CONTEXTE
L’université de New Amsterdam, imposante bâtisse néo-gothique située au cœur d'une métropole bouillonnante, est plongée dans un silence étrange. Les couloirs d’habitude animés sont désertés, les rires et conversations étouffés par les murs épais de pierre. Les vacances scolaires ont vidé les lieux de la plupart des étudiants et professeurs, laissant derrière eux seulement quelques rares résidents, des employés et chercheurs passionnés. L’atmosphère est empreinte d'une torpeur hivernale qui fait résonner chaque pas comme une menace.
Vous et votre partenaire, vous retrouvez face à une situation qui vous échappe : un homme gît à vos pieds, son corps encore chaud, sa vie échappée de manière brutale. Vous ne le connaissiez pas, juste un type parmi d’autres, mais l’horreur de sa mort vous saisit, votre regard croisant celui de votre partenaire, aussi incrédule que le vôtre. IL s’appelle Flinch et était apparemment professeur à l’université. Ou l’était-il vraiment ?
Le campus est officiellement fermé, isolé du reste de la ville par la période de congés. Seule une poignée de personnes est encore présente, toutes réunies dans l’enceinte de l’université. Le meurtrier est ici, parmi vous. Vous en êtes persuadé. Pourtant, l’arrivée du policier local ne fait que renforcer vos doutes. Il est maladroit, peu perspicace, davantage préoccupé par le fait de suivre le protocole que de trouver le coupable. Si vous laissez les autorités de New Amsterdam s’occuper de cette affaire, vous craignez que la vérité ne soit jamais révélée. Le tueur pourrait même disparaître dans les ombres de l’université, prêt à frapper à nouveau. Et vous ne voulez surtout pas être sa prochaine victime !
Alors que l’heure avance, laissant le noir tombé autour de vous et que le bâtiment se referme sur lui-même, l’idée de mener votre propre enquête s’impose. Vous savez que le campus regorge de secrets, de petites rivalités, d’ambitions malsaines. Chaque pièce, chaque salle de classe pourrait renfermer un indice, ou une menace. Il ne s'agit plus seulement de résoudre un meurtre, mais de survivre à une longue soirée où chacun pourrait devenir une victime potentielle. Le meurtrier n'a peut-être pas encore terminé son sinistre travail. Pour vous sentir un peu en sécurité et essayer d’être efficace, vous vous concertez avec votre binôme/trinôme d’infortune pour mener l’enquête ensemble, mais pouvez-vous seulement lui faire confiance ?
Désormais, vous errez dans les couloirs, votre regard fouillant les ombres, chaque son devenant une alarme. Qui pourrait avoir tué cet homme ? Pourquoi ici, pourquoi maintenant ? Et surtout, qui sera le prochain ?
REGLE
Je vous explique les règles :
- Chaque jour, vous devrez poster minimum une réponse (ça peut être plus, ça c’est à vous de voir) avec votre partenaire dans lequel vous détaillerez au moins les infos suivantes : lieu où vous vous trouvez. En fonction de cela, je vous offrirai une interaction avec l’un des suspects, avec l’une des potentielles armes du crime ou/et avec un raccourci.
Vous pouvez poster autant de réponses de rp que vous voulez, mais ils doivent tous se dérouler dans la même pièce pour un seul jour.
Attention : lorsque vous passez d’un lieu à l’autre, ces derniers doivent être connectés par un chemin gris sur la petite carte de l’université que je vous ai bidouillé. Par exemple, il n’est pas possible de passer de la cafétaria au laboratoire de chimie en un seul tour. Sauf si vous trouvez un raccourci lors de l’une de vos interactions sur un lieu. N’hésitez pas à demander confirmation si vous n’êtes pas sûr de pouvoir passer d’un lieu à un autre.
Vous pouvez choisir où vous décidez de commencer votre enquête.
- Chaque jour, vous me soumettrez ensuite en MP sur discord une proposition de combinaison qui vous semble plausible : Suspects – armes du crime – lieu.
Pour le lieu : il s’agira toujours du lieu dans lequel vous vous trouvez !
Pour l’arme : il s’agira toujours d’une arme avec laquelle vous avez déjà eu une interaction durant le rp. Vous ne connaissez pas les potentielles armes du crime disponible dans l’université en avance !
Pour le suspect : ça peut être qui vous voulez SAUF si vous venez d’avoir une interaction avec le personnage en question. Vous ne voudriez pas que le tueur entende vos accusations… Cela pourrait vous couter la vie.
En fonction de ce que vous me proposez comme combinaison, comme au cluedo, je vous dirai quels artéfact/personne/lieux vous pouvez exclure de vos suspects. Je ne vous en donnerai qu’un seul par tour de jeu.
- Attention, vous jouez certes en équipe avec votre binôme/trinôme, mais vous ne pouvez pas partager vos intuitions (c’est-à-dire vos suspects/armes/lieu éliminer de votre liste) avec votre partenaire, vous devez vous méfier de lui comme vous ne savez pas à 100% s’il n’est pas lui-même le tueur. Vous ne pouvez pas en aucun cas dévoiler les armes, suspects ou lieux que vous connaissez à votre partenaire par mp. Quoi qu’il arrive, tout échange d’informations qui se feraient entre vous doit se retrouver dans le rp !
- Normalement, j’ai fait en sorte que chaque équipe n’ait accès qu’à son rp personnalisé mais si j’ai foiré un truc (surtout pour Rune et Juul qui sont admin xD), n’allez pas vous spoiler en lisant les rps des autres ! Vous pourrez tout lire une fois l’évent terminé bien entendu, mais vous avez tous le même set up, ça serait dommage de gâcher.
- Dans le courant de la semaine, des indices communs à toutes les équipes seront débloqués.
- Il se peut que vous trouviez la mort lors de ce rp, sous certaines conditions… Je vous conseille donc de vous montrer prudent !
Ci-dessous la carte ainsi que la liste des lieux numérotés ; et la liste des potentiels suspects. Vous devriez avoir reçu par mp une liste de 1 suspects, 1 arme du crime et 1 lieu que vous pouvez déjà lever de tous soupçons !
Je vous souhaite à tous une excellente enquête et surtout, amusez-vous bien ! Surtout n’hésitez pas si vous avez des questions à contacter Kleenex en MP sur discord et je vous aiderai sans soucis ! Surtout si quelque chose n’est pas clair, n’hésitez pas.
INFOS
- Spoiler:
Hadès P. Gallagher et Juul
— File-moi ton goûter. J'ai trop la dalle. Il est trop maigre et toi, t'es énorme. T'es le capitaine d'équipe de Quarterback, alors naturellement que tout t'es dû.
Hadès, tu ne perds pas le nord, même dans les situations de crise. Le professeur Flinch, tu l'aimais bien, enfin... quand tu allais à ses cours.
T'as toujours trouvé ça barbant de rester assis à écouter quelqu'un parler - mais le bougre ne méritait pas ça.
— Chépa qui a fait ça, mais j'vais pas laisser passer ça.
D'instinct, tu te mets à enquêter, et tu te diriges vers les cuisines - avec tout ce sang qui coule, y a sûrement moyen que quelqu'un ici ait pu s'emparer d'un couteau de boucher.
En-tout-cas, quoi qu'il en soit, t'es persuadé que si tu dois trouver ton premier indice, ça serait de ce côté-là.
C'est quand tu remarques un potentiel suspect non loin, comme une ombre filante, que tu te retournes et décides de laisser parler le petit gars. Tu tends bien l'oreille, savoir ce qu'il a à vous dire.
Juul
C'est aussi pour ça que j'ai du mal à réaliser à quel point la situation est dramatique. Faut pas fumer, les jeunes. Ca détruit les liaisons nerveuses. Et la perception du monde. Parce que j'ai littéralement vu un cadavre et je vais me la jouer détective avec l'autre trou-du-cul de service.
Que ferait Batman dans cette situation ? Est-ce que si l'autre Quaterback musclé c'est Batman, ça veut dire que je suis Robin ? Oh l'angoisse. Je préfère encore rester dans le placard plutôt que d'assumer ce rôle. Je vais plutôt dire que je suis Gordon, au moins lui il a du style.
Bref, de toute façon ça sert à rien que je m'énerve contre lui. Il va m'envoyer balader d'une simple pichenette.
Je vais me contenter de le suivre comme la police est incompétente. Dans le doute, il va peut-être me rendre ma bouffe ?
Je décide d'aller parler à la personne assise là-bas. Elle a sûrement du voir un truc pas net.
Hadès P. Gallagher
Alors que tu fouilles la cafétéria et l'arrière cuisine à la recherche d'une potentielle arme du crime, tu vois une drôle de fiole. De l'huile d'olive ? La tête de mort sur le flacon te dit que non. Tu viens de trouver un Flacon de poison... Que fait ce truc ici ? Aucune idée mais ça pourrait très bien avoir tué Flinch ça non ?
Juul :
Tu t'approches d'un homme à l'allure austère. Grand, athlétique, des yeux glacials, et vêtu d'un manteau en fourrure sombre; tu parierais qu'il n'est pas étudiant ici. D'après ce que tu sais, il se nomme Vasiliev. Il a l'air plutôt calme malgré la situation. Mais lorsqu'il te voit approcher, il range à la hâte une photo. Tu ne vois pas bien de quoi il s'agit, seul un joli visage et des longs cheveux blonds accrochent ton regard. L'homme se tourne vers toi et te demandes de foutre le camp. Il n'a vraiment pas l'air enclin à une conversation, et ces réactions sont vraiment bizarres. Et s'il était coupable ?
Hadès, t'es un sportif, l'avenir de l'école dépend de toi et de tes prestations sportives, donc un petit gringalet qui fait quoi... ? Théâtre, ou une autre connerie d'expression où faut imiter un palmier avec le corps ? C'est pas ça qui fera la différence.
Le gamin, il ne te dit rien. Pas étonnant, on critique pas les légendes.
Alors que tes yeux farfouillent parmi le plan de travail en inox, tu regardes les couteaux et tous sont présents dans leurs inserts.
Rien ne te paraît anormal hormis un flacon qui présente une tête-de-mort.
Ohoho du poison ? Intéressant.
La police est incompétente. Le flic chargé de l'affaire a l'allure d'un carlin avec sa mâchoire avancée et son air perdu - le type donne l'impression de vouloir poursuivre sa propre queue.
Mais toi, tu sais que tu peux faire la différence, alors tu t'empares de la fiole et tu la fourres dans ta poche... Juste parce que t'as envie.
T'assistes au bref échange entre les deux gugus. Le blond n'a pas l'air de vouloir causer. En-tout-cas, t'as pas loupé la photo qu'il a flanquée dans la poche de son manteau.
Bizarre, comme c'est bizarre.
— Viens, on s'arrache.
T'amènes ton compagnon d'infortune à la salle des étudiants. Si quelqu'un sait quelque chose, c'est bien par ici que ça se passe.
— Vaut mieux qu'tu me laisses parler petit gars, c'pas trop ton truc les interactions sociales.
T'enfiles au fin fond de ta gorge le reste du goûter. Tu te craques la nuque et lances des salutations fortes et enjouées au témoin tout proche. Peut-être qu'il sait un truc que toi, t'as pas vu.
En attendant, tu grilles directe vos identités, ouais, c'est vous les détectives.
Vous allez résoudre ce mystère.
Je décide de le suivre sans rien dire parce qu''un gars sans cervelles qui te donne des ordres et qui a du muscle, vaut mieux pas l'énerver. J'ai pas hyper envie de finir défigurée juste parce que j'ai osé aller contre ses idées. Donc s'il veut discuter avec les gens, ça m'arrange. De toute façon, à part dire un vague "bonjour" je sais pas quoi dire de plus.
Je l'observe se débrouiller avec je sais pas qui, et je m'attèle à chercher des trucs. Des indices, des objets bizarres qui sont là et qui devraient pas l'être. Ou l'inverse. Du moment que je trouve un truc utile dans cette salle d'étudiants. Avec de la chance, on arrivera à résoudre l'enquête... Ou pas.
Je mise plus sur le fait qu'on se foire qu'autre chose. On va pas se mentir, si la police peut pas faire son taff, c''est pas un débile plein de muscle et un humain défoncé qui vont y arriver.
Il n'arrête pas de lancer des regards à Juul comme s'ils se connaissaient. Son nom est Marco Fabbri Il finit par dire en se cachant le visage :
- Je vous promets, c'est pas ma faute s'il est mort... Je vous jure, c'était pas le plan à la base !
Il pleure comme une victime et continue :
- Le poison que j'ai filé à Vasiliev, il devait pas servir à ça je vous jure !
Et bien... Auriez vous déjà résolu toute l'enquête ?
Hadès P. Gallagher et Juul
— Relax, p'tit gars, j'vais pas t'bouffer, j'ai d'jà mangé BWAHAHAHA. Tu fais un clin d'œil à ton distributeur de barre chocolatée puis frappes vigoureusement le dos de Marco, au point que son petit corps balance et que ses lunettes manquent de tomber de son nez.
Quand il se redresse, tu t'accoudes sur lui et lui frottes la joue. C'est un bon petit pépère ça.
Il t'avoue tout. Whow bah putain.
T'as bien envie de le croire, de toute façon Hadès, t'as pas encore de suspicion sur qui que ce soit.
Comme toujours avec toi, tu ne vas pas en branler une, mais trouver quand même le coupable, de la même manière que tu rafles les partiels sans avoir mis une seule fois ton nez dans un cahier - par contre, ce qui est certain, c'est que le petit Marco, bah, il balance des regards en direction du hippie. Rrrr pourquoi tu le mattes ? Y a un truc entre vous ?
Que tu demandes, le ton chantonnant de ta voix poussant ta voix grasse à la blague.
— Allez pas l'temps. Tu lui tapes vigoureusement l'épaule et amènes ton caniche de compagnie dans une autre salle.
La prochaine, la plus proche et la plus logique, reste le laboratoire.
— Y a un truc que j'capte pas sur toi. T'es une meuf ou un gars ? Parce qu'tu ressembles à une meuf, mais t'as la voix d'un mec. C'est quoi, t'as fais un cosplay ou ché pas ? BWAHAHA.
Pendant que t'affaires à savoir avec qui tu traînes, tu regardes du côté des étagères qui compartimentent les bibelots. Si tu calcules bien, il doit manquer une fiole vu que tu l'as sur toi.
Dommage que tu ne puisses pas faire un relevé d'empreinte, ça t'aurais épargné le fait de devoir interroger quelqu'un d'autre.
T'ouvres les armoires à produits chimiques ou autre conducteur.
Près de la place que devrait occuper un professeur sur la petite estrade, tu cherches également les espèces de machines pour étudier l'électricité - tu ne sais pas comment ça s'appelle, t'es pas électricien.
Juul
Quand la brute de service a terminé son petit manège de clébard, je m'approche de Marco pour lui filer une tape sur l'épaule de soutien. J'en profite pour balader mon regard dans la salle des étudiants, à la recherche de je sais pas quoi. Dans le doute, hein. Au cas où Dieu m'indique par la lumière du Saint-Esprit l'objet du meurtre.
A la place, le silence total. Bon, il est temps de se tirer.
Je suis l'autre demeuré, qui ne tarde pas à m'assommer de sa voix d'homme "alpha" éclatée au sol :
— Y a un truc que j'capte pas sur toi. T'es une meuf ou un gars ? Parce qu'tu ressembles à une meuf, mais t'as la voix d'un mec. C'est quoi, t'as fais un cosplay ou ché pas ? BWAHAHA.
Bordel qu'il est con. Tout dans la bite, rien dans le cerveau. C'est le dicton. Mais je suis même pas sûre que dans sa bite, y'ait quoique ce soit.
- Tu soûles, je réponds.
Puis je m'arrête en plein milieu du couloir, taquine. Il rentre dans la salle de chimie, le laboratoire, bref un truc scientifique. Je le suis d'un pas léger, je lève mon visage vers l'animal, un air malicieux tirant mes traits.
- Après, y'a toujours moyen de vérifier, je l'autorise.
Avant de me diriger vers la personne qui traine dans la pièce.
- Yo, t'as vu un truc chelou ? Y'a un prof mort et la police pense que tu l'as tué.
Au bluff le plus total. Je suis au max là.
Hadès P. Gallagher
- J'aurais bien voulu tuer Flinch, mais je m'y serais prise avec plus de subtilité... Je suis une femme après tout.
Katja Van der Berg, assistante en chimie et apparemment biologiste à ces heures perdues, se lève de sa chaise d'un mouvement félin et s'approche du gringalet qui l'accuse, venant poser ces doigts sur son épaule quelques secondes de manière suggestive avant de rire et de se retourner. Elle attache ces longs cheveux corbeau et s'adresse ensuite au mec sans cervelle qui retourne son labo :
- Si vous n'arrêtez pas de mettre le bazar dans mes affaires, je vais être obligé de vous punir tous les deux.
Elle lève un sourcil et rigole à nouveau. Même son rire à une forme d'élégance. Elle s’assoit sur un banc, ce qui fait légèrement remonté sa jupe.
Hadès P. Gallagher et Juul
— Nanw ça ira, jsuis pas une tarlouze. Sur un ton plus plaisantin, t'ajoutes. Puis j'pourrais être vexé si t'en avais une plus grosse que moi bwahahaha.
Tu ajouterais bien que t'es satisfait avec ta femme, mais tu ne peux pas être à la fois quaterback, et à la fois, le plus grand canard de l'univers.
Quand tu farfouilles dans les affaires de la meuf, dont ses traits félins lui ajoutent des sentiments de malice, tu étires un sourire taquin.
Eww beh dis donc, elle n'y va pas de main morte, sans mauvais jeu de mots. T'aimes bien les filles qui ont des boul's - ... enfin, au sens figuré hein ! T'aurais pas choisi une certaine duchesse sinon.
En l'écoutant parler, t'as déjà ta petite idée en tête - on dirait que tous ont une bonne excuse, mais ça commence à se démêler là-haut.
Ou pas.
Parce que finalement, même si tu ne penses pas grand-chose, à cause de l'écho dans ton crâne creux truffé de toiles d'araignée, ça te fait délirer de passer de pièces en pièces sans chercher à prolonger l'interrogatoire.
— Allez viens, on s'tire. T'as beau progresser en tête, tu regardes quand même si l'autre te suit. Ça serait dommage que tu doives enquêter sur un autre meurtre.
Quand t'entres dans la salle de conférence, t'es entouré par l'odeur des fauteuils neufs.
Y a bien quelqu'un qui a laissé traîner un objet coupant, contondant ou autre... Après tout, y a plusieurs moyens de tuer quelqu'un.
Et là quand tu vois un autre personnage de cette enquête, t'amorces.
— Eh toi ? T'as vu ou tu sais quelque chose ? Tsé, Mister Flinch, ça te parle ?
Juul
Je décide d'ailleurs de plus parler à ce débile de service, complétement homophobe en plus. Et macho, hein. Ça va avec le package j'imagine. Comme si sa taille de teub était un vrai atout, mais quelle merde ce type.
On va dans la salle de conférence. Je suis persuadée qu'il n'y a rien dans cette fucking salle mais allons-y. Je regarde sous les chaises, près des présentations, derrière les portes à la recherche de quoique ce soit. Je laisse le singe parler. Qu'il démontre au monde son faible QI, ça me va.
Hadès P. Gallagher
— Eh toi ? T'as vu ou tu sais quelque chose ? Tsé, Mister Flinch, ça te parle ?
Ton interlocuteur est un grand costaud avec un oeil au beurre noir. Il te regarde d'un oeil mauvais. Le professeur de sport du doux nom de Van Damme croise les bras peu enclin à la discussion :
- Si tu crois que je vais te répondre.
Juul :
A force de chercher tu trouves deux choses : sur une table, à côté d'un recueil de poésie, un objet que tu n'aurais jamais cru retrouver dans une salle de conférence de ce genre : un scalpel. Il semble parfaitement propre mais son extrémité est un peu plié comme si on avait appliqué beaucoup de force dessus.
Tu trouves aussi derrière le bureau du professeur une petite clé qui porte le nom du directeur. Il semblerait qu'il s'agisse de la clé qui permette aux professeurs de passer directement de la salle de conférence au bureau du directeur. C'est un raccourci qui pourrait vous faire gagner du temps dans le futur !
Hadès P. Gallagher
T'as jamais trop été dans cette salle parce que, encore une fois, ton taux d'absentéisme frôle le même taux d'alcoolémie quand tu te mets une mine tous les samedis soirs.
Comme des chiens de faïence, vous vous observez avec l'autre gars. Lui te toise, toi, t'as baissé les épaules, l'air de ne pas du tout le prendre au sérieux.
Pour parfaire ton rôle de grosses couillasses, tu écartes Juul de la scène et lèves le menton vers ton adversaire.
— Tu crois que tu me fais peur Monsieur Propre ? Tu t'approches, la menace de ton ombre l'enveloppant. Tsé si y a b'soin, je peux te faire un deuxième œil au beurre noir.
On dirait qu'il y en a qu'on doit faire parler. Et tu ne vas pas t'en priver.
Hadès, en bon mâle alpha, tu t'approches de ce mur de briques au crâne luisant et roules des mécaniques. Ce type, il est comme toi, il ne comprend que le langage des poings, et c'est de ton bras que tu armes ton poing pour l'envoyer valser en plein dans sa poire.
Il n'existe même pas une once d'agressivité qui anime ton regard.
T'y peux rien, c'est comme ça - c'est ta nature de mâle. La bagarre est ancrée dans ton ADN.
Là, tu l'enjambes derrière un rire couvert d'adrénaline. Ta carcasse s'alourdit sur son corps, pendant que tu lui fous une petite gifle, rien que pour l'humiliation.
— Hé, l'oméga, t'as trouvé quelque chose ?
Tu te lèves, te fais craquer les os et lui fous un coup derrière le dos pour la motiver, ta petite serpillière brune.
— AHAHAHA j'me sens bien youuhou ! T'as un regain d'énergie et t'étires dans le couloir. Jsuis prêt a interrogé le prochain suspect, et jvais le faire dès maintenant !
Parce que même si le petit gars te dit ce qu'il a trouvé, tu ne veux pas oublier son atout. Prochaine destination, la bibliothèque.
Et ça tombe bien, car tu aperçois déjà le premier témoin que tu abordes.
Je suis circonspet. Tout dans les bras, rien dans le crâne. C'est pas surprenant, il a pas forcément montré beaucoup d'intelligence jusque là.
Il tente de me trainer le cul à la bibliothèque quand je l'arrête, lui montrant la clé en faisant demi tour. Autant directement aller dans le bureau du directeur tant qu'on y est.
J'en profite pour lui montrer le scalpel avant de le ranger dans ma poche. On va pas se mentir, si c'est l'arme du crime, c'est la pire idée qui soit. Mais à ce stade, on est plus à ça près.
- Ramène-toi le quaterback, je lui intime avant de disparaitre dans le bureau du directeur, prête à débusquer de nouvelles preuves... Ou changer mes notes aussi, tant qu'à faire.
- Vous êtes des amis de Flinch ? Ce vieux frère a bien dans la chance, vous n'êtes pas les premiers à être passé par ici. Une blonde est entrée en furie tout à l'heure à la recherche de ce qui aurait pu le tuer. Je lui ai dit que pour moi c'était ça... Elle avait l'air dubitative.
Il vous indique d'un mouvement de tête un vieux parapluie à l'allure assez inoffensive. Mais lorsque vous vous approchez, vous voyez que l'objet est fort abimé sur le dessus puis surtout qu'il est alourdi. Un parapluie de ce type aurait pu faire de sacré dégâts.
Un dossier est ouvert sur le bureau, vous reconnaissez Marco Fabbri. Celui de Flinch est ouvert à côté. Dans le dossier disciplinaire, il est indiqué que les deux hommes se sont disputés et en son venu aux mains. A vrai dire, le dossier de Flinch semble rempli de ce genre d'altercation avec de nombreuses personne. Celui de Marco, lui est vierge en dehors de cet évènement. Qu'à t'il pu se passer pour que ces deux là se battent ? Pas besoin de poser la question, De Vries vous répond déjà après avoir tourné l'une des pages de son receuil de poésie :
- Il parait qu'ils se battaient pour une fille. Moi je miserais sur la blonde.
Juul
La lueur du scalpel volé scintille sous les lumières du couloir vous menant dans le bureau du directeur. S'il y a un truc à trouver, c'est bien là - enfin, tu dis ça envers chacune des pièces que tu comptes -ou a déjà- visiter.
Y a même pas besoin que tu amorces un début de discussion que l'homme vous présente ses suspicions.
— File-m'en une. Que tu demandes à l'inconnu en dirigeant ta paluche vers lui. Quelle blonde ? T'allumes la clope.
Hadès, t'as trop de questions. Faut que tu réinterroges tout ceux que tu as vus aujourd'hui.
— T'as l'air d'être bien renseigné. Tu sais quoi d'autre ?
Pendant qu'il cause, tu fais le tour du propriétaire et fouilles dans les tiroirs du bureau, dans les plantes, notamment dans les soucoupes ou à l'intérieur du terreau en le creusant comme le chien de terrier que tu es.
Ensuite, quand t'as bien tout remué et laisser un bordel monstre, tu t'approches du vieux parapluie et le déploie devant ton partenaire du jour.
— C'est à toi ça Mary Poppins ? Ew, t'envoles pas avec WAHAHAHA.
Juul
- Je sais pas si t'es au courant, mais s'il est vraiment mort avec, c'est hyper glauque.
Je le contourne - hors de question de toucher ce truc - et décide de sortir du bureau. À ce stade, je m'en tape si l'autre gorille me suit ou pas. Je vais dans le dernier endroit possible histoire de continuer un peu cette enquête Hercule Poirot du Wish, avec en guest un gros homophobe et un mec meuf.
La bibliothèque.
Elle est gigantesque, faire le tour risque de durer des plombes.
Je furète entre les rangées de livre jusqu'à tomber sur quelqu'un. Avec de la chance, c'est la blonde.
- On sait que c'est toi qui l'a tué, je bluffe.
Dans le doute, toujours, que le meurtrier se révèle de lui-même.
Hadès P. Gallagher
Le gars hausse les épaules. Il ne semble rien savoir de plus ou ne souhaite pas en raconter plus. Il lève les yeux alors que tu furettes, t'observant quelques secondes avant de se replonger confortablement dans sa lecture. La pièce semble malheureusement vide...
Juul :
Elsa Janssen te regarde avec le regard furieux et réplique :
- Si c'est une blague, elle est de très mauvais gout... Flinch était mon frère. Alors va jouer ailleurs et fout moi la paix la môme. Laisse les grands enquêter.
Elle t'adresse un doigt d'honneur et s'éloigne. Elle semble avoir oublier derrière elle un carnet cependant, où une chaine de serrage est dessiné avec un point d'interrogation sur le côté. C'est comme si Elsa cherchait déjà à enquêter sur la mort de son frère.
Hadès P. Gallagher
Puis, quelque chose d'étrange se produit. Hadès, tu as l'impression qu'on joue avec tes vêtements, comme une présence, une force plus forte que toi qui s'amuse avec des fringues. La fiole de poison que tu avais en ta possession tombe au sol et se brise, bien visible aux yeux de Juul.
Quoi qu'il se passe, quelque chose cloche... Le temps presse peut-être ?
Hadès P. Gallagher
— Eww toi t'es bien parti avec le scalpel, naw. T'es logé à la même enseigne. C'est donc tout à fait dans ta légitimité de t'amuser avec ton objet.
Quand t'es lassé, t'amènes ton gros cul jusqu'à la bibliothèque tout en gardant le vieux parapluie. C'est peut-être la blonde dont l'autre intello parlait tout à l'heure.
Hadès, tu jettes ton mégot faiblement fumant, la lueur de sa pointe s'éteignant dans une volute en spirale. Rien à foutre des livres, t'aimes pas lire de toute façon.
Tu ramasses le carnet que la fille fait tomber. Tu reconnais à peine le dessin, mais ça t'emmerde. Va falloir que t'interroges les autres de manière plus musclée.
Brusquement, une rafale glacée te picore la peau. Des petites aiguilles imaginaires s'infiltrent sous ton t-shirt et tordent les fibres de ton vêtement. Qu'est-ce qui se passe ?
Alors que tu remues comme un forcené, tu t'agites dans tous les sens, ton corps cognant contre les différentes étagères dont une pluie de livres s'abat dangereusement.
Désespéré, t'enlèves ton haut que tu balances à même le sol, le souffle court. Tes mains galopent sur ton tronc, et ta nuque, ton instinct de conservation cherchant une explication rapide.
— Qu'est-ce que t'es en train d'me faire bordel ? T'accuses l'homme meuf, c'est de sa faute, t'en es certain.
Dans ton agitation précipitée, la fiole de poison que tu avais dérobée plus tôt à la cafétéria explose dans un fracas distinct. Les brisures de verre s'éparpillent partout à tes pieds.
De rage, Hadès, tu lui empoignes le col et l'entraînes à même le sol. Ta poigne ferme lui fait racler le parquet, alors que tu l'obliges à bien remuer sa tête dans le liquide verdâtre acide.
— Allez vas-y, bouffe-moi c'poison.
- Ça va pas la tête ? C'est Marco qui vous a fournit ça ? Putain !
Elle se saisit d'une clé de serrage, une vraie cette fois-ci et profite que tu es encore baissé pour pousser Juul dans le poison. Elle le passe autour de ton cou et sert aussi fort que possible. Son regard a l'air aussi paniqué que le tien, alors que tu te débats pour essayer de te débarrasser de l'objet. Mais petit à petit l'air vient à te manquer. Elle murmure finalement, le visage pâlit par des émotions contradictoires :
- Ça t'apprendra à enquêter sur des trucs qui te regarde pas.
Apparemment, c'est inspirant pour un meurtrier de voir un collègue dans le feu de l'action...
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