’ai l’impression qu’on a sectionné toutes mes cordes vocales pour les mêler et faire des nœuds endoloris avec.
Le monde tourne plus vite que moi à ce moment-là et j’ai juste envie de hurler et de demander pourquoi?
Pourquoi je t’ai rencontré? A quoi est-ce que ça servait? Quel était l’utilité de te rencontrer pour au final te perdre et avoir si mal? Est-ce que je t’avais perdu ? Parce que si c’était le cas, ça aurait voulu dire que tu étais à moi et vice versa…
… J’ai plus l’impression d’avoir été à toi que toi à moi. Quelque part ça me fait si mal. J’aurais dû insister sur ce point et faire en sorte de m’assurer que ce qui est à moi est bien à moi. Qu’on ne me l’enlèvera jamais. Je t’aimais je pense… Un peu naïvement sûrement. Mais je ne ferais plus jamais la même erreur. Certainement pas pour souffrir comme ça.
- Boss…
- Deux secondes Ray, dis-je en restant dos à lui le temps de me séparer de ma dernière vision.
Puis je me retourne .
- Boss… Faut rentrer maintenant. Ça fait trois nuits blanches.
- Tout va bien Ray, dis-je en esquissant un sourire.
- Non, tout va pas bien, Boss. Vous mangez mal, vous travaillez comme une acharnée, vous sortez plus du bureau… Arrêtez de penser que vous êtes une plante verte qui peut recycler l’air de son bureau. Sortez ce soir. Je prend le relais.
- Sortir pour quoi faire, Ray? Il n’y a rien à faire dehors… Je préfère travailler et faire quelque chose d’utile plutôt que --
- QUELQU’UN À QUI VOUS TENIEZ VIENT DE MOURIR, articule le britannique la mâchoire serrée. Arrêtez de vous voiler la face et soyez humaine: faites votre deuil quoi qu’il en coûte. Si vous voulez pleurer sans qu’on vous voit: rentrez. Je prendrais le relais.
Ray et moi nous nous fixons en chien de faïence. Ray… Si tu savais ce que la maison représente pour moi… Tu ne me dirais pas ça. Mais tu as l’air de souffrir à cause de moi. J’imagine que me voir comme ça, ça ne doit pas être évident. Ce doit être une charge…
J’opine du chef et me lève en titubant. Ray se précipite vers moi, mais je lui fais signe que je vais bien. Je vais devant le miroir et m’examine. Ma chemise est noire… Je n’ai même pas remarqué? Je me suis juste habillée pour m’habiller.
Mon regard à l’air si vide… Mes cheveux sont lâchés, mon grain de peau ressort, tout comme mes tâches de rousseur…
En quelques coups de main, je les arrange, je me redresse, attrape ma large veste que j’enfile. Je prends mon téléphone et sors sans rien dire. Je n’ai pas la force de dire quoi que ce soit.
Dans l’ascenseur… Je me regarde dans le reflet …
Johannes aussi portait une chemise noire le jour où on s’est rencontrés… Qu’est devenu la chemise en question…? Est-ce qu’il l’avait reprise, est-ce qu’elle est perdue ou… En fouillant ma poche je retrouve sa cravate léopard. Son hideuse cravate.
Une larme monte. Tellement de visions volent en éclats….
Je soupire. Les portes s’ouvrent. Je serre les dents et sort avec ce masque de froideur en la rangeant dans ma poche à nouveau. Je me précipite dehors, je vais là où mes pieds me guident jusqu’à ce que ça ne soit plus possible de retenir un râle douloureux … Pourquoi héberger des larmes est si dur? Tant physiquement que psychologiquement… C’est horrible.
Je regarde autour de moi sans savoir quoi faire de ce trop plein d’émotions. Puis j’entends la voix de Peter murmurer quelque chose au moment où mes yeux aperçoivent une enseigne.
“ Un double Piper…”
Je préfère me mentir en me disant que c’est Peter qui me parle plutôt que d’avouer que c’est Johannes. Ça fait moins mal. Alors on m'ouvre la porte du bar et j'entre doucement avant de m’avancer vers le comptoir sans faire attention aux autres.
Là, je salue le barman et dit doucement:
- Un double s’il vous plaît.
Puis je m’installe et cache mon visage derrière mes mains, le temps de souffler , puis je rabat mes cheveux en arrière et essuie le bord de mes yeux, mais ça ne m’aide pas vraiment … Une larme coule. Je l’essuie aussi discrètement que possible et lorsque mon verre arrive, je lâche un tout petit “merci” et regarde le fond du verre.
… Pourquoi j’ai demandé un double? C’était exactement ce que j’avais commandé pour lui et moi. Qu’est-ce que je fiche? Pourquoi je m’inflige ça? A quoi je joue?
Je plaque ma main contre ma bouche, tout en étant accoudée et je fixe le verre … Pourquoi tu es aussi présent alors que tu n’es plus là? Je suis sûre que tu te fiches bien de ce que tu laisse derrière et surtout de moi, alors pourquoi est-ce que moi je n’arrive pas à me foutre de toi?
Pourquoi tu n’es pas là pour me briser le cœur, histoire que je t’enterre et que je passe à autre chose? Est-ce que je suis destinée à avoir mal? Est-ce que même quand les choses fonctionnent, je suis destinée à ne pas les avoir pour toujours?
Tout plein de questions qui émergent et qui au final trouvent une sorte de réponse dans le surnaturel.
Le problème c’est moi. Tout ce que je touche disparaît… Même les humains. C’est comme ça depuis toujours . Pourquoi est-ce que je m’étonne encore que ce genre de chose m’arrive?
J’essuie une énième larme de mon pouce et fait tourner le liquide de manière impassible, sans rien dire. Sans me plaindre. Sans montrer quoi que ce soit. C’est de ma faute…
Quand on y pense… Les corbeaux sont porteurs de mauvaises nouvelles non?
MADE BY @ICE AND FIRE.
Elijah Haji, Johannes Leeuwenhoek et Olivia Maes
Dim 30 Juil - 19:34
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un verre en son honneur
Feat. Piper
Moi qui voulais m’assoir dans un coin du bar, avec la seule envie de me faire toute petite pour que personne ne me remarque, je comprends vite que je suis contrainte de rester au comptoir… Toutes les tables sont prises. Je pousse un soupir alors que je me retourne pour faire face au bar, m’installant un peu plus confortablement sur le siège de bar. Je prends une nouvelle gorgée de mon cocktail, grimaçant légèrement quand l’alcool agresse mon palais et ma gorge.
À ce moment-là, une femme s’installe à côté de moi, commandant un double, et Twan hoche la tête en souriant avant de s’affairer à préparer sa boisson. Du coin de l’œil, je la vois glisser ses mains sur son visage, avant de rabattre ses cheveux noirs vers l’arrière. Elle a l’air aussi épuisée mentalement que moi… Je ne dis rien, je me contente de reprendre une gorgée de mon cocktail…mon immonde cocktail… C’est là qu’on comprend l’importance du dosage… Je lui ai vraiment demandé consciemment de saboter la recette…
Puis je remarque, qu’elle s’essuie les yeux. Twan dépose son verre devant elle, et je comprends au regard qu’il me lance, qu’il a aussi remarqué la détresse de la jeune femme. Elle le remercie d’une petite voix, et je reste silencieuse, les yeux fixés sur le liquide coloré par le sirop de violette de mon verre. J’ai l’impression que cette soirée est particulièrement triste… Il y a comme une atmosphère qui me souffle de craquer… De me laisser porter par mes émotions. Comme si c’était le bon moment… Le bon endroit… Alors que non. Je sais que non. Ce n’est jamais le bon moment, le bon lieu… Je ne peux pas montrer de faiblesse.
Mais l’énergie qui se dégage de cette femme appelle ma propre tristesse, ma propre détresse. Alors je tourne la tête vers elle, voyant bien plus clairement que les larmes ont à peine le temps d’atteindre ses joues qu’elle leur bloque la route de son pouce. Alors, toujours silencieuse, ne sachant pas vraiment comment l’aborder, j’inspire profondément avant de me tourner légèrement vers elle, et tendre mon verre pour l’inviter à y entrechoquer le sien. Quand je croise son regard, je lui lance un petit sourire un peu triste.
Mon expression est fatiguée… et je me bats constamment contre les larmes qui menacent… alors il est sûrement vrai que mes yeux brillent de leur humidité. Alors la seule chose que j’arrive à murmurer c’est… :
- Vous aussi ?
Elle aussi est triste ? Est-ce qu’elle aussi a perdu quelqu’un ? Vraiment… Ce mois de septembre est étrange… Et funeste. Je ne me suis jamais sentie aussi lamentable, aussi pitoyable que maintenant. J’aimerais que toutes ces émotions s’envolent. J’aimerais ne plus ressentir… Pour ne plus avoir à m’apitoyer sur mon sort. Je sais qu’il faut que je me reprenne… Mais je n’y arrive tout simplement pas. Je pensais que j’étais insensible à la mort, parce que celle de ma mère ne m’a fait ni chaud, ni froid, surtout quand j’ai su toutes les responsabilités qu’elle m’a laissée… La dette… l’emprise par les Maaiers… Tout ça ne m’a rien apporté de bon. J’ai même plus de raison de lui en vouloir qu’autre chose, puisque j’ai très peu de souvenirs avec elle… Mais Johannes… Il a un peu réussi à avoir un rôle de bulle dans ma vie. Avec lui, je pouvais souffler, oublier un instant ce qui m’accablait de part en part.
Avec lui, j’ai ri. J’ai ri sincèrement. J’ai aussi été en colère. J’ai eu peur. Très peur. Mais au moins, je ressentais vraiment. Au moins, j’avais une preuve que je vivais. Et que je n’étais pas seulement une poupée des Maaiers… Et c’est vraiment maintenant que je l’ai perdu, que je me rends compte de l’impact, et de l’importance qu’il a eu dans ma vie…
À cette pensée, et parce que l’énergie de la jeune femme entre en accord avec ce que je ressens, je n’arrive plus à retenir les larmes que je prenais tant d’efforts à comprimer. Je repose mon verre, avec un rire nerveux, et essuies rapidement les perles qui humidifient ma peau.
- Excusez-moi…
À ce moment-là, une femme s’installe à côté de moi, commandant un double, et Twan hoche la tête en souriant avant de s’affairer à préparer sa boisson. Du coin de l’œil, je la vois glisser ses mains sur son visage, avant de rabattre ses cheveux noirs vers l’arrière. Elle a l’air aussi épuisée mentalement que moi… Je ne dis rien, je me contente de reprendre une gorgée de mon cocktail…mon immonde cocktail… C’est là qu’on comprend l’importance du dosage… Je lui ai vraiment demandé consciemment de saboter la recette…
Puis je remarque, qu’elle s’essuie les yeux. Twan dépose son verre devant elle, et je comprends au regard qu’il me lance, qu’il a aussi remarqué la détresse de la jeune femme. Elle le remercie d’une petite voix, et je reste silencieuse, les yeux fixés sur le liquide coloré par le sirop de violette de mon verre. J’ai l’impression que cette soirée est particulièrement triste… Il y a comme une atmosphère qui me souffle de craquer… De me laisser porter par mes émotions. Comme si c’était le bon moment… Le bon endroit… Alors que non. Je sais que non. Ce n’est jamais le bon moment, le bon lieu… Je ne peux pas montrer de faiblesse.
Mais l’énergie qui se dégage de cette femme appelle ma propre tristesse, ma propre détresse. Alors je tourne la tête vers elle, voyant bien plus clairement que les larmes ont à peine le temps d’atteindre ses joues qu’elle leur bloque la route de son pouce. Alors, toujours silencieuse, ne sachant pas vraiment comment l’aborder, j’inspire profondément avant de me tourner légèrement vers elle, et tendre mon verre pour l’inviter à y entrechoquer le sien. Quand je croise son regard, je lui lance un petit sourire un peu triste.
Mon expression est fatiguée… et je me bats constamment contre les larmes qui menacent… alors il est sûrement vrai que mes yeux brillent de leur humidité. Alors la seule chose que j’arrive à murmurer c’est… :
- Vous aussi ?
Elle aussi est triste ? Est-ce qu’elle aussi a perdu quelqu’un ? Vraiment… Ce mois de septembre est étrange… Et funeste. Je ne me suis jamais sentie aussi lamentable, aussi pitoyable que maintenant. J’aimerais que toutes ces émotions s’envolent. J’aimerais ne plus ressentir… Pour ne plus avoir à m’apitoyer sur mon sort. Je sais qu’il faut que je me reprenne… Mais je n’y arrive tout simplement pas. Je pensais que j’étais insensible à la mort, parce que celle de ma mère ne m’a fait ni chaud, ni froid, surtout quand j’ai su toutes les responsabilités qu’elle m’a laissée… La dette… l’emprise par les Maaiers… Tout ça ne m’a rien apporté de bon. J’ai même plus de raison de lui en vouloir qu’autre chose, puisque j’ai très peu de souvenirs avec elle… Mais Johannes… Il a un peu réussi à avoir un rôle de bulle dans ma vie. Avec lui, je pouvais souffler, oublier un instant ce qui m’accablait de part en part.
Avec lui, j’ai ri. J’ai ri sincèrement. J’ai aussi été en colère. J’ai eu peur. Très peur. Mais au moins, je ressentais vraiment. Au moins, j’avais une preuve que je vivais. Et que je n’étais pas seulement une poupée des Maaiers… Et c’est vraiment maintenant que je l’ai perdu, que je me rends compte de l’impact, et de l’importance qu’il a eu dans ma vie…
À cette pensée, et parce que l’énergie de la jeune femme entre en accord avec ce que je ressens, je n’arrive plus à retenir les larmes que je prenais tant d’efforts à comprimer. Je repose mon verre, avec un rire nerveux, et essuies rapidement les perles qui humidifient ma peau.
- Excusez-moi…
Hendrick et Piper Yun Baek
Dim 3 Sep - 17:14
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans Groupe : Civil
Piper Yun Baek
Riche civile
It's a quater after one, I'm a little drunk and I need you now...
W
HY
DOES ITHURTS
DOES ITHURTS
@"Olivia" & @"Myself"
- Vous aussi ?
Je tourne la tête vers elle et hausse les sourcils. Je ne l’avais pas remarquée et je ne pensais pas qu’elle me remarquerait. Je suis si insignifiante après tout… Une fille parmi tant d’autres…
J’ai l’habitude. Je suis un visage dans la foule. Je n’ai rien de particulier… Et même si on s'intéresse à moi… On se rend vite compte qu’avec une personnalité comme la mienne, on ne peut pas aller bien loin.
- Excusez-moi…
Elle dit ça en laissant échapper des larmes. Ça révolte quelque chose en moi. C’est de ma faute. Je ne sais pas qui c’est, mais je ne veux pas qu’elle pleure elle aussi.
- Oh non…! Ne pleurez pas!
Je dis ça en descendant de mon siège pour m’avancer vers elle, mouchoir en main. J’hésite un instant et pose ma main sur son épaule, doucement.
- Je suis désolée: je ne voulais pas vous faire pleurer… Tenez…
C’est de ta faute Piper. Tout est de ta faute.
Tu ne peux pas faire pleurer les autres. Tu ne peux pas te le permettre. Tu ne dois pas montrer que tu vas mal, surtout si c’est pour faire pleurer les autres. Personne ne doit voir tes larmes, personne ne doit comprendre… De toute façon, personne ne peut comprendre.
C’est moi qui doit aider le monde. Pas le contraire. Je me laisse retomber lentement sur mon siège et soupire longuement avant de prendre une gorgée de mon verre.
Est-ce que Johannes m’aimait? Est-ce que Johannes partageait mes sentiments?
Est-ce qu’au moins, il me trouvait une quelconque valeur? Est-ce que quelque chose de valable l’attirait chez moi? Est-ce qu’il pensait à moi comme quelqu’un qui pouvait lui apporter quelque chose? Quelqu’un qui en valait la peine?
Où est-ce que j’étais une femme parmis les autres? Est-ce que j’étais quelque chose plutôt que quelqu’un? Un moyen de se soulager en bas, un moyen de jouer… Un vulgaire objet qu’on se permet d’utiliser avant de le jeter. Quelque chose d’insignifiant…
Ce devait être ça… Sinon pourquoi? Pourquoi aurait-il tenu à moi? Pourquoi? Les hommes mentent toujours, on ne peut jamais se fier à eux. Piper tu n’es qu’une idiote… C’est accablant.
- En ce moment je suis exténuée… J-j’ai du mal, parce que c’est la première fois que c’est aussi difficile.
Elle a dit “vous aussi”. Ça veut dire qu’elle pense que je suis dans le même état qu’elle… Ce qui veut dire qu’elle n’est pas bien elle aussi… Je pose mon coude sur le bar et me masse l’épaule, confuse. Je regarde mon verre alors qu’une odeur de cigarette me parvient de je ne sais où me ramenant à ce jour…
Je le revois boire avec moi. Rapprocher son visage du mien comme s’il n’avait pas peur… Comme s’il savait où il allait. Je me revois jouer son jeu dans l’espoir de m’en sortir à bon compte. Si seulement j’avais été plus sage…
- …. Et vous? Qu’est-ce qui vous met dans cet état mademoiselle?
J’essaye de sourire, mais c’est dur. J’ai pourtant l’habitude de le faire. Mon sourire est faible et mes yeux scrutent le fond de mon verre. Bécasse, tu crois vraiment qu’elle va te parler? Après l’avoir fait pleurer?
- Pardon… Je suis indiscrète. Vous n’êtes pas du tout obligée de répondre… Et je m’excuse de vous avoir touchée sans votre permission… C’était très maladroit de ma part, fais-je en vidant mon verre avant d’en demander un autre.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Olivia Maes et Hendrick
Dim 3 Sep - 19:40
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un verre en son honneur
Feat. Piper
Je suis pathétique… Pourquoi je me mets à pleurer comme ça ? Juste en voyant une autre femme dans le même état émotionnel que moi… ? Je ne suis pourtant pas du genre à être submergée par mes émotions… Ni du genre à ressentir celles des autres. Je peux les comprendre, mais je ne me mets pas à pleurer quand quelqu’un d’autre montre ses faiblesses. Je suis vraiment ridicule… Et je ne me reconnais pas… Bon sang, sa mort me touche encore plus que je ne le pensais…
La jeune femme se précipite vers moi, descendant de son tabouret, et m’implore de ne pas pleurer. Elle me tend un mouchoir que je prends volontiers, s’excusant de m’avoir fait pleurer… Putain… mon maquillage… Vraiment, c’est ridicule. Elle pose alors sa main sur mon épaule, pendant que j’essaye délicatement de sécher mes larmes sans ruiner mon travail…
Il faut que je me reprenne… Comment pourrais-je expliquer que je ne fais pas mon quota ce soir alors que c’est si simple d’habitude… ? Je pourrais simplement dire la vérité à Ewen… Lui dire que j’ai perdu quelqu’un et que c’est difficile pour moi de bosser… Mais je n’ai pas envie d’attirer sa pitié… Je n’ai pas envie de paraître faible.
La jeune femme se réinstalle sur son siège, soupirant avant de prendre une gorgée de son double, et je me tourne vers ma propre boisson pour faire de même.
- Ce n’est pas votre faute… ne vous inquiétez pas.
Un court silence s’installe entre nous, et j’hésite… Je crois que j’ai envie de parler… Et puis, ça ne m’engage à rien de parler à une inconnue… si ? Est-ce que je pourrais me confier ? Est-ce que ce n’est pas risqué ? Peut-être que si j’en parle, ça ira mieux, et je pourrai faire mon travail ?
Avant que je ne prenne de décision, le femme aux cheveux d’ébène rompt le silence.
- En ce moment je suis exténuée… J-j’ai du mal, parce que c’est la première fois que c’est aussi difficile.
Je tourne la tête vers elle pour l’observer un instant, alors qu’elle se masse doucement l’épaule, visiblement confuse. Je baisse les yeux, et je me rends compte à quel point ses paroles résonnent en moi… La première fois que c’est aussi difficile… Oui… C’est pareil pour moi… Et je n’aurais jamais imaginé que ce serait aussi dur… S’il me voyait, peut-être qu’il se moquerait de moi ? Peut-être qu’il me narguerait ?... Peut-être pour un court instant, puis il me prendrait peut-être dans ses bras… Moi qui pensais te connaître par cœur… maintenant que tu n’es plus là, c’est comme si tout avait été une illusion.
- …. Et vous ? Qu’est-ce qui vous met dans cet état mademoiselle ?
J’inspire profondément. Ce qui me met dans cet état… J’allais lui dire, poussée par une envie peu commune chez moi de partager mes pensées, mais elle me prend de court, déblatérant avant de vider son verre.
- Pardon… Je suis indiscrète. Vous n’êtes pas du tout obligée de répondre… Et je m’excuse de vous avoir touchée sans votre permission… C’était très maladroit de ma part.
- Il n’y a pas de mal…
J’inspire de nouveau, apportant mon verre à mes lèvres, mais ne les y trempant pas, puis je me lance, le regard rivé sur les bouteilles d’alcool sur le présentoir.
- Pour tout vous dire… Je viens de perdre quelqu’un… Et… tout comme vous, je ne pensais pas que ce serait aussi difficile…
La boule de ma gorge se forme une nouvelle fois, et je dois grimacer pour empêcher les larmes de m’envahir de nouveau. Bon sang… Je déteste cette sensation ! Je déteste être triste ! Je préfère encore être en colère… Je pourrais l’être ! Tu étais un idiot après tout… Mais… Je n’y arrive pas… Pas encore…
La jeune femme se précipite vers moi, descendant de son tabouret, et m’implore de ne pas pleurer. Elle me tend un mouchoir que je prends volontiers, s’excusant de m’avoir fait pleurer… Putain… mon maquillage… Vraiment, c’est ridicule. Elle pose alors sa main sur mon épaule, pendant que j’essaye délicatement de sécher mes larmes sans ruiner mon travail…
Il faut que je me reprenne… Comment pourrais-je expliquer que je ne fais pas mon quota ce soir alors que c’est si simple d’habitude… ? Je pourrais simplement dire la vérité à Ewen… Lui dire que j’ai perdu quelqu’un et que c’est difficile pour moi de bosser… Mais je n’ai pas envie d’attirer sa pitié… Je n’ai pas envie de paraître faible.
La jeune femme se réinstalle sur son siège, soupirant avant de prendre une gorgée de son double, et je me tourne vers ma propre boisson pour faire de même.
- Ce n’est pas votre faute… ne vous inquiétez pas.
Un court silence s’installe entre nous, et j’hésite… Je crois que j’ai envie de parler… Et puis, ça ne m’engage à rien de parler à une inconnue… si ? Est-ce que je pourrais me confier ? Est-ce que ce n’est pas risqué ? Peut-être que si j’en parle, ça ira mieux, et je pourrai faire mon travail ?
Avant que je ne prenne de décision, le femme aux cheveux d’ébène rompt le silence.
- En ce moment je suis exténuée… J-j’ai du mal, parce que c’est la première fois que c’est aussi difficile.
Je tourne la tête vers elle pour l’observer un instant, alors qu’elle se masse doucement l’épaule, visiblement confuse. Je baisse les yeux, et je me rends compte à quel point ses paroles résonnent en moi… La première fois que c’est aussi difficile… Oui… C’est pareil pour moi… Et je n’aurais jamais imaginé que ce serait aussi dur… S’il me voyait, peut-être qu’il se moquerait de moi ? Peut-être qu’il me narguerait ?... Peut-être pour un court instant, puis il me prendrait peut-être dans ses bras… Moi qui pensais te connaître par cœur… maintenant que tu n’es plus là, c’est comme si tout avait été une illusion.
- …. Et vous ? Qu’est-ce qui vous met dans cet état mademoiselle ?
J’inspire profondément. Ce qui me met dans cet état… J’allais lui dire, poussée par une envie peu commune chez moi de partager mes pensées, mais elle me prend de court, déblatérant avant de vider son verre.
- Pardon… Je suis indiscrète. Vous n’êtes pas du tout obligée de répondre… Et je m’excuse de vous avoir touchée sans votre permission… C’était très maladroit de ma part.
- Il n’y a pas de mal…
J’inspire de nouveau, apportant mon verre à mes lèvres, mais ne les y trempant pas, puis je me lance, le regard rivé sur les bouteilles d’alcool sur le présentoir.
- Pour tout vous dire… Je viens de perdre quelqu’un… Et… tout comme vous, je ne pensais pas que ce serait aussi difficile…
La boule de ma gorge se forme une nouvelle fois, et je dois grimacer pour empêcher les larmes de m’envahir de nouveau. Bon sang… Je déteste cette sensation ! Je déteste être triste ! Je préfère encore être en colère… Je pourrais l’être ! Tu étais un idiot après tout… Mais… Je n’y arrive pas… Pas encore…
Hendrick
Mer 6 Sep - 14:38
- Paroles:
- Je parle en anglais en : #B71B89Je parle en français en : #B71B89Je parle en néerlandais en : #B71B89
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans Groupe : Civil
Piper Yun Baek
Riche civile
It's a quater after one, I'm a little drunk and I need you now...
W
HY
DOES ITHURTS
DOES ITHURTS
@"Olivia" & @"Myself"
Elle me dit que ce n’est pas de ma faute… Mais si, ça l’est. Vous ne savez pas quelle créature je suis. J’ai parfois du mal à me dire que je suis humaine… Et ma conscience arrive mieux à admettre que je suis un monstre.
C’est plus facile pour moi d’encaisser les fautes que de me faire dédouaner, alors… De toute façon, dans 99%, c’est toujours moi qui suis coupable.
- Pour tout vous dire… Je viens de perdre quelqu’un… Et… tout comme vous, je ne pensais pas que ce serait aussi difficile…
Mon sang se glace quand je vois de nouveau ses larmes. Ce qui me fait soupirer silencieusement en l’observant froidement… Je ne peux que comprendre son sentiment… Mieux qu’elle ne le croit. Mais je ne vais jamais l’admettre pour la simple raison que… Je ne suis pas légitime.
Je ne l’ai jamais été. Ni aux yeux de ma mère, ni aux yeux de ma famille, de ma patrie… Du monde dans lequel je vis. Peu importe mes sentiments, mes émotions… Ça ne comptera jamais dans la balance… Et même si ça compte, ce sera toujours insignifiant.
C’est pareil avec Johannes. Peu importe le nombre de sentiments qui émergeaient de mon être: ça ne comptait pas. Je n’étais personne. Je ne comptais pas. Je n’aurais jamais pu rivaliser avec quiconque… En vérité, je suis plutôt une belle blague.
Je me tourne vers le barman et lui montre deux doigts que je fais tourner dans le vide pour qu’il nous réserve toutes les deux. Je pince un faible sourire et me tourne vers le bar en scrutant le fond de mon verre.
- Décidément… Cette saison est vraiment macabre. Je suis désolée pour votre perte.
Alors que le verre arrive devant moi, je termine le premier et le rend à l’homme derrière le comptoir.
Décidément… Le monde est vraiment cruel et pour une raison que j’ignore, il l’est d’autant plus à New Amsterdam. Ici, on dirait que le ciel ne peut pas rester bleu plus d’une minute… Le gris mortuaire semble avoir tâché le plafond de ce petit coin de terre, aveuglant les Hommes qui y habitent, les poussant à semer la mort et la désolation, rendant la vie infertile au point que plus rien de bon ne puisse en sortir.
Quel est le but d’un tel lieu? Est-il possible d’y vivre? Possible de sauver un tel endroit? Ça semble peu probable.
Couplé avec ma malchance: pas étonnant que mon histoire n’ait même pas eu le temps de débuter…
Je croise les bras sur le comptoir et passe une main dans mes cheveux en regardant la surface comme si c’était une carte incompréhensible.
- Je l’ai pas dit… Mais j'ai aussi perdu quelqu’un… Enfin. “Perdu” c’est un grand mot. On ne se connaissait pas depuis longtemps… C’est ridicule, rié-je excédée par l’absurdité de la situation. J’étais peu de choses pour cet homme… Mais allez savoir pourquoi, pour moi… Il ressemblait à un espoir perdu.
L’espoir de pouvoir changer ma vie. L’espoir de me défaire de ce sort qui me voue à la solitude et à l’indifférence… L’espoir de sentir que je fais partie de quelque chose, de quelqu’un. Le sentiment d’appartenance, l’envie d’être attachée à quelqu’un qui serait attaché à moi également… Avoir quelque chose que jamais je ne pourrais perdre quoi qu’il arrive… La possibilité de pouvoir me vanter de partager quelque chose avec quelqu’un.
… Enfin, c’est si complexe. Si long comme liste. Je n’oserais résumer ça en une simple phrase concise. Ça me prend la tête si fort que j’aimerais juste tout envoyer balader, battre chaque emmerdeur qui me fera chier et hurler ma rage au monde pour qu’il souffre comme moi.
Mais je ne peux pas. Je ne pourrais jamais. Ce n'est pas un droit que j’ai eu à la naissance visiblement.
- Mais bon... Ma chance est passée. C’est fini et j’imagine que …
Ça m’arrache le cœur de devoir admettre une telle chose…
- … Je dois tourner la page, dis-je avec un sanglot douloureux qui m’étrangle.
C’est si douloureux… J’ai l’impression de devoir avaler un serpent et qu’il s’amuse à me mordre et que son venin me déborde par les yeux. Je me penche sur le côté et avorte les premières perles, discrètement, avec mon annulaire avant de faire comme si de rien n’était en passant ma main dans ma poche…
Je m’attendais à trouver un mouchoir… Mais c’est encore la cravate de Johannes qui est ressortie. Je la prends et la fait jouer entre mes doigts.
- … Mais elle est foutrement lourde cette page.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Olivia Maes et Hendrick
Mer 6 Sep - 18:44
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 26 ans Groupe : Maaiers
Olivia Maes
Femme au Foyer
Un verre en son honneur
Feat. Piper
Peut-être que je n’aurais jamais dû le laisser m’approcher dans un premier temps ? Car si l’on n’avait jamais eu cette relation, je ne serais pas dans cet état lamentable. Et voilà… Je viens à regretter de t’avoir connu. Si ce n’est pas égoïste… Je suis habituée à ressentir des émotions globalement négatives… De la frustration, du dégout, de la colère, de la peur… et bien d’autres… Mais la tristesse…
C’est un sentiment qui m’a toujours épargnée jusqu’à maintenant… Et franchement, j’aurais préféré que ça reste comme ça. Je déteste cette boule qui me prend les tripes… Cette sensation d’étau dans la gorge… Cette crispation à chaque crise de larmes, et cette sensation collante sur ma peau juste après… Et ce mal de tête qui s’installe à force…
Mais le pire… C’est cette impression de vulnérabilité, et de savoir que c’est quelqu’un qui a provoqué cet état. Et que par conséquent, mon état émotionnel dépend de quelqu’un… Ça a le don de me mettre hors de moi. Mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à me mettre en colère. Alors je me contente d’essayer de retenir mes larmes le plus possible, pendant que ma partenaire de beuverie du soir commande une deuxième tournée à Twan.
- Décidément… Cette saison est vraiment macabre. Je suis désolée pour votre perte.
En toute objectivité, ce n’est pas cette saison en particulier qui est macabre… c’est cette ville. Des morts, il y en a tous les jours à cause de la mafia et des guéguerres entre les Wanhoop et les Eindhoven… La preuve… Tu en as été victime. Jusqu’à maintenant, ça me passait au-dessus car je n’étais jamais concernée, et puis il a fallu que tu fasses le con…
Je ne réagis pas vraiment à sa phrase, je me contente de baisser les yeux sur mon verre en soupirant, quand Twan m’apporte un deuxième Sweet Seduction, attirant mon attention vers lui. Il me fait un petit clin d’œil avec un sourire bienveillant et je n’arrive pas à lui répondre, j’attrape le verre pour le porter à mes lèvres et prendre une gorgée. Celui-ci est plus doux que le précédent… ce qui veut dire qu’il a refait les doses habituelles… Tant pis. À défaut de me bourrer la gueule, le goût est là.
La jeune femme s’affale légèrement sur le comptoir, les bras croisés, et je tourne la tête vers elle quand elle se remet à parler.
- Je l’ai pas dit… Mais j'ai aussi perdu quelqu’un… Enfin. « Perdu » c’est un grand mot. On ne se connaissait pas depuis longtemps… C’est ridicule.
Elle rit, et j’avoue que je ne comprends pas pourquoi. Peu importe depuis combien de temps on se connait, une connexion peut se créer très vite parfois… À cette pensée, le visage d’un certain acteur apparaît dans mon esprit. Oui… il est un bon exemple. Après tout, quand j’ai rencontré Johannes, j’étais aussi bourrée, alors… pourquoi ne lui ai-je pas révélé mon identité comme avec Erwan ? Il a plein de choses qui ne s’expliquent pas.
- J’étais peu de choses pour cet homme… Mais allez savoir pourquoi, pour moi… Il ressemblait à un espoir perdu.
« Il ressemblait à un espoir perdu… » Cette phrase… résonne énormément en moi, mais je ne comprends pas bien pourquoi. Quel espoir ? Est-ce que j’espère quelque chose ? Je sais que je voudrais sortir des Maaiers… Et c’est vrai qu’Erwan m’a proposé de m’aider à rembourser ma dette, mais je ne pouvais tout simplement pas accepter… Après tout, c’est une somme gargantuesque… Et accepter serait comme devoir de l’argent une seconde fois… Ce que je ne peux pas, je ne veux pas l’imaginer. Mon regard se perd dans le lilas de mon cocktail alors que je l’écoute en silence, à moitié perdue dans mes pensées.
- Mais bon... Ma chance est passée. C’est fini et j’imagine que… Je dois tourner la page.
Son sanglot attire mon attention et je tourne la tête vers elle, l’observant sans vraiment savoir ce que je pourrais faire pour elle. Est-ce qu’elle était… amoureuse ? Était-ce un coup de foudre ? Je ne suis pas certaine que ça existe vraiment… Mais je le retrouve beaucoup dans mes livres. Est-ce qu’elle aurait un chagrin d’amour ?... Dans ce cas, je ne peux pas vraiment comprendre ce qu’elle ressent. Je ne sais même pas ce que c’est que d’être amoureuse.
Elle se cache pour essuyer ses larmes et je détourne les yeux pour lui offrir un peu plus d’intimité, prenant une nouvelle gorgée de mon cocktail, une bien plus longue que celles que je prends d’habitude. Puis, du coin de l’œil, je remarque qu’elle a sorti quelque chose de sa poche.
- … Mais elle est foutrement lourde cette page.
Mon regard se pose sur ce qu’elle tient entre ses doigts, et… j’avoue que je ne sais pas trop quoi penser. C’est… Cette cravate. Ce serait pas celle de Johannes ? Une cravate à imprimé léopard… il n’y a… avait… que lui dans tout New Amsterdam pour porter ça, non ? Mon visage revient sur le sien, et j’écarquille les yeux quand je me rends compte qu’il y a une possibilité qu’on pleure la même personne.
- Cette cravate… C’était la sienne ?
Perturbée, je laisse un petit silence avant de reprendre.
- Excusez mon manque de discrétion mais… Est-ce que vous parlez de Johannes ? Johannes Leeuwenhoek ?
À ces mots, je dois retenir une nouvelle vagues de larmes de se déverser sur mon visage.
C’est un sentiment qui m’a toujours épargnée jusqu’à maintenant… Et franchement, j’aurais préféré que ça reste comme ça. Je déteste cette boule qui me prend les tripes… Cette sensation d’étau dans la gorge… Cette crispation à chaque crise de larmes, et cette sensation collante sur ma peau juste après… Et ce mal de tête qui s’installe à force…
Mais le pire… C’est cette impression de vulnérabilité, et de savoir que c’est quelqu’un qui a provoqué cet état. Et que par conséquent, mon état émotionnel dépend de quelqu’un… Ça a le don de me mettre hors de moi. Mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à me mettre en colère. Alors je me contente d’essayer de retenir mes larmes le plus possible, pendant que ma partenaire de beuverie du soir commande une deuxième tournée à Twan.
- Décidément… Cette saison est vraiment macabre. Je suis désolée pour votre perte.
En toute objectivité, ce n’est pas cette saison en particulier qui est macabre… c’est cette ville. Des morts, il y en a tous les jours à cause de la mafia et des guéguerres entre les Wanhoop et les Eindhoven… La preuve… Tu en as été victime. Jusqu’à maintenant, ça me passait au-dessus car je n’étais jamais concernée, et puis il a fallu que tu fasses le con…
Je ne réagis pas vraiment à sa phrase, je me contente de baisser les yeux sur mon verre en soupirant, quand Twan m’apporte un deuxième Sweet Seduction, attirant mon attention vers lui. Il me fait un petit clin d’œil avec un sourire bienveillant et je n’arrive pas à lui répondre, j’attrape le verre pour le porter à mes lèvres et prendre une gorgée. Celui-ci est plus doux que le précédent… ce qui veut dire qu’il a refait les doses habituelles… Tant pis. À défaut de me bourrer la gueule, le goût est là.
La jeune femme s’affale légèrement sur le comptoir, les bras croisés, et je tourne la tête vers elle quand elle se remet à parler.
- Je l’ai pas dit… Mais j'ai aussi perdu quelqu’un… Enfin. « Perdu » c’est un grand mot. On ne se connaissait pas depuis longtemps… C’est ridicule.
Elle rit, et j’avoue que je ne comprends pas pourquoi. Peu importe depuis combien de temps on se connait, une connexion peut se créer très vite parfois… À cette pensée, le visage d’un certain acteur apparaît dans mon esprit. Oui… il est un bon exemple. Après tout, quand j’ai rencontré Johannes, j’étais aussi bourrée, alors… pourquoi ne lui ai-je pas révélé mon identité comme avec Erwan ? Il a plein de choses qui ne s’expliquent pas.
- J’étais peu de choses pour cet homme… Mais allez savoir pourquoi, pour moi… Il ressemblait à un espoir perdu.
« Il ressemblait à un espoir perdu… » Cette phrase… résonne énormément en moi, mais je ne comprends pas bien pourquoi. Quel espoir ? Est-ce que j’espère quelque chose ? Je sais que je voudrais sortir des Maaiers… Et c’est vrai qu’Erwan m’a proposé de m’aider à rembourser ma dette, mais je ne pouvais tout simplement pas accepter… Après tout, c’est une somme gargantuesque… Et accepter serait comme devoir de l’argent une seconde fois… Ce que je ne peux pas, je ne veux pas l’imaginer. Mon regard se perd dans le lilas de mon cocktail alors que je l’écoute en silence, à moitié perdue dans mes pensées.
- Mais bon... Ma chance est passée. C’est fini et j’imagine que… Je dois tourner la page.
Son sanglot attire mon attention et je tourne la tête vers elle, l’observant sans vraiment savoir ce que je pourrais faire pour elle. Est-ce qu’elle était… amoureuse ? Était-ce un coup de foudre ? Je ne suis pas certaine que ça existe vraiment… Mais je le retrouve beaucoup dans mes livres. Est-ce qu’elle aurait un chagrin d’amour ?... Dans ce cas, je ne peux pas vraiment comprendre ce qu’elle ressent. Je ne sais même pas ce que c’est que d’être amoureuse.
Elle se cache pour essuyer ses larmes et je détourne les yeux pour lui offrir un peu plus d’intimité, prenant une nouvelle gorgée de mon cocktail, une bien plus longue que celles que je prends d’habitude. Puis, du coin de l’œil, je remarque qu’elle a sorti quelque chose de sa poche.
- … Mais elle est foutrement lourde cette page.
Mon regard se pose sur ce qu’elle tient entre ses doigts, et… j’avoue que je ne sais pas trop quoi penser. C’est… Cette cravate. Ce serait pas celle de Johannes ? Une cravate à imprimé léopard… il n’y a… avait… que lui dans tout New Amsterdam pour porter ça, non ? Mon visage revient sur le sien, et j’écarquille les yeux quand je me rends compte qu’il y a une possibilité qu’on pleure la même personne.
- Cette cravate… C’était la sienne ?
Perturbée, je laisse un petit silence avant de reprendre.
- Excusez mon manque de discrétion mais… Est-ce que vous parlez de Johannes ? Johannes Leeuwenhoek ?
À ces mots, je dois retenir une nouvelle vagues de larmes de se déverser sur mon visage.
Hendrick
Dim 1 Oct - 18:23
- Paroles:
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Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 28 ans Groupe : Civil
Piper Yun Baek
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- Cette cravate… C’était la sienne ?
Je me redresse et la regarde avant de regarder la cravate. Ça doit lui paraître ridicule que je puisse garder ça avec moi, un peu comme un doudou…
- Ahem…
- Excusez mon manque de discrétion mais… Est-ce que vous parlez de Johannes ? Johannes Leeuwenhoek ?
Je reste muette. Johannes… Par qui étais-tu connu? Pourquoi? Pourquoi j’ai peur d’entendre ton nom dans la bouche de cette femme? Pourquoi j’ai peur de découvrir qui tu es? Plus j’y pense, plus je me dis que si je découvre que tu étais un homme de mauvaise morale, un homme qui se fiche de tous les gens, sans exception: tout ce qui m’arrive là, est et sera toujours de ma faute.
- … C’est lui, dis-je en laissant une seule larme s’échapper, le cœur au bord des yeux. Vous les connaissiez j’imagine… Sinon, vous ne connaîtriez pas son nom.
Je me sens bête. Si bête. J’ai la tête qui tourne et l’esprit qui flanche, alors j’attrape mon verre que je vide d’un seul coup et examine encore la cravate. Johannes… Quel était ton projet avec moi? Qu’est-ce que tu t’es dit quand tu m'as vue ? Est-ce que tu étais assez stupide pour te dire que ça n’irait jamais plus loin que cette nuit là?
… J’ai du mal à me le dire. Est-ce que les gens boudent une fille qu’ils ont rencontrée le soir même? La plupart des hommes qui se sont frottés à moi n’ont jamais réagi comme ça. Ils faisaient tout pour s’en tirer avec la tête haute. L’air d’avoir le dessus avec des paroles imbibées de machisme et de testostérone. Chez toi j’avais l’impression que c’était différent.
- Vous savez pour qui je pleure… Mais moi je ne sais pas pour qui vous pleurez, dis-je en essuyant cette larme sur ma joue. Pardon… Je suis de mauvaise compagnie ce soir. J’ai plus l’impression que c’est vous qui parvenez à me consoler que le contraire…
Ça m’énerve de craquer devant des gens. Surtout devant des gens qui te connaissent, Johannes. Je range la cravate dans ma poche et regarde le serveur l’air neutre, à nouveau et lui fait un signe pour qu’il me remplisse mon verre à nouveau.
Je sens naître quelque chose au fond de moi, quelque chose d’amer… Quelque chose dont je n’ai pas besoin pour le moment.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Olivia Maes et Hendrick
Dim 1 Oct - 19:40
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Olivia Maes
Femme au Foyer
Un verre en son honneur
Feat. Piper
Je ne m’attendais pas à voir cet accessoire, et encore moins dans les mains d’une femme que je ne connais pas. Je sais que Johannes était marié, et il m’a même confié que sa femme était décédée, alors ça ne peut pas être la raison. Ça ne peut pas être, elle. Mais c’est vrai que malgré tout, il y avait beaucoup de chose que je ne savais pas sur lui, tout comme lui ne savait pas tout sur moi. Je ne connais pas toutes ses fréquentations, et c’est même mieux ainsi.
Elle semblait surprise que je prononce ce nom, et ça répond à ma question. C’est véritablement sa cravate. Je baisse les yeux sur le tissu léopard, et un sourire triste étire mes lèvres alors que retiens une nouvelle vague de larmes de se déverser sur mon visage. Qu’est-ce qu’elle est laide…
- … C’est lui. Vous le connaissiez j’imagine… Sinon, vous ne connaîtriez pas son nom.
J’hoche la tête, restant silencieuse, et quand elle attrape son verre pour le finir d’une traite, je fais de même. Cette soirée est si étrange. Quelles étaient les chances de tomber sur une femme qui pleure le même homme, au même endroit ? Je ne l’ai même pas vu lors de l’enterrement.
Elle avait peut-être ses raisons de ne pas être présente ? Peut-être que c’était trop dur pour elle ? Ce que je comprends complètement… Moi-même, je n’ai pas réussi à rester jusqu’au bout, préférant rentrer chez moi une fois qu’il était en terre… sans passer par le pot d’après cérémonie.
Mes yeux se rivent sur mon verre vide, dans mes pensées. Je déteste cette ambiance. Je déteste ce sentiment de tristesse qui m’envahit. Ça ne me ressemble pas. J’étais pourtant intouchable, et fière ! Et me voilà à un bar, à pleurer la mort d’un patriarche que j’aurais dû considérer comme mon ennemi ! Sur tous les plans ! Patriarche d’une famille rivale ! Criminel que je n’arrivais pas à arrêter par manque de preuves… C’est ridicule !
- Vous savez pour qui je pleure… Mais moi je ne sais pas pour qui vous pleurez. Pardon… Je suis de mauvaise compagnie ce soir. J’ai plus l’impression que c’est vous qui parvenez à me consoler que le contraire…
J’hausse les épaules à sa dernière phrase. Je n’ai pas vraiment l’impression de la consoler… En tout cas, je ne fais rien pour, je ne sais même pas ce qu’on est censé faire pour que ce soit le cas. Et je ne trouve pas qu’elle soit de mauvaise compagnie. On est dans le même état. Si elle l’était, je le serais aussi.
Je m’accoude au comptoir, appuyant mon visage dans ma paume en fixant les bouteilles d’alcool colorées devant moi, avant d’ajouter pendant qu’elle commande un nouveau verre.
- La même personne. Johannes était un très bon… ami. Je crois. C’est une fois parti que j’en ai pris conscience… Je ne sais pas s’il me considérait comme telle… Mais… je pense qu’il était pour moi ce qui se rapprochait le plus d’un ami.
Mon seul ami… Et je me sens d’autant plus stupide de l’avoir laissé partir lors de notre dernière soirée. Je sentais que quelque chose n’allait pas. Il y avait quelque chose de différent chez lui ! Et mon intuition m’avait bien dit que sa promesse était bidon. J’aurais dû le retenir. Mais je sais la raison de sa mort. Peu importe ce que j’aurais fait, le résultat aurait été le même… Personne n’aurait pu l’arrêter… Sauf peut-être sa femme ?... Mais je ne fais que présumer.
Je tourne la tête vers Twan, lui faisant signe de me resservir, et je vois dans son expression qu’il n’est pas vraiment d’accord, s’exécutant tout de même. Je sais. Ce n’est pas bien de se noyer dans l’alcool. Mais que puis-je faire d’autre ?
Elle semblait surprise que je prononce ce nom, et ça répond à ma question. C’est véritablement sa cravate. Je baisse les yeux sur le tissu léopard, et un sourire triste étire mes lèvres alors que retiens une nouvelle vague de larmes de se déverser sur mon visage. Qu’est-ce qu’elle est laide…
- … C’est lui. Vous le connaissiez j’imagine… Sinon, vous ne connaîtriez pas son nom.
J’hoche la tête, restant silencieuse, et quand elle attrape son verre pour le finir d’une traite, je fais de même. Cette soirée est si étrange. Quelles étaient les chances de tomber sur une femme qui pleure le même homme, au même endroit ? Je ne l’ai même pas vu lors de l’enterrement.
Elle avait peut-être ses raisons de ne pas être présente ? Peut-être que c’était trop dur pour elle ? Ce que je comprends complètement… Moi-même, je n’ai pas réussi à rester jusqu’au bout, préférant rentrer chez moi une fois qu’il était en terre… sans passer par le pot d’après cérémonie.
Mes yeux se rivent sur mon verre vide, dans mes pensées. Je déteste cette ambiance. Je déteste ce sentiment de tristesse qui m’envahit. Ça ne me ressemble pas. J’étais pourtant intouchable, et fière ! Et me voilà à un bar, à pleurer la mort d’un patriarche que j’aurais dû considérer comme mon ennemi ! Sur tous les plans ! Patriarche d’une famille rivale ! Criminel que je n’arrivais pas à arrêter par manque de preuves… C’est ridicule !
- Vous savez pour qui je pleure… Mais moi je ne sais pas pour qui vous pleurez. Pardon… Je suis de mauvaise compagnie ce soir. J’ai plus l’impression que c’est vous qui parvenez à me consoler que le contraire…
J’hausse les épaules à sa dernière phrase. Je n’ai pas vraiment l’impression de la consoler… En tout cas, je ne fais rien pour, je ne sais même pas ce qu’on est censé faire pour que ce soit le cas. Et je ne trouve pas qu’elle soit de mauvaise compagnie. On est dans le même état. Si elle l’était, je le serais aussi.
Je m’accoude au comptoir, appuyant mon visage dans ma paume en fixant les bouteilles d’alcool colorées devant moi, avant d’ajouter pendant qu’elle commande un nouveau verre.
- La même personne. Johannes était un très bon… ami. Je crois. C’est une fois parti que j’en ai pris conscience… Je ne sais pas s’il me considérait comme telle… Mais… je pense qu’il était pour moi ce qui se rapprochait le plus d’un ami.
Mon seul ami… Et je me sens d’autant plus stupide de l’avoir laissé partir lors de notre dernière soirée. Je sentais que quelque chose n’allait pas. Il y avait quelque chose de différent chez lui ! Et mon intuition m’avait bien dit que sa promesse était bidon. J’aurais dû le retenir. Mais je sais la raison de sa mort. Peu importe ce que j’aurais fait, le résultat aurait été le même… Personne n’aurait pu l’arrêter… Sauf peut-être sa femme ?... Mais je ne fais que présumer.
Je tourne la tête vers Twan, lui faisant signe de me resservir, et je vois dans son expression qu’il n’est pas vraiment d’accord, s’exécutant tout de même. Je sais. Ce n’est pas bien de se noyer dans l’alcool. Mais que puis-je faire d’autre ?
Ven 15 Mar - 11:17
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@"Olivia" & @"Myself"
- La même personne. Johannes était un très bon… ami. Je crois. C’est une fois parti que j’en ai pris conscience… Je ne sais pas s’il me considérait comme telle… Mais… je pense qu’il était pour moi ce qui se rapprochait le plus d’un ami.
Combien de gens sont en train de te pleurer, Johannes? Combien de personnes ignoraient la nature de leur relation avec toi? Est-ce que tu faisais exprès de flouter les lignes qui te reliaient aux autres? Et si oui, était-ce pour cacher l’homme que tu étais? Une manière de protéger ton coeur?
Étais-je aussi près de ton cœur que toi du miens lorsque nous étions tous les deux? Est-ce que je t’avais touché comme toi tu l'as fait, où étais-je un simple jeu pour toi? Parce que pour moi, tu n’étais ni un jeu, ni un ami. Tu étais ma première fois, ma première moitié… Et j’espérais que tu le reste.
Si tu étais resté en vie… Peu importe ce qu’il serait arrivé. Je t’aurais suivi, encore et encore pour saisir la chance de vivre avec toi. Peu importe la manière, peu importe le temps…
Depuis que tu es mort, je n’arrête pas de me dire que tu étais un rêve en moi, dont j’ignorais l’existence. Que lors d’un instant, j’ai eu l’occasion de saisir ce rêve, mais que comme d’habitude, je n’ai pas réussi à l'agripper pour le garder. Maintenant que tu es mort, tout est terminé. Il n’y aura jamais un rêve qui aura ta forme, ton odeur, ton caractère, ta voix ou ton touché.
… Encore une fois, tout me file entre les doigts.
Je fronce les sourcils et plutôt que de pleurer, je porte mon verre à mes lèvres. Je suis partagée entre l’envie de hurler tous les jurons que je connais et pleurer jusqu’à ce que mes yeux soient si gonflés que les larmes ne puissent plus s'échapper de mes yeux.
Tu es un échec de plus dans ma vie. Je me sens misérable et ridicule, maintenant que tu n’es plus là. Comme si on m’avait piégée dans une très mauvaise farce.
Les sanglots m’étranglent, comme un câble enroulé autour de mon cou, très serré. Des barbelés, même. Si ça continue, je vais sûrement dégobiller.
- Ah… J’aimerais pouvoir au moins savoir ça. Savoir s’il y avait quelque chose entre nous ou si je n’étais rien à ses yeux. Finalement, il est mort et tout ce dont je me rend compte… C’est que je tenais à lui plus que je ne le pensais… Que c’était sûrement à sens unique… Et que je suis toujours aussi seule. C’est ridicule et pathétique, pas vrai…?
J’aurais dû savoir que ça ne finirait pas bien. J’aurais dû éviter d’aller plus loin, de m’attacher pour ne pas finir aussi misérable. Quel genre de femme suis-je si je suis aussi facilement abattue…?
- Si vous vous permettez de l’appeler “ami” c’est que vous le connaissez bien mieux que moi… et vous devez souffrir plus que moi, pourtant c’est moi qui chouine. C’est vraiment de plus en plus pathétique. Pardonnez-moi.
Je me redresse, essuie mes yeux du bout de mes pouces. Allez Piper. Reprends-toi.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Olivia Maes
Sam 16 Mar - 22:38
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