Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 29 ans Groupe : Maaiers
Katrijn De Joonckheer
Matriarche des Maaiers
Quand le Diable frappe à ta porte... Enferme toi à double tours.
Le carrosse macabre sillonnait les rues de New Amsterdam, marquant son passage par des traces dans la neige. L'ombre claire déposée sur le sol contrastait avec la noirceur de l'habitacle. Le rugissement silencieux du moteur témoignait de sa chasse, en quête de sa future proie. Le carrosse effleurait le sol, avançait avec patience et prudence car il transportait la main du Vilain. Et cet être était tranquille, reposé et prêt à commettre de nouveaux ravages dans la vie d'un innocent. Car les territoires encore inconnus à la panthère devenaient siens lorsqu'elle y déposait sa marque.
Elle s'arrêta devant une bâtisse. Elle ne prit pas la peine de la dévisager, sachant où se trouvait son futur dîner. Un pied devant l'autre, ses griffes lacéraient le béton. On pouvait entendre le grincement désagréable à quelques mètres de là. Il était annonciateur d'une terrible venue. Et si des courageux - ou inconscients - avaient le malheur de succomber à leur curiosité, poser le regard sur cette ombre mouvante en pleine chasse, ils croiseraient alors un regard glacial vêtu d'une couverture dorée.
Cette marche, aussi lente avait-elle pu être aux oreilles des locataires, s'arrêta devant une porte. Son ombre se projetait à l'intérieur, profitant de l'interstice qui séparait le sol de la porte pour prendre déjà possession des lieux. Et, la main en l'air, elle claqua trois fois contre le bois.
Pour son résident, il ne valait mieux pas être lent. Ses désirs n'avaient pas le goût de la patience. Ils tombaient sous l'image d'ordres, et étaient satisfaits des réussites des malheureux dont ils étaient visés.
Et lorsque le pont de la conversation fut enfin établie, le visage du Vilain se révéla devant cette âme égarée qui, en l'espace de quelques minutes, trouverait enfin son chemin.
« Rowan Feys. J'aurais à vous parler. »
Un pas vers lui, s'invitant presque chez le locataire. Avait-il le choix, cependant, de laisser cette bête sanguinaire sur le pas de sa porte ?
Elle s'arrêta devant une bâtisse. Elle ne prit pas la peine de la dévisager, sachant où se trouvait son futur dîner. Un pied devant l'autre, ses griffes lacéraient le béton. On pouvait entendre le grincement désagréable à quelques mètres de là. Il était annonciateur d'une terrible venue. Et si des courageux - ou inconscients - avaient le malheur de succomber à leur curiosité, poser le regard sur cette ombre mouvante en pleine chasse, ils croiseraient alors un regard glacial vêtu d'une couverture dorée.
Cette marche, aussi lente avait-elle pu être aux oreilles des locataires, s'arrêta devant une porte. Son ombre se projetait à l'intérieur, profitant de l'interstice qui séparait le sol de la porte pour prendre déjà possession des lieux. Et, la main en l'air, elle claqua trois fois contre le bois.
Pour son résident, il ne valait mieux pas être lent. Ses désirs n'avaient pas le goût de la patience. Ils tombaient sous l'image d'ordres, et étaient satisfaits des réussites des malheureux dont ils étaient visés.
Et lorsque le pont de la conversation fut enfin établie, le visage du Vilain se révéla devant cette âme égarée qui, en l'espace de quelques minutes, trouverait enfin son chemin.
« Rowan Feys. J'aurais à vous parler. »
Un pas vers lui, s'invitant presque chez le locataire. Avait-il le choix, cependant, de laisser cette bête sanguinaire sur le pas de sa porte ?
Everdina Peters et Rowan Feys
Lun 29 Juil - 21:32
Katrijn te donne des ordres en #DD2E35.
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 25 ans Groupe : Civil
Rowan Feys
Mécanicien
Rowan feat. Katrijn
QUAND LE DIABLE FRAPPE À TA PORTE… ENFERME TOI À DOUBLE TOURS.
La journée avait été particulièrement… intéressante. En-dehors de ses dépannages matinaux, il n’avait eu qu’un seul rendez-vous de programmé l’après-midi, et celui-ci avait été amplement suffisant pour l’occuper le restant de la journée.
Pour la nouvelle année, le gars s’était offert une superbe caisse à quatre roues motrices : un Land Rover Defender. Un putain de 4x4 tout-terrain qui avait fait sa première apparition en 1948, et qui cachait pas moins de deux cents cheveux sous le capot. De quoi rendre fou tout amateurs de parcours.
Cela dit, quand Rowan lui avait demandé d’où venait le problème, le client était soudainement parti en débat avec sa douce, tentant de lui livrer la meilleure des deux versions. Et pour faire simple, sa femme voulait démontrer qu’elle n’avait pas besoin d’homme. Elle avait donc approché un tournevis à tête aimantée du moteur –pour une raison que Rowan ne comprenait toujours pas- et aurait donc perdu ladite tête à l’intérieur. Résultat des courses, le brun avait dut désosser, pièce par pièce tout l’avant du véhicule, pour finalement retrouver ce qu’il cherchait proche du collecteur d’admission.
Rowan les avait prévenus qu’il serait obligé de la garder jusqu’au lendemain pour pouvoir la remonter, mais que dans l’ensemble, il n’y avait pas de gros dégâts. Beaucoup d’énergie dépensée pour pas grand-chose.
Le mécano avait ensuite profité, du fait que ça n’avait pas été une journée trop compliqué, pour avancer sur la voiture qu’il était en train de retaper. Il hésitait encore sur la couleur finale, mais dans l’ensemble, il était plutôt satisfait de son travail, et pensait la terminer d’ici la fin de la semaine prochaine.
Il rendra donc chez lui d’assez bonne humeur, et profita de l’absence de Letha pour s’octroyer un long moment sous la douche. Entre le froid ambiant des derniers jours et le cambouis qui lui collait à la peau, il avait attendu ce moment presque toute la journée.
Quant à la jeune femme, elle était certainement déjà rentrée de son cours de dance, et devait être sur le toit, avec ses écouteurs, à s’entraîner jusqu’à ce que ses muscles tremblent.
Autrement dit, il ne la verrait pas avant l’heure du dîner.
Rowan venait de terminer le bain de sa chienne après leur balade, et s’était changer, enfilant un jogging noir un peu large et un simple t-shirt de la même couleur, quand il entendit des coups frappés à la porte.
Il crut d’abord que c’était Letha, amusé de constater qu’après ce qu’il s’était passé avec Erwan, la jeune femme faisait plus attention à ses entrées quand elle venait dans son appartement, et lui avait d’ailleurs fait promettre de la prévenir la prochaine fois qu’il recevait du monde. Ne nous le cachons, si le bro avait été une personne lambda, elle n’aurait, à coup sûr, jamais eu la réaction dont ils avaient été témoins.
Le souvenir de leur rencontre lui arracha un petit sourire alors qu’il s’avançait vers la porte d’entrée pour lui ouvrir.
Il avait également prêté son mixeur à sa vieille voisine de palier, mais il doutait qu’elle vienne le lui rapporter, étant presque sûr qu’elle soit déjà à moitié en train de dormir devant son feuilleton néerlandais. À part ça, il ne voyait pas très bien qui pouvait venir le déranger à cette heure-ci.
Alors quand il découvrit une femme, à la chevelure enneigée et aux iris dorés, sur son palier, Rowan resta un instant interdit.
- Rowan Feys. J'aurais à vous parler.
Putain de merde. Mais qu’est-ce qu’elle fou là elle ?!
Katrijn De Joonckheer amorça un pas dans sa direction, l’obligeant à se décaler pour la laisser entrer. Sky, qui prenait toutes les personnes qui rentraient chez elle comme des amis, avança avec enthousiasme vers la nouvelle venue. La chienne se retrouva aux pieds de la mairesse, la queue battante, trottinant, presque assise alors qu’elle retenait son excitation pour ne pas lui sauter dessus. Rowan lui avait appris à se tenir, prenant en compte que tout le monde n’était pas forcément à l’aise avec les chiens. Ce qui n’empêchait pas le canidé à réclamer ses câlins.
Ignorant le bouvier qui faisait la fête à la putain de Matriarche Maaiers, Rowan ne dévia pas son regard de la jeune femme, refermant la porte derrière elle. Tous ses sens étaient en alerte. Le brun n’avait jamais eu d’interactions avec elle. Ni avec ses filles. Il avait toujours payé ce qu’il devait à la ville pour son garage. Il ne lui devait rien. Et en vue de sa réputation, il était presque sûr qu’elle aurait envoyé quelqu’un d’autre si ça avait été une question d’argent. Alors pourquoi est-ce qu’elle s’était déplacée en personne pour lui parler à lui ? Et à quel titre était-elle venue le voir ? Il n'avait pour le moment aucun moyen de savoir si elle était là pour lui parler en tant que Maire, ou s'il avait face à lui la reine des mafieuses.
Rowan ne voulait pas la voir s’éterniser. Il ne lui proposa donc ni de s’asseoir, ni ce qu’elle voulait boire, et alla directement à l’essentiel.
- Et qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Pour la nouvelle année, le gars s’était offert une superbe caisse à quatre roues motrices : un Land Rover Defender. Un putain de 4x4 tout-terrain qui avait fait sa première apparition en 1948, et qui cachait pas moins de deux cents cheveux sous le capot. De quoi rendre fou tout amateurs de parcours.
Cela dit, quand Rowan lui avait demandé d’où venait le problème, le client était soudainement parti en débat avec sa douce, tentant de lui livrer la meilleure des deux versions. Et pour faire simple, sa femme voulait démontrer qu’elle n’avait pas besoin d’homme. Elle avait donc approché un tournevis à tête aimantée du moteur –pour une raison que Rowan ne comprenait toujours pas- et aurait donc perdu ladite tête à l’intérieur. Résultat des courses, le brun avait dut désosser, pièce par pièce tout l’avant du véhicule, pour finalement retrouver ce qu’il cherchait proche du collecteur d’admission.
Rowan les avait prévenus qu’il serait obligé de la garder jusqu’au lendemain pour pouvoir la remonter, mais que dans l’ensemble, il n’y avait pas de gros dégâts. Beaucoup d’énergie dépensée pour pas grand-chose.
Le mécano avait ensuite profité, du fait que ça n’avait pas été une journée trop compliqué, pour avancer sur la voiture qu’il était en train de retaper. Il hésitait encore sur la couleur finale, mais dans l’ensemble, il était plutôt satisfait de son travail, et pensait la terminer d’ici la fin de la semaine prochaine.
Il rendra donc chez lui d’assez bonne humeur, et profita de l’absence de Letha pour s’octroyer un long moment sous la douche. Entre le froid ambiant des derniers jours et le cambouis qui lui collait à la peau, il avait attendu ce moment presque toute la journée.
Quant à la jeune femme, elle était certainement déjà rentrée de son cours de dance, et devait être sur le toit, avec ses écouteurs, à s’entraîner jusqu’à ce que ses muscles tremblent.
Autrement dit, il ne la verrait pas avant l’heure du dîner.
*
Rowan venait de terminer le bain de sa chienne après leur balade, et s’était changer, enfilant un jogging noir un peu large et un simple t-shirt de la même couleur, quand il entendit des coups frappés à la porte.
Il crut d’abord que c’était Letha, amusé de constater qu’après ce qu’il s’était passé avec Erwan, la jeune femme faisait plus attention à ses entrées quand elle venait dans son appartement, et lui avait d’ailleurs fait promettre de la prévenir la prochaine fois qu’il recevait du monde. Ne nous le cachons, si le bro avait été une personne lambda, elle n’aurait, à coup sûr, jamais eu la réaction dont ils avaient été témoins.
Le souvenir de leur rencontre lui arracha un petit sourire alors qu’il s’avançait vers la porte d’entrée pour lui ouvrir.
Il avait également prêté son mixeur à sa vieille voisine de palier, mais il doutait qu’elle vienne le lui rapporter, étant presque sûr qu’elle soit déjà à moitié en train de dormir devant son feuilleton néerlandais. À part ça, il ne voyait pas très bien qui pouvait venir le déranger à cette heure-ci.
Alors quand il découvrit une femme, à la chevelure enneigée et aux iris dorés, sur son palier, Rowan resta un instant interdit.
- Rowan Feys. J'aurais à vous parler.
Putain de merde. Mais qu’est-ce qu’elle fou là elle ?!
Katrijn De Joonckheer amorça un pas dans sa direction, l’obligeant à se décaler pour la laisser entrer. Sky, qui prenait toutes les personnes qui rentraient chez elle comme des amis, avança avec enthousiasme vers la nouvelle venue. La chienne se retrouva aux pieds de la mairesse, la queue battante, trottinant, presque assise alors qu’elle retenait son excitation pour ne pas lui sauter dessus. Rowan lui avait appris à se tenir, prenant en compte que tout le monde n’était pas forcément à l’aise avec les chiens. Ce qui n’empêchait pas le canidé à réclamer ses câlins.
Ignorant le bouvier qui faisait la fête à la putain de Matriarche Maaiers, Rowan ne dévia pas son regard de la jeune femme, refermant la porte derrière elle. Tous ses sens étaient en alerte. Le brun n’avait jamais eu d’interactions avec elle. Ni avec ses filles. Il avait toujours payé ce qu’il devait à la ville pour son garage. Il ne lui devait rien. Et en vue de sa réputation, il était presque sûr qu’elle aurait envoyé quelqu’un d’autre si ça avait été une question d’argent. Alors pourquoi est-ce qu’elle s’était déplacée en personne pour lui parler à lui ? Et à quel titre était-elle venue le voir ? Il n'avait pour le moment aucun moyen de savoir si elle était là pour lui parler en tant que Maire, ou s'il avait face à lui la reine des mafieuses.
Rowan ne voulait pas la voir s’éterniser. Il ne lui proposa donc ni de s’asseoir, ni ce qu’elle voulait boire, et alla directement à l’essentiel.
- Et qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
GOTHEIM sur Never Utopia
Katrijn De Joonckheer et Everdina Peters
Dim 4 Aoû - 14:55
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 29 ans Groupe : Maaiers
Katrijn De Joonckheer
Matriarche des Maaiers
Quand le Diable frappe à ta porte... Enferme toi à double tours.
La surprise était lisible sur le visage de sa nouvelle victime. Et alors qu'il lui donna l'autorisation de s'engouffrer dans sa minuscule demeure, son aura noire et épaisse trouva refuge jusque dans les plus petits recoins. Il était difficile de trouver de la chaleur autour d'elle. Même sa respiration pouvait brûler une peau tant son souffle semblait glacial. Faire rougir de la chair, mordre jusqu'à sentir un écoulement chaud sous ses dents, arracher pendant que sa morsure était toujours logée dans le membre... Et se délecter des visages pétrifiés de douleur, de terreur.
Katrijn était un monstre sanguinaire qui s'échappait des appartements des uns et des autres, victorieuse. Un objectif, une réussite. Et s'il fallait sortir des griffes et montrer les crocs, il n'y avait qu'à demander ou... Provoquer. La patience ne faisait pas partie de ses vertus. Si seulement elle en avait.
- Et qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
L'homme marquait quelques points. Il ne bronchait pas. Il allait droit au but. Il la laissait prendre de la place dans cet appartement qui était le sien. L'était-il seulement ? La Maire pouvait avoir la main sur tout New Amsterdam si seulement elle le pouvait. Des chiens lui entravaient le passage : ces obstacles viendraient bientôt aboyer sa clémence, la queue entre les pattes. Si tenté qu'ils aient gardé leur masculinité pénienne en empruntant le chemin brûlant de la Matriarche.
Elle ne se fit pas prier. Elle se tourna lentement vers Rowan Feys après avoir observé son lieu de vie. Un environnement modeste, qui pourrait se métamorphoser en une luxurieuse bâtisse s'il accédait aux désirs de cette femme.
« J'ai cru comprendre que tu travaillais pour quelques petites merdes. Voilà qui va changer. »
Le moindre pas qu'elle posait était utile. Une démarche si assurée : son propre corps avait l'air scripté. Un pied devant l'autre, ses talons témoins de sa présence en ces lieux, jusqu'à arriver devant lui. Entre ses doigts, un papier plié en deux. Dans son regard, une certitude de la finalité de cette discussion. Et une soif avide de gain. Une nouvelle recrue sous sa coupe. En échange, une pluie de richesses retomberait dans ses mains.
« Ne fournis plus d'armes à qui que ce soit si ce ne sont pas des Maaiers. Je te conseille vivement de rejoindre mes rangs. »
Conseil ? Ordre, plutôt. Il fallait toujours ménager les brebis avant qu'elles ne prennent la fuite, apeurées.
Et ce contrat ? Une bagatelle. Mais une signature sur un pacte était bien souvent synonyme d'assurance. Et d'appartenance.
Katrijn était un monstre sanguinaire qui s'échappait des appartements des uns et des autres, victorieuse. Un objectif, une réussite. Et s'il fallait sortir des griffes et montrer les crocs, il n'y avait qu'à demander ou... Provoquer. La patience ne faisait pas partie de ses vertus. Si seulement elle en avait.
- Et qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
L'homme marquait quelques points. Il ne bronchait pas. Il allait droit au but. Il la laissait prendre de la place dans cet appartement qui était le sien. L'était-il seulement ? La Maire pouvait avoir la main sur tout New Amsterdam si seulement elle le pouvait. Des chiens lui entravaient le passage : ces obstacles viendraient bientôt aboyer sa clémence, la queue entre les pattes. Si tenté qu'ils aient gardé leur masculinité pénienne en empruntant le chemin brûlant de la Matriarche.
Elle ne se fit pas prier. Elle se tourna lentement vers Rowan Feys après avoir observé son lieu de vie. Un environnement modeste, qui pourrait se métamorphoser en une luxurieuse bâtisse s'il accédait aux désirs de cette femme.
« J'ai cru comprendre que tu travaillais pour quelques petites merdes. Voilà qui va changer. »
Le moindre pas qu'elle posait était utile. Une démarche si assurée : son propre corps avait l'air scripté. Un pied devant l'autre, ses talons témoins de sa présence en ces lieux, jusqu'à arriver devant lui. Entre ses doigts, un papier plié en deux. Dans son regard, une certitude de la finalité de cette discussion. Et une soif avide de gain. Une nouvelle recrue sous sa coupe. En échange, une pluie de richesses retomberait dans ses mains.
« Ne fournis plus d'armes à qui que ce soit si ce ne sont pas des Maaiers. Je te conseille vivement de rejoindre mes rangs. »
Conseil ? Ordre, plutôt. Il fallait toujours ménager les brebis avant qu'elles ne prennent la fuite, apeurées.
Et ce contrat ? Une bagatelle. Mais une signature sur un pacte était bien souvent synonyme d'assurance. Et d'appartenance.
Everdina Peters et Rowan Feys
Jeu 15 Aoû - 22:20
Katrijn te donne des ordres en #DD2E35.
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 25 ans Groupe : Civil
Rowan Feys
Mécanicien
Rowan feat. Katrijn
QUAND LE DIABLE FRAPPE À TA PORTE… ENFERME TOI À DOUBLE TOURS.
Cette rencontre n’avait aucun sens. Il avait beau chercher, Rowan ne comprenait pas ce qu’elle foutait là. Il n’était personne. Juste un mécano qui s’occupait de bagnoles cassées, et dont le garage était implanté sur le territoire de l’un des ennemis de la jeune femme.
Ses talons claquèrent sur le carrelage du salon quand elle pénétra dans l’appartement. Et après lui avoir demander ce qu’elle voulait de lui, d’un geste de la main, il rappela Sky à lui pour qu’elle ne traîne pas plus longtemps aux pieds de l’intruse. Sa chienne était certes sociable, et les personnes vers qui elle était allée ne lui avaient jamais fait de mal, mais fallait pas déconner. La Matriarche dégagée quelque chose qui était loin d’être sympathique et l’instinct de protection de Rowan s’était éveillée après quelques secondes de retard.
Pour le reste, il ne broncha pas, la laissant dévisager son intérieur alors qu’elle prenait de plus en plus de place dans son intimité. Elle semblait s’approprier les lieux, et c’était comme s’il n’était plus la bienvenue chez lui. Katrijn De Joonckheer n’avait pas besoin de grand-chose pour te faire comprendre qu’elle n’avait qu’à claquer des doigts pour que tout t’échappe. Elle s’était imposée à lui, s’immisçant dans l’un des seuls lieux dans lequel il pouvait se sentir en sécurité.
Elle gagnait chaque jour en pouvoir, et bénéficiait de l’amour des habitants en leur vendant de la poudre aux yeux. Mais elle n’avait rien de la mairesse attentionnée qui faisait tout pour que les citadins se sentent écoutés. Elle était la louve dans la bergerie, et dans le cas présent, Rowan n’était rien de plus que la brebis prise au piège, dos au mur.
Le jeune homme était crispé. Son expression était fermée et sa mâchoire restait serrée. Le regard de la matriarche jugeait son lieu de vie alors qu’il réfléchissait au meilleur moyen de la faire dégager. Puis il plongea négligemment ses mains dans ses poches quand ses iris dorés glissèrent vers la cuisine, pensant instantanément à son petit aménagement secret dans le garde-manger.
Merde. Les armes.
Elle ne s’était pas attardée sur la porte fermée, mais ce simple scanne avait suffi pour le braquer. Il se concentra pour garder une respiration régulière et figea son regard sur la mafieuse, s’interdisant de se trahir en observant le lieu de ses inquiétudes.
- J'ai cru comprendre que tu travaillais pour quelques petites merdes. Voilà qui va changer.
Il haussa un sourcil, ne la quittant pas des yeux, et soutenait son regard quand elle s’était finalement décidée à lui faire face. La « politesse » dont elle avait fait preuve en s’adressant à lui, s’était volatilisé. Mais elle avait au moins le mérite de ne pas tourner autour du pot. Tant mieux. Plus vite, elle lui disait ce qu’elle foutait là, et plus vite, il s’en débarrasserait.
Elle se rapprocha de lui, le pas assuré, tandis que Sky se posta instinctivement face à son maître après avoir décelé la crispation de son corps.
- Ne fournis plus d'armes à qui que ce soit si ce ne sont pas des Maaiers. Je te conseille vivement de rejoindre mes rangs.
Ne réagis pas. Elle n’attend que ça.
Rowan la détailla sans rien dire, essayant de jauger la merde dans laquelle il s’était mis. Elle lui tendait une feuille de papier –contenant certainement les conditions de cet « arrangement »- mais ne prit pas pour autant le document. Il ne céderait pas si facilement.
Sa mâchoire se crispa. Elle savait pour les armes. Et il ne servait à rien de nier. Elle avait clairement fait ses recherches et ne se serait pas montrée si elle n’était pas sûre de ce qu’elle avançait. Essayer de la démentir ne jouerait pas en sa faveur. Ça ne ferait que prolonger leur échange, leur faisant perdre à tous les deux un temps qu'ils ne souhaitaient pas partager avec l'autre. Il s’efforça donc de faire façade, et était en général plutôt doué pour ça. Mais ce qu’il lui montrait en surface ne reflétait pas la tornade de méfiance qui entravait ses intestins. Il serait d’ailleurs assez con de sa part d’affirmer qu’elle ne lui procurait aucune crainte.
C'était alors avec beaucoup d’élan mental et de volonté qu’il parvint à garder un ton neutre quand il répondit :
- Rejoindre vos rangs ? Pourquoi est-ce que je ferais une connerie pareille ?
Ses talons claquèrent sur le carrelage du salon quand elle pénétra dans l’appartement. Et après lui avoir demander ce qu’elle voulait de lui, d’un geste de la main, il rappela Sky à lui pour qu’elle ne traîne pas plus longtemps aux pieds de l’intruse. Sa chienne était certes sociable, et les personnes vers qui elle était allée ne lui avaient jamais fait de mal, mais fallait pas déconner. La Matriarche dégagée quelque chose qui était loin d’être sympathique et l’instinct de protection de Rowan s’était éveillée après quelques secondes de retard.
Pour le reste, il ne broncha pas, la laissant dévisager son intérieur alors qu’elle prenait de plus en plus de place dans son intimité. Elle semblait s’approprier les lieux, et c’était comme s’il n’était plus la bienvenue chez lui. Katrijn De Joonckheer n’avait pas besoin de grand-chose pour te faire comprendre qu’elle n’avait qu’à claquer des doigts pour que tout t’échappe. Elle s’était imposée à lui, s’immisçant dans l’un des seuls lieux dans lequel il pouvait se sentir en sécurité.
Elle gagnait chaque jour en pouvoir, et bénéficiait de l’amour des habitants en leur vendant de la poudre aux yeux. Mais elle n’avait rien de la mairesse attentionnée qui faisait tout pour que les citadins se sentent écoutés. Elle était la louve dans la bergerie, et dans le cas présent, Rowan n’était rien de plus que la brebis prise au piège, dos au mur.
Le jeune homme était crispé. Son expression était fermée et sa mâchoire restait serrée. Le regard de la matriarche jugeait son lieu de vie alors qu’il réfléchissait au meilleur moyen de la faire dégager. Puis il plongea négligemment ses mains dans ses poches quand ses iris dorés glissèrent vers la cuisine, pensant instantanément à son petit aménagement secret dans le garde-manger.
Merde. Les armes.
Elle ne s’était pas attardée sur la porte fermée, mais ce simple scanne avait suffi pour le braquer. Il se concentra pour garder une respiration régulière et figea son regard sur la mafieuse, s’interdisant de se trahir en observant le lieu de ses inquiétudes.
- J'ai cru comprendre que tu travaillais pour quelques petites merdes. Voilà qui va changer.
Il haussa un sourcil, ne la quittant pas des yeux, et soutenait son regard quand elle s’était finalement décidée à lui faire face. La « politesse » dont elle avait fait preuve en s’adressant à lui, s’était volatilisé. Mais elle avait au moins le mérite de ne pas tourner autour du pot. Tant mieux. Plus vite, elle lui disait ce qu’elle foutait là, et plus vite, il s’en débarrasserait.
Elle se rapprocha de lui, le pas assuré, tandis que Sky se posta instinctivement face à son maître après avoir décelé la crispation de son corps.
- Ne fournis plus d'armes à qui que ce soit si ce ne sont pas des Maaiers. Je te conseille vivement de rejoindre mes rangs.
Ne réagis pas. Elle n’attend que ça.
Rowan la détailla sans rien dire, essayant de jauger la merde dans laquelle il s’était mis. Elle lui tendait une feuille de papier –contenant certainement les conditions de cet « arrangement »- mais ne prit pas pour autant le document. Il ne céderait pas si facilement.
Sa mâchoire se crispa. Elle savait pour les armes. Et il ne servait à rien de nier. Elle avait clairement fait ses recherches et ne se serait pas montrée si elle n’était pas sûre de ce qu’elle avançait. Essayer de la démentir ne jouerait pas en sa faveur. Ça ne ferait que prolonger leur échange, leur faisant perdre à tous les deux un temps qu'ils ne souhaitaient pas partager avec l'autre. Il s’efforça donc de faire façade, et était en général plutôt doué pour ça. Mais ce qu’il lui montrait en surface ne reflétait pas la tornade de méfiance qui entravait ses intestins. Il serait d’ailleurs assez con de sa part d’affirmer qu’elle ne lui procurait aucune crainte.
C'était alors avec beaucoup d’élan mental et de volonté qu’il parvint à garder un ton neutre quand il répondit :
- Rejoindre vos rangs ? Pourquoi est-ce que je ferais une connerie pareille ?
GOTHEIM sur Never Utopia
Erwan Lloyd et Everdina Peters
Lun 19 Aoû - 2:00
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 29 ans Groupe : Maaiers
Katrijn De Joonckheer
Matriarche des Maaiers
Quand le Diable frappe à ta porte... Enferme toi à double tours.
Le voilà si pétrifié de terreur que les muscles de son visage ne pouvaient l'exprimer. Si l'impassibilité allait de pair avec cet irrespect dont il faisait preuve, la Bête n'aurait plus d'intérêt à poursuivre ce jeu loin de chez elle. Une chose cependant que cette Bête ne comprenait pas chez les personnes qu'elle arrachait aux bras de la liberté... Toujours cette obligation de faire semblait d'avoir cette possibilité de fuir. Ce chien, elle le tuerait si seulement elle le désirait. Heureusement pour cet homme, ce Diable portait un amour sincère envers ces animaux.
Enerver la Bête n'était jamais une idée sage. Bien que tout le monde s'efforçait à poursuivre sur cette voie chaque fois qu'on croisait son chemin.
Un sourire crispé, si faux qu'il en devint honnête, se glissa entre ses lèvres, dévoilant ses dents désireuses de découdre sa peau de sa chair.
Elle lui avait fait preuve d'un peu de respect. Mais puisque rejoindre les Maaiers était une "connerie", elle le laisserait lécher le sol pour réclamer son pardon. Elle lâcha la feuille entre ses doigts, ne disant rien de plus. Ses yeux étaient bien assez loquaces pour que sa bouche s'épuise avec des mots.
Il aimait utiliser sa langue, ce clébard. Il allait apprendre à laver sa bouche de tous ces vilains mots.
« Tu crois que tu es dans une posture où tu peux me parler comme une merde ? »
Un rire sec siffla entre ses dents. Et en l'espace de quelques secondes, elle claqua deux fois des talons. Ses gardes, qui normalement devaient attendre sagement à l'extérieur, firent craquer le bois de la porte contre leurs corps. Elle ne tint pas longtemps face à ces hommes baraqués. Peut-être même qu'ils avaient fait trembler tout l'immeuble avec leurs coups.
Katrijn, quant à elle, restait parfaitement immobile. Elle laissa un de ses chiens de garde s'approcher d'elle. Un fusil à pompe entre les doigts, il semblait prêt à tirer à sa demande.
« Tu aimes ton chien ? Ou Letha, cette jeune femme qui habite au dessus ? »
Elle écarquilla les yeux :
« Apprends à me respecter, sombre merde. Tu négocies pas. Tu acceptes. »
Enerver la Bête n'était jamais une idée sage. Bien que tout le monde s'efforçait à poursuivre sur cette voie chaque fois qu'on croisait son chemin.
Un sourire crispé, si faux qu'il en devint honnête, se glissa entre ses lèvres, dévoilant ses dents désireuses de découdre sa peau de sa chair.
Elle lui avait fait preuve d'un peu de respect. Mais puisque rejoindre les Maaiers était une "connerie", elle le laisserait lécher le sol pour réclamer son pardon. Elle lâcha la feuille entre ses doigts, ne disant rien de plus. Ses yeux étaient bien assez loquaces pour que sa bouche s'épuise avec des mots.
Il aimait utiliser sa langue, ce clébard. Il allait apprendre à laver sa bouche de tous ces vilains mots.
« Tu crois que tu es dans une posture où tu peux me parler comme une merde ? »
Un rire sec siffla entre ses dents. Et en l'espace de quelques secondes, elle claqua deux fois des talons. Ses gardes, qui normalement devaient attendre sagement à l'extérieur, firent craquer le bois de la porte contre leurs corps. Elle ne tint pas longtemps face à ces hommes baraqués. Peut-être même qu'ils avaient fait trembler tout l'immeuble avec leurs coups.
Katrijn, quant à elle, restait parfaitement immobile. Elle laissa un de ses chiens de garde s'approcher d'elle. Un fusil à pompe entre les doigts, il semblait prêt à tirer à sa demande.
« Tu aimes ton chien ? Ou Letha, cette jeune femme qui habite au dessus ? »
Elle écarquilla les yeux :
« Apprends à me respecter, sombre merde. Tu négocies pas. Tu acceptes. »
Rowan Feys
Jeu 7 Nov - 23:48
Katrijn te donne des ordres en #DD2E35.
Fiche de personnage : fiche personnage Espace personnel : espace personnel Âge : 25 ans Groupe : Civil
Rowan Feys
Mécanicien
Rowan feat. Katrijn
QUAND LE DIABLE FRAPPE À TA PORTE… ENFERME TOI À DOUBLE TOURS.
C’était plus fort que lui. La matriarche s’était imposée dans un lieu où il était censé avoir l’ascendant. Un endroit où il était le seul à pouvoir y dicter ses règles. Elle était arrivée sur ses grands chevaux et lui avait donné des ordres déguisés en s’attendant à ce qu’il ploie le genou face à elle, le tout sans broncher. Elle se sentait intouchable. Et elle l’était sûrement d’ailleurs, Rowan n’était pas assez con pour se voiler la face là-dessus. Mais ce n’était pas lui qui exécuterait ses ordres sans au moins essayer d’y échapper.
Le motard avait posé sa question pour se donner l’illusion de ne pas se faire écraser par la jeune femme, qui faisait soit dit en passant, une tête de moins que lui. Il n’aimait pas se faire dicter sa conduite. Que l’on décide à sa place, que ce soit une question de fréquentation, de comportement ou qu'on lui impose -par exemple- une affiliation qu’il n’avait jamais souhaitée. Elle profitait de son statut de maire pour le contraindre, et c’était contre sa nature à lui de se laisser faire sans rien tenter. Alors, faisant appel à tout le self-control dont il était capable pour ne pas laisser sa voix trembler, ne laissant paraître qu’un fort accent anglais qui ne ressortait que lorsqu’il était nerveux, il s’était finalement approché trop près du feu. Et Rowan avait fini par se brûler, emporté par sa fierté mal placée. Le sourire qui se dessinait doucement sur le visage de la Matriarche, ne présagé rien de bon. Et alors qu’elle laissait le silence s’étirer entre eux, ses iris dorées, elles, ne laissaient aucun doute sur ce qu’elle pensait. Une tempête se préparait. Et le brun n’était pas sûr d’y être préparé.
Elle laissa glisser d’entre ses doigts le contrat qu’elle lui tendait, laissant les feuilles voleter jusqu’à leurs pieds. Puis tout alla trop vite. Un rire résonna dans la pièce. Le son du carrelage sous ses talons. Les aboiements de Sky. Et enfin, la porte.
Au premier coup, Rowan eut le réflexe de regarder derrière lui, observant stupéfié le bois trembler sous la force de l'attaque. Putain. Merde.
Au deuxième coup, il agrippa Sky par son collier et se décala in extremis quand la porte s’ouvrit à la volée, dévoilant les deux grands colosses qui venaient de défoncer son entrée. L’un deux se positionna au côté de sa patronne, arme à la main, quand l’autre n’avait pas bougé, bloquant ainsi le passage. Mais c’est quand Katrijn reprit la parole que Rowan comprit à quel point il avait merdé.
La colère le submergea. Contre elle et sa menace. Contre lui et son incapacité à fermer sa gueule quand ça ne lui plaisait pas. Contre cette peur qui faisait un bras de fer avec tout un tas d’autre émotions. Culpabilité. Angoisse. Désespoir.
Il le savait pourtant. Il avait grandi ici. Entouré par le danger. Il avait perdu des proches, comme beaucoup de personnes vivant à New Amsterdam. Il savait que les personnes à qui l’on tenait le plus, pouvaient être utilisées contre nous. Il le savait. Et il n’en avait fait qu’à sa tête. Cette année-là tout particulièrement, Rowan avait fait plusieurs rencontres importantes, alors que d’autres étaient encore en développement.
Putain… Il avait merdé sur toute la ligne. Il se retrouvait face à l’un des trois plus gros poisons de cette ville et s’était montré assez con pour jouer au plus malin. Et tout ça pour quoi ? Pour que Letha se trouve dans le viseur de la matriarche s’il faisait un pas de travers. Pour que sa chienne se prenne une balle à sa place s’il persistait. C’était à lui d’assumer les conséquences de ses actes maintenant.
Comme lorsque l’on s’impose pour dresser sa bête récalcitrante, Katrijn De Joonckheer s’imposait devant Rowan, lui montrant lequel des deux était le maître. Et lequel des deux était au service de l’autre.
Inspire.
La mâchoire crispée, le motard régula sa respiration, ravalant la colère qui ne faisait qu’augmenter. Il ne voulait pas savoir contre lequel de ses proches elle pouvait encore s’attaquer. Lisa ? Erwan ? Piper ?
Expire.
Il détacha son regard de la matriarche pour observer le document abandonné au sol. Il était coincé. Ses iris remontèrent jusqu’à l’arme pointée sur lui, ne la quittant pas des yeux quand il se pencha pour récupérer le contrat.
Inspire.
Il garda le silence face à l’agression verbale dont il venait d’être victime. Il n’y avait de toute façon rien à répondre. Mais parce qu’il voulait savoir à quoi ressemblerait sa prison, il prit tout de même de temps de lire les conditions de ce partenariat, n’omettant aucune petite ligne. Comprenant chaque sous-entendu.
Expire.
Il se tourna face au deuxième chien de garde et prit l’un des stylos qui traînaient sur le meuble de l’entrée, inscrivant sa signature en bas de page.
Il savait ce qu’on attendait de lui. Rigueur. Qualité. Quantité. Ponctualité. Efficacité. Exclusivité. Il fera le nécessaire pour qu’on le laisse tranquille. Pour qu’on n’ait rien à redire sur son travaille, faisant profil bas. Si sont taff était satisfaisant, il n’y avait aucune raison pour qu’ils se croisent régulièrement. Et moins il entendait parler des Maaiers, mieux il se portait.
Les Maaiers… Cette signature faisait de lui l’un des leurs. Et en dehors du fait qu’il entrait officiellement dans la mafia, il avait l’impression de se rapprocher un peu plus de la pourriture qu’était son père. Et putain, ça lui foutait la gerbe.
Le motard avait posé sa question pour se donner l’illusion de ne pas se faire écraser par la jeune femme, qui faisait soit dit en passant, une tête de moins que lui. Il n’aimait pas se faire dicter sa conduite. Que l’on décide à sa place, que ce soit une question de fréquentation, de comportement ou qu'on lui impose -par exemple- une affiliation qu’il n’avait jamais souhaitée. Elle profitait de son statut de maire pour le contraindre, et c’était contre sa nature à lui de se laisser faire sans rien tenter. Alors, faisant appel à tout le self-control dont il était capable pour ne pas laisser sa voix trembler, ne laissant paraître qu’un fort accent anglais qui ne ressortait que lorsqu’il était nerveux, il s’était finalement approché trop près du feu. Et Rowan avait fini par se brûler, emporté par sa fierté mal placée. Le sourire qui se dessinait doucement sur le visage de la Matriarche, ne présagé rien de bon. Et alors qu’elle laissait le silence s’étirer entre eux, ses iris dorées, elles, ne laissaient aucun doute sur ce qu’elle pensait. Une tempête se préparait. Et le brun n’était pas sûr d’y être préparé.
Elle laissa glisser d’entre ses doigts le contrat qu’elle lui tendait, laissant les feuilles voleter jusqu’à leurs pieds. Puis tout alla trop vite. Un rire résonna dans la pièce. Le son du carrelage sous ses talons. Les aboiements de Sky. Et enfin, la porte.
Au premier coup, Rowan eut le réflexe de regarder derrière lui, observant stupéfié le bois trembler sous la force de l'attaque. Putain. Merde.
Au deuxième coup, il agrippa Sky par son collier et se décala in extremis quand la porte s’ouvrit à la volée, dévoilant les deux grands colosses qui venaient de défoncer son entrée. L’un deux se positionna au côté de sa patronne, arme à la main, quand l’autre n’avait pas bougé, bloquant ainsi le passage. Mais c’est quand Katrijn reprit la parole que Rowan comprit à quel point il avait merdé.
La colère le submergea. Contre elle et sa menace. Contre lui et son incapacité à fermer sa gueule quand ça ne lui plaisait pas. Contre cette peur qui faisait un bras de fer avec tout un tas d’autre émotions. Culpabilité. Angoisse. Désespoir.
Il le savait pourtant. Il avait grandi ici. Entouré par le danger. Il avait perdu des proches, comme beaucoup de personnes vivant à New Amsterdam. Il savait que les personnes à qui l’on tenait le plus, pouvaient être utilisées contre nous. Il le savait. Et il n’en avait fait qu’à sa tête. Cette année-là tout particulièrement, Rowan avait fait plusieurs rencontres importantes, alors que d’autres étaient encore en développement.
Putain… Il avait merdé sur toute la ligne. Il se retrouvait face à l’un des trois plus gros poisons de cette ville et s’était montré assez con pour jouer au plus malin. Et tout ça pour quoi ? Pour que Letha se trouve dans le viseur de la matriarche s’il faisait un pas de travers. Pour que sa chienne se prenne une balle à sa place s’il persistait. C’était à lui d’assumer les conséquences de ses actes maintenant.
Comme lorsque l’on s’impose pour dresser sa bête récalcitrante, Katrijn De Joonckheer s’imposait devant Rowan, lui montrant lequel des deux était le maître. Et lequel des deux était au service de l’autre.
Inspire.
La mâchoire crispée, le motard régula sa respiration, ravalant la colère qui ne faisait qu’augmenter. Il ne voulait pas savoir contre lequel de ses proches elle pouvait encore s’attaquer. Lisa ? Erwan ? Piper ?
Expire.
Il détacha son regard de la matriarche pour observer le document abandonné au sol. Il était coincé. Ses iris remontèrent jusqu’à l’arme pointée sur lui, ne la quittant pas des yeux quand il se pencha pour récupérer le contrat.
Inspire.
Il garda le silence face à l’agression verbale dont il venait d’être victime. Il n’y avait de toute façon rien à répondre. Mais parce qu’il voulait savoir à quoi ressemblerait sa prison, il prit tout de même de temps de lire les conditions de ce partenariat, n’omettant aucune petite ligne. Comprenant chaque sous-entendu.
Expire.
Il se tourna face au deuxième chien de garde et prit l’un des stylos qui traînaient sur le meuble de l’entrée, inscrivant sa signature en bas de page.
Il savait ce qu’on attendait de lui. Rigueur. Qualité. Quantité. Ponctualité. Efficacité. Exclusivité. Il fera le nécessaire pour qu’on le laisse tranquille. Pour qu’on n’ait rien à redire sur son travaille, faisant profil bas. Si sont taff était satisfaisant, il n’y avait aucune raison pour qu’ils se croisent régulièrement. Et moins il entendait parler des Maaiers, mieux il se portait.
Les Maaiers… Cette signature faisait de lui l’un des leurs. Et en dehors du fait qu’il entrait officiellement dans la mafia, il avait l’impression de se rapprocher un peu plus de la pourriture qu’était son père. Et putain, ça lui foutait la gerbe.
GOTHEIM sur Never Utopia
Aujourd'hui à 0:16
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum