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Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

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Six semaines s’étaient passées, et elle n’avait plus du tout de douleur. Elle était retourné à l’hôpital à contre cœur pour un dernier checkup, et elle avait enfin eu l’autorisation de reprendre les cours de danse. Bien sûr, même si elle n’allait pas en classe, elle ne pouvait pas s’empêcher de danser dans son coin, sur son petit bout de toit. C’était tout simplement plus fort qu’elle. Bien sûr, elle faisait attention, mais elle s’était ennuyée à mourir à cause de son arrêt maladie.
Alors, pour ne pas attirer l’attention de son voisin, elle se laissait aller à la musique avec des écouteurs. Car, après tout, ce qu’elle faisait sur son toit, était complètement inspiré de sa relation avec lui… Et elle avait l’intention de présenter sa chorégraphie à la fin du cours, devant lui. Elle n’était pas nerveuse. Ou plutôt, elle se persuadait du contraire. Car elle en avait assez de cette relation ambiguë… Elle avait besoin de mettre les choses au clair. Ils avaient fait en fonction de Thétis, c’était le moment de faire les choses à sa manière cette fois.

Prête pour son cours du lundi, habillée de son pantalon cargo noir préféré, avec un sweat gris à manche longues, par-dessus sa brassière de sport Adidas rouge, et portant des baskets assorties, elle descendit pour rejoindre Rowan devant leur immeuble. Elle avait hâte, et l’idée de retourner au cours la mettait dans une super humeur. Elle n’avait qu’une envie, redanser avec lui, et reprendre sa vie. Le lendemain, elle retournerait bosser, sans crainte de recroiser Maikel puisqu’il s’était fait virer suite à l’incident. Quand elle vit Rowan l’attendre, habituellement adossé à sa moto, elle ne put s’empêcher de sourire en le rejoignant.

- Salut~ On y va ?

Elle tendit la main pour qu’il lui donne le casque de moto.

- Sache que je suis allée à l’hôpital vendredi dernier, et j’ai le feu vert du docteur. Rassuré ?

Elle haussa un sourcil, le regard joueur, et quand il finit par lui donner le casque, elle eut un sourire satisfait, en l’enfilant. Puis elle monta derrière lui, beaucoup trop heureuse. Elle se rendit compte que même ce genre de moment lui avait manqué pendant ses six semaines de convalescences. Ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas collée contre son dos en enroulant ses bras autour de sa taille… Et la sensation était toujours aussi agréable.

Ils démarrèrent pour rouler en direction du studio de danse, et quand ils arrivèrent, elle fut rapidement saluée par ses camarades, ce qui la surprit légèrement. D’habitude, ils ne lui parlaient pas vraiment, et là, elle était accueillie par des « Salut Letha ! », « Ça fait longtemps ! », « Ta côte va mieux ? », « C’est cool que tu puisse revenir ! ».
Alors, tenant son casque dans les mains, elle jeta un air interrogateur à Rowan, intriguée, avant d’hausser les épaules et s’avancer vers l’entrée.

Elle posa ses affaires à sa place habituelle, se préparant, puis la prof entra, et appuya sur sa télécommande pour allumer les enceintes et lancer une musique. Do what it do de Jamie Foxx. Tout le monde écouta, se laissant porter par l’ambiance de la musique, et Letha comprit tout de suite que ce cours surferait sur du sexy. Puis la musique se termina, et leur mentor stoppa l’application.

- Bonjour tout le monde ! On va danser là-dessus aujourd’hui. Et j’ai un petit challenge pour vous ! J’aimerais qu’on essaye d’apprendre tout le passage chorégraphié, c’est-à-dire, les 1 minute 30, pendant ce cours ! Vous êtes partant ?

La plupart relevèrent le challenge et Letha profita que tout le monde partage leur excitation pour se rapprocher de sa prof et lui parler.

- Letha ! Ça fait plaisir de te revoir ! Tu vas mieux ?
- Oui, merci beaucoup ! Eumh… J’ai pensé à une petite chorégraphie pendant mes six semaines de repos, et je voulais savoir si c’était possible de vous la montrer… après le cours.
- Oui bien sûr ! Avec plaisir ! Tu t’es pas tuée à la tâche j’espère… ?
- Non non ! Tout va bien ! Je ne serais pas là sinon, la rassura-t-elle en riant doucement.

Sa professeur lui fit un petit clin d’œil complice après que son élève lui eut partagé la musique, puis cette dernière rejoignit le groupe pour commencer le cours.

- Très bien ! Après le cours, Letha nous réserve une surprise donc s’il vous plait, ne partez pas trop vite, d’accord ?

Ça y est, la pression commençait à monter pour elle, mais elle enfouit ce sentiment au fond d’elle, souriant aux partenaires qui réagirent à cette nouvelle. Ce n’était pas encore le moment de stresser.
Puis, comme chaque fois qu’il s’agissait d’une chorégraphie en duo, un collègue danseur rejoignit le studio pour leur montrer les pas sur la musique. Et plus elle en voyait, plus elle mourrait d’envie de danser avec Rowan. C’était parfait… Elle pourrait tellement jouer ! Et rien que d’y penser, elle avait hâte, jusqu’à ce que leur mentor fasse les duos.

- Rowan, tu seras avec Sara. Et Lukas, avec Letha, s’il te plait.

Hein ?... C’est une blague ? Tu veux dire… qu’il va danser cette choré super sexy… avec une autre fille ?

Cette nouvelle suffit à plomber son humeur et elle inspira profondément, rejoignant son partenaire à contre cœur. Puis le cours commença, avec les échauffements, puis l’apprentissage des pas… Et elle dut se battre pour ne pas regarder son voisin danser avec une meuf qui lui semblait bien trop proche de lui à son goût.


Codage par Libella



Dernière édition par Letha le Lun 20 Mai - 11:26, édité 2 fois

Rowan Feys et Le Vrai Prophète

Jeu 18 Avr - 23:31


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Rowan Feys

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 25 ans Groupe : Civil
Rowan Feys Mécanicien

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Rowan feat. Letha



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Les marques qu’avait eues Rowan sur le corps suite à sa rencontre avec Maikel, étaient vite parties. Il n’en avait d’ailleurs pas parlé à sa voisine. Elle l’avait certes dévisagé quand il était allé la chercher, trois jours plus tard, après son hospitalisation, mais n’avait fait aucun commentaire. Ils savaient tous les deux de quoi il retournait et de toute façon, les deux hommes ne s’étaient jamais appréciés. Alors quand le brun avait appris qu’il avait levé la main sur Letha, et si Maikel pensait qu’ils avaient couché ensemble, leur « dérapage » avait finalement été la suite logique.
Et depuis que Rowan l’avait menacé avec son arme, la gueule d’ange n’était jamais réapparue. Pour le moment en tout cas. Tout ce qu’il savait était ce que sa voisine lui avait dit. En d’autres termes, Maikel avait été viré de son job au « Coup de foudre », chose qui avait grandement rassuré le jeune homme.

Ils s’étaient ensuite croisés quelques fois alors que sa voisine était en convalescence. Elle lui rendait visite quand l’ennuie avait raison d’elle et Rowan lui préparer, de temps en temps, de petits plats qu’il lui apportait dans des Tupperwares.
De ce qu’elle lui avait dit, elle était principalement restée chez elle, sauf en cas de nécessité, comme pour faire les courses, et était de façon générale assez grognonne quand elle devait manquer les cours de danse.

***

Appuyé contre sa moto, Rowan était dubitatif quand il relut le message que sa voisine lui avait envoyé quelques jours plus tôt, indiquant qu’elle serait présente pour le cours de cette semaine et qu’il avait plutôt intérêt à l’attendre. C’était vrai que son état s’était drastiquement amélioré, ses contusions s’étaient résorbées, son visage n’avait plus que la marque de la fine cicatrice sur son sourcil gauche et elle arrivait à respirer normalement sans ressentir de douleur.
En soi, rien ne l’empêchait de reprendre la danse. Et c’était aussi quelque chose dont elle avait besoin. Letha devait reprendre ses habitudes pour passer à autre chose. Ou du moins essayer. Parce qu’ils n’en avaient jamais reparlé, il ne savait donc pas comment elle se sentait vis-à-vis de tout ça, et se doutait qu’elle minimiserait les choses. Mais il ne voulait pas non plus la replonger dans tout ça, juste parce qu’il voulait savoir comment elle allait. Savoir vraiment comment elle allait.

Il leva les yeux de son téléphone quand il entendit la porte métallique grincer, laissant passer sa voisine qui arborait un grand sourire. La jeune femme était manifestement contente de pouvoir sortir de son petit studio pour retrouver le parquet ciré et les miroirs muraux de la salle de danse.

- Salut~ On y va ?

Rowan haussa un sourcil quand elle tendit le bras dans sa direction pour qu’il lui donne l’un des deux casques qu’il tenait entre ses mains.

- Sache que je suis allée à l’hôpital vendredi dernier, et j’ai le feu vert du docteur. Rassuré ?

Il voyait bien qu’elle était fière de pouvoir lui confirmer l’accord du médecin. Et après avoir plongé son regarde dans le sien, le motard leva finalement les yeux au ciel, puis il eut un sourire en coin quand il donna son casque, vaincu.

- Tu ne m'aurais pas laissé partir sans toi de toute façon. Quoi que je dise.

Rowan mit son casque et s’installa sur sa moto avant de pouffer derrière sa visière quand il vit le sourire de Letha s’élargir en enfilant le sien. Il était presque enfantin, et le temps qu’elle prenne place derrière lui, caché derrière la vitre foncée de son casque, il ne détacha pas son regard du sourire qu’il pouvait apercevoir à travers l’un de ses rétroviseurs.

Comme une caresse, il sentit ses bras glisser autour de sa taille, rapprochant leur corps l’un contre l’autre. Ce n’était pas la première fois que Letha montée à moto avec lui, pourtant, depuis qu’il savait quel genre de sentiments il avait pour elle, il dut se concentrer pour ne pas couper son souffle et continuer à respirer normalement. Et quand il sentit qu’elle était installée, il tourna la tête vers son épaule, comme pour la regarder.

- Prête ?

Il démarra la moto quand elle confirma. Ses mains se refermèrent sur lui quand elle se sentit partir en arrière et resta collée contre son dos jusqu’à ce qu’ils arrivèrent au studio. Et alors qu’elle venait de mettre pied à terre, elle fut instantanément envahie par les salutations joyeuses de leurs camarades de danse.
Rowan, lui, s’en était désintéressé très vite et se contentait de garer son deux-roues, attachant l’antivol à l’avant du véhicule. Et quand il se redressa, sa voisine lui lança un regard interrogateur face à cette nouvelle attention. Le jeune homme fit le genre d’expression qui voulait dire « Laisse, fais pas attention. » , avant de la suivre vers l’entrée de la bâtisse.

Rowan avait été très vague quand on lui avait demandé pourquoi Letha ne venait plus aux cours. Tout le monde savait qu’ils ne se parlaient plus, mais ils savaient aussi qu’ils étaient voisin. Ce qui avait suscité une certaine curiosité au sein du groupe de danseurs. Ils n’avaient cependant pas insisté très longtemps quand ils comprirent qu’ils n’en sauraient pas plus de sa part et qu’il ne servait à rien de le saouler avec ça. Même Sara avait été particulièrement chiante avec cette histoire, croyant que leur proximité lui permettrait de gratter des informations supplémentaires.

Une fois la porte de la salle de danse franchie, Rowan se dirigea vers les vestiaires des hommes pour y déposer ses affaires. Il rangea son casque de moto dans un casier qui lui avait été attribué et accrocha sa veste de motard sur un cintre.
Il portait pour ce cours un pantalon cargo d’un vert militaire foncé, un peu délavé, et un t-shirt et des baskets montantes noires.

Quand il prit place pour rejoindre les autres, leur prof venait de faire son apparition, allumant les enceintes pour leur faire écouter le morceau sur lequel ils allaient danser.

- Bonjour tout le monde ! On va danser là-dessus aujourd’hui. Et j’ai un petit challenge pour vous ! J’aimerais qu’on essaye d’apprendre tout le passage chorégraphié, c’est-à-dire, les 1 minute 30, pendant ce cours ! Vous êtes partant ?

Rowan fronça légèrement les sourcils. Il n’était pas inhabituel qu’il se retrouve face à des challenges quand il dansait. Et même s’il avait énormément progressé ces dernières semaines, il n’était pas sûr de pouvoir tout apprendre en si peu de temps, tout en reproduisant la chorégraphie correctement.
Il sourit brièvement à Dries qui partageait son enthousiasme avec tout le monde, avant de retourner son attention sur Amelia qui reprit la parole.

- Très bien ! Après le cours, Letha nous réserve une surprise donc s’il vous plait, ne partez pas trop vite, d’accord ?

Une surprise ? Rowan interrogea sévèrement Letha du regard, avant de disparaître derrière Dries et Ana qui s’était placée entre eux de façon à ce que sa voisine ne soit plus dans son champ de vision, partageant une énième fois leur enthousiasme.
Elle n’allait pas lui faire croire qu’entre le feu vert donné par le médecin vendredi dernier et le cours d’aujourd’hui, elle avait eu le temps de préparer une « surprise » pour la fin du cours. Et face à ce manque de sérieux sur les règles de sa convalescence, il ne put s’empêcher de se renfrogner, assurant à Sara que tout allait bien quand elle le lui demanda.
Il n’en voulait pas à sa voisine. Enfin, pas vraiment. Il savait que c’était dur pour elle de ne pas pouvoir danser. Et elle n’était pas bête, Letha n’aurait jamais rien fait pour aggraver son état, au risque de prolonger son arrêt. Il savait tout ça. Mais il n’en était pas moins mécontent.

Son attention fut détournée par l’un des collègues de leur prof quand il fit son entrée dans la pièce. Et après de brèves salutations, Amelia et lui se mirent à danser pour leur révéler la chorégraphie qu’ils allaient devoir apprendre du début à la fin.
Rowan se concentra sur chacun de leur pas, se disant que finalement, il serait peut-être capable de sortir quelque chose de pas trop mal. Dans une vue d’ensemble, la chorégraphie était assez dynamique et avait beaucoup de gestes en interaction avec le partenaire, mais individuellement, ils connaissaient déjà tous les pas. Ça ne serait pas simple, mais c’était faisable.

Ensuite, la prof annonça les duos, et quand il sut que Letha danserait avec Lukas, il prit subitement conscience du genre de chorégraphie que c’était. Il jeta un regard vers l’heureux gagnant et le trouva un peu trop satisfait à son goût.
Rowan essaya tout de même de rationaliser, se disant que ce n’était que de la danse et que, de toute façon, ils allaient tous y passer, lui compris. Il se tourna alors vers son amie, qui lui souriait, et la rejoignit pour les échauffements.

Pour ne pas être distrait par les mains baladeuses de Lukas sur sa voisine, Rowan érigea une bulle autour du duo qu’il formait avec Sara pour se concentrer sur leur danse. Et c’était le genre de chorée qui rapprochait inévitablement les partenaires. Pour ce qui était de Sara et Rowan, c’était assez simple d’être proche sans qu’ils ne sentent la moindre ambiguïté. Ils avaient plusieurs fois couché ensemble, sans que ça nuise à leur amitié. Et ça, parce qu’ils avaient été clairs l’un envers l’autre dès le début. Cela dit, ce n’était évidemment pas ce qu’ils laissaient paraître. Comme tout le monde, ils devaient jouer le jeu et ne pas oublier les émotions transmises à travers leurs expressions.

Sara adorait jouer de la situation, se collant plus qu’il ne fallait au jeune homme, ou lui arrachant quelques sourires amusés quand elle plongeait son regard dans le sien, plein de malice.
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Dernière édition par Rowan Feys le Lun 22 Avr - 15:05, édité 1 fois

Letha et Le Vrai Prophète

Sam 20 Avr - 2:53
Letha

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À l’annonce de sa surprise, Rowan lui avait lancé un regard qu’elle avait très bien compris. Mais elle détourna son regard, faignant un air innocent. Et quand Dries et Ana, se placèrent entre eux, rompant le contact visuel, elle cligna les yeux d’étonnement. C’était chelou. Elle trouvait ça étrange. Est-ce qu’il a fallu six semaines d’absence pour qu’ils se mettent à l’apprécier ? Est-ce que Rowan avait fait quelque chose ? Dit quelque chose ? … Où étaient-ils juste hypocrites ? Et puis, peu importait.
Elle savait que Rowan avait compris. Une surprise ici, serait forcément une chorégraphie. Et ce genre de chose ne pouvait pas se faire en un week-end. Alors il était évident qu’elle avait dansé quand elle ne pouvait techniquement pas. Cependant, elle ne regrettait pas. Et elle se fichait que Rowan soit en colère. Elle avait toujours fait attention à ne pas aggraver sa blessure, pour les mouvements compliqués, elle ne les faisait à pas fond. Et si elle n’avait pas dansé un minimum, elle serait devenue folle… ou morte d’ennui. Alors il aurait eu beau dire ce qu’il veut, elle l’aurait fait quand même.

Puis, elle fut sauvée par leur professeur, Amelia, qui lança le cours, et détourna donc l’attention de son voisin jugeur. Mais le sauvetage devint rapidement désagréable, quand elle comprit qu’elle ne pourrait pas danser cette chorégraphie assez sexy avec le mec qu’elle aime. Son partenaire, Lukas, avait largement sourit en entendant la nouvelle, puis s’était approché de Letha, échangeant quelques mots rapides pour dire qu’il était content d’être avec elle. Elle avait hoché la tête avec un sourire poli, mais n’arrivait pas à se départir d’un léger rictus de dégout et de déception.
Puis l’échauffement commença, et la jeune femme fit le strict minimum. Elle ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’œil au duo de son voisin. Et l’attitude de Sara la faisait bouillonner de l’intérieur. Ils étaient trop proches. Bien trop proches. Il y avait quelque chose entre eux, c’était évident, et cette idée brisa son cœur. Alors, elle détourna le regard. Il fallait qu’elle arrête de les regarder… Ça faisait trop mal. Elle essaya donc de faire abstraction, de se concentrer sur la chorée et de mémoriser les pas, et plus le cours passait, plus sa jalousie grandissait malgré tout.

Est-ce qu’au final, elle avait bien loupé sa chance en sortant avec Maikel ? Ou est-ce qu’elle aurait dû le lui dire pendant sa convalescence, et ne pas attendre ? Après tout, qu’attendait-elle ? Elle sentit le mal-être de Thétis. Elle savait que ces pensées faisaient grandir sa culpabilité. Mais elle n’y pouvait rien.
Lukas était un bon danseur, elle ne pouvait pas le nier. En temps normal, elle l’aurait trouvé très bien. Mais là, elle avait l’impression qu’il donnait… trop. Ou alors, c’était elle, qui ne donnait pas assez. Mais elle n’aimait pas sentir ses mains sur sa taille ou ses hanches. Et elle nota qu’il lui arrivait de la toucher quand la chorégraphie ne le demandait pas forcément, ce qui réveilla l’instinct de Circée.

Puis, la fin de l’apprentissage des pas et de l’entraînement arriva, et c’était le moment pour eux de passer en duo pour montrer leur travail. Les petits groupes présentèrent leur chorégraphie, et bientôt se fut le tour de celui de Sara et Rowan, qui passèrent avant le sien. Letha était contre le mur du fond, adossée, les bras croisés. Elle qui était si contente de reprendre les cours de danse, elle avait vu sa bonne humeur filer à l’anglaise. Son expression s’était fermée, et elle ignorait Lukas qui lui offrait des commentaires non voulus, le visage bien trop proche de son oreille.
Puis Amelia lança de nouveau la musique, et Letha s’enfonça dans sa jalousie. Elle devait regarder. C’était la politique du cours. L’attention des élèves sur les autres était importante pour leur professeur, alors elle la verrait si elle ne montrait aucun intérêt pour le travail de ses camarades. Mais plus elle regardait, plus son cœur se serrait, et elle pensa à la chanson sur laquelle elle allait danser après… Un sourire contrit étira ses lèvres face à la véracité de la chanson de Tate McRae. Et progressivement, son sentiment se transforma en colère. Colère contre Thétis. Colère contre Maikel. Colère contre Sara. Colère contre Rowan mais surtout, colère contre elle-même.
Rowan était incroyable, et elle se rendit compte qu’elle avait loupé tellement de choses en six semaines… Son interprétation était… trop crédible. Et l’attitude de Sara la mettait en rage. Pendant un instant, elle cru qu’ils étaient en couple, et qu’il ne lui avait rien dit. À un moment, elle croisa le regard de Rowan à travers le miroir, et ne put le soutenir. Elle dériva son regard au sol alors qu’une boule désagréable lui serrait la gorge. Si c’était ça… alors elle se donnerait à fond.

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Rowan Feys et Le Vrai Prophète

Sam 20 Avr - 10:22


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Rowan feat. Letha



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L’apprentissage de la chorée se passait plutôt bien. En-dehors de Sara qui s’amusait plus qu’elle n’aurait dû, Rowan arrivait à suivre le tempo tout en gardant la justesse des pas imposés. Il n’avait à aucun moment jeté un regard en direction de sa voisine et de son partenaire de danse. Il se débrouillait bien, c’est vrai, mais s’il avait l’image des deux danseurs en tête, il serait compliqué pour lui de se reconcentré sur ce qu’il faisait. Lukas n’était pas mauvais, et il le savait. C’était d’ailleurs un aspect de sa personnalité qui justifiait que lui et Rowan n’étaient pas ce qu’on pouvait appeler « des amis ». Il était du genre imbu de lui-même et pensait être le meilleur en tout, prenant tout le monde de haut. Il était le premier à faire remarquer quand tout n’était pas parfait, toujours à chercher la petite bête. Quand une fille posait, même une seconde, son regard sur lui, elle était pour lui, forcément tombée sous son charme.
Alors, il savait très bien quel genre de comportement, il devait avoir avec Letha sans avoir à les regarder.

Danser avec Sara avait tout de même ses avantages. Déjà, ils se connaissaient plutôt bien, mis à part le fait qu’ils soient devenus amis, ils avaient déjà dansé ensemble. Et il était toujours plus simple d’apprendre une chorégraphie quand on était avec un partenaire dont on connaissait les points faibles et les points forts. Elle n’était peut-être pas la partenaire avec qui il aurait aimé danser, mais au moins, il n’était pas avec Leen. Et Dieu sait qu’elle en aurait profité pour le collé.
Remarque Sara n’était pas beaucoup moins chiante de ce côté-là, et Rowan dut la reprendre plusieurs fois. Il savait très bien à quoi elle jouait. Les regards qu'elle lançait pour regarder ce qu’il se passait derrière eux en disait long. `
Évitant soigneusement ce coin, le jeune homme savait très qui était la source de sa motivation.

Il connaissait le point de vue de la jeune femme sur sa relation avec Letha. La danseuse était presque aussi frustrée que lui par la situation et cherchait par tous les moyens de faire réagir la jolie brune. Et même si ça partait d’une bonne intention, Rowan n’aimait pas beaucoup sa méthode. Déjà parce que s’il voulait se trouver proche d’une femme, ce serait de Letha, et non plus de Sara. Mais aussi parce qu’il doutait que ça fonctionne. Il ne l’avait jamais vu jalouse de qui que soit. Au mieux, elle réussirait juste à l’énerver, ce qui n’arrangeait pas le jeune homme.

Rowan n’en voulait pas pour autant à Sara. C’était plus maladroit qu’autre chose et la voir donner tout ce qu’elle avait, pour attirer l’attention de Letha sur eux, lui arracha quelques sourires. Ce n’était qu’un jeu pour elle. Mais quand elle l’informa que Lukas aussi en profitait, posant ses mains sur Letha sans que la chorégraphie ne le demande, Rowan lui lança un regard de connivence, elle cessa soudain son petit manège et devint plus sérieuse sur son apprentissage, consciente d'en avoir trop dit.

Quand vint la fin du cours, la prof leur demanda de se mettre sur le côté pour laisser passer chaque duo individuellement. Sara s’assit sur une chaise, non loin de Rowan, tandis que le jeune homme s’installa au sol, les genoux soutenant ses bras. Puis il but un peu d’eau quand la première démonstration commença.
Ils étaient tous concentré à observer le travail de leurs camarades. Amelia tenait beaucoup à cet aspect de son cours. Elle disait souvent que leurs retours pouvaient permettre aux danseurs de s’améliorer et que l’apprentissage passait aussi par l’observation. Parce que si les élèves en pleine démonstration pouvaient apprendre d’eux, l’inverse était aussi vrai.

Sara se tourna vers le motard quand leur duo fut appelé pour danser. Rowan lui rendit son sourire puis la suivit jusqu’au centre de la pièce, dos à leurs camarades, face aux miroirs du studio. Sa partenaire était plus concentrée que lors de leur apprentissage, consciente d’avoir l’attention de tout le monde sur eux, y compris Amelia. Elle était du genre à avoir le stresse qui montait quand elle devait performer devant les autres, et pu alors compter sur le soutien du brun, la détendant tandis que la musique se lançait. Et dès les premiers pas, l’anxiété de la jeune femme disparue. Les deux partenaires échangèrent un petit sourire avant de poursuivre sur leur lancé. 
Sara profitait des points de contacts quand la chorée le demandait, mais elle n’en fit pas autant qu’à l’entraînement, rendant leur performance plus crédible.  
Ils n’avaient jamais aussi bien reproduit cette chorée que devant tous leurs camarades, et les deux amis ne purent s’empêcher d’être fière d’eux.
Et ce n’était cas ce moment-là, que Rowan risqua un regard vers sa voisine. C’était elle qui l’avait initié à la danse. Elle qui l’avait convaincu de s’inscrire, persuadée qu’il y avait quelque chose à en tirer. Alors plus que tout, il voulait qu’elle voie les progrès qu’il avait faits pendant son absence, et peut-être la rendre fière, elle aussi. Mais son regard se déroba au sien et Rowan ne put s’empêcher d’être, déçu ?

Ils retournèrent à leur place sous les félicitations de leur prof, laissant la place au prochain duo : Letha et Lukas.

Comme à son habitude, la jeune femme se laissait le temps de s’approprier le rythme de la musique. Puis quand ils se mirent à bouger, synchronisant leurs pas, personne ne pouvait deviner que Letha avait été absente si longtemps. Elle avait peut-être un peu perdu, mais en dehors d’Amelia, qui connaissait ses élèves jusqu’au bout des doigts, et de Rowan qui passait son temps à admirer sa voisine dansée quand il le pouvait, personne ne le remarquerait. C’était sûrement dû au fait qu’elle était allée à l’encontre de l’interdiction des médecins pour préparer sa surprise. Quoi qu’il en soit, Letha donnait tout ce qu’elle avait. Quant à Lukas, comme le lui avait dit Sara un peu plus tôt, il se permettait quelques « extras » et semblait plus que ravi de voir sa partenaire aussi coopérative.

Ce n’est que de la danse.
C'était ce qu’il se répétait quand le regard de Letha croisa le sien une première fois. Et quand les pas suivants devinrent plus pressants contre son partenaire de danse, Rowan haussa un sourcil. Il n’était pas sûr de bien interpréter ce qu’il venait de voir, alors quand elle se colla à nouveau contre Lukas avant de jauger sa réaction, le jeune homme sut que Letha avait marché dans le jeu de Sara, et qu’elle était en train de se venger.

Tout en fronçant les sourcils, un sourire en coin se dessina sur le visage de Rowan. Il croisa ensuite les bras, faisant comprendre à sa voisine qu’il avait compris son petit jeu. Il était certes toujours irrité par les mains baladeuses de Lukas, mais voir sa voisine se battre pour lui rendre la jalousie qu’elle avait ressenti en le voyant avec Sara, commençait à l’amuser.  
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Dernière édition par Rowan Feys le Lun 22 Avr - 15:05, édité 1 fois

Letha et Le Vrai Prophète

Sam 20 Avr - 18:04
Letha

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Quand vint son tour, Letha était complètement déboussolée. Elle n’avait pas l’habitude de ressentir de la jalousie, et elle n’aimait pas franchement ça. Mais plus que tout, elle détestait l’idée d’être la seule à la ressentir, et elle n’était pas idiote, elle avait bien vu que Sara en jouait pendant tout l’entraînement. Et il était hors de question qu’elle laisse passer ça. Alors, elle releva sa tête, inspira profondément pour gonfler sa détermination. Elle attrapa la main de son partenaire pour l’emmener sur la piste de danse, ignorant la satisfaction évidente dont il faisait preuve.

Puis Amelia lança la musique, la tête d’abord baissée sans bouger, Letha se laissa emmener par la musique, elle écoutait pour trouver la vibration qu’elle transportait et s’y calquer. Que disent les paroles ? Que transmet l’instrumentalisation ? Qu’est-ce que ça lui faisait ressentir ? Elle n’était pas très forte en anglais, mais il y avait tout de même quelques mots qu’elle captait, et clairement, le chanteur parlait de sexe. Puis le moment du début de la chorégraphie fut atteint, et elle était en feu. Dans sa tête, il n’y avait que lui. Elle s’imaginait danser avec lui, et elle voulait passer un message… une envie qu’elle avait depuis qu’elle l’avait rencontré. Peu importait le partenaire, il n’était qu’un moyen d’atteindre Rowan. Alors, elle se donna à fond, jouant le jeu de la musique jusqu’au bout. Elle se désinhibait, jouait avec la proximité, collant son corps contre celui de son partenaire, et régulièrement, son regard trouvait celui de son voisin. Et chaque fois que leurs regards se croisaient, elle se sentait animée d’une ardeur et d’une détermination toujours plus forte que la précédente.

Il la regardait, et elle voulait qu’il continue. Elle voulait provoquer quelque chose, parce qu’elle avait atteint sa limite, elle n’en pouvait plus de faire semblant. C’était justement la raison pour laquelle elle avait préparé quelque chose. La danseuse voyait les réactions du motard, le haussement de sourcil, puis leur froncement, et ce sourire en coin qui fit accélérer encore plus son cœur pourtant sous l’effort. Il croisa les bras, et elle sut qu’il avait compris ce qu’elle faisait, lui arrachant un sourire alors qu’elle continuait de danser.

Puis, la chorée se termina, le corps de Letha était contre celui Lukas, les bras autour de son cou, le visage à moitié caché par son épaule, mais son regard dépassait et était rivé sur Rowan. Elle était dans une bulle. Elle n’entendait pas les applaudissements, ni les commentaires de sa professeure. Son cœur battait à la chamade, et elle reprenait son souffle, puis elle s’écarta doucement de son partenaire, glissant une main dans ses cheveux lâchés pour les dégager de son visage. Et Lukas attira son attention sur son visage quand elle sentit ses mains se serrer doucement sur ses hanches, elle haussa un sourcil interrogatif, mais celui-ci ne dit rien, se contentant de sourire avant de la lâcher. Elle recula pour ensuite passer à côté de lui et se diriger vers ses affaires pour attraper sa bouteille d’eau qu’elle vida de moitié. Elle ignora volontairement Rowan, mais remarqua tout de même Lukas se diriger vers lui avec entrain. Elle n’entendit pas ce qu’ils se dirent, mais elle s’en moquait. Il y avait encore deux duos à passer, puis ce serait son tour de présenter son petit projet personnel.

Elle s’assit sur la chaise proche de son sac pour regarder les autres chorées, avant de sentir quelqu’un s’assoir à côté d’elle. Mais elle n’eut pas besoin de le regarder pour savoir que ce n’était pas Rowan. Elle l’ignora jusqu’à ce que le dernier couple finisse leur interprétation, sous les applaudissements de tout le monde.

- Merci à tous ! Je suis contente, vous avez tous relevé le défi avec brio ! Et il y avait d’excellentes choses ! Maintenant, Letha, si tu veux bien ? On fera les étirements juste après.

Je vais tout donner. Vas-y ! T’es la meilleure !

Elle hocha la tête, puis se leva pour rejoindre Amelia et lui donner la musique. Elle voyait dans son regard qu’elle était fière d’elle, et qu’elle était curieuse de voir ce qu’elle avait préparé, ce qui la motiva d’autant plus.
Elle avait retiré son pull pour rester en brassière et permettre de mieux voir les mouvements de son corps. Puis la musique se lança, elle entendit les notes de piano, et se fut instantané. Elle était portée. Elle l’avait travaillé pendant des semaines, elle savait exactement ce qu’elle voulait transmettre, et à qui. Alors elle commença à bouger, se laissant porter par les paroles et par ses sentiments… Tout était en symbiose. Son cœur se serrait. L’émotion se coinçait dans sa gorge. Mais ça ne faisait que nourrir sa danse. Jusqu’à ce que la dernière parole, la dernière ligne de texte, elle la danse en rivant son regard sur Rowan, pour les appuyer.

« Friends don’t look at friends that way. »



À partir d'1min54.

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Rowan Feys et Le Vrai Prophète

Lun 22 Avr - 10:50


Friends don't look at friends that way | feat. Rowan [+18] Ea4u

Couleurs des Alters:
Rowan Feys

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 25 ans Groupe : Civil
Rowan Feys Mécanicien

Mécanicien
Rowan feat. Letha



FRIENDS DON'T LOOK AT FRIENDS THAT WAY
Rowan adorait la regarder danser. Elle se laissait toujours guider par la musique, se moquant bien des regards qui pouvaient se poser sur elle. En général, qu’ils soient critiques ou non, c’était quelque chose qui motivait toujours la jeune femme. Et elle finissait toujours par se dépasser et à faire taire les commentaires désobligeants. Elle savait quoi faire pour qu’on la regarde, et dans ces moments-là, il était difficile de se détourner d’elle. Rowan était, en tout cas, de ceux qui avaient du mal à la lâcher des yeux.

Il ne voulait pourtant pas spécialement voir ça. Parce que même si la jeune femme leur offrait une incroyable performance, elle ne dansait pas seule. Elle ne dansait pas avec lui. Et histoire de bien enfoncer le clou, elle se frottait à cet imbécile de Lukas.
Le type était aux anges, et pensait clairement qu’il avait ses chances avec elle. Il ne baladerait pas ses mains partout sur elle sinon.
Rowan essaya alors de se concentrer sur sa voisine, et uniquement sur elle. Il se raidissait à chaque fois qu’elle se rapprochait et comprit qu’elle s’amusait avec lui au bout du deuxième ou troisième regard qu’ils échangèrent. Le motard eut alors une toute autre vision de ce qui se déroulait sous ses yeux.
Alors que Lukas pensait danser avec elle. Letha dansait avec Rowan, sans que personne ne le remarque. Ou presque.
Quand le jeune homme croisa les bras et que sa voisine lui rendit son sourire avant de passer à la suite de la chorégraphie, Sara se rapprocha de lui, satisfaite de voir les provocations de Letha.

- Elle se donne à fond dis donc~ 

Sa remarque n’avait rien de désobligeant ou de quelque chose de maladroit. Elle relevait juste ce que Rowan avait lui-même compris, et ce que Letha venait de lui confirmer en répondant à son sourire. La danseuse ne chercha cependant pas à déconcentrer sa camarade en se rapprochant davantage du jeune homme. Elle avait cherché à la faire réagir, et maintenant qu’elle avait eu ce qu’elle voulait, il n’était pas dans son intérêt de la stopper en si bon chemin.

- Letha est peut-être tombée dans mon piège, mais fait attention Rowan. Parce qu'elle est en train de t'attirer dans le sien. Avait-elle tout de même murmuré, avant de se remettre droite sur sa chaise, le sourire aux lèvres.

Et elle n’avait pas tout à fait tort. Letha ne voyait peut-être pas Lukas. Mais Rowan, lui, le voyait très bien. Et même s’il savait que pour elle, il n’était rien d’autre qu’un gars lourd qu’elle ne voyait que pour les cours, le brun n’aimait pas voir ses mains posées sur elle.
Il s’imagina un instant à sa place. Que la main qui avait glissé sur sa hanche et qu’elle venait de recouvrir, était la sienne. Et que l’étreinte qui clôturait la prestation, réchauffait son corps, pressé contre sa partenaire.

Les deux danseurs reprenaient leurs souffles, alors que Rowan redescendait sur terre, rangeant ses mains dans ses poches dans un geste d’autoprotection. Letha soutint son regard, jusqu’à ce que ses yeux sombres trouvent ceux de son partenaire de danse. Et quand Rowan baissa les yeux sur ce qui avait détourné sa voisine de lui, il se renfrogna, et perdit instantanément son sourire taquin. Il n’en loupait vraiment pas une.

Et de tout ce qu'il pouvait se passer, s’il y avait une bien chose sur laquelle Rowan n’aurait pas parié, c’était de voir Lukas se diriger vers lui d’un pas décidé alors que son duo partait dans l’autre sens.
Il se décala, sans un regard ou un mot pour lui, lui laissant une place contre le mur. Il préférait de loin se concentrer sur les derniers passages plutôt que de donner un tant soit peu d’attention à Lukas. Ce soir, il ne voulait ni le voir, ni l’entendre.
Mais ça se saurait si c’était aussi simple. Alors au lieu de rester tranquille pour observer ses camarades, Rowan senti Lukas se pencher vers lui pour que personne d’autre ne puisse entendre.

- Comme t’es le voisin de Letha, tu dois la croiser souvent, non ?
- …

Rowan ne voulait vraiment pas lui parler. Encore moins pour lui arranger un coup avec la femme dont il était amoureux. Si Lukas était venu le voir pour avoir des infos sur la jeune femme, il était plutôt mal barré.

- Tu sais si elle est encore avec son mec.
- Non.

On avait, apparemment, décidé de le faire chier aujourd’hui. Entre Letha et Lukas qui se pavanent devant lui et Lukas qui lui reparle de l’autre gueule d’ange, Rowan avait répondu plus rapidement que son cerveau. Il n’avait pas levé la voix pour ne pas déranger les autres, mais on pouvait facilement deviner la nature de ses relations avec le blondinet, au ton qu’il avait pris.

- Non, tu sais pas ou, non, ils sont plus ensemble ?

Bordel ce qu’il pouvait être collant.

- Tu m’emmerdes Lukas. Avait-il lâché en soufflant.
- Oh allez quoi, tu peux me le dire ?!

Sara se pencha au même moment vers l’avant pour esquiver Rowan et tenter de voir Lukas, puis lui lança un regard plein de sous-entendu. Elle en avait, elle aussi, marre de l’entendre et lui fit comprendre de se taire avant qu’il ne les fasse remarquer.
Et comme un puni qui venait de se faire gronder par sa mère, le danseur entra sa tête dans ses épaules avant de revenir à la charge.

- T’as vu comme elle était quand elle dansait avec moi ?!
- On a tous vu.
- Et si ça ne te dérange pas, on aimerait bien voir les autres duos danser !

Lukas croisa les bras sans quitter les danseurs des yeux, ignorant les interventions de la jeune femme.

- Je suis sûr qu’elle m’aime bien. Tu penses que je devrais aller la voir ?
- Tu fais ce que tu veux, mais lâches moi.

Prenant ses paroles pour une confirmation en sa faveur, Lukas laissa les deux amis pour retrouver Letha, lâchant un « souhaitez moi bonne chance » avant de disparaître. Et alors qu’ils retrouvaient leur tranquillité, le duo ne fit aucun commentaire sur la discussion qu’ils venaient d’avoir. Il n’y avait de toute façon pas grand-chose à dire et ils savaient que, sur ce point, ils étaient tous les deux d’accord.

La fin du cours sonna sous les applaudissements des élèves qui félicitaient le dernier groupe pour leur passage.

- Merci à tous ! Je suis contente, vous avez tous relevé le défi avec brio ! Et il y avait d’excellentes choses ! Maintenant, Letha, si tu veux bien ? On fera les étirements juste après.

Tous les regards convergèrent vers la jeune femme qui se leva pour se mettre en place, une fois le morceau donné à leur prof.
Letha avait enlevé son pull, montrant une brassière rouge, assorti a ses baskets, qui révélait alors plus de peau, et Rowan la remercia intérieurement de ne pas l’avoir fait avant.

Contrairement à ce qu’ils avaient l’habitude de faire, Letha se mit à bouger dès l’instant où les premières notes se firent entendre. Plus personne de n’osait parler. Ils avaient tous le regard rivé sur la jolie brune.
Ses pas étaient tantôt doux quand la voix se voulait plus douce, et tantôt plus sec, quand la chanteuse voulait se faire entendre. C’était ce que Letha essayait de faire. Se faire entendre. Et, écoutant les paroles, il n’était pas difficile de deviner de qui. Elles étaient, pour Rowan, aussi limpides que si elles avaient été en néerlandais. La justesse du texte, accouplé avec la chorégraphie de Letha lui serra le cœur.
Le fait qu’elle s’exprime à travers la danse n’était pas un mystère. Elle avait toujours mieux su s’exprimer avec son corps qu’avec les mots. Mais là où il ne comprenait pas, c’était pourquoi maintenant ? Pourquoi là, d’un seul coup ?
À force, Rowan s’était presque fait une raison, se disant qu’il s’était peut-être trompé en affirmant savoir ce qu’elle ressentait pour lui. Ou que le traumatisme de Maikel était encore trop présent. Il ne savait pas ce qu’elle avait attendu. Ni même ce qui l’avait décidé. Parce qu’étant donné le temps de préparation qu’il avait dû lui falloir pour leur fournir ce genre de prestation, ce n’était certainement pas Sara qui l’avait motivé.
Puis, sur la dernière phrase, celle qui lui faisait le plus écho, Letha ne dévia pas son regard du jeune homme. Comme si, d’une certaine façon, elle venait de les prononcer elle-même.

Quand les applaudissements résonnèrent dans la salle de danse, Rowan les entendit à peine. Tous les sons étaient étouffés, il avait l’impression de vivre au ralenti.
Cette fois-ci, le jeune homme n’avait pas souri. Il s’était contenté d’observer, analysant le message qu’on lui faisait passer. L'expression fermée. Il ne savait pas vraiment comment réagir après tout ça, devant tout le monde alors que le message n’était destiné qu’à lui.
Puis, le faisant sortir de sa torpeur, Lukas entra dans son champ de vision. Il s’était avancé vers Letha, déterminé, et avant même qu’il ne put se remémorer leur conversation, le danseur prit son visage entre ses mains tout en lui murmurant quelque chose, puis approcha dangereusement ses lèvres de celles de sa voisine.

Et merde.
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Letha

Mar 23 Avr - 3:47
Letha

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Letha Soldat Wanhoop

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Sa poitrine se soulevait en rythme avec sa respiration lourde et rapide. Son cœur pulsait sous l’effort effectué, mais aussi pour le message évident qu’elle venait de transmettre devant tout le monde. Son regard restait rivé sur Rowan, les lèvres entrouvertes. Elle ne savait pas quoi faire de plus. Est-ce qu’elle avait été assez claire ? Est-ce qu’il avait compris le message ? Et pourquoi était-ce maintenant qu’elle l’avait fait qu’elle se mettait à douter ? Peut-être parce qu’il ne bougeait pas… Il ne souriait pas non plus et elle sentit son cœur se serrer. Elle finit par détourner le regard, n’arrivant plus à soutenir son expression si… fermée.

Est-ce que je me suis trompée ?... Est-ce que finalement j’ai vraiment raté ma chance ?... Mais au moins, tu lui as dit… C’est une bonne chose ! Oui… si on veut. Circée… Je suis désolée. T’inquiète. Tu savais pas. Et puis, t’es pas la seule à être bornée.

Elle sentit Thétis s’apaiser dans son esprit, et comprit rapidement que sa petite taquinerie l’avait faite sourire. Mais rapidement, son attention fut attirée par Lukas qui s’approcha d’elle avec une détermination qui provoqua son scepticisme.

Qu’est-ce qu’il veut, lui ?... Je connais ce genre de regard…

Letha se redressa, prenant une posture plus fière en croisant les bras, son corps se mettant en alerte et prêt à se protéger quand il s’arrêta devant elle, bien trop proche. Son regard était plongé dans le sien, et son sourire mêlant satisfaction et fierté lui donnait envie de vomir. Quand ses mains se posèrent sur ses joues, encadrant son visage, elle fronça les sourcils, pas très sûre de ce qui était en train de se passer. Ses yeux tombèrent sur les lèvres de la danseuse qui eut un léger mouvement de recul, et il murmura.

- J’ai compris maintenant.

Puis il rapprocha son visage, ne cachant pas son intention de l’embrasser. Letha reculait sa tête pour garder la distance, mais visiblement, non, il ne comprenait pas. Puis qu’il continuait de chercher le contact, et la jeune femme dut décroiser les bras pour poser sa main sur sa bouche et le forcer à reculer.
Lukas rouvrit les yeux, visiblement déboussolé, et quand il vit l’expression fermée et menaçante de Letha, il resta figé, puis elle murmura.

- Approche-toi encore, et tu t’en prends une.

Il se redressa, les sourcils froncés et finit par reculer, permettant à la danseuse de se détendre. Comment avait-il pu penser une seule seconde que ça lui était destiné ? À aucun moment de sa chorégraphie elle ne l’avait regardé, pas comme elle l’avait fait pour Rowan. À aucun moment, elle n’avait croisé son regard comme avec lui. Mais surtout, à aucun moment, elle n’avait eu de complicité avec Lukas. Ils n’étaient même pas vraiment amis. Juste des partenaires de danse, parfois.

- Mais… et la danse ?...
- Comme tu viens de le dire… C’est de la danse. C’est juste une interprétation.

Son expression se ferma, se rendant sûrement compte qu’il s’était fourvoyé et qu’il venait donc de se prendre un râteau et de se ridiculiser devant toute la classe. Letha fit un pas en arrière, croisant de nouveau ses bras contre sa poitrine. Puis un raclement de gorge la ramena à l’instant présent et elle tourna la tête vers Amelia qui semblait gênée.

- Eumh… Merci beaucoup Letha. C’était incroyable ! Je comprends mieux pourquoi tu n’as pas tant perdu que ça après un mois et demi « sans danser ».

Elle lui fit un clin d’œil après avoir mimé les guillemets, ce qui fit sourire la jeune femme puis elle rappela tout le monde pour finir le cours sur les étirements, essayant de vite mettre fin au moment gênant. Et Lukas traversa la salle pour se mettre le plus loin possible de Letha. Quant à cette dernière, elle n’osait plus regarder Rowan. Elle était hantée par son expression. Finalement… c’était un flop total. Elle venait de se déclarer à l’homme qu’elle aimait devant tout le monde, pour qu’il ne réagisse pas, se contentant d’une expression fermée qui lui faisait clairement comprendre que ce n’était pas réciproque, et pour couronner le tout, pour qu’un autre se pense concerné et se fasse rejeter violemment…

J’aurais dû garder tout ça pour moi. C’était stupide… Circée… Et je vais devoir rentrer avec lui… Quelle idiote sérieusement. Et ça ne me ressemble pas ! Ça ne me va pas d’être amoureuse… Je déteste ça… Pourtant, je ne suis pas d’accord…

Dans ses pensées, et essayant d’ignorer les commentaires de Thétis, elle suivit tout de même les étirements, essayant malgré la tempête dans son esprit, de les faire correctement. Puis vint la fin officielle du cours, et elle se dirigea vers son sac pour ranger ses affaires, silencieuse, redoutant le moment où elle se retrouverait seule avec lui, redoutant leur face à face. Et puis tant pis, à ce stade, elle n’avait plus rien à perdre… Alors elle assumerait s’il en parle. Mais elle n’était clairement pas motivée à aller, une fois de plus, vers lui après tout ce qu’elle venait de faire. La balle était dans son camp à présent.

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Rowan Feys

Mar 23 Avr - 14:16


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Rowan Feys

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Rowan feat. Letha



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Honnêtement, Rowan s’attendait à voir sa voisine danser quand on leur avait annoncé une surprise, mais à aucun moment, il se serait douté qu’elle performerait pour lui.

Plusieurs sentiments se battaient à l’intérieur de lui. Il y avait cette part de lui qui avait attentivement observé la jeune femme faire sa déclaration, préférant être sûr de comprendre ce qu’il voyait. Ou juste être sûr qu’elle était vraiment en train de le faire. Parce qu’il fallait être un idiot pour ne pas comprendre.
Il y avait cette autre part de lui qui cherchait à savoir pourquoi elle avait décidé d’agir maintenant, tout en sachant que ça n’avait pas d’importance pour lui. Ça ne servait à rien de précipiter les choses si elle n’était pas prête. Ce n’était pas plus que de la curiosité.
Il était aussi assez fier, fallait pas se mentir. Combien de gars pouvait dire qu’une fille avait dansé pour eux dans le but de lui avouer ses sentiments ? D’autant que –en toute objectivité- Letha dansait merveilleusement bien. Et même s’il le savait avant qu’elle ne l’affirme, il était fier de savoir qu’il lui plaisait, et qu’elle n’avait pas eu peur de le dire devant tout le monde.

Son cœur battait un peu plus fort à mesure qu’il réalisait que leur petit jeu prenait fin aujourd’hui. Et qu’importe ce qu’il pouvait se passer maintenant, ce que Rowan allait lui répondre déterminerait leur relation future. S’il y avait bien un moment où il ne devait pas réfléchir et dire ce qu’il pensait sans filtre, c’était bien celui-là. Ce n'était que comme ça qu'il arrivait à se faire correctement comprendre.

Et alors que tout se bousculait, se dérangeait, se réagençait et prenait forme dans son esprit, Letha détourna le regard, puis Rowan inspira profondément, se rendant compte qu’il avait retenu son souffle à partir du moment où elle avait posé les yeux sur lui. « Friends don’t look at friends that way ». Ils n’étaient pas amis. Ils n’avaient jamais vraiment réussi à l’être, et il était fort probable, qu’il n’y parvienne jamais. Ils avaient besoin de beaucoup plus.

Rowan voyait bien qu’il n’avait pas eu la réaction attendue. Elle aurait sûrement voulu qu’il vienne la voir ? Qu’il la serre dans ses bras ? Ou qu’il lui offre simplement un sourire en attendant de pouvoir se retrouver seul tous les deux ? Le fait est qu’elle lui avait littéralement cloué le bec. Mais alors qu’il ne bougeait pas, quelqu’un d’autre en avait profité, et ça avait eu le don de sortir le jeune homme de sa paralysie.
Lukas s’était avancé, un sourire victorieux vissé sur ses lèvres. Il s’était arrêté à quelques centimètres de sa voisine et lui avait murmuré quelque chose que Rowan ne pouvait pas entendant de là où il était. Puis quand le danseur prit le visage de Letha entre ses mains et approcha ses lèvres des siennes, le motard dut prendre sur lui pour ne pas intervenir et l’éloigner de sa voisine. Mais, sans réelle surprise, elle le stoppa avant qu’il n’aille plus loin et l’obligea d’un geste à s’éloigner, avant de l’avertir.

- Approche-toi encore, et tu t’en prends une.
- Mais… et la danse ?…
- Comme tu viens de le dire… C’est de la danse. C’est juste une interprétation.

Quelques rires gênés se firent entendre -dont ceux de Sara- tandis que Lukas se décomposait à vue d’œil. Rowan, lui, leva les yeux au ciel, se remémorant ce que le danseur lui avant dit un peu plus tôt. Le gars s’était imaginé une idylle imaginaire avec la jeune femme parce qu’elle s’était donné à fond pour une danse dans laquelle elle n’était même pas concentrée sur lui. Ce n’était pas très correct de sa part de le juger de cette façon, mais là, toute de suite, il n’avait aucune compassion pour le type qui avait failli embrasser la femme qu’il aimait. Et ça, sous ses yeux.

Amelia détourna finalement l’attention de tout le monde d’un raclement de gorge, manifestement mal à l’aise d’avoir assisté à ce genre de spectacle.

- Eumh… Merci beaucoup Letha. C’était incroyable ! Je comprends mieux pourquoi tu n’as pas tant perdu que ça après un mois et demi « sans danser ».

Elle fit un clin d’œil à l’attention de son élève puis demanda à ses danseurs de se mettre en place pour entamer les étirements. Lukas se trouva un coin loin de Letha, Sara se mit à côté de Rowan, alors que Letha l’évitait depuis qu’elle avait dansé pour lui.
À cet instant, il aurait tout donné pour savoir à quoi elle pensait. Et la seule raison pour qu’elle réagisse de cette façon, était qu’elle n’avait pas eu les réponses qu’elle espérait. Mais Rowan ne comptait pas rater l’occasion qu’elle venait de lui offrir pour être avec elle. Il ne la laisserait pas croire n’importe quoi sous prétexte qu'il n’avait pas été démonstratif.

Le cours se termina pour de bon cette fois-ci, et Rowan salua rapidement Sara avant de se diriger vers les vestiaires pour récupérer ses affaires. Il enfila le pull blanc qu’il avait oublié la dernière fois, puis passa sa veste de moto par-dessus, faisant en sorte de faire ressortir la capuche. Il vida sa bouteille d’eau dans le lavabo avant de la ranger dans son casier pour le prochain cours.
Tout du long, Rowan ne pensait qu’au moment où il se retrouverait seul avec Letha. À ce qu’il pourrait lui dire, et comment lui dire. Mais plus il y réfléchissait et moins il savait où il voulait en venir. Il décida donc de prendre la chose comme elle lui venait. Sans anticiper la discussion à venir. Il se laissera tout simplement guider et verra bien sur le moment ce qu’il voudra faire.

Letha l’attendait debout devant la porte d’entrée, ses affaires en mains. Puis quand elle le vit arriver, il décela la même blessure qu’il avait pu voir dans ses yeux, quand elle avait détourné le regard. Et, au lieu de tout lui balancer, quand il vit Amelia ranger les chaises les unes sur les autres pour fermer, il lui fit un simple signe de tête vers l’extérieur pour accompagner ses paroles.

- On y va ?

Ils traversèrent la cour intérieure du bâtiment sans se parler jusqu’à ce qu’ils arrivent au niveau du lampadaire auquel le deux roue de Rowan était accroché. Puis il laissa Letha le dépasser alors qu’il avait arrêté de marché.

- Letha.

Le jeune homme attendit qu’elle se retourne vers lui avant de continuer.

- Je t’ai fait sortir du studio pour laisser Amelia fermer tranquillement, mais toi et moi, on ne montra pas sur cette moto avant d’avoir parlé.

Il s’avança finalement pour poser son casque sur l’assise du passager, avant de refaire face à sa voisine.

- Je ne vais pas faire semblant de ne pas comprendre ce que ça voulait dire. Et pour être honnête avec toi, je l’avais déjà deviné.

Puis il fit une petite pause, et son expression devint un peu plus sérieuse quand il sut ce qu’il voulait finalement lui dire.

- Je ne vais pas non plus te laisser croire que tu me laisses indifférent. Parce que c’est loin d’être le cas.
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Letha

Mer 24 Avr - 1:24
Letha

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Letha Soldat Wanhoop

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Cette reprise de la danse avait été assez particulière, et perturbante. Lukas avait fait partie des personnes qui l’avaient un peu laissée de côté avant que Rowan ne rejoigne le cours, et maintenant, il était intéressé ? Elle ne comprenait pas ce changement d’attitude. Mais surtout, depuis quand pensait-il qu’il avait une chance ? Elle l’avait toujours traité de la même manière, et il savait très bien qu’une interprétation chorégraphique ne voulait pas dire que des sentiments étaient là. Enfin… ça dépendait. Mais à aucun moment, elle n’avait croisé son regard pour appuyer ses mouvements et son message comme elle l’avait fait avec Rowan. C’était un véritable mystère. Mais elle n’y pensa pas plus longtemps, il s’était fait des films tout seul, c’était donc son problème.
Maintenant, elle redoutait le moment gênant entre elle et son voisin. Elle redoutait le retour en moto. Et redoutait le moment où ils retourneraient chacun dans son appartement. Et puis les jours suivants…
Patientant devant la porte du studio, ses affaires dans les bras, elle poussa un long soupir. Elle hésitait. Serait-ce mieux qu’elle ne l’attende pas et parte pour rentrer en marchant ? Elle ne savait pas si c’est « mieux », mais elle savait que ça lui éviterait la confrontation…

Autrement dit… fuir.

Elle serra la mâchoire, tendue. Ce n’était pas son genre de fuir. Elle n’avait jamais fuis. Elle avait toujours réglé ses problèmes en fonçant dans le tas, pour s’en débarrasser le plus vite possible. Mais là… c’était complètement différent. C’était un cas de figure qu’elle n’avait jamais eu à gérer… Parce qu’elle n’était jamais tombée amoureuse. Et bon sang ce que ça faisait mal de savoir que ce n’était pas ou plus réciproque…
Puis Rowan sortit des vestiaires pour se diriger vers elle, elle l’observa un instant, mais ne réussit pas à soutenir son regard, le posant sur ses doigts qui serraient la hanse de son sac. Puis, son mouvement de tête fit revenir son attention sur son visage, mais il n’y avait toujours aucune expression… aucun signe qu’il pourrait être un tant soit peu heureux de connaître ses sentiments… Il se contenta de dire :

- On y va ?

Et son cœur se serra. Elle ne voulait pas y aller. Ça ne faisait pas ça avant… mais maintenant, plus elle était proche de lui et plus ça faisait mal. Mais elle fit un pas, puis un autre pour le suivre à travers la cour du bâtiment, jusqu’à rejoindre l’emplacement où était garé le deux-roues du mécano. Elle allait pour mettre le casque quand son nom la stoppa dans son élan, et elle se figea. Une sensation désagréable grandit dans son ventre… envahissant tout son corps pour se coincer dans sa gorge, et elle garda les yeux rivés sur le siège de la moto, attendant que ça passe. Mais ça ne vint pas. Rowan resta silencieux, et elle dut se résoudre à tourner la tête vers lui pour le regarder.

- Je t’ai fait sortir du studio pour laisser Amelia fermer tranquillement, mais toi et moi, on ne montra pas sur cette moto avant d’avoir parlé.

Elle déglutit, et détourna le regard avant de murmurer.

- Je sais pas si j’ai envie de parler, là, tout de suite.

Mais il s’approcha pour déposer son casque sur son siège, et elle comprit qu’elle n’allait pas y échapper.

Putain… Je déteste ça.

Il lui fit face, et elle dévia encore son regard, faisant tout pour ne pas revoir son expression neutre qui lui faisait tant de mal. Elle n’avait qu’une envie… fuir. Elle voulait lui tourner le dos pour partir et rentrer à pied. Elle n’avait pas envie d’avoir cette conversation. Elle ne voulait pas qu’il dise son rejet à voix haute alors qu’elle l’avait clairement compris. C’était juste… humiliant.

- Je ne vais pas faire semblant de ne pas comprendre ce que ça voulait dire. Et pour être honnête avec toi, je l’avais déjà deviné.

À ses mots, son visage devint écarlate, et elle fronça les sourcils. C’était comme un énorme coup de poignard dans son cœur.

Ça y est… L’humiliation… Il savait donc… Il savait et il a fait comme si de rien n’était… Il n’y a pas plus clair comme réponse.

Elle eut un mouvement de recul, la tête baissée, sentant les larmes menacer. Des larmes mêlant sa douleur, sa honte et sa colère. Elle ne voulait pas l’écouter plus longtemps… Elle ne voulait pas continuer cette conversation qui la détruirait à coup sûr. Elle voulait couper-court à la conversation, dire qu’elle avait compris et qu’elle allait rentrer à pied, mais, alors qu’elle ouvrait la bouche pour parler, aucun son n’en sortit, et c’est Rowan qui rompit de nouveau le silence.

- Je ne vais pas non plus te laisser croire que tu me laisses indifférent. Parce que c’est loin d’être le cas.

C’est là qu’elle fut complètement perdue. Elle ne comprenait plus. Si ce qu’il disait était vrai, alors ses réactions n’avaient aucun sens ! Pourquoi était-il resté si stoïque s’il n’était pas indifférent ?! Pourquoi n’avait-il pas souri ?! Pourquoi ne souriait-il pas, là tout de suite ?! Mais surtout, s’il savait qu’elle l’aimait, et qu’il n’était pas indifférent, pourquoi n’était-il pas allé vers elle dans un premier temps ? Pourquoi n’avait-il pas fait le premier pas ? Elle avait tellement de questions, d’incompréhension… Ou alors, il mentait ? Mais pourquoi mentirait-il ? Rien n’avait de sens.

- Je… comprends pas.

Elle fit un pas en arrière pour s’éloigner encore de lui et releva son visage vers lui, n’arrivant pas à cacher ses émotions. Elle devrait être heureuse, mais son incompréhension l’empêchait de le croire. Alors sa douleur et son humiliation d’avoir été percée à jour restaient gravés sur son visage.

- Je comprends rien ! Tu dis que je ne te laisse pas indifférent, alors pourquoi ton visage me dit le contraire ? Tu n’as pas souri ! À aucun moment, je n’ai eu l’impression que tu étais content ! Et tu le savais ! Tu l’as deviné ! Alors pourquoi tu n’as rien fait ?! Pourquoi tu m’as laissée dans l’ignorance ? Parce que ça te donnait une longueur d’avance ?

Les larmes débordèrent, et plus elle parlait, plus les choses faisaient sens dans sa tête. C’était ça. C’était forcément ça ! Elle haussait le ton, petit à petit, à mesure que la blessure grandissait dans son cœur.

- C’était amusant de me voir craquer pour toi ? Et maintenant tu veux m’humilier ? En fait, je suis juste un jeu… Pour tout le monde…

Rageusement, elle plaqua son casque contre son torse pour le lui rendre, et essuya ses larmes d’un geste sec.

- Eh bien tu as gagné. Je vais rentrer à pied…

Puis elle se détourna de lui, lui tournant le dos pour commencer à marcher. Elle ne voulait pas rester une minute de plus. C’était beaucoup trop douloureux.

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Rowan Feys

Mer 24 Avr - 12:27


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Rowan Feys

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Rowan feat. Letha



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Rowan ne voulait pas faire traîner cette situation plus longtemps. Ils avaient déjà perdu beaucoup trop de temps, à juste se chamailler sans creuser plus profondément. Leurs sentiments étaient bien là, mais aucun des deux voisins ne s’étaient posés une seule seconde pour les écouter. Pour les comprendre. Et pour les accepter. Et alors qu’ils leur réclamaient plus, ils n’avaient rien fait pour faire bouger les choses. Ils avaient continué à se voiler la face dans une pseudo amitié qui n’avait rien de normal.

Le jeune homme était probablement le seul à savoir ce que les deux parties ressentaient. Et il l’aurait sûrement déjà embrassé s’il n’avait pas tout compris le soir où son ex l’avait agressé. Si elle n’avait pas choisi d’ignorer ses sentiments pour sortir avec Maikel. Si elle ne lui avait pas mis deux stops, alors qu’à l’époque, il n’avait rien demandé. Ou s’il était vraiment sûr qu’il était ce qu’elle voulait.
C’était assez déroutant. En temps normal, quand une personne nous plaît, on tente quelque chose avec elle, on ne va pas sortir avec le premier collègue venu. C’était quelque chose que Rowan ne comprenait pas. Et c’était ce genre de décision qui le faisait douter. Parce qu’à ce stade, il avait juste peur d’y laisser des plumes.
Alors, Rowan n’avait rien fait. Il avait préféré lui laisser le temps qu’il fallait pour accorder ses actions avec ses sentiments, histoire de préserver un minimum son cœur.

Aujourd’hui, Letha avait fait le premier pas. Et à partir du moment où elle lui avait donné le feu vert, il était hors de question qu’ils en restent là. Il ne voulait pas monter sur sa moto, traverser le quartier et lui souhaiter bonne soirée sans rien dire. Il avait conscience de ne pas avoir réagi sur le moment -il faut dire que tout avait eu lieu dans sa tête- et en avait presque oublié de respirer pendant qu’elle dansait. Alors il pouvait comprendre que la jeune femme soit déçue. Mais il ne voulait pas qu’elle se fasse de fausses idées.
Et parce qu’il avait voulu discuter dehors pour laisser leur prof terminer sa journée, Rowan avait finalement fait traîner les choses… Et plus ils avançaient pour sortir du bâtiment, plus il la sentait se refermer.
Il fallait qu’il fasse quelque chose, n’importe quoi, mais ils ne pouvaient pas rester comme ça. Le jeune homme était en train de passer un message qui ne représentait pas du tout la réalité.

Puis quand Letha eut son premier mouvement de recul, les larmes aux yeux et la tête baissée, le cœur de Rowan se serra. Il n’aimait pas la voir fuir sa présence comme ça. Il ne voulait pas qu’elle pense que ce n’était pas réciproque.

- Je… comprends pas.

Elle fit un autre pas en arrière, mais cette fois-ci, elle releva ses yeux vers lui. Tout ce qu’elle ressentait se lisait sur son visage et Rowan n’aimait pas beaucoup ce qu’il y voyait, fronçant les sourcils.

- Je comprends rien ! Tu dis que je ne te laisse pas indifférent, alors pourquoi ton visage me dit le contraire ? Tu n’as pas souri ! À aucun moment, je n’ai eu l’impression que tu étais content ! Et tu le savais ! Tu l’as deviné ! Alors pourquoi tu n’as rien fait ?! Pourquoi tu m’as laissée dans l’ignorance ? Parce que ça te donnait une longueur d’avance ?

Rowan serra sa mâchoire quand les larmes inondèrent les joues de sa voisine. Elle avait petit à petit haussé la voix, et il ne pouvait pas la blâmer pour ça.

- C’était amusant de me voir craquer pour toi ? Et maintenant tu veux m’humilier ? En fait, je suis juste un jeu… Pour tout le monde…

Au même moment, Letha plaqua le casque qu’elle tenait entre ses mains contre le torse de Rowan.
Le jeune homme l’attrapa d’une main, hébété par ce qu’il venait d’entendre.

- Eh bien tu as gagné. Je vais rentrer à pied…

Sans lui laisser le temps de s’éloigner un peu plus, il lui agrippa le poignet sans le serrer, et la tira légèrement pour la rapprocher de lui. Qu’elle se retourne ou pas pour le regarder dans les yeux n’avait plus d’importance. Tant qu’elle entendait ce qu’il avait à lui dire, c’était suffisant.

Il avait senti sa colère monter d’un coup. Il n’arrivait pas à croire qu’elle puisse penser un truc pareil. Il n’avait jamais rien fait ou dit quelque chose pour qu’elle affirme une chose pareille. C’était du foutage de gueule. Ok, elle était blessée, mais bordel, elle venait de balayer ce qu’il lui avait dit, comme si ça n’avait aucune importance. Elle doutait de sa sincérité, et c’était ce qui faisait le plus mal.

- Je comprends même pas comment tu peux dire un truc pareil.

Il n’avait pas levé la voix, mais les mots s’étaient étranglés dans sa gorge. Ses sourcils s’étaient froncés, tous ses muscles s’étaient contractés, et avant qu’il ne referme sa main trop fort sur son poignet, il la relâcha.

- Je ne joue pas avec toi Letha. Et tu peux me croire, c’était plus frustrant que drôle. Mais si je ne me trompe pas, t’es sentiments étaient déjà là quand tu as décidé de sortir avec Maikel.

Rowan ne chercha pas à ménager sa voisine. Il ne prendrait pas de pincettes pour essayer de se faire comprendre. Il ne ferait pas de détours pour lui expliquer ses raisons. Il ne s’amuserait pas à utiliser des métaphores débiles pour éviter de mettre les pieds dans le plat.

- C’est pour ça que j’ai rien dit. T’as choisi de vivre une histoire avec ton collègue, tout en sachant que tes sentiments n’étaient pas pour lui. Alors oui, j’ai préféré être sûr et attendre de voir si c’était vraiment avec moi que tu voulais être, parce que je ne peux apparemment pas me fier à ce que tu ressens !

Il expira ensuite profondément pour se laisser le temps de se calmer, et refoula l'amertume avec laquelle il lui avait répondu jusque-là.

- Mais je suis désolé si ma réaction n’était pas celle que tu attendais, si elle t’a fait croire que je n’étais pas content ou que t’ai cru que ta danse ne m’avait pas plu ! Je voulais juste être sûr d’interpréter le bon message, parce qu’à force, c’est difficile de savoir ce que tu veux.

La colère se transforma en déception quand il ajouta un ton plus bas :

- Tu peux dire ce que tu veux de moi Letha… mais pas que je me suis servi de toi.
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Letha

Mer 24 Avr - 20:54
Letha

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Elle sentit soudainement sa main agripper son poignet, et malgré sa peine et sa colère, son cœur manqua tout de même un battement. Elle avait beau être blessée, c’est comme si elle s’était menti à elle-même en disant qu’elle voulait s’éloigner de lui. Au fond, la seule chose qu’elle voulait, c’était qu’il la rassure. Qu’il lui dise qu’elle avait tort, et que ce n’était qu’un malentendu. Parce que malgré tout, elle l’aimait, et tout ce qu’elle voulait, c’était être auprès de lui. Il la tira vers lui, et dans le mouvement, elle revint face à lui, les yeux baissés sur sa main qui entourait son poignet. Il ne lui faisait pas mal. Il était même étonnamment doux. Et elle préféra se concentrer sur cette douceur, plutôt que de voir l’expression de son visage.

- Je comprends même pas comment tu peux dire un truc pareil.

Elle releva son visage encore humide de larmes pour finalement se concentrer sur lui. Ses sourcils s’étaient froncés, et dans sa voix, elle pouvait capter sa douleur, une douleur qui lui semblait similaire à la sienne. Et quand il la lâcha, elle se sentit soudainement vide.

- Je ne joue pas avec toi Letha. Et tu peux me croire, c’était plus frustrant que drôle. Mais si je ne me trompe pas, t’es sentiments étaient déjà là quand tu as décidé de sortir avec Maikel.

Elle ouvrit la bouche, voulant une nouvelle fois dire quelque chose, mais encore une fois, ses mots restèrent coincés dans sa gorge, et Rowan continua :

- C’est pour ça que j’ai rien dit. T’as choisi de vivre une histoire avec ton collègue, tout en sachant que tes sentiments n’étaient pas pour lui. Alors oui, j’ai préféré être sûr et attendre de voir si c’était vraiment avec moi que tu voulais être, parce que je ne peux apparemment pas me fier à ce que tu ressens !

Je suis… désolée… Putain.

Elle savait qu’elle n’avait aucune excuse pour ce qu’avait décidé de faire Thétis. À l’époque, c’était limpide dans l’esprit de cette dernière, mais elle s’était rapidement rendue compte que c’était juste stupide. Elle avait été ignorante jusqu’au bout. Et en voulant surprotéger sa relation avec Rowan, elle avait risqué de la détruire… Et maintenant qu’elle le savait, elle baissa les yeux, coupable, et ses larmes continuèrent de dévaler ses joues.

- Mais je suis désolé si ma réaction n’était pas celle que tu attendais, si elle t’a fait croire que je n’étais pas content ou que t’aies cru que ta danse ne m’avait pas plu ! Je voulais juste être sûr d’interpréter le bon message, parce qu’à force, c’est difficile de savoir ce que tu veux.

Elle ne savait plus quoi dire. Elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle se sentait honteuse. Finalement, est-ce que ce n’était pas elle, qui l’avait mené en bateau sans même le savoir ? Est-ce qu’elle n’avait pas arrêté de lui envoyer des signaux contradictoires tout ce temps ? En y réfléchissant, c’était probable…

- Tu peux dire ce que tu veux de moi Letha… mais pas que je me suis servi de toi.

Elle resta silencieuse, les yeux rivés au sol. Qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça… ? Elle avait visiblement encore tout gâché. D’un geste de manche, elle essaya de sécher ses larmes. Elle se sentait ridicule, encore une fois, mais pas pour les mêmes raisons. Elle avait l’impression d’avoir réagit comme une enfant. À aucun moment, elle n’avait pensé à ce que Rowan avait pu ressentir. Et maintenant qu’elle y faisait face… la jeune danseuse ne savait plus où se mettre.

Bordel… Il vient de me dire que lui aussi et pourtant, je n’arrive pas à être heureuse. Je n’arrive pas à me sortir mes conneries de la tête et juste me réjouir. Je pourrais sauter dans ses bras mais ça me paraît tellement déplacé actuellement…

- Je… Je suis désolée… Rowan. Je…

C’était tellement brouillon dans son esprit. Elle ne savait pas si elle devait lui expliquer ou pas. Et en même temps, elle n’était même pas sûre qu’il comprendrait… C’était tellement le bordel avec tous ses alters que forcément, ça allait impacter ses actes et ses réflexions. Elle ne réfléchissait pas comme lui, et ça servait à rien d’essayer de lui expliquer. Parce que, malgré tout ce qu’elle avait pu faire, que ce soit elle ou Thétis, elles ont toujours su ce qu’elles voulaient. Et c’était lui et il l’a vu.
Et pour lui… c’était frustrant. Elle n’avait fait que faire grandir sa frustration, en même temps que la sienne. Tout ça, c’était sa faute.

- …Je ne sais pas quoi dire… À part ça… Tout ça, c’est ma faute… Je t’ai fait souffrir… Je t’ai frustré… Je ne m’en suis même pas rendu compte. Et maintenant je me plains… Je suis vraiment…

Elle s’arrêta quelques secondes, avant de murmurer pour elle-même.

- …la pire connasse.

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Dernière édition par Letha le Lun 20 Mai - 11:34, édité 1 fois

Rowan Feys

Mer 24 Avr - 22:04


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Letha garda les yeux rivés vers le sol, silencieuse, quand Rowan affirma qu’elle ne pouvait pas dire de lui qu’il s’était servi d’elle. Ses larmes avaient de nouveaux dévalé ses joues quand elle prit doucement conscience de ce qu’il lui disait. Et même si sa colère et sa fierté lui hurlaient de ne rien faire et de ne pas bouger, il mourait d’envie de prendre son visage entre ses mains et de chasser les gouttes qui s’en échappaient. Il n’était pas fier de voir ce que ça provoquait chez elle. D’aucune façon, il avait cherché à se justifier ou à la faire culpabiliser. Il avait simplement répondu aux questions qu’elle lui avait posées et n’avait pas cherché à savoir si sa vérité lui plairait. Rowan était de ceux qui préféraient entendre la dure vérité que de se laisser bercer par de plaisants mensonges. Et il respectait trop Letha pour ne pas être sincère avec elle. En particulier quand il devait défendre ses sentiments.

- Je… Je suis désolée… Rowan. Je…

Tous les ressentiments qu’elle avait fait remonter, en disant qu’il était là pour l’humilié, avaient commencé à s’estomper, rien qu’en entendant cette simple phrase. Dans le fond, il ne lui en voulait pas, et ne lui en avait jamais voulu pour cette histoire avec Maikel. Après tout, elle faisait ce qu’elle voulait et la gueule d’ange n’était qu’un énorme frein qui l’avait fait douter sur ce qu’il pouvait tenter, et quand il le pouvait. Ce n’était juste pas facile. D’où l’importance qu’avait eue la « présence » de Sara à l’époque.  
Quant à la remarque qu’elle lui avait faite, la pilule était difficile à avaler. Il espérait qu’elle le lui avait dit sous le coup de la colère, et non parce qu’elle le pensait vraiment. Parce que s’il l’avait mal pris sur le moment, il n’accepterait pas qu’elle ait pu sérieusement avoir ce genre de pensées à son égard. Il ne pensait pas avoir fait un jour quoi que ce soit pour qu’elle se mette à soudainement douter de son intégrité.

- …Je ne sais pas quoi dire… À part ça… Tout ça, c’est ma faute… Je t’ai fait souffrir… Je t’ai frustré… Je ne m’en suis même pas rendu compte. Et maintenant je me plains… Je suis vraiment…

Elle fit une courte pause avant de préciser en murmurant :

- …la pire connasse.

Rowan n’était pas tout à fait d’abord avec ça, mais il n’était pas sûr que ça serve à quelque chose de le lui dire. Il était bien placé pour savoir qu’il ne la verrait pas changer d’avis sur ce qu’elle pensait d’elle-même. Et puis Rowan était assez douer pour cacher ce qu'il ressentait, elle ne pouvait pas le deviner. Il n’avait de toute façon pas envie de parler du pourquoi ou du comment ils en étaient encore là, à s’engueuler parce qu’il y avait trop d’ambiguïté dans leur amitié. Ou parce que l’un des deux n’avait pas su exprimer ce qu’il avait ressenti, quand l’autre lui avait révélé ses sentiments.
Il était fatigué de cette proximité qui lui en donnait assez pour le laisser croire à une histoire d’amour, sans jamais y avoir droit. C’était pire que de lui faire voir sa voiture de course préférée, de lui montrer quelles performances elle faisait sur la piste, et d’ensuite lui interdire l’accès pour la conduire. Autant ne rien lui montrer du tout.
Il en avait marre de douter sur les intentions de la jeune femme, le freinant quand il avait envie d’avancer vers elle. Quand il avait envie d’avancer avec elle…
Mais il en avait aussi marre de les voir perdre leur temps, comme ils le faisaient là, alors qu’il pourrait simplement poser ses mains sur ses joues encore humides, caresser le petit duvet de sa peau, et d’approcher son visage du sien, pour enfin pouvoir l’embrasser. Ils pourraient ensuite passer la soirée ensemble, dans les bras l’un de l’autre, à rattraper le temps perdu.

Rowan avait failli succomber à ce scénario plusieurs fois déjà, mais il avait toujours eu une bonne excuse pour attendre un autre jour. Attendre que ce soit le bon moment. Encore une fois, attendre d’être sûr qu’elle le voulait, lui. Mais ce n’était en réalité que de fausses excuses. Parce qu’il n’y aura jamais de bons moments, et toujours de bonnes distractions pour repousser au lendemain.
Il était temps pour le jeune homme de se bouger le cul et de réagir, parce qu’il n’y aurait pas de meilleur moment que le jour elle avait danser pour lui. C’était lui qui aurait dû s’avancer vers elle, et pas Lukas. La fin de leur échange aurait été sûrement plus joyeuse, parce qu’elle n’y aurait pas mis fin avant même que ça ne commence.

- … Je ne suis pas venu chercher un coupable. Et je ne t’ai pas dit tout ça pour te faire culpabiliser, mais pour qu’on arrête de faire du sur-place.

C’était ça, ils faisaient un putain de sur-place. Ils étaient au point mort et à un moment donné, il fallait enclencher la vitesse supérieure.

- J’en ai marre de nous voir tourner en rond… Je ne veux pas me contenter de te regarder de loin, ou de te serrer dans mes bras seulement quand ça ne va pas…

Le jeune homme s’était rapprochait de sa voisine. Et plus il l’était, plus il murmurait.

- Je veux pouvoir glisser ma main dans tes cheveux, sans avoir à me dire que ce n’est pas ce qu’un ami est censé faire.

Puis, accompagnant ses paroles, sa main glissa de sa joue jusqu’à son cuir chevelu, pour finalement terminer sa course au niveau de sa nuque.

- Si je m’approche de ton visage, est-ce que tu vas aussi me menacer ?

Ils étaient maintenant si proches, qu’il pouvait sentir son souffle sur sa peau.
Et, quand il vit qu’elle ne s’écartait pas, un grand sourire se dessina sur son visage, dévoilant ses dents le temps d’un instant, avant qu’il ne ferme les yeux, et plonge sur ses lèvres.
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Letha

Jeu 25 Avr - 1:56
Letha

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Elle avait vraiment tout fait à l’envers. Et elle ne voulait pas utiliser l’excuse de son trouble, même s’il était en grande partie responsable. Alors elle resta silencieuse. Elle n’aurait pas dû laisser Thétis décider. Elle n’aurait pas dû sortir avec Maikel dans un premier temps, sachant que, comme l’a dit Rowan, ses sentiments n’allaient pas vers lui. Au final, ne serait-ce pas elle qui a joué avec tout le monde… ? Et elle avait osé le reprocher à Rowan… même si elle ne le pensait pas vraiment, et l’avait dit sous le coup de la peine. Elle était vraiment la pire.

- … Je ne suis pas venu chercher un coupable. Et je ne t’ai pas dit tout ça pour te faire culpabiliser, mais pour qu’on arrête de faire du sur-place.

Elle releva la tête à ses mots, et son regard se planta dans le sien. Sa voix avait arrêté son flux de pensées. Et alors qu’il se rapprochait progressivement, son cœur s’emballait. Battant toujours plus vite… toujours plus fort.

- J’en ai marre de nous voir tourner en rond… Je ne veux pas me contenter de te regarder de loin, ou de te serrer dans mes bras seulement quand ça ne va pas…

Elle entrouvrit ses lèvres, peinant à respirer en comprenant le sens de ses paroles. Bon sang, elle ressentait la même chose. Elle aussi, en avait assez de cette relation ambiguë et frustrante qu’ils entretenaient. Ça avait toujours été difficile de se retenir, mais c’était presque invivable depuis qu’elle avait rompu avec Maikel. Elle avait été envahie par les rêves de lui à partir du moment où elle avait dormi sous sa couette. Et c’était devenu une véritable torture. C’était justement la raison pour laquelle elle avait décidé de faire cette danse. Elle savait qu’elle serait incapable de le dire à voix haute… mais qu’elle pourrait le danser, alors c’est ce qui avait motivé cette surprise.
Il se rapprocha encore, étant si proche qu’elle pouvait sentir son odeur… mêlant le gel douche, le cuir et l’essence… ainsi que sa chaleur. De son côté, elle restait immobile, mais tout son corps voulait lui hurler de se rapprocher encore, de la toucher, de la maintenir contre lui et de ne jamais la lâcher…

- Je veux pouvoir glisser ma main dans tes cheveux, sans avoir à me dire que ce n’est pas ce qu’un ami est censé faire.

Puis la pulpe de ses doigts glissa sur sa joue, et elle en eut immédiatement la chair de poule. Elle inspira, le souffle court et laborieux, et elle ferma les yeux, se concentrant sur la sensation de ses doigts sur elle. C’est léger… doux… et elle fut envahit de frissons. Et quand il atteignit sa nuque, le contact fut plus franc, et elle rouvrit les yeux pour les planter dans les siens, les lèvres entrouvertes.

- Si je m’approche de ton visage, est-ce que tu vas aussi me menacer ?

Jamais.

Son visage était si proche qu’elle pouvait sentir son souffle chaud caresser sa peau. Elle ne dit rien, et ne bougea pas d’un pouce, attendant, le souffle coupé par son regard sur elle. Et le sien tomba sur ses lèvres. Elle n’attendait qu’une chose, qu’il efface la distance restante entre eux. Et s’il ne le faisait pas, elle n’aurait pas hésité un instant de plus. Toute sa peine, tous ses doutes avaient complètement disparu de son esprit, remplacés par cette proximité dont elle avait rêvé ces longues dernières semaines de convalescence.
Puis il sourit. D’un sourire qu’elle n’avait jamais vu. Un large sourire qui fit palpiter son cœur et s’envoler les papillons dans son ventre. Et quand il fondit sur ses lèvres, elle ne put se retenir davantage. Les yeux fermés, ses mains attrapèrent ses joues et son corps se plaqua contre le sien. Elle répondit avec ardeur à son baiser, entrouvrant les lèvres pour l’intensifier.

Putain… Depuis le temps que j’attends ça. Sentir ses lèvres sur les miennes… son corps contre le mien… Ses mains dans mes cheveux…

Ses mains glissèrent pour se faufiler dans ses cheveux, alors qu’elle sentit une émotion remonter… Les larmes débordèrent une nouvelle fois, mais elles ne transmettaient aucune tristesse, au contraire. Alors elle ne rompit pas le contact tout de suite, elle en voulait encore… C’est comme si elle avait peur d’être encore une fois dans un rêve, qu’elle allait se réveiller, et se retrouver une nouvelle fois seule dans son lit. Alors elle s’accrocha à sa réalité, elle serra ses doigts dans ses cheveux, jusqu’à ce qu’elle doive reprendre son souffle et finisse par rompre à contre-cœur leur baiser. Haletante, elle gardait les yeux fermés et son visage proche du sien, faisant en sorte que leurs fronts restent en contact. Puis elle rouvrit ses paupières et chercha ses yeux noisettes avant de soupirer.

- Encore…

Elle se réempara de ses lèvres, et cette fois, elle enroula ses bras autour de son cou pour coller encore plus son corps contre le sien.

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Dernière édition par Letha le Lun 20 Mai - 11:39, édité 1 fois

Rowan Feys

Jeu 25 Avr - 13:02


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Rowan feat. Letha



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Rowan souriait toujours contre ses lèvres. L’impatience dont elle faisait preuve l’amusait beaucoup, et il serait hypocrite de dire qu’il ne partageait pas ce sentiment. Le simple fait d’avoir réduit la distance qui les séparait, l’avait comme soulagé d’un poids. Ils étaient maintenant, tous les deux, en train d'évacuer toute cette frustration qu'ils avaient accumulé ces derniers mois.

Letha avait, en réponse, encadré son visage de ses mains, rapprochant son corps du sien. Tandis que de son côté, le jeune homme avait tendu son bras libre, pour maladroitement accrocher le casque au guidon de sa moto, dégageant ainsi sa main pour entourer la taille de sa voisine. Il exerça une légère pression dans sa nuque quand elle l’entrouvrit sa bouche pour l’y inviter, et, sans se faire prier, il en profita donc pour mêler sa langue à la sienne, intensifiant le baiser qu’ils étaient en train d’échanger.

Il ne pensait à rien d’autre qu’à elle. Les lèvres de sa voisine étaient douces, et avaient un goût sucré avant que de nouvelles larmes ne viennent se joindre à eux, leurs donnant une toute nouvelle saveur. Sa main glissa alors vers son visage, et sans rompre leur baiser, il écarta avec son pouce les larmes qui s’écoulaient.
Rowan se délectait de son contact, il avait conscience de tous leurs points de convergence et avait du mal à calmer son cœur, qui s’était mis à tambouriner dans sa poitrine. Après tout le temps qu’ils avaient perdu à se séduire sans jamais franchir le pas. Tous ces moments de doutes et ces disputes qui auraient pu être évitées. Toutes ces occasions ratées. Et ces non-dits. Après tout ça, il avait enfin arrêté de se prendre la tête. Il avait mis fin à cette discussion qui les aurait, encore une fois, séparés si elle était arrivée à terme. Tout ça à cause d’un énième malentendu. Il avait finalement fait un gros fuck à l’univers et avait prit les choses en main. Il avait parler sans filtre, sans cacher ce qu’il voulait, et c’était ce qui avait payé.

Des frissons avaient parcouru tout son corps quand ses mains avaient glissé de ses joues jusqu’à ses cheveux, lui faisant refermer son bras autour de sa taille pour la maintenir contre lui. Puis quand elle resserra sa poigne, le jeune homme grogna contre ses lèvres. Son désir montait à mesure qu’elle posait ses mains sur lui. Il commençait à avoir chaud, et le souffle court. Il voulait la toucher. Et qu'elle balade ses main sur lui. Il voulait lui faire du bien, jusqu'au moment où elle perdrait pied. Plus le baiser se prolongeait, plus ses pensées divaguaient, et plus Rowan se laisser aller contre elle, glissant sa main sous son pull pour caresser sa peau nue.

Letha mit finalement fin à leur échange pour leur permettre de respirer, sans pour autant s’éloigner du jeune homme. Front contre front, Rowan l’observait reprendre son souffle, les lèvres légèrement rougies et humides après l'avoir embrassé. Puis quand elle rouvrit les yeux pour croiser son regard, elle soupira dans un murmure :

- Encore…

Rowan répondit avec autant d’empressement qu’elle, et quand elle enroula les bras autour de son cou, sans se détacher de la jeune femme, il la fit reculer jusqu’à sa moto.
Le casque, que Rowan avait posé sur le siège, bascula quand leurs corps se cognèrent contre le véhicule, et tomba avec fracas sur le sol. Il ne s’y intéressa pas plus que ça, et retira ensuite sa main de son visage pour la faire glisser le long de son dos. Partant de ses côtes, jusqu’à la naissance de ses cuisses. Il les agrippa et écarta son visage le temps de la souleva pour la faire s’asseoir, tout en gardant le deux-roues, debout en équilibre. Il retrouva ensuite rapidement ses lèvres, glissant son bassin entre ses jambes pour se rapprocher d’elle, ses bras enlaçant sa taille.

Il pouvait sans mentir rester collé à elle pendant des heures, mais plus le temps passé, et plus son corps appelait le sien. Il la voulait. Il la voulait si fort que l’une de ses mains glissa instinctivement sur sa cuisse, puis quand il réalisa qu'ils étaient toujours devant le studio, en pleine rue, il stoppa net son geste, resserrant légèrement ses doigts de frustration, se retenant d'aller plus loin. Rowan rompit le baiser, fiévreux, et déposa ses lèvres dans son cou.

- Letha…

Un autre baiser plus haut, à la naissance de sa mâchoire.

- Rentre avec moi…

Sa main remonta jusqu’à ses fesses et la tira doucement vers lui pour la faire glisser jusqu'au sol, se reculant juste assez pour lui laisser assez de place entre lui et la moto.
Il ne savait pas depuis combien de temps ils étaient là. Et honnêtement, il n’en avait rien à foutre. Il savait juste qu'ils ne pouvaient pas rester, et même s'il avait du mal à la lâcher, ils devaient se décider à rentrer. Déjà, parce qu’ils n’allaient tout simplement pas passer leur soirée ici, mais aussi parce qu’une chaleur agréable s’était réveillée dans son bas-ventre. Son désir était plus que visible, et si elle était d’accord, il espérait pouvoir prolonger sa nuit avec elle.

Il délogea alors son visage de sa cachette pour lui faire face, plongeant ses yeux noisette, brûlant d'une impatience évidente, dans ceux de sa voisine.
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Dernière édition par Rowan Feys le Sam 27 Avr - 12:12, édité 2 fois

Letha

Jeu 25 Avr - 17:52
Letha

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Sentir ses mains la presser contre son corps… Sentir sa chaleur en émaner… et ses lèvres et son grognement d’envie caresser les siennes… Puis sa langue qui s’immisce délicatement dans sa bouche pour rejoindre sa jumelle et entrer dans une danse langoureuse et sensuelle. Letha avait le souffle court. Tous les endroits où passaient ses doigts, où elle sentait son souffle, qu’il touchait brûlaient sur sa peau. Elle avait l’impression d’être en feu, pour que tout converge vers son bas ventre et y crépite délicieusement. Elle en voulait plus. Encore plus. Et ce désir ne se calma pas quand elle sentit sa main se frayer un passage sous son sweat, pour toucher sa peau nue… Et malgré le mois de novembre, sa main n’était pas froide. Elle était agréable… Et la jeune femme voulait qu’il continue. Elle voulait que sa main parcourt son corps. Elle voulait ses caresses. Mais plus que tout, elle voulait lui rendre la pareille, et tous ces mois de retenue remontèrent… C’était insoutenable ! Et maintenant qu’il était entre ses mains, elle n’allait pas le laisser partir.

Alors, après avoir repris son souffle, et fondit de nouveau sur ses lèvres avec une impatience et un empressement à la fois douloureux et salvateur. Rowan répondit avec autant de ferveur, et la fit reculer doucement. Elle le suivit, sans rompre ce baiser si intense qu’il lui faisait perdre la tête, et quand elle sentit la moto contre ses fesses, et entendit le fracas de ce qui devait être le casque, un petit gémissement lui échappa pour s’échouer sur les lèvres de son voisin. Mais elle ne s’en occupa pas plus longtemps, trop concentrée sur ce qu’elle ressentait, et voulait ressentir encore.

Elle sentait les mains de Rowan parcourir son corps, et le désir bouillonnait toujours plus fort dans son ventre. Sa main migrait vers le bas, caressant son flanc avant d’agripper sa jambe et quand le mécano s’écarta un instant, elle comprit. Il la souleva et elle prit un léger élan pour s’assoir sur son bolide, avant de grogner de désir en attrapant son visage entre ses paumes pour l’attirer une nouvelle fois à ses lèvres, avant que ses doigts ne glissent sur son cou pour l’enlacer à nouveau. Et quand il s’approcha, glissant son bassin entre ses jambes, son cœur manqua un battement, le feu envahit son corps, et les papillons s’affolèrent. Sa respiration était laborieuse et bon sang, son envie était si forte qu’elle aurait pu le faire ici même. Et les caresses de l’homme ne l’aidaient en rien, sauf à lui faire perdre un peu plus l’esprit. Sa main caressa sa cuisse, et les frissons se précipitèrent jusqu’à son épicentre, mais il arrêta son geste, ses doigts pressant sa peau, et tira un grognement de frustration de la jeune femme. Puis il rompit le baiser, et Letha reprit sa respiration, gardant les yeux fermés alors qu’elle sentit son visage s’enfouir dans son cou, et son souffle contre sa peau, puis ses lèvres qui la frôlèrent et la firent frissonner encore.

- Letha… Rentre avec moi…

Son ventre se serra délicieusement en réaction à la promesse sous-entendue qu’il lui faisait. Bien sûr qu’elle allait rentrer avec lui. Il était hors de question qu’ils se séparent. Ce serait pour la tuer. Alors en réponse, elle resserra ses bras autour de son cou, le serrant contre elle, lui communiquant un message clair « Tu n’iras nulle part sans moi. »
Puis il la tira légèrement pour la faire descendre de la moto, sans pour autant l’éloigner de lui, et elle eut un meilleur ressenti de son désir pour elle, ce qui lui arracha un petit sourire satisfait, qu’elle ne perdit pas quand il s’écarta légèrement pour la regarder. Et son regard brûlant lui coupa le souffle.
Alors elle se hissa légèrement pour caresser sa mâchoire de ses lèvres, glissant jusqu’à son oreille au creux de laquelle elle murmura :

- Chez toi.

Puis elle s’écarta légèrement, sans perdre son sourire, alors que sa main descendit de long de son torse. Elle tourna la tête pour chercher des yeux son casque qui était toujours accroché à la poignée de la moto, et elle l’attrapa, amorçant l’élan de départ pour mieux se retrouver ensuite.

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Rowan Feys

Ven 26 Avr - 10:45


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Rowan feat. Letha



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À cet instant, Rowan se demandait honnêtement, comme est-ce qu’il avait fait pour ne pas se rendre compte des sentiments qu’il avait pour elle. Il avait à peine poser ses lèvres sur les siennes, que tout avait comme explosé en lui. Tout remontait à la surface, et lui échappait. Son amour. Sa frustration. Son désir. Sa raison… Elle était là, dans ses bras, aussi désireuse que lui d’aller plus loin. Les cambrures de son corps, quand il la faisait frissonner, l’obligeaient à se rapprocher de lui. Elle était tellement sexy. Il aimait la voir dans cet état. Et aimait encore plus savoir qu’il en était la cause. Il la voulait toujours plus près. Il voulait découvrir son corps, apprendre à le connaître par cœur. Rowan voulait savoir ce qu’elle aimait qu’on lui fasse, autant qu’il voulait savoir ce qui ne lui plaisait pas. Il voulait savoir comment la garder sur le seuil, pour faire durer le plaisir, et savoir ce qui la ferait chavirer. Mais il voulait aussi la voir à l’œuvre. Ne doutant pas une seule seconde qu’elle lui faisait de l’effet, et, la connaissant joueuse, il rêvait de voir comment elle s’y prendrait pour lui faire perdre la tête. Enfin, plus qu’il n’était déjà en train de la perdre.

Le jeune homme n’était plus aux commandes. Son corps agissait tout seul. Il ne pensait qu’à elle. Et se laissait simplement guider par ce qu’il ressentait. Par ce qu’elle faisait remonter en lui. Et il voulait plus. Toujours plus. Ce que Rowan éprouvait était si intense qu’il en avait oublié tout le reste. Il n’y avait plus de jalousie. Plus de rancœur. Il n’y avait que lui, et la femme qui l’étreignait dans ses bras. Ses mains glissaient le long de son corps, regrettant de ne pas pouvoir retirer le tissu qui le privait du contact de sa peau.
Puis, à cette idée, la bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés, éclata. Le temps de novembre vint à nouveau mordre sa peau. Le vent frais emmêlait ses cheveux déjà désordonnés. Et les grésillements du lampadaire fatigué, le ramenèrent au lieu dans lequel ils se trouvaient.
Alors, ses caresses cessèrent, et comme s’il était en plein déni, se maudissant de s’arrêter ainsi, sa tête se calla dans son coup. La légère odeur sucrée de ses cheveux lui parvint, puis il murmura une première fois son nom, humant le parfum de la jeune femme, tout en faisant glisser ses lèvres jusqu’à la naissance de sa mâchoire. Puis, dans une dernière supplique, il lui demanda de le suivre, et de rentrer avec lui. Il n’avait pas spécialement peur de la voir partir à pied, comme elle avait prétendu vouloir faire un peu plus tôt. Mais la réponse de sa voisine en dirait long sur ce qu’elle envisageait pour la soirée. Sa réponse lui permettait de savoir où elle se positionnait.

Un sourire se dessina sur le visage de Rowan, toujours contre sa peau, quand elle resserra davantage son étreinte, alors qu’il venait d’embrasser le petit grain de beauté qu’il venait de trouver, caché, derrière son oreille. Elle venait, avec ce simple geste, de lui confirmer qu’elle n’irait nulle part sans lui.
Il la tira alors vers lui pour la faire doucement descendre de son bolide, redressant la tête pour pouvoir la voir. Et bordel ce qu’il voyait… Un petit sourire en coin étirait les commissures de ses lèvres, le genre qui avait toujours tendance à faire battre son cœur un peu plus vite. Il ne savait pas comment il avait pu tenir aussi longtemps sans être aussi proche d’elle, mais maintenant qu’ils avaient ouvert les vannes, il ne comptait pas perdre à nouveau son temps.

Letha se hissa sur la pointe des pieds et effleura de ses lèvres la mâchoire du motard, laissant s’échapper son souffle jusqu’à son oreille, pour finalement lui murmurer sa réponse :

- Chez toi.

Des frissons avaient parcouru son corps quand la caresse de ses lèvres avait été en contact avec les lignes de son visage, et Rowan dut se retenir pour ne pas de nouveau l’embrasser. Il sentit ensuite la main de sa voisine doucement descendre le long de son torse, contractant tous ses muscles, alors qu’elle s’écartait de lui pour récupérer son casque. Et pour la suivre dans sa lancée, il retira finalement ses mains de la jeune femme, non sans regrets, et fit le tour du véhicule pour ramasser le casque qui était tombé du siège. Il resta ensuite accroupi pour retirer l’anti-vole et le rangea dans le coffre de sa moto, caché sous les assises du deux-roues. Il s’installa, fit pencher sa bécane vers l’avant pour relever la béquille, et recula de quelques centimètres avant de se stabiliser.
Rowan enfila son casque et ses gants avant de faire signe à sa voisine qu'il était prêt. Il la laissa donc s’asseoir, et quand il la sentie contre lui, il expira longuement par le nez, contenant le désir qu'elle s'amusait à alimenter. Ils avaient fait ça des dizaines de fois, sans qu’il se sente aussi troublé. Maintenant, tout avait changé. Il ne voyait pas ses caresses de la même façon. Il savait que là, elle ne cherchait pas seulement à s’agripper. Elle le voulait lui. Elle cherchait son contact. Et il comptait bien la satisfaire. Alors, il resta là, le dos collé contre sa poitrine, et attendit qu’elle s’accroche pour de bon avant de démarrer.

Sur le chemin du retour, le motard dut se forcer pour se concentrer sur sa conduite, faisant abstraction de toutes les idées qu’il avait pu avoir en tête. Il n’en oublia cependant pas la présence de sa voisine. Ni ce qu’elle représentait pour lui, lui offrant de petits gestes d’affection à l’attente d’un feu rouge, posant une main qui caressait doucement sa cuisse, avant de repartir.

Une quinzaine de minutes plus tard, ils étaient arrivés. Rowan gara le véhicule, Letha descendit la première, et le jeune homme retira son casque avant de la suivre.
Il entrelaça ses doigts aux siens et, comme s’il avait été en apnée sur toute la durée du trajet et qu’elle était sa seule source d'oxygène, il l’embrassa de nouveau.
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Letha

Lun 29 Avr - 1:06
Letha

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La hâte s’emparait de tout son corps et précipitait imperceptiblement ses mouvements. Rowan la libéra de l’emprise de ses bras, et la jeune femme en profita pour enfiler son sac à dos et réarranger ses cheveux pour les glisser dans le casque. Elle était prête, plus prête que jamais, et se tourna vers lui pour l’observer préparer son véhicule, et bon sang ce qu’il était sexy. Sa manière d’enjamber la moto pour s’installer dessus… Ses mains qui raffermissaient leur prise sur les poignées… Son dos qui se cambrait légèrement quand il bascula vers l’avant pour relever la béquille, et qui mettait en valeur ses fesses… Tous ses mouvements la laissaient le souffle court. Elle le détaillait, l’observait. La contraction de ses biceps qu’elle remarqua à travers le tissu de son sweat quand il enfila son casque… Et sa manière de mettre ses gants… Un rien suffisait à ce que son cœur palpite… à ce que son désir s’éveille… Et elle se sentit légèrement ridicule.

Puis il se tourna vers elle, lui fit signe qu’elle pouvait s’installer derrière lui, et elle ne se fit pas prier. Prenant appui sur l’un des repose-pieds du passager, elle enjamba à son tour la moto et glissa contre lui, se collant à son dos volontairement. Sans leurs casques, elle aurait posé son menton sur son épaule, souhaitant toujours plus de contact. Ses mains frôlèrent alors son torse, alors qu’elle mourrait d’envie de faire comme lui précédemment, et de les faufiler sous son sweat pour caresser sa peau. Mais elle se retint, et se contenta de finalement serrer sa prise autour de lui. Son cœur pulsait ardemment dans sa poitrine, s’invitant dans ses veines et jusqu’à ses tympans, intensifié par les parois du casque contre ses oreilles. Tout son corps était contre le sien, pas seulement sa poitrine… Son ventre touchait ses reins… Et même ses cuisses avaient trouvé les siennes. Et Rowan démarra.

Comme à chaque périple, ses moments préférés étaient les ralentissements, elle adorait sentir la pression de la perte de vitesse la plaquer contre lui. Mais là… tout avait une dimension différente. Et chaque fois qu’elle se retrouvait tout contre lui, son envie grandissait… n’étant pas aidée par ses affections… Car chaque fois que sa main rencontrait sa cuisse, elle inspirait profondément avant que ses frissons ne rejoignent le centre de son désir.

Putain de merde.

Et chaque fois qu’il faisait ça, une de ses mains sur son torse descendait lentement, progressivement... C’était pourtant si tentant… C’était si simple… Il lui suffisait de descendre un peu plus, et elle aurait atteint son but. Mais elle n’était pas inconsciente au point de les mettre en danger, alors elle arrêtait la migration de sa main à chaque redémarrage, sans pour autant la remonter.

Puis ils atteignirent leur immeuble, qu’ils contournèrent pour garer la moto sur le parking réservé aux habitants. Quand Rowan coupa le moteur, Letha descendit, et une fois les deux pieds au sol, elle décrocha son casque pour le retirer en même temps que son voisin, secouant ses cheveux et y glissant ses doigts pour les réarranger. Puis son regard se posa sur lui. Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire significatif. Et quand il glissa sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts, son cœur palpita.

Il fondit sur ses lèvres, et un gémissement s’échappa des siennes. Elle libéra sa main de la sienne, l’autre tenant la jugulaire de son casque, et ses doigts se nichèrent dans les mèches sombres sur sa nuque, pour l’attirer à elle. Elle colla son bassin au sien, ne pouvant retenir son sourire contre la douceur de ses lèvres charnues. Sa langue passa la barrière de sa bouche, quémandant toujours plus, s’invitant dans la sienne pour rejoindre sa jumelle. Et, sans rompre le contact, elle recula doucement, pressant ses doigts sur sa nuque pour qu’il imite son mouvement, jusqu’à ce qu’elle sente la fraîcheur du mur contre son dos. À son contact, elle poussa un grognement guttural qui s’échoua sur les lèvres si désirables de son voisin… Elle n’en avait pas assez. Ce n’était pas suffisant.

Alors, elle laissa son casque tomber au sol dans un bruit métallique soudain, pour libérer sa deuxième main qui, guidée par son envie salace et son désir insatiable, s’insinua enfin sous son haut pour goûter sa peau de la pulpe de ses doigts et sa chaleur enveloppa sa main comme une caresse. Elle devinait les formes de ses abdos, avant de glisser sur son flanc pour sentir le creux de sa taille, jusqu’à remonter dans son dos, y mettant une légère pression pour le garder contre elle…

Mais sa respiration laborieuse eut raison d’elle, et elle dut rompre le baiser pour reprendre son souffle. Sa tête se reposa sur le mur, alors que son regard passait de ses lèvres à ses yeux noisettes. Son sourire s’élargit, découvrant ses dents et étirant ses lèvres rougies et gonflées par l’ardeur de leurs baisers, puis un rire s’en échappa et tinta l’air entre eux.

- On est toujours dehors…

Elle était particulièrement amusée par la situation, et adorait voir le désir dans les yeux de Rowan. Et savoir qu’il ressentait la même chose qu’elle, gonflait sa poitrine de bonheur et de fierté. Elle se pencha donc pour récupérer son casque au sol, puis, le regard empli de malice et de douces promesses de plaisir partagé, elle attrapa sa main, entrelaça leurs doigts comme il l’avait fait, pour s’avancer en direction de la porte arrière de l’immeuble, le tirant à sa suite.

- Viens !

N'ayant pas la patience d’attendre un ascenseur qui marchait une fois sur deux, elle n’hésita pas à s’engouffrer en trottinant dans les escaliers pour monter jusqu’à l’étage de Rowan. Quand ils arrivèrent devant sa porte, elle lâcha sa main pour le laisser récupérer ses clés et ouvrir, s’appuyant contre le mur pour patienter sagement, tournée vers lui. Encore une fois, elle le dévorait du regard. Ses yeux glissaient des siens à ses lèvres… Jusqu’à son cou qu’elle voulait embrasser… Et jusqu’à la frontière du col de son sweat qui osait cacher le reste...

Il ne va pas faire long feu, c’est moi qui te le dis~

Elle sentit un rire amusé venir du fond de sa conscience, et silencieusement, elle l’invita.

Thétis. Viens. Quoi ? Mais je suis déjà là. Je veux dire, en co-conscience. Viens. En co-front ? Oui. T’es sûre ?... Oui. Mais je ne sais pas vraiment si… Tu l’aimes aussi. C’est suffisant. Tu mérites de tout ressentir.

Alors, Letha ferma les yeux et après quelques instants, et quelques inspirations, elle fut deux. Circée ressentait toute la reconnaissance que ressentait la Gate-Keeper. Et inversement, Thétis était envahie par le désir ardent de l’alter sexuel. Puis la porte s’ouvrit finalement, et son cœur accéléra en envisageant ce qui allait se produire. Enfin.

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Dernière édition par Letha le Lun 20 Mai - 11:44, édité 1 fois

Rowan Feys

Lun 29 Avr - 14:45


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Rowan avait dû garder son sang-froid sur toute la durée du trajet. Et en dehors du fait qu’ils s’étaient lâchés seulement dans le but de pouvoir continuer leurs affaires ailleurs, les mains baladeuses de sa voisine ne l’aidaient pas à se concentrer sur la route. Pour chaque caresse qu’il lui offrait une fois à l’arrêt, celle-ci laissait sa main glissée sur son torse sans jamais penser à la remonter. Elle se rapprochait dangereusement de la source où son désir était le plus prenant, et à chaque fois, Rowan dû fermer les yeux pour faire abstraction, et contrôler sa respiration, qui devenait de plus en plus laborieuse pour chaque descente. Ce n’était d’ailleurs pas très efficace. Parce qu’oublier ce qu’il y avait autour d’eux, ne faisait qu’amplifier son toucher. Rowan retournait toujours très vite à la réalité et finissait toujours par fixer le feu, attendant qu’il devienne vert. Son corps se crispait inévitablement, anticipant la fin de son geste, mais celui-ci n’était pas allé plus bas que son nombril quand ils arrivèrent dans leur quartier. Et même si d’un côté, il remerciait silencieusement sa voisine de ne pas l’avoir mis de cette façon à l’épreuve, il avait comme un goût d’inachevé. Son corps réclamait la suite. Il savait où elle voulait aller, et il voulait la voir aller jusqu’au bout.

Quand le jeune homme coupa le moteur, il réitéra tous les gestes qu’il avait pu faire pour le démarrage, le tout, en sens inverse. Il déplia d’abord la béquille avec son pied, puis fit légèrement reculer le véhicule pour le hisser dessus. Il retira son casque, puis ses gants, qu’il fourra à l’intérieur et descendit à son tour de la moto, sans oublier d’ébouriffer ses cheveux qui s'étaient aplatis à cause de la protection.
Une fois l’antivol installé, Rowan se tourna vers sa voisine et capta le sourire plein de sous-entendu qu’elle lui lançait. Et sans attendre, il prit sa main libre et entremêla leurs doigts avant de baisser son regard sur sa bouche, et de l’embrasser.
Le gémissement que laissa échapper sa voisine, le fit sourire contre ses lèvres, l’incitant à accentuer son baiser. Et elle dut avoir le même genre d’idée, parce qu’elle libéra sa main pour la glisser dans la nuque, à la naissance de son cuir chevelu, pour le maintenant contre elle. En réponse, le corps de Rowan fut parcouru de frissons alors qu’il entourait sa taille quand elle plaqua son bassin au sien. Et ce fut à son tour de lâcher un grognement de désir.
Il la sentit sourire contre ses lèvres et l’émotion qui l’envahit à ce moment précis, fit crépiter son bas-ventre. Ils avaient indéniablement du désir l’un pour l’autre, mais c’était différent de ce qu’il avait déjà pu expérimenter. Ce n’était pas de simples baisers. Il ne la désirait pas seulement pour le sexe. Et l’amour qu’il ressentait pour Letha n’avait jamais été présent pour une autre. Il dupliquait tout ce qu’il éprouvait et rendait ses caresses d’autant plus intimes. Plus ardentes. Et c’était délicieux.

Rowan la laissa faire quand elle passa sa langue entre leurs lèvres pour la mêler à la sienne. Elle pressa ensuite ses doigts dans sa nuque pour qu’il la suive jusqu’à la bloquer contre le mur, et quand ce fut le cas, il plaqua son bassin au sien, remontant sa main jusqu’à sa joue avant qu’ils n’atteignent les briques du bâtiment pour ne pas bloquer son bras.
Il se moquait de savoir qu’elle pouvait le sentir. Letha était la cause de son gonflement, et la proximité qu’il venait de créer accéléra les pulsations de son cœur.

Une nouvelle fois, un casque tomba, et Rowan ne put s’empêcher de sourire face à la répétition de la situation. Une main passa ensuite la barrière de ses vêtements, et se balada, redessinant les lignes de ses abdos, passant sur son flanc, pour remonter le long de son dos. Ses doigts laissèrent sur sa peau une longue traîné fraîche, incroyablement agréable, contrastant avec la chaleur qu’il dégageait.
Puis quand elle mit fin à leur échange pour reprendre son souffle, il croisa un instant le regard de sa voisine et répondit à son grand sourire quand elle se mit à rire.

- On est toujours dehors…
- Je sais… Avait-il répondu, la voix rendue rauque par son désir.

Tout l’attirait vers elle. Sa gestuelle… Le sourire qu’elle venait de lui offrir… Son rire… Son regard et ce qu’il pouvait y lire… Ses caresses et ses murmures…
Rowan était foutu.

Elle se pencha pour récupérer le casque qu’elle avait volontairement lâché, et le motard se recula pour la laisser faire. Letha récupéra ensuite sa main, le regard plein de malice et de sous-entendu, auquel Rowan ne put répondre que par un sourire en coin, comprenant où elle voulait en venir, et se laissa docilement entraîner quand elle le tira vers la porte de l’immeuble.

- Viens !

Ils montèrent rapidement les escaliers jusqu'au premier étage, faisant attention de ne pas se prendre les pieds dans les marches irrégulières. Puis, une fois devant la porte de l’appartement de Rowan, la jeune femme s’adossa contre le mur le temps que son voisin déverrouille son entrée. Il pouvait sentir son regard sur lui et ne put s’empêcher de dévier ses yeux de la serrure pour les tourner vers sa voisine, juste avant d’ouvrir la porte.

Mais, avant qu’ils n’aient pu avancer d’un pas, une grosse boule de poils sortis de l’appartement et vint leur faire la fête. Et Sky, qui voyait son maître tous les jours, se détourna rapidement de lui pour réclamer frénétiquement l’attention de sa super copine. Rowan reprit la main de Letha pour l’inviter à entrer, sachant pertinemment que la sauvageonne qui lui servait de compagnon les suivrait à l’intérieur. Il ignora la chienne qui tournait autour de Letha et lui prit le casque des mains pour les poser sur le meuble dans l’entrée.
Avec la précipitation et l’impatience de se retrouver dans un lieu où ils pouvaient être seuls, Rowan en avait oublié de les ranger dans le casier fait pour, juste à côté des places réservés pour les vélos et les motos.

Rowan referma ensuite la porte d’entrée, leur donnant, enfin, leur moment d’intimité.
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Letha

Lun 29 Avr - 18:26
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Ses doigts jouaient avec une mèche de ses cheveux, la portant à ses lèvres alors que son regard dévorait les traits de Rowan. Et chaque fois que son regard trouvait le sien, son sourire s’élargissait. Ce n’était pas compliqué de comprendre qu’elle le perturbait, et elle adorait ça. Elle voulait le troubler… le rendre fou… Elle voulait qu’il meurt de désir pour elle, qu’il craque, et savoir à quel point il la voulait. Elle s’en doutait, mais elle voulait qu’il l’exprime encore plus. Voir son regard la déshabiller. Remarquer sa respiration se saccader. Deviner les rougeurs colorer ses joues d’une teinte adorable.

La porte s’ouvrit, et Sky déboula dans le couloir, surexcitée. Letha sourit plus largement en la voyant, son postérieur se secouant vivement au rythme de sa queue alors qu’elle leur faisait la fête. Rapidement, son attention se porta sur la jeune femme qui se pencha vers la chienne pour jouer un peu avec elle.

- Salut toi ! Tu es contente, hein ? On est rentré !

Mais rapidement, elle fut stoppée par la main de Rowan qui attrapa la sienne pour l’attirer dans l’appartement, lui arrachant un nouveau rire. La boule de poils les suivit, mais Letha se concentra sur le maître qui lui prit le casque des mains pour le poser sur le meuble de l’entrée, à côté du sien, avant de fermer la porte d’entrée. Et quand elle entendit le verrou, son corps fut secoué d’un délicieux frisson. Son expression devint sérieuse. Le silence s’installa entre eux. Et elle déglutit en l’observant, sa respiration devint laborieuse, et son cœur, irrégulier.  Ça y est. Ils étaient enfin seuls. Ils étaient chez lui. Et toute la tension entre eux se fit insoutenable. Ça faisait des mois qu’elle rêvait de ce moment. Des mois, qu’elle ne pouvait qu’imaginer ses mains sur son corps… Ses lèvres sur sa peau… Son souffle qui se mêle au sien. Ses doigts qui agrippent ses cheveux…

Leurs regards se jaugeaient…, lisaient le désir de l’autre dans leurs iris dans lesquels ils pouvaient presque retracer les contours du feu qui crépitait en eux. Silencieusement, elle le suppliait. Elle n’avait qu’une envie, celle de se jeter dans ses bras… tout en étant partagée avec l’envie de faire durer cette tension, et de faire grandir cette flamme pour la rendre encore plus brûlante, plus ardente encore. Mais elle n’était pas certaine, d’elle-même, réussir à tenir plus longtemps. Alors, ce fut dans un souffle qu’elle lâcha :

- Fuck…

C’était comme si un aimant l’attirait subitement à lui. Sa main se tendit vers lui, attrapa le tissu de son sweat pour le tirer vers elle, et plaquer son corps au sien. Et, se hissant sur la pointe des pieds, ses lèvres retrouvèrent inlassablement les siennes. Mais cette fois, ses mains ne se firent pas prier. L’impatience s’emparait de son corps, guidait ses gestes. Elle ne réfléchissait plus, laissant l’envie commander son corps. Alors, sans attendre de rejoindre la chambre, ses doigts agrippèrent le revers de son sweat pour le remonter sur son ventre, et dévoiler son torse. Ses lèvres ne s’éloignèrent des siennes que pour laisser passer le vêtement et l’en débarrasser, avant de les retrouver aussitôt, jetant le tas de tissu sur le canapé.

Ses mains parcoururent alors son corps, et elle sentit l’émotion l’envahir en réalisant qu’elle pouvait enfin le toucher, qu’elle pouvait enfin faire tout ce qu’elle rêvait de faire. Après tous ces moments de pure frustration… Ces moments où elle le voyait danser. Ces moments où ils étaient si proches et pourtant si loin. Ce moment où il n’avait qu’une simple serviette sur lui et où seules ses côtes cassées l’avaient empêchées de se jeter sur lui, l’obligeant à amplifier son manque. Elle aurait voulu aller plus lentement… Elle aurait voulu savourer l’instant… Faire pause pour se concentrer sur ce qu’elle sentait sous ses doigts, pour apprendre son corps par cœur… Pour remarquer les réactions qu’elle provoquait… Mais elle n’en pouvait plus d’attendre, et se laissait guider par cet instinct primitif, et par tout l’amour qu’elle éprouvait pour lui.

Ses dents attrapèrent sa lèvre inférieure qu’elles mordirent légèrement, pendant qu’elle parcourait son corps de ses mains aguicheuses, remontant le long de son ventre pour glisser sur ses pectoraux, frôler ses épaules jusqu’à atteindre ses cheveux dans lesquels ses doigts s’immiscèrent pour les tirer vers elle. Son bassin retrouva le sien, sentant de nouveau le gonflement de son voisin qui lui faisait perdre la tête. Elle le voulait tellement, que c’est comme si on bulle les enveloppait. Elle oublia la présence de la chienne. Il n’y avait plus qu’eux dans l’appartement, et lâchant brièvement ses cheveux pour prendre appui sur ses épaules et rompant le baiser, elle prit un peu d’élan pour sauter dans ses bras enroulant ses jambes autour de sa taille, plaquant sa poitrine contre son torse, et rapidement, ses dents trouvèrent le lobe de son oreille quand ses bras enlacèrent son cou pour se tenir.

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Rowan Feys

Mar 30 Avr - 0:26


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Mise à part Sky, qui quémandait encore un peu d’attention, il n’y avait plus aucun bruit dans l’appartement. Le cliquetis du verrou avait comme celé tout ce qui se trouvait à l’extérieur, et quand la chienne compris que ni son maître, ni son amie ne la voyait, elle partit bouder dans son panier.  
Rowan retira lentement sa veste de motard, puis il se retourna, faisant face au regard devenu sérieux de sa voisine. Il vit sa poitrine se soulever à un rythme de plus en plus rapide. Ses yeux le détaillaient, comme s’il était devant elle pour la première fois depuis des mois. Et il comprenait. Letha devait très certainement lire la même chose que lui dans ses iris ambrés. Il la contemplait. Pas comme il avait déjà pu le faire. De loin. Sans jamais pouvoir l’atteindre. Non… Là, il savait qu’elle se donnerait à lui. Il savait qu’elle n’attendait qu’une seule chose. Qu’il pourrait la toucher. Elle lui était accessible. Et ils seraient dorénavant bien plus proches qu’il ne s’était autorisé à l’imagier.

Pendant ce court instant, où les deux voisins se faisaient face, évaluant le désir de l’autre, Rowan se remémora les instants où elle avait fait battre son cœur. En partant du jour où ils avaient dansé ensemble pour la première fois.
Le jeune homme avait dû se coller à elle pour sentir les mouvements de son corps. Comprendre quels muscles étaient sollicités et lesquels ne devaient pas l’être. Ses mains s’étaient posées sur sa peau, son parfum était parvenu jusqu’à lui et le sérieux dont elle faisait preuve l’avait conquis. Il n’était monté sur ce toit que parce que sa musique faisait trembler les murs de son appartement. Il était venu après avoir passé une mauvaise journée, prêt à libérer son agacement et était finalement reparti amoureux. Le tout, sans même s’en rendre compte, justifiant ce qu’il avait ressenti durant ce cours improvisé, comme faisant partie de l’attirance qu’il avait pour elle.
Puis il y a eu cette fois-là, où Letha se promenait en culotte chez lui, avec l’un de ses t-shirts pour cacher le tout. Les conditions n’étaient clairement pas joyeuses, mais combien de fois après qu’elle soit sortie de l’hôpital, avait-il repensé à ce moment ? Au fait qu’il s’était, si facilement collé à elle pour l’enlacer quand elle le lui avait demandé, entremêlant leurs jambes. Combien de fois s’était-il remémoré le passage où il avait dû sorti de la salle de bain pratiquement nu devant elle parce qu’il avait oublié ses vêtements dans sa chambre ? Où quand il l’avait surpris à jouer avec sa chienne, comme si sa présence ici était normal ?
Combien de fois avait-il imaginé ce moment, où ils se retrouveraient tous les deux pour enfin parler de leurs sentiments respectifs, se rendant compte qu’ils éprouvaient là même chose ?
Finalement, il repensa à la danse que Letha avait préparée pour lui. Sur ce qu’elle voulait dire. Sur ce qu’il avait ressenti. Il avait toujours adoré la voir danser. Et au-delà du message qu’elle avait transmis, Letha avait choisi de le lui dire avec l’une des choses qu’elle aimait le plus au monde. Sa déclaration ne pouvait être plus sincère. Elle ne pouvait être plus belle. Et il devait le lui dire.

Aujourd’hui, elle était de nouveau face à lui. Ils savaient tous les deux ce qu'il en était et ne se cachaient pas sur le désir qu’ils ressentaient. Alors, Rowan amorça un pas vers elle, et ne put s’empêcher de sourire quand il l’entendit jurer en anglais.

- Fuck…

Letha agrippa son pull et le tira vers lui, obligeant son corps à se coller au sien. Quand elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser, Rowan ne calma pas l’ardeur avec laquelle elle était venue à lui, entrouvrant instinctivement ses lèvres pour l’accueillir, mêlant de nouveau sa langue à la sienne.
Ses mains encadrèrent son visage avant de se perdre dans ses cheveux, alors que sa voisine entreprenait déjà de lui retirer son haut.
Ses mains glissèrent sur la bordure de son vêtement, puis elle le souleva, laissant apercevoir le torse du motard.  Rowan ne s’écarta que pour l’aidé à le lui enlever, levant rapidement les bras pour laisser passer le pull qui avait, dans son sillage, emporté son t-shirt avec lui. Puis, une fois torse-nu, débarrassé du tissu gênant, leurs deux corps se rapprochèrent pour se retrouver.

Profitant de ce qu’elle venait de libérer, Letha promena ses mains sur son corps, amplifiant l’envie qu’avait le jeune homme de la sentir sur lui. Il voulait qu’elle aille plus fort. Et plus loin. Ses caresses lui brûlaient désormais la peau, ce qui fit légèrement onduler son corps contre le sien.
Et pendant qu’elle profitait de son torse, Rowan comptait bien satisfaire ses envies. Alors, sans détacher ses lèvres des siennes, ses mains glissèrent une nouvelle fois sous son vêtement, s’aventurant un peu plus loin sur sa peau.

Un son guttural s’échappa de sa gorge quand elle attrapa sa lèvre inférieure avec ses dents. C’était le genre de geste qu’il lui donnait constamment envie de l’embrasser quand elle le faisait sur elle-même, alors sur lui… Il était en train de perdre la tête. Et ça n’allait pas en s’arrangeant, ses mains continuaient à le titiller jusqu’à agripper ses cheveux, le faisant violemment frissonner. Il voulait plus. Il avait besoin de plus. Et comme si elle l’avait entendu, son corps se collait davantage à lui, lui coupant un peu plus de souffle.

Il la sentit relâcher sa prise dans ses cheveux pour y mettre du poids sur ses épaules, et quand elle sauta dans ses bras et enserra sa taille avec ses jambes, il agrippa ses fesses pour la maintenir contre lui. Il s’avança ensuite jusqu’au mur devant lui et y plaqua à plat, l’une de ses mains juste à côté de sa tête, contractant sous ses muscles quand elle pinça son lobe avec ses dents. D’autres frissons parcoururent son corps. La main qui la maintenant toujours, referma légèrement sa poigne sur le galbe de ses fesses.

- Ta danse…

Il avait le souffle court, et avait du mal à penser à autre chose qu’à son contact. Sa main quitta le mur, et vint se faufiler sous son sweat pour une énième exploration. Elle épousa finalement l’arrondi de sa poitrine, passant par-dessus sa braisière, mais n’eut aucun mal pour y trouver la zone sensible, qu’il tortura du bout du pouce. Il embrassa ensuite sa clavicule, puis fit glisser sa langue sur la longueur de son coup, avant que lui aussi, décide de goûter à sa voisine, mordillant son oreille.

- Bordel ce que tu peux être sexy…

Il alla chercher son grain de beauté pour y déposer des baisers, redescendant au fur et à mesure. Caressant de ses lèvres la livre de sa mâchoire. Passant devant ses lèvres sans les toucher pour reproduire le même schéma, mais de l’autre côté.  

- Letha…

Il releva doucement la tête pour plonger son regard dans le sien, reflétant tout ce qu’il ressentait au fond de lui.

- J’ai envie de toi…
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Letha

Mar 30 Avr - 4:03
Letha

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Letha Soldat Wanhoop

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Elle se laissa emporter par l’ardeur de leur baiser, n’en pouvant plus de rester loin de lui. Elle voulait goûter ses lèvres… goûter sa peau… et ne plus s’éloigner pour garder cette proximité le plus longtemps possible, comme par crainte qu’elle serait encore dans l’un de ses rêves érotiques et qu’elle se réveillerait dans son studio, avec sa solitude. Elle l’avait regardé retirer avec une lenteur frustrante sa veste en cuir… et elle ne pouvait tout simplement plus supporter d’attendre plus longtemps.
Alors ses doigts s’empressèrent de le toucher, de parcourir son corps. Rowan encadra son visage de ses mains abîmées par le dur travail manuel, attira davantage son visage au sien, et le contact de la pulpe de leurs lèvres se renforça délicieusement. Son cœur battait vigoureusement dans sa poitrine. Il battait son amour… son désir… et d’anticipation.
Et bientôt, le torse finement musclé du jeune homme fut découvert et offert à ses doigts et ses yeux. Elle voulait en embrasser chaque parcelle… Elle voulait découvrir toute ses facettes… Ce qu’il aimait, ce qui l’animait… Ce qui le rendait fou… Mais aussi ce qui le simulait moins. Elle voulait tout savoir de lui, et sentir son corps contre le sien. Sentir son poids sur elle, et la douce friction de leur peau à chaque mouvement répétitif. Elle le voulait tellement que c’en était devenu douloureux.

Leurs mains parcouraient le corps de l’autre, provoquant une multitudes de frissons et Letha sentit ses poils se dresser de désir en réaction à ses caresses. Chaque toucher, chaque mouvement, chaque son, chaque soupir, faisaient grandir sa folie. Et quand elle bondit dans ses bras, enroulant fermement ses jambes autour de sa taille pour raffermir le contact entre eux, un grognement lui échappa tout contre son oreille en sentant ses mains agripper ses fesses.
Un sourire carnassier étira ses lèvres quand son dos entra en contact avec le mur et elle mordit doucement son lobe avant de jouer avec, avec ses lèvres et sa langue, gémissant doucement en sentant ses doigts presser la rondeur de sa fesse.

- Ta danse…

Ce n’était pas qu’elle se moquait de ce qu’il disait. Elle l’écoutait. Elle souriait même. Heureuse de voir que finalement, sa danse ne l’avait pas laissé indifférent, même s’il l’avait dit plus tôt. Mais elle n’arrivait tout simplement pas à répondre. Elle ne voulait pas répondre. Ce n’était pas le moment de parler de sa danse.
Et rapidement, la main baladeuse de son voisin la rassura quand elle glissa sous son sweat pour atteindre son sein. Et quand son pouce en caressa la pointe sensible au travers du dernier tissu qui faisait barrage, un soupir lui échappa et elle libéra son oreille pour redresser la tête, les lèvres entrouvertes, les yeux fermés, et ses doigts remontèrent dans ses cheveux pour s’y agripper. Elle sentait ses lèvres à la base de son cou… et frissonna violemment en sentant le trait humide de sa langue le long de sa gorge. Humide, et pourtant si brûlant. C’était une ligne de feu qui remontait jusqu’à son oreille, qu’il mordilla à son tour.

- Bordel ce que tu peux être sexy…

Parle pour toi.

Elle aurait voulu le dire à voix haute, mais seul un gémissement fébrile et tremblant de désir s’échappa de ses lèvres. Elle n’arrivait plus à réfléchir correctement. Ses lèvres sur elle monopolisaient son esprit et elle en suivait mentalement le trajet, lui priant mentalement de continuer, de descendre encore, d’arrêter d’éviter volontairement les endroits qui les appelaient désespérément. Puis il soupira son nom… l’invita à baisser sur regard sur lui pour le plonger dans le sien. Et ce qu’elle y lut, la rendit encore plus fébrile. C’est comme si son désir était devenu palpable.

- J’ai envie de toi…

Elle inspira profondément, espérant que ça l’aiderait à respirer, et vint coller son front au sien, sans détourner son regard du sien. Leurs lèvres se frôlaient. Leurs souffles s’entremêlaient pour ne faire qu’un. Et elle voulait exactement la même chose. Ne faire plus qu’un avec lui. Alors, ses traits ne cachant pas l’agonie provoquée par son désir si puissant et submergeant, elle finit par réussir à soupirer.

- Tu me rends… folle.

Elle s’empara brusquement de ses lèvres avec une passion dévorante, glissant la langue entre les siennes, et, éprouvant une confiance aveugle en lui, elle le lâcha pour se débarrasser de son sweat, ne se détachant de sa bouche qu’au moment où le vêtement passait au-dessus de sa tête pour la retrouver aussitôt, avide, laissant tomber le pull mollement au sol. Une main glissa dans sa nuque pour le maintenir contre elle et prolonger le baiser, pendant que, de l’autre, elle attrapa l’élastique de sa brassière pour la remonter et libérer sa poitrine, recommençant la même danse.
Mais cette fois, elle ne récupéra pas ses lèvres, elle riva ses yeux aux siens, et partagea sans honte la fièvre qu’elle ressentait. Sa main libre attrapa la sienne, qui avait dû relâcher son sein pour qu’elle puisse se débarrasser du surplus de vêtements, et l’invita à y retourner, à en presser délicatement le galbe et à savourer le contact de sa peau. Le front toujours contre le sien, elle murmura.

- Touche-moi…

Sa paume était rêche. Elle irritait délicatement et délicieusement son épiderme, et c’était tout simplement parfait. Elle la rendait encore plus sensible. Elle ferma les yeux, se laissant envahir par les sensations, et sa main libéra la sienne quand il fut sur sa lancée, le laissant continuer.
Elle soupirait de plaisir. Son souffle s’échouait sur les lèvres de Rowan. Et sa main se déposa sur sa joue. Puis elle rouvrit les yeux, retrouvant le feu encore brûlant qu’elle pouvait lire dans ses iris noisette. Ce feu qui lui faisait perdre la tête, qui l’incitait silencieusement à se laisser aller à ses envies… qui la désinhibait… qui lui donnait confiance… et qui la faisait se sentir surpuissante.
Tout ce désir était pour elle. Rien que pour elle. Alors, ses lèvres parcoururent son visage, frôlant sa peau, se faisant légères comme des plumes… Elle caressa ses lèvres, glissa vers leur commissure, suivit la ligne musculine de sa mâchoire, et entre chaque doux baiser qu’elle déposait migrant vers son oreille, elle murmurait, soufflant et gémissant doucement contre sa peau avec la ferme intention de lui donner la chair de poule.

- J’ai tellement rêvé de ça… De toi… De tes mains sur moi… De tes lèvres… De ton corps… contre le mien… Tu as hanté… tant de nuits… Tu m’as rendu folle… Tous ces moments… C’était une véritable torture… !

Ses doigts se serrèrent dans ses cheveux, appuyant la force de ses mots. Elle n’en pouvait plus. Elle avait atteint sa limite. C’était trop. Ils venaient de franchir la ligne… il n’y avait plus de retour en arrière possible.


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Dernière édition par Letha le Lun 20 Mai - 11:45, édité 1 fois

Rowan Feys

Mar 30 Avr - 14:44


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À ses mots, Letha prit une grande inspiration, tentant de calmer son souffle déjà laborieux, et vint ensuit coller son front contre le sien, sans détourner un seul instant son regard. Leurs lèvres, entrouvertes, se touchaient à peine, leurs souffles irréguliers venaient réchauffer le visage de l’autre, se mélangeant entre eux au passage. Et alors qu’il soutenait sans mal le regard de sa voisine, il décela dans ses iris foncés, quelques variations de brun plus clair. Elles n’étaient pas symétriques, et les tâches ne se remarquaient que lorsque que l’on se trouvait suffisamment proche d’elles, comme s’il fallait le mériter pour pouvoir les voir. Comme un secret qu’elle venait de lui révéler.
Mais en dehors de sa nouvelle découverte, Rowan put y lire tout le désir qu’elle ressentait, et à quel point elle avait du mal à le contenir. Et bon sang, qui ne voudrait pas être regardé avec autant d’intensité ? C’était le genre de regard qui pouvait faire croire à n'importe qui qu’il était invincible. Le genre qui te ferait faire n’importe quoi pour elle. Le genre de regard dans lequel on aimerait se perdre. Et Rowan ne s’en privait pas. Parce qu’il savait qu’elle ne l’avait que pour lui. Tout comme son cœur était à elle.

- Tu me rends… folle.

Elle le lui avait à peine murmuré. Sa phrase s’était perdue dans un soupir et un sourire taquin avait alors étiré les lèvres de Rowan. Il le savait bien. Et même si elle avait essayé de le cacher, ça se serait vu. Il adorait ça, et ne manqua évidemment pas de le lui faire savoir.

- Tant mieux~

Letha fit soudainement disparaître la faible distance qui les séparait, posant alors brusquement ses lèvres contre les siennes. Quant à l’accueil que Rowan lui accorda, il était immédiat, mêlant sa langue à la sienne, et laissa tranquille le sein qu’il titillait, dans le but de raffermir sa prise, quand elle le lâcha pour enlever son pull.
Il plaqua son bassin contre le sien, la bloquant davantage au mur, alors que sa main glissait doucement jusqu’à sa taille, la maintenant droite. Elle se détacha le temps de faire passer le tissu par-dessus sa tête, et l’abandonna à leurs pieds quand elle retrouva fougueusement la bouche de son voisin.
La chaleur de son corps se propagea instinctivement sur lui, son contact le rendait fou. Se balader sur elle avec ses mains était une chose. Mais sentir la chaleur de son buste contre le sien en était une autre. Et la brassière devint alors une gêne dont Rowan voulait désespérément se débarrasser.

Et parce qu’il ne perdait pas déjà suffisamment la tête, elle amplifia leur échange quand sa main se posa sur sa nuque. L’ardeur de leur baiser lui faisait perdre tout contrôle. Il était avide de ses caresses, de sa bouche et de son corps. Il ne se lassait jamais de l’entendre gémir contre lui. Il avait le souffle court, mais en redemandait toujours plus. Il n’était jamais rassasié. Tous ses sens étaient en éveil. Et quand elle se débarrassa enfin du haut qui lui restait, Rowan prit le temps de l’admirer. Il dut faire de gros efforts pour se contenir et fini par retrouver les yeux de sa voisine.

Une délicieuse chaleur émanait d’elle. Tout lui prouvait qu’elle s’abandonnerait à lui. Et cette idée ne faisait qu’amplifier son envie.
Il se laissa faire quand elle prit sa main pour la guider jusqu’à sa poitrine, refermant ses doigts sur lui. Et ce geste l’obligea à faire de même, pressant délicatement l’arrondi de son sein. Ses muscles s’étaient contractés et il avait basculé le poids de la jeune sur le bras qui la soutenait.
Elle plaqua de nouveau leur front l’un contre l’autre, puis murmura :

- Touche-moi…

Le souffle court, Rowan ferma les yeux un instant et, n’y tenant plus, il laissa sa main accentuer son geste, sans se soucier du guide qui l’enveloppait. Il n’attendait que ça, pouvoir la toucher…
Quand elle comprit qu’il n’en ferait qu’à sa tête, elle le lâcha, laissant s’échapper un long soupir de plaisir. Il rouvrit alors les yeux, souhaitant être témoin du spectacle qu’elle lui offrait, quand sa main vint se poser sur sa joue.
Il se dit un instant que s’il n’y avait pas eu sa main, ou son front contre le sien, il se serait sûrement déjà jeté sur sa poitrine, la dévorant autrement qu’avec ses mains.
Le jeune homme respirait de plus en plus fort, et se jura de le faire quand l’occasion se présenterait.
Depuis qu’elle avait dévoilé sa peau, Rowan n’avait qu’une chose en tête, l’explorer. Et connaître chaque petit détail. Déceler chaque petite faiblesse, lui permettant de les exploiter à sa guise. Il voulait la rendre folle. De la même façon qu’elle le rendait fou. Et qu’elle en redemande. Il voulait la voir succomber. Mais pour tout ça, il devait d'abord quitter ce mur. Il devait l’installer de sorte à pouvoir lui retirer ses autres vêtements, ainsi que les siens.
Et pendant que son esprit imaginait toutes les choses qu’il pourrait lui faire, le regard de Letha se reposa sur lui quand elle rouvrit les yeux. Elle y décelait sûrement tout ce qu’il avait en tête, ainsi que tout ce que ça faisait remonter en lui. Il ne cherchait cependant pas à le cacher. Il assumait pleinement ce qu’il ressentait. De la même façon que ce qu'il comptait faire.

Puis entrant dans un nouveau jeu, Letha laissa ses lèvres parcourir son visage, sans lui offrir de réels contacts. Ses lèvres se posaient à peine quand elle l’embrassait, entrecoupant son chemin de baisers par des bouts de phrases qui se mêlaient à ses gémissements.

- J’ai tellement rêvé de ça… De toi… De tes mains sur moi… De tes lèvres… De ton corps… contre le mien… Tu as hanté… tant de nuits… Tu m’as rendu folle… Tous ces moments… C’était une véritable torture… !

Rowan expira longuement par le nez, quand ses murmures le firent frissonner. Son souffle se baladait partout sur lui et les mots qu’elle prononçait faisait écho en lui.
Un sourire railleur étira les commissures de ses lèvres, ravis de savoir quel genre de rêve elle faisait de lui. Ravis de voir qu’il n’était pas le seul à se contenir, et que, depuis tout ce temps, la question ne s’était même pas posé pour elle. Il n’était question que de lui. Et depuis un moment déjà.

Un gémissement lui échappa quand elle agrippa ses cheveux, et alors qu’il se laissait de plus en plus aller contre elle, il lui murmura d’une voix gutturale.

- Je compte bien te torturer encore un peu Trésor~

Et sans lui laisser le temps de répliquer, il s’empara langoureusement de ses lèvres, fit glisser sa main dans son dos et la décolla du mur.
Il n’eut pas besoin d’interrompre ce qu’il faisait pour savoir où se trouvait sa chambre, et se retourna pour pousser la porte avec son dos. Il se mit ensuite face au lit, et se pencha en avant pour doucement la poser sur les draps. Son corps avait accompagné le sien jusqu'au moment où elle avait touché le matelas, pressant son corps au-dessus du sien. L’une de ses mains vint se perdre dans ses cheveux, quand l’autre glissait déjà le long de son ventre, libérée de toutes contraintes, pour enfin pouvoir se déplacer librement sur elle.
Maintenant qu'il était là, il ne comptait pas se priver. Il voulait explorer. Comprendre comment son corps réagissait et à quel genre de caresses il frissonnait. Il voulait lui faire du bien, et l'entendre exprimer son désir, bien trop fort pour être contenu.
Il quitta alors doucement sa bouche pour laisser sa tête retomber au niveau de ses clavicules, qu’il embrassa, jouant de temps en temps avec sa langue, puis descendit encore. Et encore. Permettant à ses lèvres de rencontrer sa poitrine. Il tortura comme promis la pointe de son sein avec sa langue, quand l’une de ses mains s’occupa de l’autre. Puis il descendit. Encore. Embrassant chaque parcelle de sa peau. Se délectant de la cambrure de son corps. Et quand il arriva à la naissance de son bas, il fit passer ses doigts à l’intérieur, et caressa ses cuisses tout en lui enlevant le vêtement. Déposant d’autres baiser sur la peau qu’il venait de dévoiler.

Quand il remonta, pliant l’une des jambes de la jeune femme pour lui donner un meilleur accès, il se mit à embrasser l’intérieur de sa cuisse, sans jamais toucher à son intimité toujours voilée.
Et une fois qu’il eut fini de jouer, il retrouva le visage de sa voisine, la regardant intensément, caressant sa joue alors qu’il laissait son autre main descendre plus bas. Il passa sous l’élastique de son sous-vêtement, et alors que le sang pulsait dans ses veines, sa main trouva ce qu’elle était venue chercher.

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Letha

Mer 1 Mai - 4:54
Letha

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L’attitude taquine et provoquante de Rowan n’arrangeait rien à l’état émotionnel et physique de la jeune femme. Quand elle entendait la satisfaction dans son ton, elle avait envie de le rendre fou, de reprendre le contrôle et de le faire taire… Elle ne voulait entendre que des grognements rauques et des gémissements s’échapper de ses lèvres tentatrices. Ou son prénom.
Car il semblait satisfait, mais elle n’avait aucun mal à deviner qu’elle n’avait pas été la seule dans ce cas. Elle l’avait certainement, aussi torturé. Ses gestes… Son empressement… Son regard… Sa respiration laborieuse… Tout le trahissait. Et lui prouvait qu’ils étaient dans l’exact même état.
Ses doigts resserrèrent leur prise sur les mèches de ses cheveux, et le gémissement qu’elle provoqua la fit sourire plus largement avant que ses mots ne la fassent frissonner de la tête aux pieds, et resserrer délicieusement son bas-ventre.

- Je compte bien te torturer encore un peu Trésor~

Son envie grimpa en flèche, comme si c’était encore possible. Il n’y avait plus aucune place pour la raison, son esprit était complètement embrumé par le désir, et elle ne pensait plus qu’a une chose… le toucher… le dévorer, comme si sa vie en dépendait. C’était devenu vital. Alors quand il s’empara de ses lèvres une nouvelle fois, elle ne se rendit pas compte qu’elle tirait fort ses cheveux pour garder son visage près du sien, l’empêchant d’écarter, ne serait-ce un instant, ses lèvres. Leurs langues tournoyaient dans une danse endiablée. Leurs souffles s’entremêlaient pour fusionner. Et elle colla son corps au sien quand elle sentit le mur s’éloigner. Elle adorait la sensation de sa peau contre la sienne… Sa chaleur… Sa douceur… Et elle eut la sensation qu’elle n’en aurait jamais assez. Assez de son contact… Assez de lui…

Il la porta jusqu’à la chambre, enclencha la poignée avec son coude avant d’ouvrir la porte en la poussant avec son dos, et pendant ce temps, les lèvres de Letha continuaient de dévorer les siennes, insatiables, avides, affamées. Ne lui laissant aucun répit. Elle le sentit s’avancer dans la pièce, et comprit qu’ils avaient atteint son lit quand il se pencha en avant pour la déposer sur les draps, et pour son plus grand bonheur, il ne rompit à aucun instant le contact de leur bouche ou de leur corps. Son poids se fit plus présent contre elle, et c’était incroyable. Un grognement d’envie vibra contre ses lèvres, qui rapidement se mua en gémissement fébrile quand sa peau fut envahie de frissons en sentant sa main glisser et chatouiller le duvet de son ventre.

Quand il rompit finalement le baiser pour s’affairer ailleurs, et découvrir plus précisément le corps qu’elle lui offrait, elle inspira profondément. Son cœur martelait sa poitrine si fort, qu’elle le ressentait à travers tous ses membres… et dans toutes les parties de son anatomie.
Ses mains restèrent dans ses cheveux pendant toute sa descente, et son esprit se focalisa sur son trajet. Elle essayait d’anticiper, de deviner son prochain mouvement… ses intentions… Et les scénarios qu’elle s’imaginait l’excitaient au plus haut point.

Et quand il atteignit son sein, quand ses lèvres s’emparèrent de son téton durcit par le désir, elle fut subitement prise d’une décharge de plaisir, qui la fit se cambrer contre lui et lui tira un gémissement plus distinct. Elle avait toujours été particulièrement sensible de la poitrine, mais là… elle avait l’impression que c’était décuplé. Était-ce parce qu’elle l’attendait depuis si longtemps ? Parce qu’elle en avait tant rêvé ? Ou parce qu’il n’y avait pas que des sentiments de désir qu’elle éprouvait à son égard ? C’était sûrement la combinaison de toutes ces raisons qui provoquait cette explosion en elle. Et il n’arrangea rien quand sa main s’attaqua à l’autre.

Seigneur… Il pourrait me faire jouir comme ça !

Une main libéra les cheveux du motard, et Letha en plaqua le dos contre ses lèvres, pour étouffer ses gémissements. Mais Rowan n’en avait pas fini, puisqu’il repris sa descente vers son paradis, faisant onduler le bassin de la jeune femme à chaque baiser qu’il déposait sur sa peau. Elle l’observait… Silencieuse… Le visage brûlant et écarlate… Le respiration si laborieuse qu’elle en avait la tête qui tournait.

C’était en train d’arriver… Ce n’était pas un rêve. Rowan, était en train d’attraper son pantalon pour le lui retirer avec une lenteur atroce, frôlant volontairement sa peau, embrassant chaque nouvelle parcelle de peau qu’il découvrait et se faisant progressivement inatteignable pour ses doigts, obligeant sa main restante à libérer sa chevelure charbonnée. Le spectacle était juste… invraisemblable.

Ses yeux récupérèrent les siens quand il remonta le long de son corps, l’invitant à plier sa jambe avant d’en embrasser l’intérieur et faire éclater le feu dans son bas-ventre. Elle le voulait. Elle le voulait tellement que c’en était douloureux, et ce simple baiser suffit à lui arracher un nouveau gémissement, et l’aider à réaliser qu’elle avait retenu sa respiration, à partir du moment où il la déshabillait.
Il l’avait dit. Il l’avait prévenue. Il avait était clair en disant qu’il comptait la torturer encore un peu. Mais c’était insoutenable. Elle voyait qu’il esquivait volontairement la source de son plaisir, et elle grogna de frustration, se retenant d’attraper ses cheveux pour l’y guider. Alors ses doigts serrèrent les draps si fort qu’ils blanchirent.

- Putain Rowan…

Elle le dévorait du regard. Son ton avait même été légèrement menaçant, lui faisant comprendre qu’elle ne pourrait pas jouer bien longtemps. C’était trop pour elle. Malgré ses erreurs, ça faisait tout de même sept mois qu’elle attendait ça… Et elle ne se sentait plus capable d’attendre une seconde de plus.
Et c’est comme s’il comprit, car son visage revient, son regard s’ancra dans le sien, et alors que, d’une main, il caressait sa joue, l’autre, mit finalement fin à sa frustration.

Ses lèvres s’entrouvrirent dans une inspiration fébrile. Son expression se crispa en faisant écho au désir, et au plaisir qu’elle ressentait enfin, alors que ses doigts accaparaient son esprit. Son corps réagit instinctivement… Ses jambes s’écartèrent lentement… Sa poitrine se soulevait au rythme de ses inspirations irrégulières… Son bassin se pressait contre la pulpe de ses doigts, demandeur… Mais ce n’était pas suffisant… Elle voulait plus de contact… Plus de lui…
Alors ses mains lâchèrent les draps pour attraper son visage et l’attirer à elle. Elle l’embrassa encore, et rapidement ses dents s’emparèrent de sa lèvre inférieure qu’elle mordilla et tira légèrement, avant que sa langue ne retrouve la sienne, l’obligeant à laisser ses gémissements s’élever dans la pièce.

Elle avait l’intention de reprendre le contrôle. Mais pas tout de suite. Elle voulait d’abord voir ce qu’il voulait lui faire avant de se laisser aller à ses envies… Avant de laisser son instinct primitif prendre le pas sur sa raison. Avant de le rendre complètement dingue d’elle. Parce que c’était ce qu’il était en train de faire aussi… La rendre dingue… Et bon sang, il y arrivait beaucoup trop bien pour qu’elle laisse passer.


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Dernière édition par Letha le Lun 20 Mai - 11:50, édité 1 fois

Rowan Feys

Jeu 2 Mai - 14:51


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Rowan Feys

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Entrevoir le désir qu’éprouvait sa voisine pour lui était l’une des choses qui le poussait à la rendre folle. À continuer ses caresses et ses baisers. Il voulait la voir expulser tout ce qu’elle gardait en elle. Être témoin de cette explosion d’émotion. En plus d’en être la source, il voulait être son déclencheur. Y contribuer. Et la voir dans cet état ne l’aidait pas à se calmer. Quand ses lèvres se posaient sur elle, il voulait plus, mordillant légèrement sa peau. Quand ses doigts glissaient sur elle, il voulait plus, refermant sa main sur son corps.
Rowan avait beau faire le malin, lui montrer sa satisfaction fasse aux aveux qu’elle venait de lui faire, ou d'encore tourner ses paroles à son avantage pour en jouer ; il n’en menait pas plus large qu’elle. Aussi fiévreux que sa voisine, son corps se rapprochait continuellement du sien. Ses lèvres la dévoraient. Ses mains la parcouraient. Son parfum l’incitait inlassablement à se nicher dans son cou, agissant sur lui comme une drogue dont il ne pouvait se passer.
Tout ce qu’il pouvait dire, ou faire lui prouvait seulement qu’elle avait aussi de quoi être fière. Son regard parlait pour lui, mais ses gestes et son corps ne faisaient que confirmer.

Il aimait la voir lutter contre ses envies, se retenant au maximum pour ne pas aller trop vite. Sentir tous ses muscles se contracter autour de lui, empêchant toute fuite possible. La douleur qu’il ressentait dans ses cheveux quand elle les lui tira n’avait rien de comparable avec le désir qu’il avait pour elle. Il ne la sentait presque pas. Son bassin, fermement bloqué contre le sien, accaparait toute son attention, accentuant le crépitement du feu qui brûlait en lui. Leur baiser augmentait sa température corporelle et il en profita pour se coller contre sa peau. Elle était délicieusement douce. Ses mains voulaient aller partout, sans savoir par où commencer.

Il n’en pouvait plus. Après tous ces mois à essayer de se convaincre que l’attirance qu’il avait pour elle, s’estompait. À tout faire pour passer à autre chose. À s’empêcher de penser à elle, de quelque façon que ce soit. Après ces dernières semaines à ne penser qu’à ça… À elle. Avec lui. Ne pouvant se résoudre à n’être qu’un simple ami pour elle. À comprendre ce qu’il ressentait. Et à accepter ses sentiments.
Rowan avait fini par s’autoriser à espérer, laissant son esprit lui jouer des tours à travers ses souvenirs et des rêves qu’il ne s’était pas permis jusque-là.
Elle était maintenant dans ses bras, ne comptant pas la lâcher. Il savait très bien ce qu’il faisait, et ce qu’il voulait provoquer. Ils pouvaient se laisser aller, s’abandonner à leur désir.

Rowan la guida alors jusqu’à la chambre. Et quand il la déposa sur son lit, son corps ne se priva pas de son contact, ne se détachant pas d’elle. Laissant son poids faire pression, sans pour autant venir l’écraser. Son contact était concret. Brûlant. Mais ce n’était pas assez. Il avait besoin de la toucher, et de la découvrir. Alors, sans rompre leur baiser, sa main se balada sur son ventre, sentant les frissons qu’il provoquait sous ses doigts. Et quand elle se mit à gémir contre ses lèvres, il intensifia son baiser, resserrant sa main sur sa hanche. C’était lui qui avait le dessus, mais elle l’excitait rien qu’en réagissant à ses caresses.
Doucement, il descendit jusqu’à ses clavicules, voulant savoir ce qu’elle aimait. Mais quand sa bouche ne provoqua rien de plus, il continua son apprentissage, s’arrêtant sur une zone qu’il s’était promis d’explorer. Ses lèvres se posèrent alors sur son sein, le parsemant de baiser avant de s’attarder sur la pointe de celui-ci. Et pour son plus grand plaisir, sa réaction fut immédiate. Sa voisine se cambra, approchant son corps de celui de Rowan, qui s’était légèrement redressé pour entamer sa descente. Sa langue continua encore un peu de jouer avec son téton, quand l’une de ses mains s’empara du deuxième. Sa main libre se glissa dans son dos pour la maintenir contre lui. Et quand il leva les yeux pour l’observer, il ne put s’empêcher de sourire quand il la vit étouffer ses gémissements dans le dos de sa main.

Il continua son exploration, retirant son cargo noir dans une lenteur calculé, attentif à chacune de ses réactions, s’attardant quand il comprit qu’elle appréciait.

- Putain Rowan…

La supplique de sa voisine le fit sourire, mais le désir dans le timbre de sa voix faisait écho au sien. Il se redressa donc, répondant à l’ordre sous-jacent qu’elle venait de lui donner. Le regard fixait au sien, l’une de ses mains s’immisça sous le dernier bout de tissu qui faisait encore barrière, stimulant son bouton de plaisir.
Puis quand elle entrouvrit les lèvres, son regard se baissa, rompant le contact de leurs yeux. Son corps tout entier ondulait contre le sien, accélérant le pouls de Rowan. Il tira doucement avec son pouce la lèvre inférieure de sa voisine, sans cesser de réchauffer son entre-jambe. Elle leva le bassin pour appuyer plus fort sur le toucher de ses doigts, se rapprochant dangereusement de son érection. Elle l’invitait. Et il était sur le point de céder… La cambrure de son dos mettait sa poitrine en valeur, faisant rougir les joues du jeune homme déjà enflammées par ses envies. Son cœur pulsait dans ses oreilles. Et sa respiration, de plus en plus rapide.

Bordel… ce qu’il la voulait.

Letha lâcha les draps avec empressement pour encadrer son visage et le rapprocher d’elle. Aussitôt, il retira sa main, qui jouait toujours avec sa bouche, pour la perdre dans ses cheveux quand elle plaqua ses lèvres contre les siennes. Et comme elle avait déjà pu le faire, elle mordilla sa lèvre inférieure, laissant sa langue passer dans sa bouche pour la mêler à la sienne. Putain ce qu'il aimait ça.
Un grognement guttural s’échappa, preuve de son désir pour elle, alors qu'il intensifia leur échange. Resserant la main dans ses cheveux au même moment et fouilla plus profondément avec l’autre, faisant doucement entrer l’un de ses doigts, avant de tenter avec deux.

Puis, très vite, il retira sa main et fit glisser le sous-vêtement restant, l’obligeant à rompre leur baisser. Sa voisine était maintenant nue face à lui, plus sexy que jamais, le visage rosi par ses émotions.
Il laissa sa main glisser sur sa cuisse, encrant son regard ambré aux iris sombre de sa voisine. Et, doucement, il approcha sa bouche de son intimité. De nouveau, il embrassa l’intérieur de ses jambes, mais ne chercha pas, cette fois-ci, à éviter sa zone sensible, au contraire. Il resta un instant en suspens, sans la quitter des yeux, demandant silencieusement son autorisation. Et quand il fut sûr, sa bouche se posa sur son entre-jambe, laissant sa langue exciter son clitoris.  

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Letha

Ven 3 Mai - 1:21
Letha

Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 19 ans Groupe : Wanhoop
Letha Soldat Wanhoop

Soldat Wanhoop

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Son corps bouillonnait de désir pour lui. Elle avait la sensation d’avoir un feu incandescent qui léchait délicieusement ses entrailles. Son bas-ventre se contractait sans qu’elle ne puisse le contrôler à mesure que les doigts de Rowan l’exploraient, et trouvaient inconsciemment les endroits et la manière pour faire déferler une légère vague de plaisir en elle, lui arrachant de nouveaux gémissements à chaque stimulation.
Son pouce caressa sa lèvre inférieure, la tirant légèrement vers le bas pour lui faire entrouvrir encore plus la bouche. Et en réponse, elle baissa légèrement le visage pour l’attraper entre ses dents, avant de sucer son doigt sans détourner son regard de son visage. Il continuait ses tortures délicieuses sur son entrejambe, et elle ondula du bassin pour l’inciter à plus. Ce n’était pas suffisant. Elle voulait bien plus que ses doigts. Elle le voulait tout entier, depuis si longtemps, qu’elle n’était même pas sûre d’avoir la patience de faire tranquillement tous les préliminaires.

Alors elle attira son visage au sien, sa main se réfugia dans ses cheveux et leurs bouches fusionnèrent encore, passionnément…, sans cacher l’impatience que la jeune femme ressentait. Son grognement rauque, guttural, et terriblement sexy, vibra en elle, et quand elle sentit ses doigts se frayer un passage en elle, d’abord un, rapidement rejoint par un deuxième, un gémissement s’échoua contre sa bouche. Elle n’en pouvait plus… Elle ne voulait pas prolonger plus longtemps. Et comme s’il lisait dans ses pensées, ou comme si lui aussi, ressentait la même chose, il la libéra sous tous les plans. Il libéra ses lèvres, libéra son intimité de ses doigts, et le libéra aussi de l’étau inutile qu’était sa culotte.
Circée pouvait sentir l’embarras de Thétis, mais elle, ne l’était aucunement. Nue dans les draps de son voisin, elle soutenait son regard avec intensité, avec fierté, les joues rosies par le désir, et le regard brûlant pour lui. Silencieusement, elle l’appelait.
Quand sa main râpeuse glissa sur sa cuisse, elle écarta légèrement les jambes. Ses yeux, ancrés dans l’or liquide des siens, suivaient chacun de ses gestes. Sa manière de la regarder. La façon qu’il avait de se pencher vers elle. Le mouvement de son visage alors qu’il embrassait l’intérieur de sa cuisse, sans pour autant détourner son regard du sien. Il la rendait fébrile. Il perturbait ses sens… rendait sa respiration laborieuse, et elle dût inspirer profondément quand elle comprit ses intentions.

Oh… Putain. C’est moi où… Chut. Tais-toi.

« Je peux ? » C’est ce qu’elle lisait dans ses yeux. Et elle déglutit. C’était une question idiote. Mais elle appréciait l’attention. Rares étaient ceux qui s’enquérissaient de savoir si elle était d’accord ou non, particulièrement dans le feu de l’action, et elle s’étonna à se sentir émue, et touchée par sa délicatesse. Une délicatesse qui aurait dû être une évidence, mais qui, malheureusement, ne l’était pas pour tout le monde… Sa main se tendit alors vers sa joue pour lui signifier son consentement, caressant du bout des doigts son épiderme.
Et il n’hésita pas plus longtemps, et réalisa le rêve qu’elle avait fait un mois et demi auparavant, dans cette même pièce.
Progressivement, sa main migra de sa joue à ses cheveux, et quand les premières vagues déferlèrent timidement dans son corps, elle ferma les yeux et laissa tomber sa tête dans la mollesse de la couverture.

C’était si doux, si chaud, si agréable. Ses jambes bougeaient, s’écartaient, tremblaient parfois, puis se resserraient quand il trouvait un mouvement ou un endroit propice à son plaisir, et l’une d’elle se souleva légèrement pour glisser dans son dos, tout en frôlant sa peau. Quand il trouva la bonne manière, le bon geste… le bon point… La voix de Letha s’éleva dans la chambre, et ses doigts se resserrèrent dans ses cheveux, l’incitant à ne pas bouger, à continuer de cette manière. Et sa main libre se serra autour des draps, cherchant un point d’accroche, un point d’ancrage, comme si c’était la seule chose qui pouvait la garder sur terre. Elle s’obligeait à rester immobile, pour éviter le risque qu’il fasse s’éteindre malencontreusement le feu qu’il attisait sans relâche, et les vagues grandirent, encore et encore, accompagnées de ses gémissements, de son corps qui se tendait malgré tous ses efforts pour ne pas bouger, et de ses jambes qui se mirent à vibrer de manière incontrôlable.

Elle se cambra. Le plaisir, et l’orgasme imminent, déformaient son expression, et elle ouvrit les yeux, redressant la tête, pour le regarder. Sa main dans ses cheveux l’obligeait à continuer encore, pas tant qu’elle n’avait pas atteint le point culminant. Il était si proche… Si proche…
La crispation de son corps la faisait souffrir délicieusement, puis elle finit par exploser dans un râle libérateur, prise de spasmes incontrôlables.
Son cœur battait à un rythme effréné dans sa poitrine, et elle essaya de, rapidement, reprendre sa respiration. Elle se redressa, le regard embrumé par son orgasme, mais elle ne perdit pas le nord. Elle n’avait pas perdu de vue son objectif, et elle attira rapidement le visage de Rowan au sien pour le faire remonter et se goûter sur ses lèvres. Puis ses mains lâchèrent son visage pour s’emparer de son jean qu’elle déboutonna avec empressement.


Codage par Libella



Dernière édition par Letha le Lun 20 Mai - 11:53, édité 1 fois

Rowan Feys

Sam 4 Mai - 17:05


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